Affaires religieuses : un projet de loi pour lutter contre l’extrémisme et la dérive confessionnelle

Le ministre des Affaires religieuses et du Wakfs, Mohamed Aïssa, a ce lundi affirmé au Forum de la Radio algérienne qu’un projet de loi sur «la lutte contre l’extrémisme et la protection des Algériens de la dérive confessionnelle» était en cours d’élaboration par son département ministériel. Il a indiqué que la Constitution algérienne «garantit la liberté du culte et la pratique des rites religieux, mais interdit dans le même temps l’exploitation de la religion à d’autres fins», soulignant que la société algérienne avait sa «référence religieuse et ne veut en aucune manière être impliquée dans les tiraillements doctrinaux».

Le ministre des Affaires religieuses et du Wakfs a précisé également qu’un observatoire national de la référence religieuse sera créé et sera considéré comme un centre de recherche animé par une élite composée d’intellectuels et d’universitaires. D’autre part, le ministre des Affaires religieuses a rappelé que le terrorisme «n’a ni foi ni loi. Il est l’œuvre d’une machination qui vise à ternir l’image de l’islam par tous les moyens».

Concernant les préparatifs en cours en prévision de la saison du hadj (pèlerinage), il a rappelé que le coût cette année ne dépassait pas 500 000 DA, insistant sur les «améliorations multiples» dont bénéficieront les hadjis algériens, notamment en matière de prise en charge sanitaire, de transport et d’hébergement. S’exprimant sur l’exploitation des mosquées lors de la campagne électorale des législatives du 4 mai prochain, Mohamed Aïssa a fait remarquer avoir adressé des correspondances aux directions des affaires religieuses à travers les différentes wilayas du pays portant sur le respect de la loi et la nécessité de mettre les mosquées à l’abri de toute exploitation politique.

Agence

Commentaires

    Nasser
    22 juin 2017 - 2 h 39 min

    NOS wahhabo-takfiris envahissent actuellement nos….. cimetières (à défaut des mosquées) par groupes de 10, 20, 30 pour « imposer » de nouvelles vues de leur « islam » tout en murmurant des réflexions visant à discréditer ceux lisent ou font des prières sur les lieux. C’est « bidâa » de lire le Coran ou de faire une prière pour le mort affirment-ils! Les « services » laissent faire ces « missionnaires »…comme toujours…malgré les anicroches constatées !

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