Le FLN France Sud dénonce les «mensonges éhontés» de Djamel Bouras

Djamel Bouras, le député fétiche du FLN. D. R.

Les kasmas du FLN du sud de la France, qui ont déjà pris leurs distances avec la direction actuelle, accusent le député Djamel Bouras de mensonges. Dans un droit de réponse adressé à la presse, ces cadres de l’ex-parti unique au sud de la France, qui ont exprimé leur colère et leur désapprobation des choix des candidats aux prochaines élections législatives, affirment, vidéos à l’appui, que ce député «fétiche» du FLN, reconduit pour un nouveau mandat, n’a rien accompli durant son précédent exercice.

S’exprimant au nom de la communauté algérienne et au nom du comité de défense du FLN en France, ces protestataires qualifient les «assurances» de M. Bouras d’«inepties». Ils indiquent que Djamel Bouras n’a jamais représenté les intérêts de la communauté algérienne à l’étranger, qu’il ne connaît même pas. Ils attestent qu’il n’a pas défendu le rapatriement des dépouilles mortelles d’émigrés ni pris la défense du droit d’importation de véhicules de mois de 3 ans. Pour eux, par ses déclarations, il veut tout simplement «accaparer le travail de membres compétents du Parlement qui ont effectué le travail qu’il énumère à son profit dans les journaux».

Ces cadres remontés contre leur direction accusent que «Djamel Bouras étant dans l’incapacité de démontrer la moindre motion ou loi qu’il aurait initiée dans l’intérêt de la communauté ou du peuple algérien de par son activité de parlementaire, celui-ci cherche malgré tout à nous induire en erreur et nous faire avaler ses mensonges». Ils font remarquer que «nul ne peut encore se dédoubler et être à deux endroits en même temps». «Nous n’avons pas encore vu l’hologramme de M. Bourras à l’ANP pendant qu’il faisait ses emplettes à l’étranger. Alors que les élus du peuple accomplissaient leur devoir pour lequel ils ont été élus, M. Bouras, lui, poursuivait ses activités mercantilistes et n’avait pour unique objectif que son enrichissement personnel au détriment de la mère patrie», écrivent-ils.

Pour eux, «M. Bouras n’a pu s’imposer au FLN que par l’argent, avec la complicité de gens peu scrupuleux». Ces cadres mécontents poursuivent leur charge contre ce député-candidat à la prochaine élection en l’accusant d’«exceller dans son domaine, qu’est l’import-export, et le transfert d’Algérie vers l’étranger d’importantes sommes d’argent en devises par tous les moyens légaux ou illégaux». «Ce roturier ne représente pas la communauté algérienne à l’étranger, il ne représente que lui-même et ses amis trabendistes. Le Parlement est l’armure qui lui permet d’exercer ses activités en toute impunité et une arme par désignation qui vote pour ou contre les lois allant dans son intérêt et celui de ses amis», soutiennent-ils.

Pour eux, «c’est un affabulateur, un mythomane, un démagogue», précisant que «Djamel Bouras n’a adhéré au FLN qu’en 2012, car, il faut bien le préciser, il était préalablement sur les listes électorales du RND en 2007, puis un passage par le MPA, pour finir au FLN. Et depuis son arrivée, il a tout fait pour miner toutes les règles et les bonnes mœurs de sélection des candidatures FLN». «Pis encore, ajoutent-ils, depuis qu’il est coordinateur de la communauté à l’étranger, il s’est fait le chantre du pouvoir de l’argent et des malléabilisés, désignant les têtes de liste non selon leurs capacités militantes ou intellectuelles, mais selon leur soumission.»

Ces cadres mécontents assurent que «depuis le parachutage de M. Bourras dans la zone Nord, les militants impliqués du FLN quittent le parti par l’absence de reconnaissance du travail effectué», tels que le député Noreddine Belmeddah, Haddouche Abdelkader et Chakib Jouahri. Ils considèrent que Djamel Bouras n’est nullement légitime. La charge contre Djamel Bouras, qui est le coordinateur du FLN à l’étranger, renseigne sur l’ampleur de la crise qui secoue l’ex-parti unique aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.

Sonia Baker

Comment (16)

    tarek
    10 août 2017 - 0 h 49 min

    Il faut précisé que ce député est un analphabète il sait ni lire ni écrire il na même pas fait l’école maternelle et il souffre d’un grand complexe d’infériorité par apport ça.

    anonyme
    25 mars 2017 - 2 h 27 min

    La famille Bouras est dans la
    La famille Bouras est dans la magouille depuis l’époque de l’Amicale des algériens en Europe qui recevait un budget de 7 milliards de FF par an sans compter les cotisations des pauvres travailleurs immigrés.

    C’est vrai qu’il a des liens avec la famille de Nasser Bouteflika mais ses opposants ne sont pas mieux que lui, ils se valent tous et toutes.

    La communauté algérienne en France n’a pas de représentants.

    Yiwen
    24 mars 2017 - 21 h 39 min

    Je vais vous raconter cette
    Je vais vous raconter cette discussion, qui m’a était rapporté par un ami de LNI. C’était durant les législatives de 1997 si ma mémoire est bonne.
    Un scrutateur est allé voir un Taxi , « je voudrai que tu m’en mène chercher des casse croûtes, je doit les distribuer pour nos observateurs à travers les centres de vote, et ton prix sera le mien »
    Le chauffeur: Tu es de quel parti politique,si ce n’est pas indiscret? du FLN lui répondit il
    Le chauffeur: « Ah je suis désolé, c’est non ! » , l’autre proteste et veux savoir le pourquoi du refus alors qu’il était prêt à payer le double , voir le triple de la course.
    Le chauffeur :  » Tu sais, j’ai des filles et des sœurs , qui voudra s’allier à ma famille demain , si on me découvre chauffeur du parti fln  » voilà la réponse cinglante d’un homme pauvre ,mais digne; pour moi ,cet homme vaut toute la smala du fln de 62 à ce jour

    Le lynx
    24 mars 2017 - 19 h 39 min

    Ces cadres mécontents
    Ces cadres mécontents assurent que «depuis le parachutage de M. Bourras dans la zone Nord, les militants impliqués du FLN quittent le parti par l’absence de reconnaissance du travail effectué», tels que le député Noreddine Belmeddah, Haddouche Abdelkader et Chakib Jouahri. Ils considèrent que Djamel Bouras n’est nullement légitime. La charge contre Djamel Bouras, qui est le coordinateur du FLN à l’étranger, renseigne sur l’ampleur de la crise qui secoue l’ex-parti unique aussi bien en Algérie qu’à l’étranger.!!!!!!!!! Eh oh vous êtes sérieux là les gars il existe des cadres intellectuel dans le front de liquidation national ? J’ai même envie de rire de cette blague mais elle est sans humour j’ai eu à les connaître ses gens là à travers des discutions eh ben ils manque cruellement d’intelligence mise à part la ruse et dépourvu du smig de dignité sinon le FLN ils n’y qu’eux qui y croient qu’ il est resté fidèle à ces valeurs d’avant indépendance. Pour finir s’ils quittent le FLN ces geux par qu’ils savent qu’ils n’ont pas été retenu point final car un convaincu ne se retire jamais de la base militante s’ils étaient sincères dans leur démarche. Ils quittent parce qu’ils n’ont pas pu se frayé un chemin vers le mongoire.

      عماد
      24 mars 2017 - 21 h 30 min

      المناضل الحقيقي هو المناضل
      المناضل الحقيقي هو المناضل المنضبط والمخلص لحزبه أما الاناني والخائن فهمه نفسه فقط فالأخ بوراس متهم من طرف الخونة والانانيين فهذا غير محرج يا سي الجاهل فيق من نومك بل لحبيب وعرادين

    AMIN
    24 mars 2017 - 18 h 07 min

    la FLN est un parti familiale
    la FLN est un parti familiale appartiens aux parrains venant d’ouajda;et pour adhéré et espéré avoir un poste important il faut etre un très bon commercial;et très bon médiateur,pour vendre des postes de députés de sénateurs et meme de ministres;l’algérie qui fait peur a toute les nations de l’univers elle est devenue la boniche du tiers monde;nous l’avons voulu par notre opportunisme;l’inconscience et aussi l’incompétence de faire confiance au premier venus:

    Anonymous
    24 mars 2017 - 14 h 29 min

    Je viens de revoir la « 
    Je viens de revoir la  » bataille d’Alger ». Je dois dire que le FLN , ses hommes et ses femmes, de ce temps là, n’a rien à voir avec le FLN de ces traîtres d’aujourd’hui!

      IMAZIGHEN
      24 mars 2017 - 22 h 27 min

      ils n’étaient pas fln ils
      ils n’étaient pas fln ils étaient forcé de l’être sinon le fln les tuaient par peur ils étaient tous MESSALISTES en1954

    Bekaddour Mohammed
    24 mars 2017 - 14 h 13 min

    Donc ça peut se résumer ainsi
    Donc ça peut se résumer ainsi : Le F.L.N a besoin d’une immense BOURAS_QUE… Bon vent aux justes !

    *

    No Boutef
    24 mars 2017 - 13 h 54 min

    Ils sont tous pareil Ces FLN
    Ils sont tous pareil Ces FLN,Ces soit disant mécontents habitués eux aussi au mensonge et à la fraude électorale,connaissent toute la vérité sur Djamel Bouras ,il masquent une vérité :c’est que Bouras à un ligne De famille Avec nacer Boutef frère du Boutef.En 2012 il se fait recevoir dans les consulats comme un chef ,il sort vainqueur de l’élection législative,les agents du consulats travaillent et rabattent des voix pour lui.Ils étaient ou En ce moment Ces mécontents ?eh bien ils faisaient sa campagne.Mantenant ils se retournent contre lui parce qu’il ne leur à rien donné.La je suis d’accord avec eux ,dire qu’il est menteur c’est un vrai menteur c’est même son métier.Youyouuu tahia bouteflika

      Mon pays
      24 mars 2017 - 14 h 48 min

      @No Boutef

      @No Boutef
      Je te tire chapeau ,tu as des dossiers sur tous le monde ,je vous que tu ne supporte pas les boutef Et La clique.Merci pour tes analyses.En tout cas Tout ce que tu dis est vrai Et En plus tu as prédis l’apparition de Boutef a La TV,c’est ce qu’il a fait .

        Anonyme
        20 août 2019 - 2 h 23 min

        Djamel Bouras est un voyou ! Lui et ses chiens m’ont menacés de ne plus rentrer en Algerie. Ils ont voulus s’accaparer de l’association que je diriger.
        Aziz Assaoui. Mounir Amari. Jelloul Atig adjoint maire de Grigny. Azedine ait ghuouzala et d’autres.
        Les menaces étaient par téléphone et directement.
        Le fils de bouras a agressé un citoyen Algérien au comtoir d’Air Air Algerie à Lille.
        Personne n’a levé le petit bout de droit.
        Ce rejeton a trouvé refuge en Belgique.

    le justicier 13
    24 mars 2017 - 13 h 46 min

    à la lecture du droit de
    à la lecture du droit de réponse du Comité de défense du FLN en France je retrouve bien là l’esprit de Novembre 1954, celui qui a fait vibré des million d’Algériens, continuez nous sommes de tout cœur avec vous, dîtes tous haut ce nous tous pensons tous bas, sans avoir le courage de le dire, comme si nous avions peur d’un œil étatique fixé en permanence sur nous; BRAVO ! encore continuez pimenté cette campagne qui s’annonçait toute aussi morose que les précédentes !!!

    tangoweb54
    24 mars 2017 - 13 h 11 min

    Qui est tu Monsieur Bouras ?
    Qui est tu Monsieur Bouras ? Depuis quand tu es militant au FLN ? En effet, les arrivistes de ton genre arrivent facilement à ce faire une place de choix dans le parti FLN de messieurs Belkhadem et Ould Abbes Ce dernier a promis mont et merveilles et au final il a fait beaucoup plus pire que Monsieur. Belkhdem

    guetitia
    24 mars 2017 - 12 h 56 min

    la diaspora est libre de
    la diaspora est libre de choisir le candidat qui représente le mieux leur intérêt sauf qu’il ne faut pas qu’ils oublient le partis politique qu’ils ont trahi lors du vote de l’ article 51 de la constitution en leur rendant l’ascenseur en l’occurrence LE RND, LE FLN ET LE MPA doivent être sanctionné en ne jamais mettre un seul bulletin de leur candidat

    lhadi
    24 mars 2017 - 11 h 28 min

    « Quand on plonge un peuple
    « Quand on plonge un peuple dans la misère, disait John Locke (philosophe anglais), et qu’il se trouve exposé aux sévices du pouvoir arbitraire… vous pouvez faire passer les gouvernants pour ce que vous voudrez, vous arriverez toujours au même résultat. Le peuple qu’on maltraite d’une manière illégale saisira la première occasion de se libérer d’un fardeau qui lui pèse lourdement. Il appellera de ses voeux le moment opportun et il guettera : les affaires humaines sont sujettes à tant de fluctuations, de faiblesses et d’accidents, qu’il est rare que l’occasion tarde à se présenter d’elle-même ». Sachons tirer les leçons de l’histoire. Les ignorer serait une coupable imprudence, d’autant que cette même histoire ne cesse de se répéter et semble inlassablement tirer parti de l’inconscience ou de l’amnésie. Chers compatriotes, N’acceptez pas d’être les témoins passifs, ou les complices de l’inacceptable. Fraternellement lhadi ([email protected])

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