La littérature, le charognard et les pavanes de beuglant

Par Abdellali Merdaci – L’écrivain et chroniqueur Kamel Daoud, qui a gardé intacte sa morgue contre de fantomatiques «élites» (précédemment qualifiées d’«algéroises» et de «gauche») qui l’ont critiqué dans un récent passé et continuent à l’accabler avec, semble-t-il, le même entrain, témoigne d’intenses moments de vérité, dans un long entretien dans El-Watan (14 février 2017). Prenant vivement la parole à l’occasion de la parution de son recueil de chroniques de presse (Mes indépendances, Alger, Barzakh-Arles, Actes Sud, février 2017), il évoque, pour s’en dédire, les pièges de la société occidentale où il est allé chercher et construire dans la fulgurance son succès : «Je ne suis pas un intellectuel de service fantasmé chez moi ni un intellectuel organique venu du Sud pour servir des combats idéologiques de l’Occident. Je sais que je fais face à une mécanique immense qui me dépasse, mais je reste lucide.» Il avait déjà mis à l’épreuve cette stratégie défensive dans une chronique du newsmagazine français Le Point («A quoi sert un intellectuel du Sud ?», 26 janvier 2017) en n’excluant pas comme une fatalité pour l’intellectuel du Sud sa possible «utilisation par l’Occident». Certes, mais lucide, Daoud l’a-t-il été constamment en cette année 2014 qui a été, pour lui, celle de tous les défis, embringué à Paris – pour ne pas dire recruté – contre le système qui règne en Algérie, l’arabité contrariée et les Arabes tordus, l’islam en croquemitaine et les Palestiniens repoussés dans l’indifférence ? C’était sur les plateaux de radios et télévisions parisiennes où il enchaînait les tours de force quasi-convulsifs de la promotion d’un court récit Meursault, contre-enquête (Barzakh, 2013-Actes Sud, 2014), un météore dans le ciel littéraire de la France.

Kamel Daoud est né et a grandi littérairement, au-delà de toute espérance, dans le malentendu et il continue à le fomenter en aiguisant la confusion entre le billettiste et l’aspirant à une carrière littéraire, l’un servant l’autre. En 2014, convient-il de le rappeler, la nouveauté pour les Français n’était pas la découverte du récit Meursault, contre-enquête, qui n’a jamais fait débat, mais de son auteur en campagne de promotion bouillonnant dans de rageuses postures. La spectaculaire promotion d’un livre était devenue celle d’un «insoumis» (le terme est en vogue aujourd’hui et Daoud le revendique) qui entendait, depuis Paris («la capitale du monde», se rengorge-t-il), abattre les murs de la citadelle algérienne et plus encore ceux de toutes les illusions et croyances érigées devant la liberté des hommes. Sacrée mission de sauveur de l’humanité, sous l’angle désincarné des caméras de France et d’Occident, pour un écrivain débutant qui a tout à prouver.

L’école des cadavres

Il faut reconnaître à Daoud une démarche autant périlleuse qu’audacieuse de gestion de carrières, celles du journaliste et de l’écrivain, à un rythme souvent démoniaque, usant ses captifs entourages successifs, fourvoyant les uns et les autres, en de brèves séquences d’amitié ou de copinage, au profit de son exclusif devenir, répudiant sans trouble de conscience ceux qui lui ont mis le pied à l’étrier. Il en fournit, sans sourciller, le mode d’emploi à El-Watan : «Il y a des récupérations, des enjeux politiques et des tentatives de vous impliquer dans des débats idéologiques fondamentaux en Occident. J’en suis conscient, je résiste et je travaille toujours à déconstruire cette mécanique ou à en faire une machine à mon bénéfice.» Bénéfice ? Voilà le maître-mot de Daoud, sous réserve de savoir ce que sont les dividendes d’agaçantes félonies qui tiennent, effectivement, de la «machinerie». Soit, mais il n’est pas établi qu’il ait roulé dans la farine le matois Bernard-Henri Lévy, son extravagant protecteur exhibant effrontément le sang libyen sur ses blanches mains et ses cols de chemise empesés, et enfumé Alain Finkielkraut, Michel Onfray et Régis Debray, roués philosophes. Aurait-il gagné, si aisément, dans cette phalange médiatique et littéraire parisienne, passéiste et islamophobe, la confiance de Pierre Assouline, puissant lobbyiste sioniste du champ littéraire germanopratin, défendant farouchement sa candidature au Prix Goncourt 2014 et lui obtenant, en 2015, le Goncourt du premier roman en lot de compensation ? Il aura donné des gages à ses bienveillants amis, chantres d’une islamophobie suintant des caniveaux de la pensée.

Daoud en personnage balzacien, cultivant la ressemblance de Lucien de Rubempré, jusque dans la sottise, ne cache pas son extravagante ambition de succès et de fortune. Inévitablement poseur, il remémore comme un pieux souvenir ses haltes oranaises, sans domicile fixe, la faim lui broyant les entrailles, dans une ville calfeutrée derrière ses portes à dix-sept heures. Il vient de loin, en effet. Et de Massera-Mostaganem à «El Bahia», ce n’est pas seulement une question de distance kilométrique. Au sortir d’une cahotante licence de langue française à l’Université d’Oran, il est accueilli, au début des années 2000, par l’hebdomadaireDétective, pâle copie du titre de presse populaire français, qui met invariablement à sa «une» le sexe et le sang. Apprendra-t-il dans cet univers glauque les rudiments du métier de journaliste ? Il est difficile de le savoir, tant le milieu (on s’excuserait presque du vocable) des médias de l’Ouest est réputé impénétrable. Il quitte l’obscure feuille oranaise sans un mot d’adieu parce qu’il a trouvé mieux dans le tout procheQuotidien d’Oran. A-t-il vraiment le temps d’exercer sur le terrain, au contact du réel formateur ? Il est promu rédacteur en chef de la publication et impose ses mordantes diatribes au rez-de-chaussée de la page 3 du journal oranais pour accéder rapidement à une audience nationale ; il y rédige des billets de 600 signes à l’aïoli et aux oignons frits, ordinairement fumeux, dans une langue approximative lorsque le correcteur de service ne s’y est pas abîmé les neurones.

Cette syntaxe heurtée du billettiste, cette morphologie du verbe français scabreuse, ce vocabulaire de la dérision en toutes choses séduisent les lecteurs algériens et bientôt les bobos parisiens qui ne dédaignent pas ses solécismes de demi lettré indigène. Et une esthétique du pire nourrie fielleusement. Résumons : Le Quotidien d’Oran et son rez-de-chaussée comme un repaire commode et la franche raillerie qui écrase les prétentions des officiels et les sermons d’imams rebouteux. Aux yeux de l’establishment médiatique, Kamel Daoud a forgé – par effraction – une identité de cisailleur bourru, qui lui ouvrira, le moment venu et choisi, bien de portes à Paris. Un Algérien qui houspille le système et le président de la République dans un journal qui traîne comme un boulet sa proximité d’avec le pouvoir, qui crache son mépris au plus fort de l’opération militaire israélienne «Plomb durci», l’été 2014, pour Gaza meurtrie et les Palestiniens, qui vomit son horreur de l’Arabe et de l’islam, qui conchiera le migrant, désignant le sexe migrant comme une incurable et rémanente pathologie et une tragique catastrophe, voilà un inespéré et providentiel client pour les médias parisiens, qu’entendent parfaitement leurs lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, pleurant une Algérie française perdue ou une Algérie indépendante qui conjugue au présent leurs mécomptes. Daoud s’éloigne peu à peu du Quotidien d’Oran, qui lui a tout donné et permis, pour une chronique au Point, relayée par La Stampa, en Italie, et The New York Times aux Etats-Unis d’Amérique. Flamboyante réussite, qui abhorre toute fidélité et contrat de confiance. Car pour Daoud, qui martèle «la force adverse est mon moteur», la vie est une implacable compétition sans morale, un infini saut d’obstacles : Le Quotidien d’Oran plutôt que DétectiveLe PointLa Stampa, The New York Times, effaçant Le Quotidien d’Oran.

Cette marche forcée, de l’inconsistant Détective oranais au somptueux quotidien new-yorkais, n’est pas exempte de calculs et de déloyautés. Le chemin du succès de l’ambitieux de Massera est jonché de cadavres. Ainsi il n’hésite devant aucune foucade, aucune intempérance, pour monter vers les cimes de la célébrité, quitte à céder aux peu honorables «castings» de l’intellectuel du Sud, avec un seul objectif : dynamiter les siens. La méthode est-elle infaillible ? L’affaire de Cologne, clairement analysée par l’essayiste Ahmed Bensaada et le critique Ali El-Hadj Tahar, où il s’était montré empressé et sommaire dans son jugement, a été le chant du cygne de celui que le gotha médiatique parisien a récompensé en raison d’une attitude victimaire surjouée dans ce drame du Nouvel An en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Les événements de Cologne se sont pourtant conclus devant les bois de justice germaniques levant les accusations de viols et prononçant un non-lieu pour les prévenus jetés aux chiens. Le chroniqueur devra-t-il s’en excuser ou exprimer des regrets ? Il ne le fera pas. Dans son étroit entendement, l’Arabe, le Noir, l’Asiate ont toujours tort, traînant d’insortables tares originelles et de farfelues histoires de sexe au point qu’il faille, avertira-t-il, les formater préalablement avant de les admettre dans la civilisation d’Occident. Un Occident qui s’arrête dans sa géographie entortillée à Tokyo, grande cité d’Orient, capitale du Japon : «Mais nous devons admettre que l’Occident représente la civilisation. Elle n’est pas dans le désert de l’Afghanistan. Elle est à Paris, Londres, New York et Tokyo.» En fait, une absurde ligne de délimitation spatiale du progrès technologique qui n’est consenti qu’à l’Homme Blanc. D’où l’incroyable inversion des parallèles.

La posture du charognard

Le critique est gêné lorsqu’il s’agit de gloser l’œuvre littéraire de Kamel Daoud, qui n’existe pas. Sa production est bien mince pour en tirer une synthèse. Il a publié Meursault et quelques opus minimalistes qui relèvent sur le plan stylistique plus de l’infecte tambouille que de l’épure. Les raisons pour lesquelles les maîtres-penseurs germanopratins ont poussé le maigre récit de Daoud vers la lumière et les tableaux des meilleures ventes des magazines n’ont rien à voir avec la littérature. Il est connu que les agents d’influence du champ littéraire parisien peuvent consacrer à leur gré comme chef d’œuvre littéraire mondial les pages du «Bottin». Autrefois Jacques Brenner (2006) et Mathieu Galey, dont le journal censuré au moment de sa parution posthume (1987-1989) vient d’être réédité dans son intégralité, ont mis en cause la perversité et l’infamie de l’institution littéraire française et de ses prix littéraires, qui ont transformé la littérature en objet industriel et marchand, appâtant le gogo dans de terribles mises en scène d’écrivains. A la case «Algérie» : Sansal en «voyageur d’Israël», Djemai démolisseur de frontières, Daoud arrogant prophète de désastre, et aussi de sombres faiseurs embusqués, à l’instar du dernier Bachi compissant d’insanités l’islam, qui ne demandent qu’à améliorer leur haineuse partition pour gagner un strapontin dans les agapes littéraires parisiennes.

L’écrivain Daoud ne récuse pas la démarche oblique du chroniqueur. Ceux qui l’introduiront dans le monde des livres lui serviront dans son infernale lutte d’ego de tête de pont («gantra» en algérien), sans état d’âme. C’est Fréha Benamadi (1951-2015), fondateur des éditions oranaises Dar El Gharb, qui le premier inscrira son nom sur une couverture de livre, réunissant en volume ses billets du Quotidien d’Oran sous le titre même de la rubrique «Raïna Raïkoum» (2002) ; il publiera aussi ses infatuées tentatives littéraires (notamment La fable du nain, 2003 ; Ô Pharaon, 2005). Et toujours, cette fureur du sauteur de haies enfiévré, qui n’en finit pas de bondir depuis qu’il a découvert la littérature – particulièrement française – dans les opulentes poubelles de Messera et Mostaganem. L’ambition est d’aller plus vite et toujours plus haut : Dar El Gharb ne peut être aussi valorisante que Barzakh, aux proverbiales accointances avec l’édition provinciale française, qui ne tarde pas à acheter les droits de ses pochades oranaises pour les revendre à l’éditrice parisienne Sabine Wiespiser. Et, surtout, à le faire entrer chez Actes Sud.

Commandé par Sofiane Hadjadj et Selma Hellal, animateurs de Barzakh, le récit Meursault, contre-enquête, publié en 2013, apparaissait dans le contexte du centenaire de la naissance d’Albert Camus comme une ferme réponse algérienne à L’Etranger (1942), soumise à un équitable appel d’offres aux cadres de la maison, remporté par Daoud. L’ouvrage chargé de fioritures, présenté au Sila 2013, passe inaperçu. En traversant la mer, il devient un hommage à l’écrivain pied-noir d’Algérie, salué par la critique littéraire française, Camus était encore dans l’actualité d’une commémoration solennelle. Cette édition française sous les auspices d’Actes Sud, diffusée au printemps 2014, est la preuve de la souplesse d’échine de l’apprenti-écrivain acceptant que son texte tombe sous les fourches caudines des héritiers Camus, qui y ont semé des repentirs et exigé la réécriture sous le contrôle de son éditeur français de certaines parties impliquant directement l’auteur de L’Etranger. Reniement ? Pour Daoud, ce ne sera jamais le dernier.

Le Meursault de Daoud, phagocytant L’Etranger, ne peut être placé dans le registre convenu du dialogue d’œuvres et de leurs réseaux inter et transtextuel, que sollicite classiquement la recherche universitaire. Au départ, l’intention de l’auteur et de ses commanditaires de Barzakh était de créer un «anti-Meursault». Le résultat est nul : où est-il donc ce personnage de «l’Arabe» faisant contrepoids à Meursault pour marquer l’histoire littéraire et en constituer un symbole ? Daoud a été dans l’échec absolu de le créer et de le faire vivre. L’imposture littéraire est alors trop criante (et même déplaisante) lorsqu’il se surprend à parler étonnement et éhontement de Meursault et de son «expérience» de Meursault, comme s’il l’avait lui-même créé, comme s’il en était le père, en en dépossédant son auteur. Dans le discours chaotique qu’il livre à El-Watan, il s’attelle lourdement à l’image hallucinée du père (et de ses substituts). L’aura-t-il seulement tué, déterré et dépecé, dans une transe nocturne de charognard des lettres ?

Le silence des cimetières

Il n’y rien de remarquablement exceptionnel dans la démarche d’écrivain de Daoud. Comme Sansal et beaucoup d’autres écrivains d’Algérie en France, il s’est détourné de la littérature de son pays, pauvre en lecteurs, en librairies, en ressources et en consécrations, qui sont accessibles en France et en Occident. L’idée tenace qu’ils partagent est que la littérature des Algériens se fait à Paris et cet impérialisme littéraire semble irréductible. Lorsque Régis Debray, spécialiste de «médiologie», peinant à déconstruire le phénomène Daoud sordidement créé par les médias français et ses inavouables «castings», intégrait complaisamment dans une cérémonie mondaine du Paris littéraire son Meursault au «trésor de la littérature française», ce qui en soi était ridicule dans un pays qui possède de sublimes œuvres et de grandes figures de la littérature mondiale, l’auteur-bourlingueur de Massera avait oublié de faire valoir son algérianité évaporée dans les limbes.

Un écrivain, bien coté sur les deux rives de la Méditerranée, rencontré récemment, me confiait l’œil humide : «La France, ça paye !» Bref et éloquent viatique : à l’image de Sansal et de Daoud, il suffira à l’Algérien, le moins doué et le plus braillard, signataire d’un manuscrit emberlificoté, de s’en emparer et de «taper», depuis Paris, sur Bouteflika et le caverneux «système d’Alger» pour être élu par l’édition et les médias français, éperdument à l’affût de «refuzniks» de l’ancienne colonie. Misère de perfides dissidences stipendiées ? Comment appelait-on déjà ceux qui ont porté le fusil pour la France d’Algérie et versé le sang de leur peuple opprimé ? Comment devrait-on nommer ceux qui portent une plume acrimonieuse pour une nation revancharde, toujours embourbée dans son passé colonial, qui s’est engagée sous l’étendard avachi des Bruckner, Zemmour, de Villiers, Camus (Renaud), Ménard, Millet (Richard), Polony, dans de nouvelles croisades contre l’islam de France, qui continue, loin de Daech et du Moyen-Orient, l’affrontement identitaire d’une société française de souche bataillant contre ses banlieues et leurs Français-musulmans inassimilables ? Kamel Daoud leur enseignera, avec profit, son parcours dans l’islam, lui qui en a véhémentement récusé les fondements chez Ruquier et Finkielkraut, qui excipe désormais du droit à le comprendre et en dresser d’ineptes exégèses au nom d’un unique critère à hurler : «Et moi, je n’ai tué personne» ; comme si l’islam ne devrait être qu’une redoutable et insondable histoire de tueries. Pathétique.

Celui qui se réclame désormais de ses «indépendances» s’est volontairement engagé dans les «castings» de l’Occident qu’il prétend dénoncer après en avoir avidement recherché les retombées, pour se faire un nom et une situation en France. A Paris et ailleurs, il en demeure d’inoubliables prestations, certaines à l’aune d’un «bouchkarisme» de sinistre mémoire : Daoud peut se targuer d’états de services dont l’indélébile ternissure de Cologne n’est pas la moindre. Comment peut-il s’en défendre ? Maintenant qu’il pense être durablement établi à Paris, entretenant l’esprit de la rente propre au milieu des lettres françaises où il a acquis son couvert dans de légendaires sauteries, il se montre moins aigre et cruel envers le «système d’Alger», pittoresque marchepied de son ascension, pour imputer sa coupable existence au peuple et à l’histoire tourmentée de l’indépendance : «Je critique le régime parce qu’il est un aspect de la déception et de notre échec, mais tout n’est pas la faute du régime. Si tout était la faute du régime, le régime est de notre faute.» Ne circonscrit-il pas le cercle de meurtrières évidences ?

A défaut de génie, la fortune littéraire de Kamel Daoud ressortit de l’équivoque. Comme jadis dans ses colonies, la France sait inventer ses caïds et séides d’opérette qui font le job, lançant ses mots d’ordre à ses sujets tétanisés. C’est une affreuse plaisanterie de croire qu’un de ses mandants crotté, sortant d’une foire néo-indigène avec son burnous brodé et ses galons rutilants, qui mange dans ses écuelles frelatées, changera le monde. Ce n’est pas la laborieuse et fade copie d’un Etranger à rebours qui est fêtée en France, mais un billettiste hâbleur et enhardi, voguant sur une conjoncture politique extrêmement favorable, semant ses coups de pied de l’âne, lui valant une inattendue et indécente «surmédiatisation». Au nom de quelle œuvre d’écrivain de longue haleine ? Ceci devrait être redit : ce n’est pas l’œuvrette, imitation de néophyte narquois, qui fait polémique, mais ce qu’il a pu proférer insidieusement dans ses marges pour être accrédité en France et en Occident. Ce n’est pas le contenu insipide de Meursault qui fait question, mais la manière de le valoriser par les incartades et les bouffonneries répétées du chroniqueur. J’ai pu l’écrire en différentes circonstances : le seul bénéfice qui devrait être accordé à Daoud, c’est celui du doute. Il est légitime qu’il envisage une vraie œuvre littéraire ; mais en est-il capable en retrouvant la vertu du travail, loin des coups d’éclats médiatiques dont l’Occident est friand lorsqu’il ne les suscite pas, qu’il sait orchestrer (ainsi la «vraie fausse fatwa» de Hamadache-Zeraoui) pour s’arrimer à un succès de scandale ? Daoud pourra-t-il atteindre à la reconnaissance du lectorat non pas par le tapage médiatique qui enfle à ses semelles, mais par un imaginaire revivifié de la littérature et du littéraire, loin des sinistres accommodements du champ littéraire germanopratin et des bruits mortifères de la foule ?

Décidément, à côté de l’imposture politique, il y a l’inquiétante posture du charognard littéraire s’appropriant et vampirisant le Meursault de Camus, jusqu’à présent son seul acte de gloire littéraire corrompue, qui se sustente du silence des cimetières. Est-ce à ce délirant écrivaillon, improvisé en chevalier blanc de la littérature en habit de kermesse, que la France délégitimée confie la folle mission de faire bouger notre monde quand les efforts conjugués de ses maîtres Trump, Poutine et Xi Jiping n’y peuvent rien ? Même un chansonnier de cabaret parisien en pavane n’aurait pas imaginé et écrit en lettres d’or au fronton de son beuglant cette triste supercherie.

Abdellali Merdaci
Professeur de l’enseignement supérieur, écrivain, critique

 

Comment (35)

    Jean Nimar
    24 février 2017 - 9 h 08 min

    « Meursault contre-enquête »
    « Meursault contre-enquête » une œuvre magistrale ? Voyons, il ne faut pas pousser !
    Je ne suis pas un littéraire encore moins un lecteur averti, je l’avoue, je ne sais pas lire. Tout juste un bouquineur boulimique et éclectique qui lui-même est incapable d’écrire un texte cohérent d’à peine quelques lignes.

    Je veux bien trouver l’article très sévère, quelque peu désobligeant, et son style sentencieux. Mais franchement, dire que KD est la perle rare de la littérature actuelle c’est forcé sur le bouchon. S’il n’y avait ce procès qu’on lui a fait il aurait mérité tous les sarcasmes. Je veux bien considérer que son style comme son salafisme de jeunesse sont des actes de liberté comme il l’a dit. Et même qu’il lèche quelques vérités mauvaises à dire dans nos contrées. Et encore plus s’il m’était autorisé d’ajouter que lui et Sansal sont par leur originalité dérangeante les derniers trublions qui nous tiennent éveillés. Mais c’est la sortie des procureurs qui nous force à le défendre. Sauf qu’il nous force à plaider l’innocence, la naïveté, et la liberté de choix de son style. Sinon, tout de même ! Ce n’est que par accident qu’il a fait parler de lui :  » Cologne » et « L’Etranger » . Deux viols où il est entré par effraction hors sujet comme dans une auberge espagnole. Si c’est avec son oedipe d’ex-salafiste qu’il a abordé Cologne il a choisi de resquiller dans l’Etranger de Camus qu’il a lu avec un complexe de colonisé (ce lui qui rêvait d ‘expulser le colon de son panorama pour se vautrer à sa place) . Il n’est pas le seul puisque c’est par cette même veine qu’on l’a attrapé.

    Aussi, quand ce livre est paru, j’ai pensé : quel titre racoleur ! Et j’avais décidé de ne pas le lire. Puis je me suis ravisé. C’est là l’occasion de relire une énième fois l’Etranger. C’est d’ailleurs à la lumière de ce dernier que j’ai entrepris la lecture simultanée de Meursault, contre enquête-l’Etranger.
    C’est que je sais depuis Bakhtine et Kristeva que les livres ne sont que dialogisme, intertextualité, réécriture et plagiat. Je me trompe sans doute, mais c’est ainsi, je ne lis pas comme vous, chers compatriotes. C’est pour cela que je me demande encore ce qui serait advenu de ce roman s’il n’avait pas été écrit taht le3naya ta3 l’Etranger.

    La où vous vous lisez :
    « Meursault : Aujourd’hui Maman est morte. Tout simplement. Moi je lis : aujourd’hui Maman est morte, ouf !
    Et là où vous lisez : Aujourd’hui M’ma est vivante. Moi je lis : Aujourd’hui M’ma est vivante, quelle galère !
    Je sais qu’au lieu de l’ingratitude j’aurais pu tartiner des éloges à l’auteur. Suis-je vraiment aussi insensible pour ne pas sentir mon orgueil national frétiller ? Eh ben oui ! Je suis un citoyen indigne. Qu’il ait mérité ou voler le prix Goncourt, je m’en tape. D’autres, beaucoup moins méritants que lui, l’ont eu aussi. Ce n’est pas de Kamel Daoud que les salafistes nous ont rendu sans lavage de cerveau (c’est lui qui l’avoue) qu’il s’agit, mais d’un roman. Ai-je apprécié ou pas ? Ce n’est pas non plus la question. Je n’ai pas réussi à me laisser surprendre par le contenu du livre malgré l’adresse et le talent de l’auteur. Voila, c’est ça, je suis un mauvais lecteur.
    Et comment dire qu’en s’attaquant au monument qu’est Camus en usurpant un titre : butin-de-guerropathie oblige, l’auteur n’est pas entré par effraction dans la cour des grands ?
    Meursault, Camus, c’est déjà une invite à la lecture passionnante. L’Etranger est en soi un monument, sans parler de toute l’encre qu’il a fait couler et des marques indélébiles que le sujet a fait sur les inconscients des deux rives.
    Il y avait déjà des paroisses, des mosquées, des convertis haletants et une époque qui chie le messianisme pour faire un lectorat disponible pour qui tout ce qui viendra dans le filet sera du poisson. Sans parler des rengaines toutes prêtes et du regard compassionnel des bobos de gauche et de tous les assoiffés d’exotisme rutilant.
    Alors ! Outre un titre outrageusement prétentieux et attrape nigauds mais qui ne laisse s’y prendre que des lecteurs férus d’exotisme, l’avènement de ce livre ne pouvait pas laisser indifférent tous les bigots du livre.
    On ne peut pas dire que ce roman n’est pas bien écrit, au contraire, c’est par là qu’il pêche. Malgré les efforts qui suintent de sa plume et une distanciation écartelante, pour échapper à la préciosité emberlificotante des héritiers du butin de guerre qui marque l’écriture de tous nos écrivains francophones, francophobes ou francophages, l’auteur n’a su épargner à son livre cette lourdeur qui caractérise l’écriture romanesque quand elle a trait à la période coloniale.
    KD avoue lui-même que les mots de la langue du colonisateur constituaient son « bien vacant » et qu’il a déconstruit une œuvre pour la reconstruire. Et Comment !
    « C’était sa langue à lui, c’est pourquoi je vais faire ce qu’on a fait de ce pays après l’indépendance : prendre une à une les pierres des anciennes maisons des colons et en faire une maison à moi. Les mots du meurtrier et ses expressions sont mon « bien vacant. ».( Rappelez-vous le colonisé de fanon) Melehitou bakherlou, quoi ! Sauf qu’on ne reconstruit jamais de la même façon.

    Meursault Contre –enquête ? Poussez brave gens Sherlock arrive ! On aurait pu croire qu’au vu de ce titre, Agat… pardon, l’auteur nous entrainerait dans une aventure enivrante, dans une quête époustouflante, dans les méandres du pathos du colonisé où la pesanteur colonialiste exploserait au visage du lecteur. Que nenni, l’auteur s’est magistralement affranchi de la difficulté de la tâche pour nous livrer dès le début de la quatrième page le nom si désiré de L’Arabe : « C’est mon frère qui a reçu la balle, pas lui ! C’est Moussa pas Meursault », Point de contre-enquête donc, tous juste une reconnaissance de cadavre : oui c’est lui, Moussa, mon frère, et voila que c’est expédié ! Et si seulement après l’avoir juste nommé le meurtrier, il ne nous livrait pas en même temps le nom de Meursault qu’il aurait pu pour la beauté du geste et dans un élan fanonien expulser du panorama, sans le nommer. « Le meurtrier », et basta ! Non le narrateur lui est presque reconnaissant de lui avoir épargné un fratricide ! Au lieu d’un procès on assiste à une véritable ode, qui ne se dit pas, à Meursault et à Camus : « La vérité c’est que l’indépendance n’a fait que pousser les uns et les autres à échanger leurs rôles ». Quelle originalité !
    Après, l’auteur nous entraine dans une longue brève de comptoir qui perd son charme à force de durer. Un long soliloque du frère qui va jusqu’à faire oublier Moussa, l’Arabe de Camus, pour ne parler que de lui-même. C’est là que l’enquête s’est arrêtée dans un délire narcissique d’un frère, autrement indigne, poussé au crime et à l’anamnèse par une mère (patrie) vengeresse et persécutée par le souvenir d’un fils mort pour rien deux fois : la première quand Meursault la tué la deuxième parce que l’indépendance de son pays ne lui a rien apporté. Et pour ajouter au grand dam d’une mère éplorée, Haroun le frère ressemble “étrangement“ à Meursault, son assassin.
    Le dialogisme de l’auteur par des allusions répétitives et superficielles à L’Etranger et à Camus fini par confiner Meursault contre-enquête au plagiat subtil pour des profanes mais à une caricature sans esprit ni philosophie de l’Etranger pour le lecteur averti.

    Tacfarinas
    24 février 2017 - 0 h 30 min

    J´ai beau lire et relire l
    J´ai beau lire et relire l´ecrit de Merdaci je ne trouve qu´un jugement de valeur à la limite de l´insulte orienté en gros, pour résumer, sur la vie et les prises de positions de Daoud qu´il raille en le faisant passer pour un écrivaillon en quête de notoriété prêt à vendre son âme au diable pour arriver à ses fins.
    Je trouve que Monsieur le professeur , use sans vergogne d´entourloupettes phraséologiques et d´un jargon on ne peut plus pedant mais desesperemment creux pour salir cet auteur …et quand il parle de son oeuvre c´est juste pour la taxer de torchon sans y apporter la moindre preuve d´une quelquonque innanité litteraire .
    Non! kamel Daoud n ´est pas un vendu …ce n´est pas lui qui est allé chercher l´occident mais c´est ce dernier qui est venu á lui à travers une oeuvre magistrale , magnifique qui se lit d´un trait „Meursault contre enquête“…quant à son opinion sur Camus il n´est pas obligé de l´aligner sur les autres …d´ailleurs Camus n´a jamais fait l´unanimité y compris chez les auteurs Algeriens qui étaient ses contemporains ( Mameri, Dib, Feraoun, Yacine) . Jusqu´à preuve du contraire chaque Algerien est libre de s´approprier l´auteur qu´il veut .…L´Art est ainsi! À chacun sa sensibilité et son approche et il n´ya aucune oeuvre au monde qui fasse l´unanimité! ….Certe Amar ezzahi ou Maatoub ne sont pas ahmed serri , fergani ou warda. Les gardiens du temple délivrent le titre d´artiste ou ou d´art noble à ceux qui se conforment aux postulats des tablettes préetablis. Quant aux vrais createurs, ceux qui inovent, qui provoquent ; en fait les artistes ; ceux là , ils sont honis ,pourchassés et leurs oeuvres méprisées .La litterature ne fait pas exception et Daoud est dans ce cas. Rares sont les artistes dont les creations survivent à leur auteurs…El Anka, si Muhend u M´hend,Kateb Yacine ou Mameri n´ont cure de leurs detracteurs ; ils sont à jamais vivants dans le coeur de leurs compatriotes….Amar Zahi a drainé tout Alger lors de son deces. Mais revenons à Daoud!
    Kamel – et c´est trés rare-a un style tout à fait personnel original et“ inclassable“ … c´est ce qui fait rugir , peut-être,notre professeur car il n´entre pas dans ses parametres et ne sait pas par quel bout le prendre . Merdaci étant conditionné par la vulgate de la litterature francaise apprise par coeur sur les bancs de l ´université, mais dont-il n´a retenu apparemment que la lettre …En somme il n´a pas les clés pour aprehender l´ecriture originale de Daoud ….kamel a appris la litterature dans les livres defendus et méprisés par le gotha de la bienpensance …il le dit lui-même ! Kamel a decouvert la puisdsance du verbe dans les pages encornées et jaunis des polars de james Hadley Chase et de San Antonio et que le boullonnement de son corps d´adolescent poussait à en déchiffrer le sens pour apaiser le feu qui brulait en lui . Et chaque mot décodé lui entrouvrait des perspectives autres que celles miserables et tristes que lui proposait l´ecole et la société. ….Non ! Kamel n´a pas appris à l´université l´art de la discursive il l´a appris seul et à sa manière…comme pour EL Anka son université a éte la faim et les pieds nus.En d´autres termes il est arrivé par la la force des bras…seul! Il l´a apprit dans les bas fond de la litterature dite mineure et proscrite, dans un combat permanent et sans répit avec lui même….son crayon à lui s´est affuté au carrefour des forces qui libèrent et celles qui repriment et dont le terrain de confrontation n´est autre que lui même ; son corps et sa conscience!…on n´en sort pas indeme d´un tel combat ….d´une telle experience … toutes les certitudes sont remises en causes et réexaminées . Rien n´est plus tabou et sacré! …même les valeurs du“père“ sont revisitées et soumises au regard scrutateur de la critique sans concession aucune et au besoin rejetées au risque de faire sacrilège…Mais qu´importent les critiques pour qui choisit les chemins éscarpés du défi…surtout quand on a l´art et la manière de le relever.
    Alors…Alors que peut- on attendre d´un tel homme ? Subversion ! Oui Kamel est subversif et il ne peut pas etre autrement…Or la 1ere définition de l´art c´est justement la subversion… Oui Kamel remet en cause nos certitudes comme le font les grands esprits …oui cela fait mal et il le sait…mais il sait aussi qu´il doit le faire …Au fait il n´a pas le choix c´est plus fort que lui! …Il ne sait pas faire autrement . Beaucoup , comme Merdaci ou le brave physicien Bensaada pensent que Daoud agit pour plaire à l´occident ….Ils se trompent et c´est vraiment n´avoir rien compris à l´homme et à ses textes….Pour le moment je pense que Kamel est preoccupé par sa societé qu´il passe au scalpel de la critique , de sa critique à lui, car il a mal à son peuple ! Que des esprits occidentaux mal intentionnés s´accaparent de ses ecrits pour agrementer leurs propos islamophobes ou autres , c´est une autre histoire et ils ils sont libres d´en interpreter la teneur en leur faveur et à leur convenance ; ce qui est normal , s´agissant de création litteraire ou de chronique journalistique conjoncturelle…Mais Daoud n´y est pour rien et c´est triste et simpliste de le taxer de traitrise ou autre…
    Kamel est un anticonformiste, un révolté qui dérange notre quiétude et nos vérités immediates et lointaines…Des verités qui souvent sont la cause de notre retard et de nos tares!
    Nous avons besoin de Kamel Daoud , même si on n´aime pas, c´est une chance pour nous et pour le monde.
    Arettons de nous mentir! ..C´est l´heure de se regarder en face et de se dire la verité ; c´est le prix à payer pour qui veut résolument s´engager dans la voie du progrès.
    P.s : Les écrits de Kamel Daoud , au fond , ne sont pas différents de ceux de Amine Zaoui, Ahmed Hali, de Dilem et de bien d´autres … se sont nos vigiles nos donneurs d´alertes ….et si vous voulez mon avis je trouve qu´ils ne sont pas nombreux !….j´aurais aimé les voirs encore plus tranchants partout et dans tous les secteurs .
    Que des esprits mal intentionnés s´emparent des idées de Kamel, pour les retourner contre nous en partant de faits reels ou imaginaires, pour allimenter leur haine , libre á eux! C´est de bonne guerre !…Mais de là à trouver pretexte pour nous baillonner et taire nos defauts ,cela ne fera que que nous enfoncer davantage dans notre mal jusqu´au jour où ce dernier nous emportera définitivement.

      m.larbi
      24 février 2017 - 2 h 42 min

      Mr Tacfarinas arrêtez le shit
      Mr Tacfarinas arrêtez le shit. Ce n’est pas bon pour les méninges. Vous dites au tout début de votre panégyrique, parlant de K . Daoud ‘…. ce n´est pas lui qui est allé chercher l´occident mais c´est ce dernier qui est venu á lui à travers une oeuvre magistrale , magnifique qui se lit d´un trait „Meursault contre enquête’’. Puis quelques lignes plus loin vous vous déjugez en disant ‘Quant aux vrais createurs, ceux qui inovent, qui provoquent ; en fait les artistes ; ceux là , ils sont honis ,pourchassés et leurs oeuvres méprisées .La litterature ne fait pas exception et Daoud est dans ce cas.’’. Je garde vos fautes intactes.
      Question à 2 sous : Est-il ce brillantissime homme de lettre que l’occident est venu chercher ou est-il ce créateur honni, pourchassé et son œuvre méprisée ? Répondez svp. Vous avez une chance de vous ressaisir !
      Pour votre gouverne, aujourd’hui dans les colonnes du Point, Kamel Daoud a publié un papier intitulé : ‘’la madeleine en vidéo’’ qui est un clin d’œil à la Madeleine de Proust. Je n’ai pas lu tout le papier mais seulement le premier paragraphe. Voici ce qu’il dit : ‘’ À Paris. Le ciel est lourd comme l’humour des conversations locales. Dans une sorte de suicide à tour de rôle, les candidats à la présidentielle sombrent, se détachent, se cloîtrent ou font naufrage et surnagent. Vu de l’intérieur, cela mène au soupir et à l’inquiétude. Et vu d’ailleurs ? des autres pays qui ont subi, côtoyé ce pays-là, l’ont porté ou emporté ou refoulé ou peuplé ? C’est une sorte de variante autour du célèbre poème à vers unique de De Gaulle : « Je vous ai compris ! » Lancé il y a longtemps face à des pays qui voulaient qu’on leur rende les clés et les puits. ’’. Fin de citation. Avez-vous compris quelque chose ? Moi pas du tout. C’est du bavardage mâtiné d’un semblant de spleen forcé. Un alignement de mots tout aussi curieux que décousus.
      Et comme si cela ne suffisait pas, vous appelez à la rescousse Amine Zaoui, ce looser qui ne maîtrise pas les rudiments de la langue francaise. J’ai eu l’occasion de le lui dire. C’est un arabisant qui pense et écrit je suppose en arabe et qui passe ensuite son papier au traducteur de Google. Ce qui donne un pataquès indigeste que les lecteurs de Liberté se tapent une fois par semaine.
      Mr Tacfarinas, jouez de la musique et laissez tomber la littérature. Conseil de quelqu’un qui vous veut du bien. Ne défendez surtout pas Daoud. Vous le faites mal et vous lui faites du mal!

        tacfarinas
        25 février 2017 - 12 h 49 min

        Yakhi arbi yakhi!…. comme
        Yakhi arbi yakhi!…. comme ton pseudo est révèlateur !

          m.larbi
          25 février 2017 - 16 h 40 min

          Nekki Dhakvayli. Nighak echno
          Nekki Dhakvayli. Nighak echno ken y barkak ila litteratour.

    Simple citizen curieux
    23 février 2017 - 7 h 10 min

    Je suis sidere par le
    Je suis sidere par le contraste entre l’exposition mediatique de ces ecrivaillons toutes les fois qu’il s’agit de caresser dans le sens du poil les faiseurs d’opinion parisiens .Cette publicite ne peut masquer la valeur litteraire nulle de leurs torchons qui font beaucoup de bruit mais que personne ne lit ni n’achete.Je ne connais aucun prix Nobel qui ait consacre la personnification du complexe du colonise qui se montre indigne de ses ancetres et trahit le serment des martyrs.

    Jean Nimar
    21 février 2017 - 15 h 51 min

    Je disais « autre » comme
    Je disais « autre » comme pour marquer le ton et faire pendant à « l’Etranger », de Camus, évidement : ne serait-ce que pour ne pas apparaitre juge et partie. Mais comme ce qu’on en a dit plaide aisément dans ce sens je ne rajouterai rien de mon cru. Ce que je veux dire c’est que sur le plan purement littéraire ou même journalistique KD est inintéressant. Mais n’étant pas un littéraire moi-même je peux admettre pouvoir me tromper. Sauf que, en tant que lecteur bouquimique, je revendique quelques droits à commenter . KD n’est ni Lévis Strauss, ni Kessel, ni Robert Capa. Tout juste un chroniqueux dans un journal de campagne qui ne suscitait jusque-là qu’à peine un peu de compassion et aucun intérêt et qui n’a écrit à ce jour qu’un opuscule et quelques bribes, qui a plus fait parler de lui par la mousse et les remous qui l’ont enveloppé et qui continue à se faire remarquer par quelques spasmes et balbutiements périodiques ici ou là qui ne font même plus sourire histoire de faire semblant d’en avoir eu pour son argent. Ce n’est ni son charisme ni son autorité intellectuelle qui lui valent sa célébrité : KD n’existerait que pour lui-même si on n’en parlait pas.
    Mais ne le désespérons pas : petit pigiste sera peut-être un jour grand écrivain: qui sait ? Par contre le procès qui lui a été fait, lui, eut mérité qu’on s’y arrêtât. Il y a dans le procès de ses lapidaires autant de délires que dans l’emportement enthousiaste de ses zélotes. Entre nous, ses zélotes ne présentent aucun intérêt parce que tous ces faux derches ne font que profiter de la vague pour se faire eux même mousser. KD n’est pour eux qu’un représentant type de la littérature naïve, ou tout au plus un écrivain exotique qui titille la nostalgie compassionnelle et culpabilisante d’une intelligentsia repue mais qui lui a fait croire que c’est son nouveau regard et non sa bouille de parvenu candide qui plait . Par contre, ce qui est terrifiant c’est ce que KD a fait ressortir chez les nôtres de rancœur et de férocité qui est assez révélateur pour nous faire définitivement désespérer d’une possible rémission. Le mal qui nous ronge est chronique et récidivant et bien inscrit dans notre cerveau émotionnel qui se déclenche automatiquement avant que notre pauvre cerveau rationnel ne réalise ou ne rassemble de quoi appréhender la situation. Sansal et KD (à ne pas mettre sur le même plan) sont des mutants que la tératogénèse intellectuelle qui a touché notre société a épargnés et qui sont allés se faire adouber ailleurs pour continuer à titiller nos mauvaises consciences de loin si un dogme sacro- saint ne nous avait congénitalement pas prémunis. Chez nous quand on n’est pas un Tahar Ou3ettar au fanatisme patriotique exacerbé mieux vaut faire le grand écart d’Augustin Ibazizène (le pont de Bareqmouch) et se renier. Sinon, il ne faut pas écrire. L’individuation de KD aux yeux des gardiens de la Zawiya qui gardent le temple sacré est un blasphème, une apostasie une impardonnable sortie de la tribu. KD n’a fait qu’ajouter un couac non écrit dans la partition sacrée à la cacophonie.
    Or nous savons tous que memnou3 lbida3a sous nos tristes tropiques : y compris en littérature, ih !

      lehbilla
      22 février 2017 - 6 h 30 min

      Totalement d’accord, la
      Totalement d’accord, la théorie de l’évolution s’y trouve démontrée de haut en bas et de bas en haut. Les lois naturelles et les forces de la nature opèrent même dans l’inconscience. Elles font que chaque être ou chaque tribu ou chaque société s’adapte ou tente de s’adapter le mieux possible à son environnement. Le tout conjugué aux appendices nouvellement crées au fur et à mesure peaufinant les caractéristiques de chaque être et chaque individu. le contexte aussi compliqué soit il verra des cerveaux dans un automatisme tout autant compliqué se mettre en route avant qu’un équilibre ne se réinstalle. Cependant, et à force de répétition de la partition ainsi crée, la récurrence étant maladive, l’individu, et la société avec, développent leurs appendices et leurs circuits électriques pour s’incruster dans le nouvel environnement. On obtient ainsi une complexité supplémentaire oeuvre de la nature où l’être ou l’individu ne s’est même pas rendu compte qu’il en est l’auteur et l’acteur en même temps.

    Anonymous
    21 février 2017 - 8 h 12 min

    @lehbilla

    @lehbilla
    Alors comment expliquer que même un animal choisit le sacrifice suprême si necesaire pour protéger ses progénitures. Comment expliquer que des gens qui semblent avoire tout deviennent révolutionnaires a l’image des nôtres (Ben Boulaid, Krim Belkacem, Ahmed BenBella, Ferhat Abbas, Benkheda,…) et des autres (Che Guevara, Nelson Mandela, Ghandi…). Il y a quelque chose qui cloche dans cette théoriequi dit que l’Homme (ou La Femme) ne sont que des egoistes qui ne cherchent que leurs intérêts materials.

      lehbilla
      21 février 2017 - 12 h 58 min

      IL faut pour cela que tu
      IL faut pour cela que tu connaisses les théories statistiques, la loi des grands nombres et la mécanique quantique. Ce n’est qu’après que tu comprendras pourquoi l’homme cherche d’abord son intérêt avant celui des autres.

        besbes
        24 février 2017 - 6 h 20 min

        Il n’est question ni de
        Il n’est question ni de statistiques, ni de la loi des grands nombres ni de mecanique « khantique »,cela a un nom l’egoisme niche au plus profond de chaque etre humain . etre territorial est la manifestation de ce sentiment tout comme la cupidite, la jalousie ect..ect..La raison et l’emotionel sont les deux facades de l’etre humain , la premiere est une faculte propre de l’esprit humain quant a la seconde c’est le langage qu’utilisent les Dieux pour approcher l’animal sur le piedestal .

          lehbilla
          24 février 2017 - 9 h 06 min

          Tout évènement dans l
          Tout évènement dans l’univers ou toute manifestation dans l’univers sensible à l’être humain est liée à la matière et aux quatre forces de la nature. Autrement dit même l’égoïsme qui résulte du comportement de l’homme au même titre que toutes les autre sensations qui sont fatalement liées au cerveau humain sont fabriqués et prennent forme à travers la matière (particules élémentaires) et plus précisément dans les influx nerveux et les diverses sécrétions hormonales et autres au gré de l’injonction des forces de la nature. Et c’est dans un temps longuement long que tout ceci se conçoit. ça parle de millions voir de milliards d’années. Et les différentes façons de se combiner et les différentes manières d’injonctions de ces forces se traduisent dans la compréhension à l’humain (aux chercheurs et aux savants) par les lois statistiques, la mécanique quantique, la relativité générale, les théories de l’inflation, la loi des grands nombres, la théorie de super cordes (en cours), les théories sur les nouvelles matières notamment la matière étrange bâtie sur les quarks S (pour strange) …etc

    Nasser Chali
    21 février 2017 - 3 h 25 min

    Il m’arrive souvent de ne pas
    Il m’arrive souvent de ne pas etre d’accord avec les idees extremes de Kamel Daoud et surtout ses visions manicheennes et tranchees sur des sujets brulants de l’actualite,
    comme s’il etait toujours a la recherche d’un scoop a chacune de ses sorties. je lui reproche aussi, l’absence d’une analyse approfondie sur certains sujets graves quil a abordes d’une maniere expeditive. Cela pourrait provenir de sa formation de journaliste qui avantagerait la forme, le choc et l’inedit pour faire de la sensation et vendre du papier. Cela voudrait-il dire qu’il serait bon pour le bucher de la bien-pensance?
    M.Merdaci, au lieu de nous parler des opinions politiques et des prises de position de Daoud, il aurait ete plus interessant de deconstruire son roman. La, a coup sur, vous nous aurez appris de belles choses parce que je ne doute pas de votre talent. Vous nous aideriz a percer le secret de ctte reussite aussi fulgurante qu’inattendue. Etait-ce un plagiat de l’Etranger, un style camusien qui a plu aux foules, un cri d’un revolte qui avait peut etre eu une enfance difficile ou une complainte d’un nihiliste qui tire a vue? Je n’en sais rien.
    Je ne pourrai rejeter l’oeuvre de quelqu’un pour ses opinions politiques. Je prends de lui ce qui me convient, comme au marche. Les accusations d’agent imperaliste ou de a la solde de quelques forces occultes que j’ai lues ca et la dans la presse relevent tout simplement de l’affabulation.
    Est-il un grand ecrivain? C’est encore trop tot pour le dire mais il debute dans ce domaine sur les chapeaux de roues. Rien que pour ca, il merite le respect et l’admiration et cela ne m’empechera pas de le critiquer a chaque fois qu’il franchit le rubicond.
    Le debat d’idees enrichit. Il ne doit pas eriger de barrieres entre les imdividus. C’est l’essence meme de la democratie. Croyez-moi on en a tous grandement besoin.

    Nasser Chali, enseignant, Toronto.
    Dernier livre paru, l’Apatride, aux editions, L’Harmattan, decembre 2016.

      Jean Nimar
      21 février 2017 - 8 h 48 min

      Sur le plan littéraire il n’y
      Sur le plan littéraire il n’y a pas grand-chose dire. Et ce n’est pas sur ce plan que se situe la controverse au sujet de KD.
      EL James a vendu quelques 60 millions d’unités de « 50 nuances de Grey ». Et J. K. Rowling beaucoup plus d’Harry Potter. On pourrait analyser ces deux livres sous toutes les coutures pour comprendre leurs succès on n’y comprendrait rien car ce n’est pas dans la qualité littéraire de ces deux torchons qu’il faut chercher. Tout est dans le marketing et chez leurs lecteurs. Le roman de KD outre qu’il qu’il y a tromperie sur la marchandise , ne répond absolument pas à Camus dont L’Etranger n’est pas un livre sur un homme qui a tuER un Arabe à cause du soleil ni un livre sur la colonisation et il n’y a aucune contre-enquête au sens « polaresque » , si j’ose dire. Cet opuscule qui a fait mousser par son entrée en effraction dans l’œuvre d’un monument de la littérature n’est qu’un récit de déblatérations d’un pilier de bar qui se perd en ressentiments et en répliques fades d’une désarçonnante pauvreté et d’une évidente indigence philosophique. Sans Camus, sans sa prétention dialogiste , sans le contexte, on aurait prêté aucune attention à ce livre ni à KD. Si le livre était intitulé « on a tué Moussa » il n’aurait jamais fait parler de lui et personne n’aurait entendu parlé de KD, en dehors des lecteurs de son journal régional, que moi à ce jour je n’ai pas encore lu. Donc la polémique se situe sur un autre plan. Et sur cet « autre » plan j’ai un autre avis.

        m.larbi
        21 février 2017 - 12 h 20 min

        Bien vu! Voilà, résumée en
        Bien vu! Voilà, résumée en peu de mots, l’intrusion de Kamel Daoud dans le monde de la littérature. Son écriture n’a rien de la construction romanesque, enveloppée dans un style limpide et exprimée dans une syntaxe sans reproche. Il s’agit plutôt d’un galimatias, entrecoupé de fulgurances et de jaillissements qui surprennent le lecteur à tel point qu’on a l’impression qu’il y a 2 Daoud qui écrivent. Mais ce n’est point sur la littérature que Daoud est condamnable, quoique… J’ai lu son interview dans El Watan, il est tout simplement déroutant. Il dit qu’il a le droit à son individualité qui lui permet d’accéder à l’universalité et ne se sent pas forcément obligé d’être pris dans le carcan de cette collectivité qui nie son humanité. Ce sont des arguments  »philosophiques » à tout le moins questionnables mais il a le droit de s’en prévaloir. Il faut seulement que quand les gens qui s’inscrivent aussi dans l’individualité lui portent la contradiction, il ne les taxe point de jaloux, d’arriérés de moins que rien. En fait il se permet de tirer à boulets rouge sur les palestiniens, sur les arabes, sur les musulmans et il s’attend que tout ce beau monde lui déroule le tapis rouge.
        K. Daoud pense qu’en ayant reçu l’onction de ses maîtres à penser n’est pas discutable. Il se goure royalement. Nous sommes là pour le lui rappeler.

        Ô Soleil !
        21 février 2017 - 14 h 10 min

        @Jean Nimar… Votre « autre
        @Jean Nimar… Votre « autre avis » ? Dites simplement que le Juif Camus a une armée, qui a vaincu tous les noms Juifs, quelques noms qu’ils portassent, nous vivrons à l’heure juive, Paris, Alger, Rabat, « Oran », Washington, et tous les autres, sauf… Pékin, il faut apprendre Le Chinois, et écrire en Chinois, les Chinois ont une motphologie non sémite, le pauvre KD aurait dû y penser et modifier son visage, chez un chirurgien esthéticien, en Chinois, Pierre El Kabbache en aurait perdu et son français et son hébreu, dites que Les Juifs « n’aiment QUE les vaincus consentants » ! Camus aurait été un homosexuel, et sa littérature est effectivement « GRANDE », une célèbre grande…Masturbation, « intellectuelle » !

    lehbilla
    20 février 2017 - 8 h 15 min

    L’histoire a démontré à
    L’histoire a démontré à maintes reprises que la compétition sur la planète est continue et que le « dominateur » n’est pas éternel, il ne l’est qu’un temps, le temps qu’un autre lui trouve les failles et le terrasse pour qu’il devienne lui le dénominateur. Parfois, il y en a deux, on use alors du terme bipolaire ou bipolarité du monde. Bref, les composantes du monde ou de la planète sont en constante compétition en quête de suprématie sur les autres. Et puis il y a les plus faibles qui cherchent aussi à se frayer un chemin et se retrouvent souvent dans l’obligation de choisir un camp pour bien sur des histoires d’intérêts. Nous y voila. Avec comme axiome universellement reconnu que l’être humain, dans toutes configuration et environnement, cherche en premier lieu son intérêt, comment reprocher à untel ou un autre des « agissements » ou des comportements que lui voit très certainement que dans son intérêt? Ces intérêts qui ne sont pas forcément ceux des autres, bien évidemment. Si Kamel Daoud, pour peut être une histoire de notoriété, ou de prix Goncourt à recevoir a choisi de se faire « parrainer » par celui ci ou celui là pourquoi le lui reprocher? on ne va pas me dire ou me raconter une histoire de trahison. Le bonhomme n’a signé de pacte avec personne sauf avec lui même et c’est pareil pour tout le monde comme chacun défend sa croûte. De ce fait, si les palestiniens ou le monde arabe étaient les plus forts de la planète en cette période, je suis certain que Kamel Daoud aurait tiré la couverture de ce côté, et s’il était originaire de l’occident, il y aurait eu des éditorialistes occidentaux qui auraient également tiré à boulets rouges sur lui rapportant qu’il se fait parrainer par tel Prince ou tel roi arabe pour arriver à ses fins.

      Anonymous
      20 février 2017 - 10 h 43 min

      D´après ton raisonnement, les
      D´après ton raisonnement, les harkis aussi ont choisi leurs interets « légitimes », comme Daoud, Sansal et autres écrivains. Les uns on tué torturé ou dénoncé leurs semblables, les autres les ont jeté en pature. Les uns comme les autres ont choisi leurs interets aux dépens de leurs « congénères ». Personnellement, je me sens insulté par ces écrivains harkis. Je ne suis pas pret à leur pardonner.

        lehbilla
        20 février 2017 - 12 h 03 min

        Ne pardonnes pas c’est ton
        Ne pardonnes pas c’est ton droit et cela ne changera rien à la donne.

    Anonymous
    20 février 2017 - 7 h 58 min

    Pr Abdellali Merdaci par ce
    Pr Abdellali Merdaci par ce genre d’écrits rend a l’Algérien , la fierté d’être algérien. Ces lignes ne peuvent émaner que d’un Algérien FHEL.

    Well said Professor!!

    selecto
    19 février 2017 - 19 h 10 min

    Pour connaitre le succès en
    Pour connaitre le succès en France certains écrivains et artistes Algériens connaissent la règle, il suffit de traiter les combattants de l’ALN de nazis comme l’a fait Kamel Daoud, si on est une femme il suffit de dénigrer l’islam et « les traditions archaïques de la société algérienne » comme l’a déclaré Assia Djebbar dans Le Monde 15 jours avant son admission à l’Académie française où elle a déclarée: Je souffre toujours de mon éducation musulmane et du poids des traditions de la société algérienne.

    Kamel Daoud a condamné la fermeture des frontières avec le Maroc.

      Yeoman
      19 février 2017 - 20 h 31 min

      Ne mélangeons pas les
      Ne mélangeons pas les torchons et les serviettes et ne forçons pas le trait, non plus. Sauf à vouloir faire passer tous les algériens pour des salopards. Quel message cherche-tu à faire passer au juste? Du reste, pour ma part, je considère que le roi des singes maghrébins en France n’est autre que l’insipide marocain Tahar Ben Djelloun.

        selecto
        19 février 2017 - 22 h 17 min

        Tu es hors sujet car le sujet
        Tu es hors sujet car le sujet il n’a rien à voir avec Le Maghreb ni les Maghrébins à soir le Maroc et les insectes Marocains Arabes, berbères et juifs.
        J’ai oublié de rajouter les chanteurs et les cinéastes Algériens qui vivent au Maroc ils ne valent pas mieux que Kamel Daoud et ses semblables.

          Yeoman
          20 février 2017 - 6 h 16 min

          Ta mauvaise foi, ton manque
          Ta mauvaise foi, ton manque de logique, ton ignorance de la société algérienne et les insultes que tu glissés insidieusement (don lâchement) à l’encontre des algériens me semblent plutôt bizarres. Tu es pour le moins douteux.

    Yeoman
    19 février 2017 - 19 h 06 min

    Il m’arrive souvent de me
    Il m’arrive souvent de me demander pourquoi nos compatriotes arabophones n’écrivent pas en … arabe. Voilà, pourtant, une langue qui, en plus de son immense richesse et de sa profondeur insondable, correspond sans doute mieux à leur sensibilités, à leur imaginaire, à leur vécu.

    Ab
    19 février 2017 - 18 h 59 min

    Merci aux journalistes
    Merci aux journalistes algériens et algériennes pour la qualité de leurs commentaires

    m.larbi
    19 février 2017 - 18 h 50 min

    Belle plume! Témoignage à
    Belle plume! Témoignage à charge, livré avec brio, contre une enflure devenue imposture. Il fallait le faire. C’est fait. Et de quelle manière! Merci MONSIEUR Abdellali Merdaci.
    La culture algérienne d’expression française a son label que l’on peut reconnaître parmi toute cette verroterie qui tient lieu de brillants aux yeux d’une intelligentsia française pervertie par le parti-pris, la basse politique et l’argent sale. Quand on sait que la France d’aujourd’hui ouvre les portes de l’académie française à un Finkielkraut devenu hâbleur professionnel alors qu’Alexandre Dumas père n’y fut jamais reçu, on comprend mieux pourquoi cette France décadente, travaillée au corps par des élites sionistes transforme un autre hâbleur, en la personne de Kamel Daoud, en icône de la littérature indigène en attendant mieux! Les arabes de service ne font que passer pour servir les intérêts du moment. Ils ont un rôle, une gloire et un temps comme dans une pièce de théâtre. Puis le rideau tombe!

    Anonymous
    19 février 2017 - 18 h 07 min

    Kamel Daoud a opté pour la
    Kamel Daoud a opté pour la civilisation occidentale , qui le récompense pour sa petite littérature alimentaire , tant mieux car il la suit dans sa décadence

    Thidhet
    19 février 2017 - 18 h 02 min

    Je jure que je me suis
    Je jure que je me suis souvent dit que si les milieux littéraires parisiens étaient sincères et étaient plus enclins à reconnaître les vrais écrivains algériens plutôt que les clowns, il y a longtemps que les semblables de Merdaci seraient portés aux nues. S’agissant des algériens, l’intelligentsia française abhorreles postures de dignité. Souvenons-nous de Mouloud Feraoun, romancier humaniste au sens plein du terme, abattu comme un chien par la France des lumières. Merci pour ce texte, monsieur Merdaci pour

      Bekaddour Mohammed
      21 février 2017 - 11 h 39 min

      @Thidet… Encore un bravo
      @Thidet… Encore un bravo pour ton « S’agissant des algériens, l’intelligentsia française abhorre les postures de dignité. »… C’est grâce aux indignes de chez nous qu’arrivent à fonctionner tout ce qui représente La France EN Algérie… Expérience !

    Wahid Mokhtar
    19 février 2017 - 17 h 15 min

    Je ne suis qu’un simple
    Je ne suis qu’un simple lecteur mais j’observe que des  »érudits » se commettent à taper sur un  »imposteur »

    Si c’est réellement un charognard pourquoi lui donner tant d’importance?

    Jeune, en gambadant le long des chemins escarpés de l’Aures, ils nous arrivés – avec mes copains – de voir sur les bas côtés des charognes…le geste naturel que nous faisions était de nous éloigner… et de vite oublier l’odeur qui s’en dégageait. Parfois, l’un d’entre nous était pris à la gorge et vomissait… Savez vous ce que nous faisions ? Et bien, nous nous en éloignons jusqu’à ce qu’il se soit débarrassé de sa vomissure.

    Quelle  »vomissure ? »

      Thidhet
      19 février 2017 - 18 h 48 min

      Pourquoi lui donner tant d
      Pourquoi lui donner tant d’importance? Excellente question… à laquelle l’auteur (je veux dire Merdaci) tente de répondre. Le plus important dans toute cette histoire n’a objectivement rien à voir avec Daoud, Sansal, etc, simples poupées de chiffons qui savent faire « oui, oui » et parfois même « non, non, non », mais la redoutable machine de guerre qui les utilise aux fins que vous savez. À part ça, il faudra peut-être songer aux très nombreux algériens vivant en Occident, qui, dans une atmosphère des plus hostiles, font tout pour donner un avenir meilleur à leurs enfants et qui, du jour au lendemain s’entendent traiter de violeurs congénitaux. Non pas par Éric Zemmour, BHL, et autres voyous médiatiques, mais par un chroniqueur du Quotidien d’Oran. Excusez-les s’ils se sentent un peu insultés.

        Bekaddour Mohammed
        21 février 2017 - 5 h 35 min

        @Thidhet… BRAVO, mon Frère,
        @Thidhet… BRAVO, mon Frère, l’ignorance ET la cupidité, la boue aussi, La Fange dans laquelle nous étions en 1962, au sortir de la mission civilisatrice des ancêtres des voleurs Filon ET TUTTI QUANTI, ont fait des nains aveugles, parmi nous, que « la redoutable machine de guerre », (Ta belle expression !), utilise… J’ai vécu en France, sans jamais baisser la tête, y vivant le meilleur ET le pire… AU BILAN, je suis EN Algérie, Sans Peur et Sans Reproche, et voyant La France « DE LOIN », je sais que cette « redoutable machine de guerre » est en vérité RIEN, RIEN, RIEN ! Presque juste un… Épouvantail ! Il y a trop de moineaux parmi nous, qu’un simple épouvantail peut effrayer ! Maudites sont Ignorance, Impatience, Cupidité, Faiblesse, Inconscience, bref ce qui domine « CHEZ NOUS », que nous soyons Ici OU Là-bas… Tu as bien résumé : « Le plus important dans toute cette histoire n’a objectivement rien à voir avec Daoud, Sansal, etc, simples poupées de chiffons qui savent faire « oui, oui » et parfois même « non, non, non », mais la redoutable machine de guerre qui les utilise aux fins que vous savez. »… Ce professeur est hors jeu, il a perdu de précieuses secondes, il est de ceux qu’on exempte du Service National ! Il évite La Guerre contre « La Machine », c’est Un Moineau, ah ! Les Moineaux…

    Hibeche
    19 février 2017 - 16 h 30 min

    K. Daoud, qui a la haine de
    K. Daoud, qui a la haine de soi, s’est plié devant « l’Empire » en marchant sur les cadavres des palestiniens. Il a peut- être gagné en notoriété chez ses maîtres « occidento-sionistes » mais il en a perdu autant sinon plus chez les siens (s’il en a encore)

    RAYES EL BAHRIYA
    19 février 2017 - 16 h 03 min

    EN TOUT CAS JE NE SUIS PAS DU

    EN TOUT CAS JE NE SUIS PAS DU GENRE A DIRE , QUE L’INTELLECTUEL DU SUD A SON MOU ORIENTÉ
    VERS LE SUD, NI MÊME , QU’UN INTELLECTUEL DU NORD AURAI SON MOU ORIENTÉ VERS LE NORD.
    L’INTELLIGENCE NE MONTE PAS AU NEZ , DE LA TÊTE.
    ALORS , J’ESPÈRE QUE L’ON LIRA MA RÉFLEXION , ICI MÊME PAR MES CHERS ET CHÈRES
    FORUMISTES.
    MERCI …..
    AU PLAISIR DE VOUS LIRE.!!!!

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