Affaire de l’assassinat de Ali Tounsi : début du procès dimanche

Le défunt Ali Tounsi. New Press

Le procès de l’ex-chef de l’unité aérienne de la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN), le colonel Chouaïb Oultache, accusé de l’assassinat de l’ex-directeur général de la DGSN, Ali Tounsi, débutera dimanche prochain au tribunal criminel d’Alger en présence des témoins et des experts, selon le collectif de défense de l’accusé. «La défense convoquera les 54 témoins et les 8 experts entendus lors de l’instruction, outre la production des preuves pénales avant le début du procès prévu pour dimanche prochain», ce qui est «essentiel pour établir la justice», a indiqué à l’APS maître Mohamed Tayeb Belarif, chargé avec deux autres avocats maîtres Mohamed Amine Sidhoum et Nora Ghaffar de la défense de l’accusé Chouaïb Oultache. La défense «soumettra une liste de nouveaux témoins qui n’ont pas été entendus lors de l’instruction», a ajouté l’avocat, affirmant que la loi le permettait.

Chouaïb Oultache est poursuivi pour homicide volontaire avec préméditation, tentative de meurtre et possession d’arme à feu sans autorisation, selon le rôle complémentaire de la deuxième session criminelle 2016.

Ali Tounsi a été assassiné le 25 février 2010 par l’accusé Oultache qui a ensuite retourné son arme contre lui lors d’une réunion au siège de la Direction générale de la sûreté nationale à Alger, avait annoncé le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales. Selon le ministère, la mort de Tounsi «est survenue lors d’une séance de travail durant laquelle un cadre de la police, apparemment pris d’une crise de démence, a ouvert le feu sur le chef de la police avec son arme de service».

Chouaïb Oultache avait été précédemment condamné à une peine de cinq ans de prison ferme dans une autre affaire de détournement de deniers publics en relation avec le meurtre d’Ali Tounsi.

R. N.

Comment (7)

    muhand
    20 février 2017 - 12 h 57 min

    Un simulacre de procès voilà
    Un simulacre de procès voilà ce que nous allons encore une vivre. Comme dans tous les assassinats, la justice se pliera aux injonctions qui viennent d’en haut. Boumaarafi a assassiné aussi Boudiaf nous a t’on dit, Oultache a abattu aussi son supérieur dira la justice, mais la vérité vraie sera tue, le mobile du crime ne sera pas connu, les commanditaires seront protégés.

    Bouzenzel
    20 février 2017 - 12 h 35 min

    Pourquoi commenter sur une
    Pourquoi commenter sur une affaire que vous n’avez aucun information tangible ni de près ni de loin, en plus en prétendant être des musulmans, les commentateurs sont les premiers à semer la spéculations et les accusations infondées.. c’est vraiment débile de commenter juste pour commenter.

    Zefouri
    20 février 2017 - 10 h 47 min

    Ce n’était qu’un règlement de
    Ce n’était qu’un règlement de compte entre deux mafiosos dont l’un ne voulais pas porter les accusations et se sentait abandonné comme toujours on s’en sert et on le mets à la trappe donc ce n’est qu’un règlement de comptes

    5colonne
    20 février 2017 - 9 h 05 min

    On a surtout eliminé un
    On a surtout eliminé un pion francais gênant, qui savait beaucoup surtout sur la guerre civil de 90 , le reste c’est mascarade A BON ENTENDEUR

    Anonymous
    20 février 2017 - 7 h 39 min

    Quel procès ? !! il n y a
    Quel procès ? !! il n y a jamais eu un seul procès d’assassinat d’hommes du régime qui avait aboutit ne serait ce qu’un tout petit peu. On ne va pas nous faire croire qu’il y a un état digne de ce nom !

      moskosdz
      20 février 2017 - 11 h 03 min

      +Anonymous 08:39// Après l
      +Anonymous 08:39// Après l’assassinat du général Dlimi,du colonel Mohamed Amekrane,du commandant Louafi,de Mehdi Benbarka,ainsi que des hommes politiques Sahraouis qui se poursuit jusqu’à l’heure actuelle,y a t-il eu un procès transparent contre ton régime sioniste Marocain?

    AISSA SEDDIKI
    20 février 2017 - 4 h 19 min

    Salem,

    Salem,

    une histoire de « nif » ou y-a-t-il eu manipulation ?

    Venons-en au fait…le doute ne doit pas trop profiter à l’accusé.

    Aissa Seddiki

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.