Un nouveau cahier des charges pour l’importation de la banane

Siège du ministère du Commerce. New Press

Le gouvernement vient de concocter un nouveau cahier des charges relatif aux conditions d’accès à l’activité d’importation de la banane fraîche pour l’année 2017. Ce cahier des charge stipule, entre autres, que le postulant à l’exercice de l’activité d’importation doit justifier d’une expérience dans la profession pendant les cinq dernières années, dûment attestée par les bilans fiscaux. Il doit disposer d’infrastructures appropriées pour le transport, le stockage et le mûrissement, appuyées par les documents attestant l’existence  des infrastructures (titres de propriété ou des contrats notariés de location des infrastructures au nom de la société, d’une durée d’au moins trois années).          
Le postulant doit justifier, en outre, avoir déjà réalisé des investissements dans  le domaine de la production et de la logistique fruitières au nom propre de la société. Il doit aussi justifier d’avoir un engagement de son fournisseur pour un approvisionnement direct et régulier et doit assurer le transport par des  navires adaptés à la nature de la marchandise sans transbordement. 

Le cahier des charges stipule également que le postulant doit s’engager à assurer l’importation de la totalité des quotas qui lui seront attribués dans les délais impartis, faute de quoi une pénalité équivalente des droits de douanes lui sera appliquée, tandis que la quantité non réalisée lui sera retirée et affectée d’office à un autre postulant ayant épuisé son quota. Sur le plan de la qualité sanitaire, il doit aussi s’engager à assurer l’approvisionnement du marché algérien par un produit de qualité et indemne de toute maladie, conformément à la réglementation phytosanitaire algérienne. 

A signaler que le contingent quantitatif à l’importation des bananes a été ouvert du 11 au 14 mars en cours au titre du 1er semestre de l’année 2017, annonce le ministère du Commerce. Ce contingent de 90 000 tonnes est réparti en deux tranches de 45 000 tonnes chacune couvrant les deux premiers trimestres de l’année 2017, précise la même source. Les quantités de bananes importées en 2016 s’étaient, rappelle-t-on, établies à 201 320 tonnes pour un montant de 142,3 millions de dollars contre 247 027 tonnes pour 182,2 millions de dollars en 2015.

K. C.

Comment (16)

    Anonymaoui
    17 mars 2017 - 20 h 34 min

    Un pays où tous les produits
    Un pays où tous les produits manufacturés importés ne respectent aucun cahier des charges ni même des normes de sécurité basiques qui veut réglementer l’importation de la banane alors que des medicaments contrefaits sont vendus en officine. Pour moi il y a des intérêts personnels que l’on veut préserver par ce subterfuge. Depuis le décès de feu Belaib il y a comme une acceleration des évènements pour un partage du gâteau de l’import entre clans sous pretexte de régulation du marché. Foutaises !

    tartarin de tarascon con...
    14 mars 2017 - 23 h 44 min

    pourquoi pas importer de la
    pourquoi pas importer de la banane africaine? Cameroun, guiné, ghana c est moins loin que l Equateur .
    et pouquoi pas essayer de produire de la banane sous serre? climatisée ,des serres avec des humidificateurs
    il faudrait des ingénieurs agronomes spécialisé en fruit tropicaux et en énergie solaire
    je vous rappelle que les premieres bananes sont apparues en guiné Papouasie en indonesie et pas en amerique du ,tout comme le café qui est originaire d ethiopie ….

    bananedz
    13 mars 2017 - 20 h 47 min

    Bien que les premiers
    Bien que les premiers concernés ne me lirons jamais, je tiens quand même à m’exprimer. Pensez-vous vraiment que l’Algérie, notamment l’Algérien, a vraiment besoin aujourd’hui d’un débat « bananier » et d’une régulation, pour ne pas dire limitation, du commerce de la banane? Si oui alors nous serions vraiment dans une république bananière où l’aliment de première nécessité serait la banane!!!
    L’Algérie et l’algérien ont besoin d’un débat politique autour d’un projet de société où la priorité serait PROSPERITE et AVENIR des générations futures. Ce débat politique, économique et social est PRIMORDIAL. Le PEUPLE n’a pas besoin de banane! L’Algérien a besoin de Travail, de Paix, de Développement Culturel (Education-ECOLE Forte) de préservation de sa Santé etc. Autrefois la banane était un fruit de luxe (pour riche) comme la Mercedes ou la BMW. Si l’on s’intéresse à la banane aujourd’hui cela veut dire que le riche s’inquiète de sa poche et on ne s’inquiète pas de la poche du pauvre qui ne voit même pas la couleur et la forme de la banane, pour ne pas dire reconnaitre le goût de la banane. Aujourd’hui la banane demain le Kiwi, puis peut être l’ananas et les avocats etc… Revenons sur la terre algérienne. Vous politiciens ou ministres faites que la discipline, le civisme l’emporte rappelez-vous que vous devez être exemplaire. Arrêtons de nous rendre le jour d’après plus désagréable que la veille!!!! Vive l’ALGERIE

      Youcef
      14 mars 2017 - 15 h 48 min

      Quand on veut détourner le
      Quand on veut détourner le pays sur les vrais sujets, Mais on nous prends pour des moutons…..
      Pleure ô pays bien aimé

      Iguma
      14 mars 2017 - 20 h 13 min

      Pas de bananes : pas de vote
      Pas de bananes : pas de vote !
      Pas d’ail : pas de vote !
      Pas de lait en sachet, pas de vote
      Ulac lvot a Tebboune, yella boycott !

    Anonymous
    13 mars 2017 - 17 h 05 min

    IL FAUT QUE LE REGIME EST
    IL FAUT QUE LE REGIME EST FORT ET MANIPULATEUR ILS NOUS REDUIT A DES SINGES POUR NE PAS PENSER A D AUTRE CHOSE PAR EXEMPLE LA POLITIQUE …

    lehbilla
    13 mars 2017 - 13 h 36 min

    J’aurais souhaité qu’une
    J’aurais souhaité qu’une équipe d’intellos rédige un bon cahier des charges pour importer juste un Régime.

    Khoubzi Salim
    13 mars 2017 - 10 h 05 min

    Le premier ministre, a
    Le premier ministre, a présidé la commission d’octroi des licences d’importation, a dit M. Tebboune. N’était-ce le 21éme siècle qui accuse déjà 17 ans. Mais on est bel et bien le 13 Mars du 3e millénaire. Qu’a cela ne tienne, et bienvenue dans le siècle dernier, siècle de l’AGI ( autorisation globale d’importation ) de la Sonacome, la Sonitex , et la Sonatiba,et de toutes les sonnettes du pseudo paradis socialiste. Les produits soumis aux licences d’importation seront définis par le Premier ministre, a dit M. Tebboune , ministre de notre épicerie par intérim. Le quota sera arrêté par Sellal, lui même, a poursuivi l’intérimaire du commerce. Et à l’intérieur de ce quota, il y aura des licences proportionnelles aux capacités d’importation des uns et des autres. Incroyable ! c’est la dernière trouvaille du gouvernement Ah ! la belle licence d’antan ! Celle qui fait de vous le roi d’un secteur bananier stratégique ,via un papier bonheur…Feuille 21/27 affolante et affolée Faillite de l’Etat-épicier, on revient à des pratiques totalement anachroniques. Exit l’ Etat régulateur, exit l’optimalisation du plus grand bassin d’ensoleillement de la planète qu’est le Sahara algérien…Tout indiqué pour maîtriser, utiliser et exporter de l’énergie solaire vers toute l’Europe. Exit aussi la possibilité de rentrer de plain-pied dans le digital et ses ramifications commerciales, scientifiques, médicales. Non, on parle boutique chez nous et c’est tout .! La république bananière (celle qui nous banane dans tout) est en marche Son an de grâce sera 2017. On ne sait pas encore si ça sera la fin des haricots pour elle ou des carottes cuites pour nous !!!

    Anonymous
    13 mars 2017 - 4 h 02 min

    Monsieur le ministre nous
    Monsieur le ministre nous les singes nous avons besoin de bananes pas de corruption ni de Mercedes ni de villa profiter un jour King Kong viendra nous débarrasser de votre vermine

    NOUREDDINE
    13 mars 2017 - 0 h 45 min

    Dans le journal El Watan du
    Dans un journal francophone du 12 mars 2017 le ministre du commerce par intérim confirme pour cette année la quantité de 90 000 tonnes de banane à importer. Juste à titre indicatif , la banane du SURUNAME catégorie I bateau conteneur carton au 17 Février 2017 était côté à 0,63 centimes d’ Euros hors taxe le kilogramme .

    Les opérateurs sont donc averti pour ainsi ajuster les tarifs de vente . Avec ces chiffres le marché de la banane se rétrécit et correspond à 90 000 tonnes, une information tout a fait importante pour tout opérateur qui le renseigne sur les efforts financiers qu’il doit faire .Et il sait dès le départ que le risque de mévente est absolument impossible sauf catastrophe au niveau du transport maritime , ou un incendie dans les chambres de conditionnement de ce produit qui arrive en fait non encore mure dans le pays. Comme les prix sont libres , à charge de l’opérateur de le fixer selon l’élasticité du prix de vente et qui a été déjà appliquée début de l’année de l’exercice et de voir que le prix de vente du Kg tourne autour de 500 DA le kg.
    IL est connu que dans le milieu du commerce de la banane que une fois la banane débarquée au port et que l’ensemble des transactions la concernant se font dans l’informel et surtout sa vente au détail. C’est du pur cash que tout les intermédiaires vont encaisser. La facture étant facultative , reste les charges qui sont le débarquement, l’achat, les droits de douane sont bien connus des institutions portuaires et douanière et qui seront bien sur honorées par l’opérateur. Maintenant pour ce qui est du chiffre d’affaire , il suffit simplement de multiplier le prix de vente connu et accepté par le citoyen qui est de 500 DA le kg.

    La banane est consommée en tant que dessert ou dans le milk shake et aussi dans la pâtisserie. Autre aspect, l’algérien achète la banane comme fruit bon pour la santé et la propose comme aliment fondamental pour le malade. C’est pour cela que lorsque vous visitez les hôpitaux, les familles pensent surtout au kg de banane et à la bouteille d’eau minérale. Donc en principe la consommation est assurée. Dans la banane , la mévente n’est pas admise, c’est le marché le plus sur actuellement.

    Que peut escompter gagner dans ce cas un importateur qui est autorisé à importer légalement 90 000 tonnes de bananes ( 90 000 000 kg). Le chiffre d’affaire à réaliser pour importer 90 000 Tonnes est de 36 000 000 000 DA avec un prix de référence de 400 DA le Kg.

    On remarque qu’avec une somme pareille, se lancer dans l’importation de la banane reste un marché juteux et prospère , puisque l’Etat est bien là et vous autorise à l’exercer . Il suffit juste aux opérateurs autorisés à se regrouper pour effectuer des achats ensemble pour bénéficier d’un prix d’achat intéressant qui vous offre ainsi une marge substantielle.

    Donc , il suffit aussi de négocier avec les transporteurs et les propriétaires des chambres de conditionnement le tarif des prestations raisonnables pour que chacun y gagne . Mais partons d’une hypothèse qu’après la défalcation de toutes les charges , l’importateur gagne en bénéfice avant impôts 10 DA par kg vendu.
    Sur le bénéfice de 10 DA nous enlevons 25% d’impôts ; ce qui nous ramène à effectuer l’opération arithmétique suivante : 10 DA x 0,25 =2,5 DA. Le montant qui reste à l’opérateur est de 7,5 DA, ramené à la vente de 90 000 Tonnes nous donnent à fin 67 500 000 000 de centimes tout au moins pour l’exercice 2017.

    Avouer tout au moins que le marché de la banane est franchement attirant et le pratiquer en toute légalité constitue une rente que l’on peut pratiquer à l’aise.

    Alors messieurs le starter est déclenché à partit d’aujourd’hui à charge pour vous juste de ramener vos dinars que vous gardiez dans vos coffres qui sont chez vous et la banque d’Algérie serait heureuse de vous accueillir pour vous donner l’équivalent devise nécessaire à l’achat ou plutôt à l’importation de 90 000 tonnes de banane

    L’opération est intéressante pour la banque , pour l’opérateur , pour l’importateur et au final , ce marché juteux , chasse gardée par de grands chanceux qui ont débuté dans ce métier il y a déjà plus de 20 ans . Le citoyen est aussi gagnant , il peut encore goûter à ce fruit exotique , puisque l’Etat en grand généreux continue à délivrer des licences d’importation , puisqu’il pense à nos malades qui vont toujours continuer à avoir leurs bananes sur leur table de nuit des hôpitaux et quant aux gourmands , la tarte garnie à la banane sera toujours chez le pâtissier du coin.

      Anonymous
      14 mars 2017 - 10 h 37 min

      Si vous pouvez acheter la
      Si vous pouvez acheter la banane a 500 da le kg alors parlez pour vous ,je vous signale monsieur l’expert en banane ,que la majorité des Algeriens ne sont pas en mesure de débourser cette somme pour un miserable kg de banane ,dites plutot que vous etes en train d’établir un prix car missionner par je ne sais quel importateur .Alors svp parlez pour vous moi 500 da me servent pour nourir toute ma famille pendant toute une journée .

    Anonymous
    12 mars 2017 - 21 h 38 min

    « une république bananière »
    « une république bananière »

    selma
    12 mars 2017 - 19 h 13 min

    Quelle honte et quelle
    Quelle honte et quelle indécence ! la banane est-elle si indispensable pour susciter autant d’intérêt ? Le s citoyens algériens sont-ils en danger de mort en l’absence de bananes? n’est-il pas plus utile d’encourager le développement de bananeraies dans un pays dont le climat sied fort bien à ce fruit »lingot d’or » ?Mais les importations en tous genres si elles venaient à être geler , gèleraient également les neurones enfûmés de la mafia politico-financière qui croît comme le chiendent chez nous

    Lghoul
    12 mars 2017 - 18 h 43 min

    Apparemment le quota par
    Apparemment le quota par habitant est de 12 bananes par an, une partie mois. Quand des citoyens sont terrassés par des maladies chroniques diverses car ils manquent de médicaments, le sujet stratégique principal est la banane, ce qui prouve su’on est devenu véritablement une république bannière.

    Thidhet
    12 mars 2017 - 18 h 42 min

    Puisque ce fruit est si
    Puisque ce fruit est si populaire en Algérie, et puisque l’état algérien tolère toutes sortes d’excès et de déviances parmi les importateurs, je ne vois pas pourquoi il ne ferait pas un petit effort pour le rendre accessible. À moins que cette décision n’ait des motivations inavouables. Cela dit, je suis révolté par un certain site d’info en ligne qui,cette après-midi, a titré quelque chose comme « 12 banane par année pour chaque algérien. » En écrivant cela, le « journaliste », qui n’en revient pas d’être l’auteur d’ une si brillante trouvaille, rêve sans doute d’entrer dans le club si fermé de ces algériens rompus à l’art de tordre le cou à la réalité algérienne juste pour être cité ne serait qu’une fois (rien qu’une fois, une fois seulement, dixit Brel) dans quelque vague canard parisien.

    Anonymous
    12 mars 2017 - 17 h 47 min

    Nous sommes tombés très bas
    Nous sommes tombés très bas pour ne parler que de la banane que ce soit à travers toute la presse ou au niveau du gouvernement. J’ai honte pour mon pays! Nous sommes rabaissés à un statut de PRIMATE dans un pays sous développé. C’est le reflet du niveau intellectuel, du débat national, la faillite d’un pays et de tout un peuple. Les primates n’ont pas accès à la parole MAIS peu importe notre Président ne parle pas et ne peut pas communiquer avec nous alors mangeons des bananes pour communier entre nous.

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