Piquet de grève à Air Algérie, Tassili Airlines et au port d’Alger

Les syndicats des deux compagnies aériennes ont réagi aux propos du ministre. New Press

Les travailleurs de compagnies de transport aérien Air Algérie et Tassili Airlines ont observé un piquet de grève aujourd’hui pour protester contre les propos jugés «inopportuns», voire «grossiers» du ministre des Transports, Boudjema Talai. Les syndicats de ces deux compagnies aériennes, affiliés à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), ont agi pour faire part aux hauts responsables du pays de l’indignation des employés de ces deux entreprises publiques qui ont très mal pris les propos du ministre des Transports ayant qualifié Air Algérie de «khorda».

La tentative du ministre Boudjema Talai de rectifier le tir, en invoquant une mauvaise compréhension de ses propos, n’a pas suffi pour apaiser les esprits au sein de ces deux compagnies en ébullition. Si les travailleurs et leurs syndicats disent admettre les critiques sur le fonctionnement et sur la gestion de ces deux compagnies, ils refusent, en revanche, les propos «dégradants», voire «insultants».

Le personnel navigant commercial, le personnel navigant technique et le personnel de la direction des opérations au sol des deux compagnies ont ainsi observé ce piquet de grève qui a duré une demi-heure, mais qui a paralysie les aéroports du pays et fortement perturbé le plan de vol des deux compagnies. Il a fallu attendre jusqu’en début d’après-midi pour que la situation revienne à la normale à l’aéroport international d’Alger.

Il est à rappeler qu’un changement a été opéré en février dernier à la tête d’Air Algérie. Bakhouche Alleche a été désigné comme directeur général par intérim de la compagnie en remplacement de Mohamed Abdou Bouderbala. Le ministre des Transports a appelé ce nouveau responsable à refonder totalement le fonctionnement de l’entreprise et à le rendre transparent, des comptes aux recrutements.

M. Talai, qui est actuellement candidat aux élections législatives comme tête de liste FLN à Annaba, a souligné qu’il n’est plus possible qu’Air Algérie ou d’autres compagnies publiques de transport comptent sur le Trésor public.

Sonia Baker

Comment (11)

    Anonymous
    15 mars 2017 - 23 h 29 min

    Très professionnel comme
    Très professionnel comme article… En aucun cas Tassili Airlines n’a observé de grève… encore moins le port d’Alger

    Anonymous
    15 mars 2017 - 22 h 13 min

    Une des responsables de l
    Une des responsables de l’agence Air Algerie a Madrid a ete recrutée a ……….Blida sur intervention du papa. Evidemment avec logement etc..etc…ALors que des filles algeriennes installees depuis longtemps a Madrid avec leurs familles se sont vues refuser le poste .

      EHT-NEK KEN
      16 mars 2017 - 9 h 37 min

      Tous les recrutements se sont
      Tous les recrutements se sont et se font sur la base de la parenté et du piston, c´est dans toutes les agences d´air-machin-chose et à travers toute la planète, pas uniquement Madrid. Ils ont quadrillé la patrie depuis 62, resk babahoum.

    Anonymous
    15 mars 2017 - 19 h 07 min

    Des managers ,voila ce dont a
    Des managers ,voila ce dont a besoin Air Algérie ( et non Air C… comme disent certains connards) .Trop de personnel nuit au bon fonctionnement de l’entreprise .A quand le dégraissage Monsieur le ministre et surtout quand va-t-on arrêter d’appeler à la grève pour des broutilles ,à force cela se retournera contre les honnêtes travailleurs quand aux saboteurs,leur place n’est nulle part et surement pas chez AIR ALGÉRIE..

    skood
    15 mars 2017 - 18 h 37 min

    Les bras cassés de madame
    Les bras cassés de madame BLABLA…..!!!

    Anonymous
    15 mars 2017 - 16 h 49 min

    AIR COUSCOUS c’est + que de
    AIR COUSCOUS c’est + que de la « khourda » mis de la M…..hachakoum. Que ces syndicats nous expliquent comment sont operes les recrutements . Aucun concours, aucune etude de CV; juste le copinage et le « ben amiiss ». Au Centre de maintenance ils ont recrute un ingenieur chimiste (option: genie des procedes) pour la maintenance des trains d’atterrissage. VA comprendre !

    MELLO
    15 mars 2017 - 15 h 08 min

    Les pleureuses reprennent le
    Les pleureuses reprennent le terrain de la contestation. Mais, cette grève là, elle handicape qui ? L’Etat Algérien ? Le Ministre ? Les compagnies ? Eh bien aucuns de ces cas, mais plutôt le pauvre Algérien qui ne sait plus à quel saint se vouer. Encore une fois le citoyen lambda s’est retrouvé , comme à l’accoutumée, le dindon de la farce. Leurs grèves, qui ne sont que de classiques conflits de travail, ne changeront pas de dimension et de nature pour devenir une véritable contestation politique. Comme on le sait, l’UGTA est intégrée au pouvoir politique, alors que l’aspiration des travailleurs est de ne pas dépendre du pouvoir ou de faire jouer tel de ses clans contre tel autre pour demeurer l’instrument du pouvoir. Équation du premier degré à une seule inconnue.

    el wazir
    15 mars 2017 - 14 h 36 min

    air Algérie n’a aucune chance
    air Algérie n’a aucune chance d’être reprise par un investisseur d’ou qu’il vienne, Sa rentabilité est définitivement compromise . Cette entreprise, prise en otage par ces milliers de moufsidines (10000 salariés quand la compagnie ne peut prendre au maximum que 2 000 afin d’approcher le seuil de rentabilité) et quels salaires? 1O fois celui du prof d’université pour ces pilotes qui n’ont totalisé au mieux que BAC +3. Air Algérie composé a 6O% D’inutiles de l’UGTA ayant profité d’un moment de faiblesse de l’état (durant la définie noir ) pour s’offrir des conditions de salaires d’un expatriés venant de France (en imposant des salaires qui sorte de tout entendement et fortement pénalisant pour une compagnie moribonde a l’instar de cette ‘air UGTA ; quand aux propos de M le ministre, il faut reconnaître qu’il a trouver exactement le mot pour qualifier cette compagnie, au demeurant encombrante a un point ou la laisser tomber, payerait mieux l’Algérie,et son économie. Si la gréve est par excellence le métier du personnel d’air Algérie, les algériens la préfère définitivement fermée pour laisser le marché aux compagnies qui veulent travailler, tout en rendant de meilleurs services aux algériens.

    ex pigeon
    15 mars 2017 - 13 h 12 min

    AIR COUSCOUS;fait grève
    AIR COUSCOUS;fait grève certainement dus au prix de la viande qu’il ne s’arrète pas d’augmenté;bon débarras

    slim
    15 mars 2017 - 13 h 07 min

    Dans le privé, ces salariés n
    Dans le privé, ces salariés n’auraient pas bronché … !
    Les secteurs maritimes et aériens sont sclérosés par le sureffectif, le déficit, …. et l’absence de résultats.
    Maintenant voilà que le ministre de tutelle est condamné à se taire. Mais où va l’Algérie ?
    Il faut privatiser c’est la seule issue pour l’Algérie car la tumeur du secteur publique est devenue trop ingérable.

    chaoui04
    15 mars 2017 - 12 h 59 min

    Ah mon dieu ,ils (les
    Ah mon dieu ,ils (les syndicats des paresseux) prennent en chantages des milliers des voyageurs pour un qualificatif qui décrit la réalité de la compagnie. Oui ,c’est une à khourda.
    Ces sauvages qui n’ont aucun respect pour leurs clients mettent des gens dans des situations critiques(manquer un rdv médical,rater un adieu d’un parent agonisant,perdre un contrat …).
    Qu’ont ils fait ces paresseux depuis qu’ils gèrent la compagnie?Ils ont éliminé d’une façon criminelle la grande Khalifa air ways avec la baraka du grand manitou des travailleurs plutôt des bras cassés à savoir sidi said.
    Bien qu’ils aient une flottille récente,leurs avions sont d’un saleté répulsive.etc,etc ,etc………..la mauvaise liste est longue.LA HONTE;S’il y avait un état fort ,ces grévistes devraient être révoques sur le champ et quitte à les faire remplacer par des étrangers …pouah.

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