Alger pour un prolongement de l’accord Opep-non Opep

Réunion de l’Opep à Alger, le 28 septembre 2016. New Press

L’Algérie est favorable pour un prolongement de trois ou quatre mois de l’accord Opep-non Opep de baisse de la production pétrolière, afin de mieux stabiliser les marchés, a affirmé samedi soir au Koweit le ministre de l’Energie Noureddine Boutarfa. Dans une déclaration à la veille de la 2e réunion du comité ministériel de suivi des accords Opep et non Opep, le ministre a indiqué que le comité examinera la question du prolongement de cet accord.

Pour l’Algérie, il y a une nécessité pour le prolonger de trois ou quatre mois de plus. Ce serait une durée optimale. Lors de la réunion de décembre à Vienne 2016, 11 pays producteurs non membres de l’Opep s’étaient engagés à coopérer avec les pays membres de l’organisation pour limiter l’offre surabondante sur le marché mondial en réduisant la production de 1,8 million barils par jour à partir du 1er janvier 2017 pour une période de 6 mois renouvelable. 

Le ministre de l’Energie a expliqué que la réunion du comité ministériel de suivi prévue dimanche se penchera sur l’évaluation de la mise en œuvre de l’accord de réduction des volumes de production des pays Opep et non Opep, le développement des marchés pétroliers et des cours ainsi que sur la situation des stocks, y compris des stocks flottants. L’Algérie, a assuré M. Boutarfa, a pleinement respecté ses engagements de réduction de la production dans le cadre de l’accord de Vienne. 

L’Algérie qui s’est engagée, dans le cadre de cet accord, à réduire sa production de 50 000 barils par jour, est «un exemple» en matière de respect de ses engagements, a ajouté le ministre. «Nous tenons à être exemplaires dans l’application de l’accord Opep-non Opep, a-t-il soutenu. L’Algérie, le Koweït et le Venezuela constituent, avec la Russie et le Sultanat d’Oman, le comité mixte ministériel de suivi chargé de s’assurer de la mise en œuvre de l’accord de Vienne, rappelle-t-on. M. Boutarfa a relevé, d’autre part, que les niveaux de réduction sont à 100% pour les pays de l’Opep et de 40% pour les non Opep, mais les pays non membres se sont engagés à réduire leurs productions de manière progressive de façon à atteindre le plein effet à partir d’avril. 

Le ministre de l’Energie a qualifié, dans ce sens, de très sérieuse l’application de l’accord par l’ensemble des pays, y compris l’Irak qui a fait de bonnes réductions. Par ailleurs, le ministre s’est entretenu dans la capitale koweitienne avec ses homologues koweitien, vénézuélien et russe, respectivement Essam al-Marzouk, Nelson Martinez et Alexander Novak, selon un communiqué du ministère. Lors de ces entrevues, il a été essentiellement question de l’évolution des paramètres pétroliers et de la demande mondiale ainsi que les mécanismes de monitoring permettant le suivi de la mise en œuvre de l’accord de réduction de la production en vue de stabiliser durablement les marchés et assurer les investissements nécessaires au développement du secteur et de l’économie, souligne la même source.

R. E. 

Commentaires

    lehbilla
    26 mars 2017 - 8 h 27 min

    On ne sait pas créer de la
    On ne sait pas créer de la richesse autre que elle tirée de la rente pétrolière. On ne sait pas développer les secteurs économiques et industriels et rentabiliser ses investissements sous toutes les formes. On sait juste vendre du pétrole et partager in équitablement les dividendes. Alors, dans ces conditions comment s’étonner que nos dirigeants s’entêtent à vouloir à tout prix maintenir les prix de pétrole à un certain niveau? Mais réussiront ils pour autant? rien n’est moins sur…et plus dure sera la chute.

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