Prix à la consommation : un glissement annuel de 8,1%

Les prix des produits agricoles frais ont enregistré une hausse de 8,53%. New Press

Le glissement annuel des prix à la consommation en janvier 2017, c’est-à-dire l’évolution entre l’indice des prix de janvier dernier et celui de janvier 2016, a été de 8,1% en janvier 2017, a appris l’APS auprès de l’Office national des statistiques (ONS).

S’agissant de la variation mensuelle des prix à la consommation en janvier 2017 par rapport à décembre 2016 (évolution de l’indice des prix de janvier 2017 par rapport à décembre 2016), elle a été de 1,8%, soit un taux mensuel plus élevé que celui observé en janvier 2016 par rapport à janvier 2015 qui avait été de 0,8%.

Quant au rythme d’inflation annuel, il s’est établi à 6,7% jusqu’à janvier 2017, sachant que le rythme d’inflation annuel à janvier 2017 représente l’évolution des prix à la consommation sur la période allant de février 2016 à janvier 2017 par rapport à celle allant de février 2015 à janvier 2016. En termes de glissement annuel et par catégorie de produits, les prix alimentaires ont augmenté de 6,9% en janvier 2017 comparativement aux prix de janvier 2016.

Ainsi, les prix des produits agricoles frais ont enregistré une hausse de 8,53%, tandis que ceux des produits agroalimentaires ont grimpé de 5,3%. Les plus fortes hausses des prix ont été constatées notamment pour la tomate, la pomme de terre et les œufs. En janvier 2017, les produits qui ont connu une baisse par rapport à janvier 2016 sont essentiellement le poulet évidé, les mandarines clémentine et les oranges thomson. Pour les produits manufacturés non alimentaires, leurs prix ont haussé de 10,22% en janvier 2017 par rapport au même mois de 2016, alors que ceux des services ont grimpé de 7,02%.

Par type de produits et services, les prix de l’habillement et chaussures ont augmenté annuellement de 13,06%, le logement et charges de 2,8%, les meubles et articles d’ameublement de 5,2%, les produits de santé et d’hygiène corporelle de 5,7%, les transports et communication de près de 12%, les loisirs, culture et éducation de 1,5%. 

R. E. 

Comment (2)

    Lghoul
    27 février 2017 - 17 h 49 min

    A chaque augmentation de l
    A chaque augmentation de l’inflation de 1% c’est le salaire qui diminue de 1%.
    Puisqu’on ne produit rien, on est en train de payer cher tout ce que l’on achète.
    En paralllele, ce qui va donner le coup de grace aux familles sera la dévaluation progressive du dinar.
    Donc en conclusion le pauvre citoyen affronte deux fronts: La détérioriation de son pouvoir d’achat et la diminution de son salaire a la source. 17 ans ont suffit pour appauvrir l’algerien pour le ramener au niveau du marocain…
    Il ne reste plus qu’a déclarer la naissance d’un royaume khoroto.

    DRABKI
    27 février 2017 - 8 h 03 min

    Le peu de richesse qui se
    Le peu de richesse qui se crée se voit laminer par l’inflation.
    Aucune vision à long terme.
    Lorsqu’il est dégagé un budget inutile de 11 milliards de DA pour des élections impropres, on comprend mieux le mal qui nous ronge.

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