Une contribution de l’historien Ali Farid Belkadi – Les 900 oreilles de Benghana

Le bachagha Benghana (assis) avec trois autres traîtres au service de la France coloniale. D. R.

Le bachagha Benghana coupait les oreilles des résistants algériens auxquels il tendait des embuscades avec ses goumiers. Puis il les entassait dans des couffins qu’il remettait ensuite aux officiels français contre espèces sonnantes et trébuchantes. On l’honora de menues broutilles pour services inestimables rendus à la France coloniale.

Benghana envoya au général Négrier le sceau, les oreilles et la barbe du chef de guerre Farhat Bensaïd, qui fut attiré dans un guet-apens chez les Ouled-Djellal. Le fils de Farhat Bensaïd, Ali-Bey, qui avait échappé aux coups des Bou-Azid, alliés à Benghana et aux Français, accablé par l’évènement, se rendit au général Sillègue, à Sétif. Une autre fois, un membre de la famille Benghana, Khaled, qui s’était vaillamment conduit lors d’une sanglante répression contre des insurgés algériens, présenta au général, comme pièces justificatives, deux étendards (le troisième avait été déchiré par ses goumiers) et des sacs contenant 900 oreilles coupées aux cadavres. Le commandant de Constantine qui n’en demandait pas tant de la part des Benghana, ému par autant de zèle, envoya au gouverneur un rapport laudatif sur cette affaire. A l’occasion de la fête du roi (1er mai), le général Galbois se rendit auprès des Benghana et fut reçu au bruit des salves tirées avec les canons récupérés sur le champ de bataille. Les canons lui furent ensuite remis. Sont-ils aux Invalides, à Paris ? On déploya une pompe et une mise en scène grandiose à l’occasion, dont l’organisation fut attribuée à Ismaël Urbain. Benghana reçut à cette occasion la croix d’officier et une gratification de 45 000 francs comme appointements sur quoi furent prélevées les sommes payées de sa poche à ses goumiers.

Un chef de goumiers

Les Benghana et leurs goumiers investirent les Zaâtchas avec les troupes du général Herbillon ; la tête de Bouziane et celle de son lieutenant Si Moussa Al-Darkaoui figurent parmi leurs sordides butins.

Un mot encore sur ces Juda de l’Algérie ancienne, c’est le caïd des Béni-Ayad, guide et interprète des colonnes françaises, parti en éclaireur à la recherche d’un point d’eau, qui découvrit par hasard au détour d’une colline la fameuse smala de l’émir Abdelkader. Une ville nomade prodigieuse de 20 000 ou 30 000 âmes s’étalait à perte de vue dans la vallée, sous les yeux ébahis du caïd des Béni-Ayad qui s’empressa de porter la précieuse nouvelle à son maître, le duc d’Aumale. On sait la suite. Le duc d’Aumale profita de l’effet de surprise pour enlever une menue partie de la smala de l’émir Abdelkader, et non pas toute la smala, comme il est souvent écrit par les historiens coloniaux. C’est lors de cette opération militaire française que l’émir perdra sa précieuse bibliothèque, évaluée à des milliers de livres, dont d’inestimables manuscrits qui sont de nos jours détenus dans des collections privées éparpillés dans le monde. La mère de l’émir et une de ses femmes s’enfuirent sur un mulet, protégées par les cavaliers rouges de l’émir. Des notables, des femmes, des enfants furent faits prisonniers. Les adultes seront envoyés au bagne de l’île Sainte-Marguerite. Les enfants pris seront expédiés en France où ils reçurent une éducation gauloise. Parmi ces enfants, Ahmed Ben Rouila, né à Alger en 1830 ; le fils cadet de Si Kaddour Ben Rouila, le lieutenant de l’émir Abdelkader et son conseiller personnel.

C’est ainsi que, capturé enfant par le duc d’Aumale lors de l’attaque de la smala de l’émir à Taguin en 1843, l’enfant sera conduit en France. Il deviendra élève au collège Saint-Louis de Paris. Des années plus tard, entièrement francisé et n’ayant plus rien à voir avec la lutte de libération menée par son père, Ahmed Ben Rouila, il sera admis en 1850 au concours à l’emploi d’interprète. Deux ans plus tard, on le retrouve engagé volontaire dans l’armée française, il deviendra spahi. En 1864, au moment où éclata la révolte des Ouled Sidi-Cheikh, on le retrouve lieutenant adjoint au bureau arabe de Boghar, un grand bourg situé à l’orée du Sahara algérien.

Puis on perd sa trace, il est définitivement avalé par Charybde et Scylla.

Le Muséum national d’histoire naturelle de Paris détient une oreille non identifiée, un morceau de chair noircie, cataloguée parmi les têtes momifiées et les crânes dans un registre officiel, en France, pays des droits de l’Homme, au XXIe siècle. Il faudrait relire sérieusement cette Déclaration des droits de l’Homme, en filigrane, pour savoir si ces droits concernent pareillement l’homme mort ou seulement ceux qui sont en vie, s’il s’agit de Blancs. Au Maghreb ou en Afrique, aucun musée ne détient des restes mortuaires humains dans ses réserves.

Ali Farid Belkadi

Nota : Les anciens Egyptiens classifiaient-ils de la même manière les oreilles de leurs adversaires ? Eux qui écrivaient partout, sur les murs, sur les papyrus, l’oreille qui se dit aten dans la langue de l’Egypte ancienne est proche de l’arabe ouden.

Comment (140)

    Boumezragui
    25 mars 2017 - 10 h 47 min

    merci pour tous ces
    merci pour tous ces commentaires mais l’histoire étant ce qu’elle est.Elle n’est malheureusement pas faite que de roses.Aujourd’hui et plus que jamais,Il revient à chaque Algérien jaloux de son histoire et de son pays de faire preuve de patriotisme à travail son travail quotidien, son civisme,la tolérance de son prochain etc. c’est peut-être là la meilleure façon de rendre hommage à nos valeureux martyrs et à nos aïeux.merci.

    HISTOIRE
    24 février 2017 - 21 h 37 min

    Quel rôle a eu réellement Al
    Quel rôle a eu réellement Al Mokrani dans la révolte de 1871 ? Les avis à ce propos divergent. Le chercheur Ali Farid Belkadi bouscule ici certaines informations historiques. Et vous qu’en pensez-vous ?

    C’est bel et bien Lakhdar Al-Mokrani accompagné de son frère Boumezrag qui a assassiné Boubaghla (colonel Nil Robin). Une autre version attribuée à un géomètre français qui travaillait non loin de là, le confirme. Une péripétie parmi d’innombrables autres. La lettre manuscrite de Lakhdar Al-Mokrani adressée à l’officier Dargent, est à verser au débat, mais pas dans le cadre de cet article. Des photos ont été prises du crâne de Boubaghla, qui au moment où j’écris ces lignes, gît toujours dans une boîte. Les sources indispensables à la compréhension de l’époque sont consignées dans Le « Rapport établi au nom de la Commission d’enquête sur les actes du gouvernement de la défense nationale ». Publié à Versailles, par Cerf et fils, en 1875, connu sous le nom du député De la Sicotière Tome I, II, III., 890 pages, (que j’ai acquis chez un bouquiniste à Paris). Ce rapport saisissant détaille longuement le rôle joué par les Al-Mokrani aux cotés du corps expéditionnaire français. Les députés, les ministres et les militaires français de l’époque débattent au fil des pages de l’insurrection de 1871. Les militaires qui témoignèrent dans ce rapport du député De la Sicotière confirment par ailleurs les affirmations du colonel Rinn concernant l’insurrection de 1871 qui fut attribuée à tort à Al-Mokrani. En fait le véritable meneur fut Mohand Ou-Ali Belkadi qui enflamma les khouans de la Kabylie. Voici ce qu’écrit le colonel Rinn : «En réalité, celui qui, dès le 10 avril, commença à soulever les indigènes de la région, alors que le caïd Ali était encore dans le devoir, fut le prédicateur Mohand ou-Ali Belkadi de Bou-Hinoun (Béni Zmenzer). Son influence était absolue dans tout le pâté montagneux des Beni-Aïssi, et Cheikh-el-Haddad avait en lui un agent aussi habile que dévoué. Mohand-ou-Ali Belkadi était un prédicateur exalté et entraînant; il avait une véritable éloquence, et, de plus, il était depuis longtemps aimé et estimé dans le pays, en raison de sa charité et de ses vertus privées. Au début, ce fut surtout contre Ali-Oukaci qu’il excita les gens, en disant qu’il fallait commencer par débarrasser le pays de tous les «mtournine» ou renégats qui servaient les Français, alors que la volonté de Dieu était si manifestement hostile aux chrétiens».

    Mohand Ouali Belkadi, dont l’histoire est encore contée en Haute Kabylie, jusqu’à nos jours, fut entièrement dévoué au Cheikh Ahaddad, le chef de la Rahmaniya. Aziz le fils, fut le compagnon d’arme de Mohand Ou-Ali Belkadi, ce dernier sera pris les armes à la main et condamné au bagne comme beaucoup d’autres insurgés kabyles, il est d’abord écroué à la prison d’El-Harrach (Alger) où il passera cinq ans. Le député Warnier qui avait ses entrées chez les Al-Mokrani, dira dans sa déposition à propos de Boumezrag Al-Mokrani, qu’il connaissait parfaitement : «C’est un Arabe plus que complet. Il a gardé tous les vices de sa race et il y a ajouté les vices de la civilisation française».

    Pour plus de compréhension sur les déloyautés diverses des Al-Mokrani, envers leurs compatriotes, nous citerons d’abord l’Emir Abdelkader. Lorsque celui-ci apprit par Abdesselam le passage des «Portes de Fer» par les troupes françaises, contrairement aux engagements pris par la France lors de la signature du Traité de la Tafna il lui écrivit : « La rupture vient des chrétiens. Votre ennemi est devant vous, retroussez comme il faut vos vêtements et préparez-vous au combat. De toutes parts le signal de la guerre sainte est donné. Vous êtes l’homme de ces contrées, je vous ai placé là pour en fermer les issues. La victoire s’il plaît à Dieu couronnera notre persévérance ». L’Emir Abdelkader, habituellement réservé, prononça une terrible malédiction contre les AI-Mokrani : « Que leurs vœux ne soient jamais exaucés. Que leur prière ne soit Jamais accueillie. Qu’ils vivent dans l’opprobre et la misère. Qu’ils tombent assez bas pour qu’un misérable juif puisse les soumettre à son pouvoir ». L’Emir Abdelkader fut ébranlé par la nouvelle du ralliement des Al-Mokrani aux troupes du corps expéditionnaire français, commandés par le duc d’Orléans.

    Un peu plus de trois siècles auparavant, en 1518, Abou Al-Abbas Ahmed Belkadi (qui deviendra en 1520 roi d’Alger, après avoir chassé Khaïr-Eddine de la ville) et Aroudj maudirent les Al-Mokrani pour leurs accointances avec les Espagnols qui occupaient Bougie. Les Al-Mokrani s’étaient alliés aux Espagnols, en gratitude, ceux-ci les équipèrent de mousquets et leur construisirent le fort de Bordj Kala’a. Ceci est dans le Ghazawât ‘Arûj wa Khayr al-Dîn de Jean-Michel de Venture de Paradis [1729-1799]), J. Angé, 1837, 2 vol., 374 et 426 p. réédit. Bouslama, Tunis, 1984.

    Un mot encore : une croix figurait sur la bannière des Mokrani, où était également inscrit en lettres d’or un verset du Qoran : Nassroun min Allah wa fathoun qarib. « Un secours vient de Dieu et la victoire est proche », qu’ils brandissaient en allant faire la chasse à leurs compatriotes, dont Boubaghla décapité par eux, au nom de l’armée d’occupation française et de l’Algérie française.

    Ali Farid Belkadi (Rosas, Espagne)

      TOLGA-ZAÂTCHA
      25 février 2017 - 4 h 45 min

      Les Mokrani ont décapité la
      Les Mokrani ont décapité la tête de Boubaghla et ils l’ont offerte au général Randon en guise de fidélité à la France. C’est une certitude historique. Le seul « reproche » que je vous fait ici, c’est le fait d’avoir omis le rôle de LALLA FATHMA N’SOUMER qui a été la première à sonner la révolte en Kabylie par la bataille d’ICHÈRIDÈNE qu’elle a menée en 1852 contre les troupes de l’envahisseur français. Les Mokrani ne se sont « révoltés » contre l’occupant français qu’en 1871. Et la cause réelle de ce soulèvement n’était nullement due à une cause patriotique mais au fait que la France a commencé à s’aventurer en territoire KABYLE pour commencer – A CONFISQUER LES TERRES DES KABYLES ET DES MOKRANI – entre autres….. c’est cela, la VÉRITÉ qui nous a toujours été cachée et ces faits historiques sont attestés par des écrits d’historiens de cette époque. La question fondamentale qui se pose est la suivante: POURQUOI LA KABYLIE N’A COMMENCÉ A BOUGER QU’EN 1852 ALORS QUE L’EMIR ABDELKADER A COMMENCÉ A COMBATTRE LA FRANCE EN 1830 JUSQU’EN 1847 DATE DE LA CAPTURE DE SA SMALA ? Car si TOUTES les populations de l’Algérie avait commencé à combattre EN MÊME TEMPS et PARTOUT A LA FOIS la France : le destin de l’Algérie aurait été autre. En fait, la France, pour coloniser l’Algérie avait commencé à occuper les villes côtières et leurs environs immédiats, puis, petit à petit, elle commencé à pousser chaque jour un peu plus loin à l’intérieur du territoire jusqu’à atteindre la fameuse LIGNE DU LIMES….. frontière érigée par les romains lors de leur occupation de la NUMIDIE. Donc, les français ont appliqué la/les même/s tactique/s que leurs prédécesseurs romains et leurs centurions. Cette LIGNE DU LIMES qui partait géographiquement de TEBESSA et passait par BISKRA/TOLGA puis par SAÏDA à l’ouest. Et la France, tout comme les romains, ne s’aventura pas plus loin. Elle décida que le SUD ALGÉRIEN fut soumis et administré par des LOIS MILITAIRES et c’est ainsi que le sud a été déclaré TERRITOIRE MILITAIRE jusqu’en 1930 : année du CENTENAIRE DE LA COLONISATION DE L’ALGÉRIE. Mais, entre temps, la France préparait la pénétration future du SUD ALGÉRIEN en envoyant en mission d’observation, d’espionnage en réalité, le capitaine des services de renseignements français le : PÈRE DE FOUCAULD dans un poste de l’ASSEKRAM à TAMANRASSET et que nos glorieux frères TOUAREGS éventèrent son rôle et le tuèrent. La France, envoyait à cette époque beaucoup d’espions en Algérie comme cette Isabelle EBERRHARD d’origine russe dont les parents (russes blancs) avaient fui le régime communiste et que les services de renseignements français de l’époque utilisèrent comme espionne. Tout comme aujourd’hui même, ou beaucoup de pays : européens et autres non européens y compris voisins « musulmans » qui continuent d’envoyer en Algérie beaucoup d’espions à partir de plusieurs frontières de nos pays voisins de l’Est, de l’Ouest bien sûr, du Sud, d’Israel etc… etc… Tout comme le choix de l’endroit idéal pour le débarquement des troupes françaises pour envahir l’Algérie. Sachez que durant six ans ! La France chargea pour ce travail de reconnaissance un lieutenant des services de renseignements de l’armée française répondant au nom LAPORTE Yves, si mes souvenirs sont bons. Il avait été choisi pour ses aptitudes : IL PARLAIT non seulement l’Arabe classique et dialectale algérien mais également ce que les français appelaient à l’époque les : DIALECTES ALGÉRIENS c’est à dire TOUS les parlers BERBERE : le CHAOUI, le KABYLE, le TIKNARIYENE, le CHENOUI, le MOZABITE et bien sûr le TAMACHEK. Et cet espion commença sa tâche depuis la frontière EST jusqu’à la frontière OUEST. Cela consistait à quoi ? Il devait repérer D’ABORD une plage de débarquement IDÈALE. C’est à dire dont la profondeur serait la plus adéquate : PAS TRÈS PROFONDE et SURTOUT…… QUI SE RAPPROCHAIT LE PLUS DE LA TERRE PLEINE pour permettre aux soldats dès qu’ils mettaient les pieds dans l’eau : ILS TOUCHAIENT LE FONDE L’EAU IMMÉDIATEMENT pour qu’ils puissent courir pour rejoindre tout de suite la terre ferme. L’eau devait leur arriver…… JUSTE AUX GENOUX……. pas plus. Son pantalon, spécialement préparé par les services français comportait, en fait, de chaque côté, deux lignes rouges avec trois indications : 30, 40 et 50…. Il fit TOUTES LES PLAGES de l’Est à l’Ouest en mesurant ainsi, pour ne pas donner l’éveil même en se baignant partis les foules algériennes… ces trois chiffrent correspondaient en fait à 30, 40 et 50 centimètres ! La profondeur d’eau pour le débarquement. Il notait tous ces faits et donc toutes ces profondeurs. De TOUTES les plages espionnées, UNIQUEMENT, celle de SIDI FERRUCH retint son attention. Et c’est ainsi que le CHOIX se fit sur cette plage….. avec tout ce qui s’en suivit à l’époque. Alors, a TOUTES mes soeurs algériennes ET À tous mes frères algériens : vigilance ! vigilance !! vigilance !!! L’ENNEMI est EXTRA-MUROS et INTRA-MUROS…… S’il vous plaît, à mes frères d’A.P. je vous prie de bien vouloir ne pas me censurer. ALLAH YAHFADHKOUM !!!! VIVE L’ALGÉRIE ET GLOIRE A NOS CHOUHADAS EL ABRAR !!!!!!!!!

    Zaoui
    24 février 2017 - 19 h 10 min

    Depuis toujours il y a eu des
    Depuis toujours il y a eu des vendus surtout au cours du XIXé ,à titre d’exemple en 1870 LE BACHAGHA EL HADJ Ahmed Mokrani avait réunis tous les caids de son khalifat qui s’étendait du sud (toute la HODNA :Msila,Boussada°)l’ouest :jusqu’ a Bordj hamza(actuel Bouira y compris AIN BESSAM) à l’est jusqu’AIN TAGHROUT limite du territoire de cheick el arab BOUAKAS des « AMEUR « el ahrar,Nord toute la petite kabylie(zemmorah-Guenzet compris )les BENI-ABBES -Ighil ali.etc…..
    *l’objet de la réunion fut la planification de l’insurrection et ce afin de préparer toute la logistique pour fin Mars 1870 mais le caîd de Guenzet s’est présenté le lendemain matin très tôt(5 HEURES DU MATIN) devant le château des troupes françaises de Bordj -bou-arréridj tapant à la porte et déguisé avec un vieux burnous (serf!)pour déballer tout devant le capitaine DARGENT que le Bachagha El mokrani allait se soulever contre eux(le caid BENHALLA)a été remercié et la famille a bénéficié de grande faveur de la France nb:tout çà était consigné sur des rapports militaires et il y avait toujours des traducteurs avec les militaires donc et le colonel Louis RINN en parle dans son livre l’insurrestion de 1871.
    Pendant cette période toute l’armée française avait regagné la métropole du fait du conflit « PRUSSIEN »à BORDJ il y avait 35 militaires,Setif à peine un centaine,Constantine 300 militaires,toues les garnisons étaient presque vide ,donc le capitaine avait avise son commandant de sétif qui a ramassé difficilement un millier de soldats car la France avait rapatrié l’ensemble de son armée même les « ZOUAVES » placés sur la première ligne en métropole bref s’il n’y avait pas ce « BENHALLA » le cours de notre histoire aurait peut être changé à cette date soit: 1871.
    En France les BENHALLA occupent de grand poste étatique et tous ont bénéficié de bourse pour les études(lycées ,fac etc….°)grâce au caîd de Guenzet leur grand père.C’est notre histoire ,il y a des vérités qu’il faut dire haut et fort.
    -En Algérie on est arrivé à faire taire les « zouama »et les vendus prennent le haut du pavé et sans retenue ouvre grand leur bouche .

      Mouloud
      24 février 2017 - 21 h 54 min

      un universitaire algérien a
      un universitaire algérien a repris , dans un livre édité par la SNED, dans un livre les lettres de beaucoup de chefs de tribus qui dénonçaient ELMOKRANI aux français!!!!

    Dar-Mrassem
    24 février 2017 - 17 h 04 min

    Il ne faut pas se mentir et
    Il ne faut pas se mentir et le dire aux autres générations à venir, la France coloniale avait perpétré un génocide en Algérie. Elle est venue en 1830 sur les terres de l’Afrique du Nord pour effacer une population, la punir injustement, lui confisquer sa terre, anéantir son histoire et sa mémoire. Oui c’est un crime contre l’humanité, la phrase n’est pas encore assez forte. Qu’ils ne viennent pas déformer des propos vrais, ce fût un passage de la vie douloureux pour les Algériens surtout. Nous sommes d’accord pour tourner la page mais nous n’oublierons jamais ce que les Harkis et les forces du mal de la France ont fait à cette époque. Que vous rabaissez la révolution algérienne de 1954 à 1962 ou pas, que vous rabaissez ces crimes moins value que la Shoah c’est votre problème à vous ,mais pas le nôtre.

    Sprinkler
    24 février 2017 - 15 h 52 min

    Certes, l’accueil réservé par
    Certes, l’accueil réservé par « Canal Algérie » au livre de Mme Furon nous interpelle et ne peut que susciter notre émoi, voire notre dégoût. Sous le couvert d’une œuvre historique, se cache une grossière tentative de réhabilitation d’un des plus grands traîtres que l’Algérie ait comptés. Mais quelqu’un comme moi qui découvre l’existence de cette innommable ordure de Bengana aurait préféré à l’interdiction de parole (sur Canal Algérie), un débat contradictoire entre nos historiens et cette négationniste – Furon – d’infâme descendance qui nous fait l’affront de célébrer la mémoire de ce laquais du colonialisme que fût son arrière-grand-père.

      Anonymous
      24 février 2017 - 17 h 21 min

      Cette dame est l’alter ego de
      Cette dame est l’alter ego de la sioniste Elizabeth Schemla, née en Algérie qui tenta de réécrire l’histoire de la guerre d’Algérie en arrivant en 1999 avec un livre de la même trempe. Mais revenons à la descendante du criminel bachagha. Son passage devait être suivi d’une vennte -dédicace de son livre à Constantine. Mais le tollé soulevé par la complaisance de Canal-Algérie a poussé les autorités locales à annuler cette visite.

      Rèda
      24 février 2017 - 17 h 33 min

      Et, qui plus est, une telle
      Et, qui plus est, une telle fille d’une famille indigne est : INVITÉE EN ALGÉRIE MÊME !!! Par les gardiens du Temple. Incroyable ! Non satisfaite, cette…..veut encore nous faire avaler une autre couleuvre. Elle ose dire que sa famille est de descendance « chérifienne » !!! Bonjour la « royauté » en Algérie. Une à nos portes de l’Ouest et une autre, au centre, la notre. Mais où va-t-on ? Une chose est cependant sûre. Si cette …. est venue en Algérie, c’est qu’elle a été dûment autorisée par QUI DE DROIT….. « l’état algérien ».

        algerien_patriote
        24 février 2017 - 19 h 32 min

        non ya si Redha , c’est ceux
        non ya si Redha , c’est ceux qui ont soutenu son oncle ou son père Benchikou quand il a insulté tout le peuple algérien durant les années 2000….. suivez mon regard…..

          Réda
          24 février 2017 - 21 h 16 min

          Sincèrement, je n’ai rien
          Sincèrement, je n’ai rien compris à ton allusion….

      Samia
      24 février 2017 - 17 h 59 min

      Sauf que la présentatrice
      Sauf que la présentatrice Lilia Bekhaled a montrée qu´il ne suffit pas de parloter, avec une diction et un brushing comme atours pour mériter de présenter une rubrique historique. Elle a démontrée qu´elle doit lire rarement, plus des notes de commentaires de commentaires et que sa connaissance de l´histoire algérienne est bien handicapée. Ce qui vient de nous éclater en pleine face c´est l´inculture et la bêtise de croire qu´en présentant bien de sa personne on souhaite embobiner le public. Avec ce genre de journalistes et de pharmacienne rendue historienne c´est la honte intégrale de leur niveau des connaissances. Les pimbêches faites penseuses, le niveau des femmes est lamentable avec de tels modèles.

        Anonymous
        25 février 2017 - 0 h 20 min

        Vous m’avez enlevé çà de la
        Vous m’avez enlevé çà de la bouche comme on dit chez nous. C’est le fond du problème, l’inculture! 7h

    Zaoui
    24 février 2017 - 14 h 42 min

    Depuis toujours il y a eu des
    Depuis toujours il y a eu des vendus surtout au cours du XIXé ,à titre d’exemple en 1870 LE BACHAGHA EL HADJ Ahmed Mokrani avait réunis tous les caids de son khalifat qui s’étendait du sud (toute la HODNA :Msila,Boussada°)l’ouest :jusqu’ a Bordj hamza(actuel Bouira y compris AIN BESSAM) à l’est jusqu’AIN TAGHROUT limite du territoire de cheick el arab BOUAKAS des « AMEUR « el ahrar,Nord toute la petite kabylie(zemmorah-Guenzet compris )les BENI-ABBES -Ighil ali.
    *l’objet de la réunion fut la planification de l’insurrection et ce afin de préparer toute la logistique pour fin Mars 1870 mais le caîd de Guenzet s’est présenté le lendemain matin très tôt(5 HEURES DU MATIN) devant le château des troupes françaises de Bordj -bou-arréridj déguisé avec un vieux burnous pour déballer tout devant le capitaine DARGENT que le Bachagha El mokrani allait se soulever contre eux(le caid BENHALLA)a été remercié et la famille a bénéficié de grande faveur de la France nb:tout ce que je dit a été consigné sur des rapports militaires et il y avait toujours des traducteurs avec les militaires donc s’est consigné pas de doute à ce sujet.
    Pendant cette période toute l’armée française avait regagné la métropole du fait du conflit « PRUSSIEN »à BORDJ il y avait 35 militaires,Setif à peine un centaine,Constantine 300 militaires bref s’il n’y avait pas ce « BENHALLA » le cours de notre histoire serait changé en 1871.
    En france les BENHALLA occupent de grand poste étatique et tous ont bénéficié de bourse pour les études(lycées ,fac etc….°)

    Zaoui
    24 février 2017 - 14 h 05 min

    Je viens d’apprendre que
    Je viens d’apprendre que notre chaîne nationale de TV avait invité une descendante des BENGANA,d’abord cette dame écrivaine ne devrait pas être fière de son ascendance d’une part et
    d’autre part nos responsables en général sont beaucoup plus penchés sur le dinar ,s’enrichir et s’accaparer des biens par tous moyens et leur boite crânienne vide.
    Sinon ,comment laisser cette « progéniture de pourrie »venir présenter une biographie d’un génocidaire,chez les personnes qui se respectent cette affaire ne devrait pas s’arrêter là et le livre devrait être interdit de vente sur le territoire.
    Par ailleurs je voudrai ajouter qu’en principe les députés devrait avoir une bibliothèque au sein de la structure ou ils siègent pour se cultiver et d’arrêter de penser qu’à s’enrichir bêtement!!!et mourir bêtement!!!
    Le sénat pareil ,aux USA ces députés ont une grande bibliothèque sise au capitole DC.(aucun député ou sénateur algérien n’a lu un bouquin de sa vie)

    SAHIB ENNAHDA DZ
    24 février 2017 - 13 h 32 min

    La contribution de l
    La contribution de l’historien Ali Farid Belkadi a le mérite d’attiré l’attention des ALGÉRIENS Patriotique et de son PEUPLE sur ce qui se trame ou bien en cours de se faire à notre barbe et devant nos yeux avec les deniers PUBLIC à la TV Nationale; car finalement je voudrais bien savoir ou connaitre les composants de cette FAMILLE soit disons RÉVOLUTIONNAIRE et qui la compose d’un coté et de l’autre cette même FAMILLE représenté par de tels MINISTRES en dis long sur ce qui se prépare de retournement sur les GRANDS PRINCIPE. Une CINQUIÈME COLONNE en quelques sorte pour faire passer la PILULE des anciens tortionnaires ( ARABO/MUSULMAN) à mon humble AVIS seule un coup de pied dans la fourmilière pour nettoyer cette SALE vermine y compris des dénonciations public qui permette ces nouveaux discours de propagande d’un passè TRÈS douloureux. POUR L’HISTOIRE à la LIBÉRATION; Le PEUPLE Français; eux même ont rasés les tètes des filles COLLABOS et les agents ZÉLÉS de VICHY, alors pour les HARKIS il faut appliquer la LOI DU TALION tout SIMPLEMENT!!!!! Messieurs les MINISTRES vous JOUER AVEC LE FEU???

    Rayes El Bahriya
    24 février 2017 - 12 h 59 min

    Chers compatriotes . Pendant

    Chers compatriotes . Pendant que Macron accuse la france
    D’avoir commis un crime contre l’humanité en Algérie durant
    La colonisation de 1830 à 1962.
    Un lobby des collaborateurs enfants et arrières enfants des
    Caïds et des bâches à rats en collusion avec des hommes
    Cachés dans les hautes sphères du pouvoir travaillent de
    Manière synchrone idée à mettre sur orbite des enfants des
    Traîtres fille de goumier de Bengena l’assassin genocidaire
    Et vampires qui sans honte et sans honneurs viennent
    Sonner les sornettes de leur retour aux avants postes de
    L’histoire entachée des pires crimes contre le peuple
    Algérien qui assiste impuissant aux décrépitudes de notre
    Histoire martyrisée, humiliée et trahie par les demons de la
    Mort.
    Encore la porte parole de Amnésie internatiomal mme
    Oussedik nous dit ne pas être capable de dire si la france
    Avait commis des crimes contre l’humanité en Algérie durant
    La colonisation, par le simple faite que son organisation
    N’avait été fondée qu’en 1963 donc elle ne peut pas prendre
    Acte et position, eh bien cette dame a l’esprit et la mémoire
    Figée d’un timbre postal. C’est comme si elle nous disait
    Aussi qu’elle ne peut pas dire que l’humanité ai existée avant
    La création d’amnésie international. Ça cela s’appel un
    Cerveau lobitomise…. encore une fois c’est une femme qui
    Tiens de tels pros honteux et déshonorant pour son statut
    De représentante de l’organisation amnésie international
    L’organisation americano sioniste qui occulte les crimes
    De l’apartheid israélien en terre de Palestine et des crimes
    Contre l’humanité contre les sahraoui commis par le régime
    Alaouate du roitelet m.106.
    Quelle régression assiste t on donc?
    Honteux et déshonorant à plus d’un titre …
    El hchouma. …

      ALGERIEN Libre
      24 février 2017 - 13 h 41 min

      Rayes El Bahriya@ TRÈS BONNE
      Rayes El Bahriya@ TRÈS BONNE ANALYSE MON AMI à cette ORG nous lui DISONS avec notre LANGAGE TERRE A TERRE:::: YAOU FAKOUUUUU NESSSS BIKOUMMMMM ALLEZ AU DIABLE tous comme vous êtes !!!!

    Zaoui
    24 février 2017 - 10 h 39 min

    Le combat de SALSOU avait été
    Le combat de SALSOU avait été livré le 24 mars 1840 non loin d’EL OUTAÏA par les nomades GHRABA remontant vers le tell et à qui BENAZOUZ voulait barrer la route .Les BENGANA campés à EL MADER près BATNA n’y assistaient pas,les cavaliers de leur zmala étaient venus jusqu’à EL KANTARA ,mais ils avaient rebroussé chemin en apprenant les dispositions prises par BENAZOUZ.
    *Les Ghrabas firent à eux seuls un carnage épouvantable des réguliers de l’EMIR ABDELKADER;quand un courrier en apporta la nouvelle à BOUAZIZ-BENGANA chikh el arab,celui ci vint à EL OUTAÏA et moyennant 5000 francs »payés aux nomades de son SOFF »
    *Il fit couper sur les cadavres cinq cents paires d’oreilles que KHALED ben ALI el Hanachi parent par alliance des Bengana porta à Constantine avec une lettre rendant compte des « dispositions et des prouesses des BENGANA »dont ce combat fit la fortune.
    NOTA BENE:El hocein BENAZOUZ ANCIEN KHALIFAT de l’EMIR ABDELKADER destitué à la suite de sa défaite au combat de Salsou(déporté par les français à l’Ile Margueritte)

    nordine al jazairi
    24 février 2017 - 8 h 10 min

    JE ME SOUVIENS QUANT J’ÉTAIS
    JE ME SOUVIENS QUANT J’ÉTAIS TOUT PETIT ET QUAND MON PÈRE ENGUEULER QUEL-QU ’UN IL LE TRAITAIT DE BACH AGHA BENGANA AUJOURD’HUI JE VOIS CE TRAITE PARLER DE LUI DANS UN PLATEAU DE TÉLÉ COMME UN HÉROS J’AI POSE LA QUESTION SUIVANTE A MON PÈRE POURQUOI TU TRAITAIS JADIS LES VOYOUS DU QUARTIER DE BACH AGHA BENGANA ET AUJOURD’HUI ON PARLE DE LUI COMME UN SAINT DANS L’EMISSION BONJOUR D’ ALGERIE
    IL ME RÉPONDS MON FILS J’AI HÉRITÉ CETTE INFORMATION DE MON GRAND PÈRE MON FILS OUBLI JAMAIS QUE BEN GANA ÉTAIT ET RESTERA TRAITE ET QUE ALLAH GUIDE LA JOURNALISTE DE ALGERIE TV.

    Anonymous
    24 février 2017 - 7 h 13 min

    C´est le ministre GRINE qu´il
    C´est le ministre GRINE qu´il faut dégager, son incompétence et son obséquiosité commencent à peser. Ce larbin sait ce qu´il fait.

      5colonne
      24 février 2017 - 10 h 33 min

      Vous savez que grinn’nnnne n
      Vous savez que grinn’nnnne n’est pas ALGERIEN , il est marocain simple a verifier , logique qu’il invite une trainé de harkis sous race , lui ça le touche pas FAUT L’EXPULSER D’ALGERIE URGENT ce cafard errant

    Benhabra brahim
    24 février 2017 - 6 h 35 min

    Pourquoi ne lui a t on pose
    Pourquoi ne lui a t on pose la question a cette femme.Pour qui allez vous voter?????..Le Pen bien sure, qu elle aurait repondu.

    Mustafa
    24 février 2017 - 3 h 41 min

    Un petit peut du contemporain
    Un petit peut du contemporain , Ben y avait un Monsieur qui a dennonce ca tout recemment ou presque le titre cest «  » les magistrats faussaires ,cest harkis du system .

      Al Watani.Dz
      24 février 2017 - 5 h 57 min

      Y a t-il une relation entre
      Y a t-il une relation entre Bengana Furon et Benguena Khadidja? Je parle de relations de sang, parce que la relation idéologique (la trahison) elle y est.

        Anonymous
        24 février 2017 - 6 h 55 min

        A constantine ça s’ecrit
        A constantine ça s’ecrit bengana ,l’auteur de l’article a ecrit benghana,la niece de Paris ça s’ecrit furon bentchicou celle du quatar ou de cherchel comme on veut ça s’ecrit comme l’a voulu l’employé de l’etat civil.Tout ce que l’on sait c’est que le coupeur d’oreille ecumait ,etant sedentaire et en meme temps nomade,tout le nord de l’Algerie,il manifestait un zéle debordant pour rendre service à ses maitres qui le lui rendaient genereusement en l’aidant à s’approprier les biens des indigénes.

        Mouloud
        25 février 2017 - 8 h 35 min

        La Bengana Khadidja est de la
        La Bengana Khadidja est de la tribu des Bengana les traitres alliés de la tribu traitresse des Bouakaz qui a sauvé 1500 cavaliers français des mains de la résistance à l’invasion des français dans la région de l’actuelle zone de FERJIOUA/TELGHMA/ cette tribu des BOUAKAZ a été remerciée par le général français avec de l’argent et 500 hectares de terre dans la région de TIARET où leurs descendant ont toujours pignon sur terre! le régime du FLN a fait des conneries dans la gestion du pays mais celle qui est impardonnable c’est d’avoir mis le couvercle sur cette fange de traitres historiques dont des enfants ont occupé des postes élevés dans le pouvoir!!!!

    anonyme
    24 février 2017 - 1 h 23 min

    Arrêtez d’en vouloir à ces
    Arrêtez d’en vouloir à ces journaliste et leur direction car ils avaient l’ordre du ministre de tutelle qui avait l’ordre de la Présidence de donner la parole à cette descendante de harkis.

    Alilapointe59
    24 février 2017 - 1 h 13 min

    Rien qu’à regardé cette photo
    Rien qu’à regardé cette photo, ils me donnent l’envie de vomir… J’espere qu’ils sont dans la même chambre que hassen2 et momo5 en enfer. Et que ci tout va bien l’autre bonobo6 va les rejoindre.

    rachid505
    23 février 2017 - 22 h 35 min

    il faut que cette dame aille
    il faut que cette dame aille milité pour les petit et arriere petit fils de harki qui ne peuvent pas se payer un vehicule neuf pour chercher du travail

    monsieur hollande avait promis des aides pour les petit fils et arriere petit fils , il n’y a rien eu ,

    c’est une honte

    Laklak
    23 février 2017 - 22 h 17 min

    Leurs descendants occupent
    Leurs descendants occupent aujourd’hui tous les postes clé en Algérie. Rien n’a changé.
    Ce n’est pas une opinion mais le fruit d’une connaissance profonde du sérail.
    … c’est un secret de polichinelle…

      AMINE
      24 février 2017 - 12 h 04 min

      CELA EST PARFAITEMENT VRAI,
      CELA EST PARFAITEMENT VRAI, MON FRÈRE. C’EST LEURS DESCENDANTS QUI ONT OCCUPÉ TOUS LES POSTES EN ALGERIE A PARTIR DE 1962. C’EST AISÉMENT VÉRIFIABLE CAR C’EST LA STRICTE VÉRITÉ. JE L’AI PERSONNELLEMENT VÉRIFIÉ. MAIS CE QUI ME CHOQUE LE PLUS : C’EST COMMENT ET POURQUOI CETTE ARRIÈRE PETITE-FILLE DE TRAITRE PUISSE PARAÎTRE SUR NOS ÉCRANS DE T.V. ET LA PUBLIQUE EN PLUS ? C’EST UNE VÉRITABLE TRAHISON….. NOUS SOMMES TRAHIS DE TOUTES PARTS ET LA MAIN DE LA FRANCE EST PARTOUT EN ALGÉRIE. C’EST TRÈS CLAIR…..

        Anonymous
        24 février 2017 - 17 h 40 min

        Mon cher AMI, La contribution
        Mon cher AMI, La contribution de l’historien Ali Farid Belkadi a le mérite d’attiré l’attention des ALGÉRIENS Patriotique et de son PEUPLE sur ce qui se trame ou bien en cours de se faire à notre barbe et devant nos yeux avec les deniers PUBLIC à la TV Nationale; car finalement je voudrais bien savoir ou connaitre les composants de cette FAMILLE soit disons RÉVOLUTIONNAIRE et qui la compose d’un coté et de l’autre cette même FAMILLE représenté par de tels MINISTRES en dis long sur ce qui se prépare de retournement sur les GRANDS PRINCIPE. Une CINQUIÈME COLONNE en quelques sorte pour faire passer la PILULE des anciens tortionnaires ( ARABO/MUSULMAN) à mon humble AVIS seule un coup de pied dans la fourmilière pour nettoyer cette SALE vermine y compris des dénonciations public qui permette ces nouveaux discours de propagande d’un passè TRÈS douloureux. POUR L’HISTOIRE à la LIBÉRATION; Le PEUPLE Français; eux même ont rasés les tètes des filles COLLABOS et les agents ZÉLÉS de VICHY, alors pour les HARKIS il faut appliquer la LOI DU TALION tout SIMPLEMENT!!!!! Messieurs les MINISTRES ou ceux qui vous ont placés à ces postes ; vous JOUER AVEC LE FEU on essayons par petit PAS D’OUVRIR LA BOITE DE PENDOR qui ont fait souffrir nos PÈRES ET MÈRES à l’époque COLONIALE ???

    rachid khouya
    23 février 2017 - 21 h 27 min

    ce qui est sidérant dans l
    ce qui est sidérant dans l’affaire, c’est la pub faite à la télévision algérienne canal Algérie, par Ferial Bentchikou Furon descendante de Bengana, pour la promotion du livre.

      Ancêtre inexcusable
      24 février 2017 - 0 h 11 min

      L´histoire de la rue Yveton
      L´histoire de la rue Yveton est là pour le démontrer : soit c´est de l´inculture crasse, soit c´est une volonté délibérée de préparer les esprits pour ramollir nos références liées à la lutte anticolonialiste pour préparer l´entrisme d´une caste de descendants de traitres à s´imposant sans masque, en se foutant directement du combat de nos justes résistants en nous désarmant moralement et intellectuellement. Cette femme est une blague. Si elle était une descendante de chorfa et cela suppose qu´elle dut possède quelques notions spirituelles : la trahison, le meurtre, la torture pour le pouvoir et le gain c´est être une mauvaise graine. Le roi du maroc se dit aussi chérifien, on voit le résultat chez lui. Madame Furon vous êtes inculte, immature. Votre ancêtre même si vous ne le saisissez, d´un point de vue spirituelle, aura pour destination l´enfer. Défendez-le sur terre car au Ciel c´est une autre histoire : pas de mairie de Paris, pas de Canal Algérie, pas votre argent. Rien ne l´empêchera de rendre des comptes pour ces crimes. Votre arrière-grand-père était un criminel. Vous avez le droit de l´aimer, de le défendre, de trouver tout le positif qu´il put receler, mais vous n´avez pas le droit de défigurer l´histoire. Dans toutes les familles du monde, il y a des cadavres. Priez pour son ame, une chorafa comme vous devrait le savoir si vous êtes ce que vous prétendez être pour vous coller une ascendance nobiliaire… Car l´histoire elle reste dans la mémoire des gens. Toutes les familles ont des éléments moches et tordus. Ne justifiez pas l´injustifiable sinon vous vous faites complice. Enfin vous faites une erreur magistrale pour une musulmane c´est d´adorer votre ancêtre plus que le devoir de vérité.

        dziri
        24 février 2017 - 12 h 21 min

        Les familles de collabos qui
        Les familles de collabos qui n’ont jamais cru à l’Algérie, font des pieds et des mains pour renouer avec le pays, en adoucissant les crimes de leurs ancêtres. Ils ont fait pire que les colons, ils ont tué les leurs pour qu’on les laisse collaborer librement avec l’impérialisme français. Il faut instituer un passeport nouveau pour ces gens-là qui tentent de perturber les acquis de la révolution. Même si ce régime qui est à coté de la plaque ne représente plus la révolution. Mais comme dit le proverbe chaque chien a son heure et chaque homme a son jour.

    ZAÂTCHA-TOLGA
    23 février 2017 - 21 h 15 min

    Fériel « furon » (!?). C’est
    Fériel « furon » (!?). C’est ALGÉRIEN ce « nom » ??? Et elle ose venir insulter en Algérie même les ALGÉRIENS pour essayer de réhabiliter son arrière grand-père harki !? C’est incroyable et inacceptable !!! C’est une double insulte aux CHOUHADAS AL ABRAR et AU PEUPLE ALGÉRIEN….. QUI A AUTORISÉ CETTE TRAÎNÉE A ENTRER EN TERRE ALGÉRIENNE ? LE MINISTRE DE L’INFORMATION – d’origine marochienne – QUI A ACCEPTÉ D’ÊTRE DÉSHABILLÉ PAR LES AGENTS DE LA PAF française A ORLY….. DOIT ÊTRE RELEVÉ DES SES FONCTIONS ET EXPULSÉ MANU-MILITARI VERS SA patrie d’origine ! ET LE premier ministre également DOIT ÊTRE RELEVÉ DE SES FONCTIONS….. C’EST DE LA PROVOCATION MÊLÉE A DE L’INSULTE ENVERS NOTRE PEUPLE. BIENTÔT ON VA VOIR LES ENFANTS AINSI QUE LES PETITS-ENFANTS DE : bachagha boualem – belounis – et de kobus qui vont venir nous ch… à la gueule comme le fait cette ……….. C’EN EST TROP POUR NOUS !!! HIER, C’ÉTAIT LA RÉHABILITATION DE MESSALI QUI A MONTÉ DES MAQUIS POUR COMBATTRE LE FLN ET L’ALN…. MAIS OÙ ALLONS-NOUS ? MAIS…. OÙ VA L’ALGÉRIE ? BON DIEU DE BON DIEU !!!??????

      anonyme
      23 février 2017 - 21 h 43 min

      Les ministres cités ont donné
      Les ministres cités ont donné effectivement l’autorisation à cette descendante de ce criminel mais ils l’on fait à la demande de la Présidence car ils ne pouvaient rien faire sans son autorisation et demandes.

      Quant aux Messaliste. le consul de Bobigny en région parisienne est un massali.

      Nadjib
      23 février 2017 - 22 h 26 min

      Un des arrières petits fils
      Un des arrières petits fils de bachagha boualem était ministre dans un gouvernement de Chadli puis longtemps ambassadeur de la République Algérienne.Quand aux hommes de belounis ils sont installés en communauté dans la région où ils ont cambattu les troupes du colonel Chaabani et avant lui El Haoues.Ils ont toujours eu la protection d’un colonel de l’ALN membre important du conseil de la révolution.Ils n’ont pas quitté l’Algérie et ont toujours servi à encadrer les élections dans ces régions.Vous voyez tout a été franchi.

        Anonymous
        24 février 2017 - 8 h 37 min

        Qu’est ce qu’il a Bachagha
        Qu’est ce qu’il a Bachagha Boualem ? c’est un algérien patriote qui a cherché une voie de bonheur pour son peuple .
        Lui a perdu son combat, qui s’alignait d’ailleurs sur celui de Ferhat Abbas président du GPRA : la citoyenneté !
        Il a perdu son combat mais ne peut-on pas considérer qu’il l’avait au final gagné puisque des millions d’Algériens pour ne pas dire l’écrasante majorité, n’a qu’un rêve aller vivre en France même quand ils ne comprennent même pas la langue, vivre en France quitte à le faire sans papier.

          Krimou
          24 février 2017 - 12 h 12 min

          En plus de son allégeance
          En plus de son allégeance totale au crime colonial, le Bachagha Boualem , Bachagha de l’Ouarsenis, qui était de basse extraction devient responsable de la harka de la région en juillet 1956. À partir de février/mars 1962 sous la responsabilité de l’ex-colonel Jean Gardes, membre dirigeant de l’OAS, il forme un maquis dans l’Ouarsenis. Durant les combats contre nos héros de l’Armée de Libération Nationale , il perd dix-sept membres de sa famille, dont un de ses fils, Abdelkader.
          Le 16 juin 1960, il préside à la création du Front Algérie française (FAF), avant sa dissolution par les autorités françaises attachées à De Gaulle.
          Rapatrié d’Algérie le 18 mai 1962, avec une maigre partie des harkis et sa famille, il se retire en Camargue, à Mas-Thibert, à 18 km d’Arles.
          Il meurt le 8 février 1982.
          Un de ses fils, Ali, a épousé Emmanuelle Perez, la deuxième fille de Jean-Claude Perez, un des chefs principaux de l’OAS.
          Voilà pour le Bachagha Boualem qui a pris le parti de la France, qui a perdu la guerre.
          Sinon tu peux rester sur cette page pour broyer du noir et avoir mal à ta France, toi et ceux qui te ressemblent.

          Anonymous
          24 février 2017 - 17 h 15 min

          Toutes ces informations sont
          Toutes ces informations sont exactes mais les vraies questions que les jeunes algériens se posent aujourd’hui, c’est pourquoi autant de harki 500 000 dont 300 000 armés soit au moins le double du nombre de combattants FLN si ce n’est pas le triple, tout en précisant qu’une bonne partie de ces 300 000 soient à peu près un tiers sont passés par le FLN avant de se rendre et devenir les féroces « groupes de chasse » dans les compagnies harkies.

          Ce sont ces questions que les jeunes se posent aujourd’hui. Ces jeunes qui découvrent, que contrairement à ce qui s’enseigne dans l’école du régime en place que le « peuple algérien s’est mis comme un seul homme derrière le FLN » est en fait un grossier mensonge comme la quasi totalité de ce que le régime apporte quant à la guerre d’Algérie, ces jeunes donc découvrent que un demi million d’hommes en âge de combattre se sont dressés arme à la main contre le FLN.

          Il faut donner des explications ! soit le peuple algérien est atteint d’une maladie grave mais qui n’est pas rare qu’on appelle  » la traitrise » mais alors il faut faire appel au généticiens pour débusquer ce gène de la « traitrise » qui, et oui ! elle serait en plus génétiquement transmissible de père en fils , soit trouver d’autres raisons qui ont poussé autant d’hommes à se dresser contre ce FLN qu’on prétend libérateur, il faut peut être voir du côté des pratiques pendant la guerre de cette entité politico-militaire qui a confisqué la liberté aux algériens depuis 1962.

          Je n’ai jamais rencontré un seul historiens ou même juste un observateur avisé sur la guerre d’Algérie qui m’a donné une réponse juste un peu satisfaisante sur le fait que 1/2 million d’algériens, tous en âge de combattre et armes à la main, se sont dressé contre le FLN qui prétendait les libérer !

          S’il y a quelqu’un qui aurait la réponse je suis preneur ! Si non je donnerai ma conclusion après des années de recherches y compris dans les archives et de questionnements.

          Anonymous
          25 février 2017 - 0 h 35 min

          La France a perdu la guerre,
          La France a perdu la guerre, puis ce fut le sauve – qui – peut général, comme l’exode des juifs , mais sans Moise. On a récupéré tout ce qui était possible de récupérer, des autos, des appartements, des beaux meubles, tout . Quest-ce que tu nous chante là.

          SAHIB ENNAHDA DZ
          24 février 2017 - 18 h 40 min

          ANONIMOS@ C’est très CLAIRE
          ANONIMOS@ C’est très CLAIRE VOUS AVEZ UN penchant pour cette RACAILLE qui a participer GRANDEMENT à L’HUMILIATION et à la déracination DE TOUT UN PEUPLE . Mais sur un point »IMPORTANT » je pense sincèrement que vous avez raison, cela s’explique tout simplement car pour son MALHEUR CE PEUPLE a héritè depuis pratiquement son INDÉPENDANCE que des responsables avec des BRAS CASSES ( SANS DIPLÔME ACADÉMIQUE ni savoir faire, devenue CARRIÉRISTE) …LA preuve avec plus 800 MILLIARDS DE $ de rente pétrolière en un laps de temps (16 ans) notre pays ne décolle toujours pas. Gérer par des VOYOUS qui cherchent à plaire UNIQUEMENT à FAFA en fructifiant leurs affaires au détriment et en laissant se débrouillè ce malheureux peuple et plus est ( Plus GRAVE) notre jeunesse qui l’ont RENDUS OISIF ,cherchant à partir par tout les MOYENS même au risque de leurs vies vers cette ( SOIS DISONS ELDORADO) Pourtant cher ami en pourrait VIVRE MIEUX QUE CA MAIS????????
          CHERCHER L’ERREUR??????Mais PAS DE BACHAGHA ce peuple l’a prouvé une fois ET malheur à ce qui OSE le Défier?????

          Anonymous
          24 février 2017 - 21 h 01 min

          Tu peux crier autant que tu
          Tu peux crier autant que tu veux, mais seuls les arguments peuvent convaincre, et toi, t’en a pas !

          Anonymous
          24 février 2017 - 21 h 44 min

          Puisque tu décide de discuter
          Puisque tu décide de discuter, je m’assois en face de toi et discutons !

          Non monsieur, ou si tu veux non mon frère ! c’est bien pire que ce que tu es entrain de dire ! le régime du FLN a chassé plus de 3 millions d’algériens ayant fait des études supérieures en moins de 30 ans c’est très probablement le seul cas au monde ou un pays avait d’abord prétendu former ses enfants pour qu’ils prennent les règnes de l’état qui venait, disait-on être libéré, mais dès que l’un d’entre eux est près à servir son pays avec de vraies compétences, au lieu de lui donner des responsabilités y compris les plus hautes, on a préféré l’humilier en le plaçant dans un établissement ( hôpital, administration, …. ou pire, université ou Lycée quand ce n’est carrément pas un ministère) sous l’autorité d’un directeur ou PDG qui n’a qu’un seul diplôme : la carte du FLN ou pire, la carte de Moudjahed. Ces 3 millions sont aujourd’hui dans les hôpitaux et des entreprises, en France, au Canada ou ailleurs !

          Certains seraient tentés de dire mais oui le vrai FLN lui …. le disque rayé quoi !! oui mais c’est bel et bien le vrai FLN l’authentique FLN du baroud qui avait, à son époque éliminé la quasi totalité des pauvres lycéens et universitaires lesquels ont naïvement rejoint le maquis. Eux, c’était le couteau bien aiguisé de ceux que les mêmes qui viennent ici nous saouler avec la guerre d’Algérie et nous les présentent comme les héros de la nation !!

          J’en suis un de ces 3 millions !

          J’ai d’abord essayé de travailler en Algérie après mes études, très longues et réussies dans mon domaine, en moins de 6 mois, voyant ce qui se passait dans la ville et à tous les niveaux ( je connaissais tous les responsables qui comptaient dans cette ville) j’avais commencé à me poser la question suivante : « mais bon dieu, pourquoi ce pays n’est pas totalement à terre ??? » cette question m’a hanté pendant des mois et des mois ! elle ne me quittait plus jusqu’au jour ou une réponse a subitement jailli du fond de mon âme: c’est l’institution militaire ! c’est elle qui doit être solide et qui tient cet état me disais-je à chaque fois désormais.

          Du coup, normalement j’étais encore sursitaire et je pouvais retourner à l’étranger, pourquoi pas pour y rester définitivement, non ! impossible, l’amour du pays et la volonté de faire quelque chose pour mon pays était trop forte. Cette volonté m’a orienter vers l’armée : il fallait passer le service national pour voir !!! J’ai passé deux année au Sahara, j’en suis fier et même très fier encore aujourd’hui mais, en même temps, c’est pendant ces deux années que plus aucun espoir même minime n’est resté. Je me suis barré 6 jours après la quille.Tous mes camarades avec lesquels j’ai fait mes études sont partis, même les filles j’ai même retrouvé à Paris celui qui disait : « MOI C’est l’ANGERY jamais lkharedj ! » et oui même le grand patriote MOUH KALATOUS rugueux je l’ai rencontré à Paris et il m’avait confié avec une certaine gène qu’il est dans un laboratoire dans une université parisienne !
          Le régime en place est l’ennemi numéro un du peuple algérien, de l’état algérien mais aussi aujourd’hui on le sent de la nation algérienne désormais menacée de fragmentation.

          On ne peut pas construire une nation sur du mensonge !

      Anonyme
      24 février 2017 - 8 h 31 min

      « CEUX QUI S ‘EN VONT PAR LA
      « CEUX QUI S ‘EN VONT PAR LA PETITE PORTE VEULENT TOUJOURS REVENIR PAR LA GRANDE ».

    algerien_patriote
    23 février 2017 - 19 h 12 min

    Petite contribution à cette
    Petite contribution à cette histoire….
    Document tirée de la revue africaine ….. « Sans commentaires »
    Si Khaled (1) partit avec les lettres qui annonçaient ce grand succès au général Galbois, et avec ‘cinq cents paires d’oreilles qui en étaient la sanglante preuve.
    Voici la traduction de la lettre adressait au Général de Galbois par Bengana
    A l’excellence que nous honorons, le plus élevé, le meilleur des hommes, M. le Générai de Galbois, commandant de la province de Constantine. Que Dieu soit avec lui !
    » Je vous ai annoncé, précédemment, que j’allais réunir tous » les Arabes qui me sont dévoués, pour attaquer Ben Âzoùz.
    » Dès que j’ai été assuré de, leurs dispositions^ je leur ai envoyé» Si Ahmed bel Hadj, mon parent. Il a réuni à l’oued Itel les » Bou Azid, les Selmia, les Rahmau, et s’est dirigé avec eux vers » les Oulad Djebal pour se joindre à moi. Arrivés à Doucèn, ils» y ont trouvé Ben Azouz occupé a rassembler ses partisans. Le Khalifa du fils de Mahieddin (Abd-el-Kader) avait écrit des » lettres aux Oulad Mahdi et aux gens des Oulad Derradj, qui lui ont envoyé 400 cavaliers. Ben Mahieddin, de son côté, avait envoyé 800 cavaliers, détachés du camp de Bén Àmar.
    Les soldats réguliers, qui étaient avec lui à Biskra, étaient au nombre de 450. Quant au contingent qui lui avait été fourni par les Arabes, il formait une masse considérable. Les Oulad Naïl et tous les Arabes des oasis du Zah étaient avec lui.
    * Ben Azouz, à la tête de toutes ses forces fit un mouvement pour se porter au-devant d’Ahmed bel Hadj et le combattre » avant que celui-ci m’eût rejoint. Mais mon parent, alarmé de ce mouvement, me dépêcha des courriers, en me priant de me hâter de venir à son secours avec la cavalerie. Dès que les exprès d’Ahmed bel Hadj arrivèrent à mon camp, je montai à cheval avec les Douadi (toute la famille des Ben Ganâ), la nuit même j’emmenai avec moi soixante cavaliers, mes serviteurs, et un petit nombre de Sahari. Je rencontrai Ahmed bel Hadj et je fis ma jonction avec lui à Naâm, où nous passâmes la nuit. Le lendemain, au point du jour, nous levâmes le camp et nous ne lardâmes pas à rencontrer tontes les forces de Ben Azouz qui nous cherchait pour nous combattre. J’arrêtai aussitôt ma colonne; je fis dresser les tentes à la hâte, et la cavalerie et les gens à pied s’élancèrent au-devant de l’ennemi.
    Le combat s’engagea et devint bientôt si vif que la fumée de la poudre obscurcit la lumière du soleil. Dieu nous accorda la victoire sur nos ennemis.
    Les 450 soldats réguliers furent entièrement massacrés, et pas un d’eux n’a pu se sauver. C’est un fait certain et hors de doute.
    » Soixante cavaliers réguliers, de ceux envoyés par Ben Amar, sont restés sur place. Nous avons pris à l’ennemi deux canons, trois drapeaux, deux tambours, dix tentes, et tous les bagages de l’ennemi sont tombés en notre pouvoir, ainsi que les mulets; les chameaux et autres moyens de transport. Enfin, nous les avons mis en déroute complète.
    Ben Azouz avait pris la fuite, dès qu’il avait vu ses soldats enfoncés. Quant à nos Douadi, répandus sur le champ de bataille, ils excitaient le carnage, et ne se sont retirés que lorsque le dernier des soldats réguliers a été tué. — Nous devons cette victoire à notre bonne étoile et à la protection de Dieu.
    » Nous sommes vos enfants et nous vous servirons jusqu’à la fin avec une entière fidélité. Salut.
    » Bou AZIZ BEN GANA.
    1) Khaled, fils de l’ancien cheikh Ali, des Hanencha. Sa mère, veuve, avait épousé un Ben Ganâ. — Khaled resta donc dans cette famille depuis son enfance

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