Le mensonge du FFS sur sa participation aux législatives

Par Youcef Benzatat – Le FFS ment à tous les Algériens et en premier à ses militants, à ses sympathisants et à tous les indécis, ainsi qu’à tous ceux qui refusent de participer à une élection réglée d’avance. Inutile d’épiloguer encore et encore sur des élections sans enjeux, où tout est scellé avant même le déroulement du vote. Une situation qui dure depuis notre accès à l’indépendance. La dictature installée depuis ce tournant glorieux de notre histoire contemporaine à la peau dure et se reconduit indéfiniment sans que rien ne change.

Le FFS, comme aux législatives de 2012, continue toujours à reproduire le même argument, pour la même stratégie, voter pour «mettre du mouvement dans le statu quo», voter pour sauver la démocratie dans la perspective de remobilisation de la population et de réhabilitation du débat politique. Une stratégie sournoise dont les véritables motivations sont l’aveux d’impuissance. Déjà à cette époque, sa participation aux législatives s’est décidée en réalité dans les coulisses du pouvoir en se contentant en échange de l’attribution d’un quota de députés. Piétinant à la fois les principes et les traditions politiques du parti de refuser tout arrangement et compromission avec le pouvoir et les deals occultes.

Ce premier deal a été mené par le chef de cabinet du Président et des deux conseillers de ce dernier, l’ancien ministre Mohand-Amokrane Cherifi et Salima Ghezali, selon le témoignage d’un cadre du parti qui a été exclu la veille de cette dénonciation. Rien d’étonnant, cette dernière se retrouve aujourd’hui tête de liste FFS à Alger pour les législatives de 2017.

Conscient de l’impasse dans laquelle se trouve le processus démocratique et le pessimisme ambiant qui entoure la vie politique, le FFS a opté pour la survie en attendant dans l’illusion que les conditions soient favorables à son projet de conférence nationale. Car un quota de députés à l’Assemblée nationale est en soi une source de revenus vitale pour maintenir en vie le parti. Bien que ce choix allonge encore un peu plus la confiscation des droits politiques des Algériens tout en faisant gagner un temps précieux au pouvoir.

Il s’agit à proprement parler d’une stratégie pragmatique, car cette impasse politique n’est pas de l’ordre conjoncturel, mais il s’agit d’une impasse d’ordre structurel, qui ne pourra se dénouer que par la contrainte envers les tenants du pouvoir.

Cette impasse est alimentée principalement par le facteur de division, qui est liée à la crise identitaire et idéologique : opposition des berbérophones aux arabophones et des islamistes conservateurs aux modernistes laïcs. Ce facteur, associé à la conscience pré-politique dans laquelle végète la population, empêchent la possibilité d’un rassemblement autour d’un intérêt commun pour pouvoir unifier la contestation des droits politiques. D’autre part, face à la crise économique engendrée par la dégradation du prix des hydrocarbures, le pouvoir saura toujours imposer une réponse relative à la situation, comme il l’a toujours fait en pareilles circonstances, en réadaptant à chaque fois sa stratégie d’achat de la paix sociale, aidé dans les cas extrêmes par le recours à la violence comme cela c’était toujours produit par le passé.

Dans ces conditions, l’appel du parti à la jeunesse algérienne pour participer massivement au vote est une duperie et un écran de fumée pour cacher sa véritable stratégie participative aux élections. Le FFS rejoint dans ce cas les partis islamistes et même le MDS et le RCD, partis laïcs, pour réconforter la dictature et en affaiblissant, de fait, la véritable opposition au pouvoir, qui se réduit à une peau de chagrin, où Jil Jadid et Talaie El-Houriat semblent continuer à s’agripper à l’espoir d’un dénouement de la crise par l’usure en s’engageant dans un boycott actif des élections.

Y. B.

Comment (55)

    Kaci
    8 mai 2017 - 16 h 17 min

    Je pense que le mot patriote
    Je pense que le mot patriote usurpé par ce groupe d’intérêt Inasvoue sonne comme un les fameux slogans du pouvoir en d’autres moments de leur histoire.. On décide de se posissionner comme les seules patriotes et tous le reste des algériens semblent aux yeux de ces charlatans indignent de l’être. Le FFS dérange depuis tjs et ces l’âne uvées ne changeront pas la donne du problème de ce pays . Alors aller voter semble être une option qui va faire trévirer la démocratie d’après ses nouveaux seigneurs et ne pas voter est aussi d’après eux la seule alternative qui fera avancer le processus de démocratisation en un mot ne rien faire ça fera du bien à la démocratie a venir . Alors une question pourquoi ce système est encore la depuis 62 . Poissons donc la vrai question et regardons les choses en face .

    L.k
    4 mai 2017 - 18 h 45 min

    C’est simplement un article
    C’est simplement un article de quelqu’un qui de toute evidence ne represente que ces interets et pour avoir un peu de credit juge qu’ il faut faire comme beaucoup avant lui denoncer ce q u’ invente ou suppose car qu’on on est representant derien alors on veut faire croire qu’ on a des idees et qu’ onrepresente quelque chose . Le FFS a le,dos large a tous ces gens qui se cache,sous des pseudo etne se montre que pour etaler leur mer…sur des hommes etdes femmes qui font leur possible pour changer la situation qui perdure depuis si longtemps . Quant a des considerations d’ ordre etique ou autre rare seront ceux qui peuvent montrer le chemin au FFS ou a ses militants .
    Treve de demagogie et de langue fourchue .

    MELLO
    5 avril 2017 - 16 h 39 min

    Aucun argument valable, dans
    Aucun argument valable, dans votre article, cher Monsieur. Quel que soit le choix politique du FFS, il est malheureusement sévèrement critiqué. Bien que le parti affirme sans ambages son opposition à la gestion chaotique du pays, ses adversaires –les pires critiques viennent des revanchards issus de ses rangs –l’accusent, sans preuve évidemment, d’avoir prêté allégeance au pouvoir. Toutefois, dans le contexte politique actuel, marqué notamment par l’emprise du pouvoir sur la vie politique, il est normal que des citoyens doutent du processus électoral. En effet, la première fois où il y a eu des élections libres, le régime a perpétré un coup d’État pour empêcher la majorité populaire de gouverner. Cependant, pour un républicain et un démocrate, quand une élection est organisée –il faudrait aussi que les Algériens cessent de penser que ces élections sont celles du régime –, il faudrait exprimer son choix sans ambiguïté. Bien évidemment, le boycott en est un. Mais, dans le fond, est-ce que le boycott pourrait amener le changement ? S’il restait au stade de la revendication, aucun boycott ne pourrait changer la donne.
    En revanche, une participation politique, comme celle prônée par le FFS, a au moins le mérite de défendre une vision et un projet politiques clairs.

      Karamazov
      6 avril 2017 - 10 h 29 min

      Vous avez vu la sortie de
      Vous avez vu la sortie de Laskri contre Sadi ? « C’est le premier qui, en 1989, avait insulté Aït Ahmed, l’accusant d’avoir passé 40 ans dans le tourisme politique! » . Y aurait-il encore des qui oseront dire que le RCD et le FFS ne s’adorent pas, ou que les militants du FFS seraient rancuniers.

        MELLO
        6 avril 2017 - 12 h 19 min

        Ouvrir une page d’histoire, c
        Ouvrir une page d’histoire, c’est lever un pan de ces mensonges vite ensevelis: Au lendemain des émeutes de 1988, un groupe du MCB fut informé que le chef de cabinet de la présidence –le général Larbi Belkheir, éminence grise du pouvoir – aurait reçu dès le début des manifestations trois personnalités du mouvement culturel berbère –Saïd Sadi, Mokrane Ait Larbi et Hachemi Nait Djoudi ! Cette information ne manqua pas d’exacerber la suspicion de ceux des militants qui n’avaient pas attendu ces développements pour, d’abord, contester les méthodes de Saïd Sadi qui s’était imposé comme le leader du mouvement et, ensuite, douter de la nature de ses rapports avec le pouvoir . Les soupçons furent confirmés lorsque les observateurs eurent connaissance de l’endroit où s’est tenu le premier congrès national du RCD. Il s’agit du très officiel Club des pins, écrit Alain Mahé. La défaite, lors des élections législatives du 26 décembre 1991, fut encore plus cuisante, ce qui poussa Said sadi à annonce qu’il s’est trompé de société. Par conséquent, les cadres de ce parti commencèrent à quitter le navire. Quelques-uns rejoignirent le pouvoir à l’instar de Khalida Messaoudi. D’autres rêvent de la scission du pays à l’image de Ferhat Mehenni. A noter que le deuxième cas est plus grave. En tout cas, la Kabylie et l’Algérie forment un seul corps. Faire du mal à l’une revient à faire du mal à l’autre.

    Dr Knock
    5 avril 2017 - 8 h 40 min

    Cher Mindjibalina. Ce n’est
    Cher Mindjibalina. Ce n’est que ce matin que j’ai pu lire votre judicieuse réponse à mon insignifiant propos. Et comme ce matin encore je me suis levé de mon mauvais pied gauche, excuser-moi de vous demander pardon de persister. C’est que nous avons deux choses en commun : le désespoir et la lâcheté. Permettez-moi tout d’abord de saluer, fauderchement , la modération qui dans son immense magnanimité me laisse circonlocutionner pour masquer mon ébahissement devant tant de culot chez ceux qui n’aiment la liberté d’expression que lorsque il ne s’agit que de la leur. Que dis-je ? Culot ? Un euphémisme ! Si j’avais le droit de licence autorisé aux grands érudits comme icelui, j’aurais dit : un cynisme éhonté . Mais , courageusement couvert par mon faux pseudo, je dirais quand même : avec le cynisme éhonté de ceux qui sans gêne, qui n’ont que leur pédanterie à afficher, viennent nous indigner, en croyant qu’en nous en mettant plein les yeux d’emprunts et d’enluminures savontes ( oui savOnte) – vive la néologie- qu’on allait s’en laisser compter. En d’autres circonstances je me serais senti honoré par votre compassion si mon œil morne et flasque ne me la faisait pas prendre pour de l’ire-honni . Et je saluerais votre modération que d’autres plus taquins que moi pourraient prendre pour de la complaisance envers ceux qui n’hésitent pas à bannir de leur soleil tous ce qui ne pensent pas comme eux. Si je ne vous admirais pas je ferais tout pour me fâcher avec vous. Ou plutôt c’est parce que j’admire en vous cette qualité humaine émotionnelle mais pourtant la plus en phase avec notre cerveau rationnel qui commande l’instinct de survie, ou le maintien coûte que coûte en vie. Cette qualité que vous avez appelée : lâcheté, et que moi j’appellerais plutôt « lâcheté » et qui me permet de m’adresser courageusement à vous sous de téméraires faux pseudos. Votre aveu à ce sujet m’a rassuré, et je salue votre modération envers ceux qui n’hésitent pas à étriller Sansal ,Idir, Merzaq Allouache et à traiter les lecteurs d’un autre journal de « makaques ». Et comme je ne suis pas sûr d’avoir réussi à me fâcher avec vous et avoir fini de boire ma coulpe, m’autorisiez-vous à vous demander si vous n’aviez pas quelques-unes de ces accointances idéologiques coupables de ceux qui châtient bien avec notre vénérable guru omniscient qui nous a overdose avec des occurrences occurrentes . Pardonner le pauvre abruti que je suis de ne pas savoir dire les choses clairement. C’est que ce qu’ici je bazarde je ne le conçois pas dans mon cerveau rationnel pour l’énoncer clairement, il vient directement de mes intestins (tripes), même si les tripes sont qualifiées par les neuroscientifiques d’aujourd’hui de « deuxième cerveau ».
    Voilà, je vous rends la savOnnette ! Ou préférez-vous le teyemoum rêche ?

      Mindjibalina
      5 avril 2017 - 13 h 34 min

      Ô ergotage quand tu nous
      Ô ergotage quand tu nous tiens. Il est des personnes qui s’offusque de trouver de l’eau claire quand les marécages urbains deviennent la règle. Je vous ai dit que je préfère mordre au lieu d’aboyer ce qui pour un lettré comme vous et en language mondain veut tout simplement dire que je suis desavantagé quand pour parler à quelqu’un j’use de plus de neurones qu’il faut pour deviner où est-ce il veut en venir. Enfin, fatigué déjà à réagir au plus urgent, je consens malgré tout à vous donner une autre chance d’être moins fier et plus clair dans vos insinuations. Si une chapelle quelconque m’avait subjugué, je ne serais pas aussi totalement désespéré (de vous) Cher Dr Knock.

    Dr Knock
    4 avril 2017 - 15 h 15 min

    @ Mindjibalina (non vérifié)
    @ Mindjibalina (non vérifié) .Bien fait pour vous ! iskizi-moi donc de ne pas m’être senti offensé par votre propos. Que, sebhanek ya 3adhim echène vous avez très haut placé au point de m’avoir fait croire que c’est à moi, pauvre hère, ou pauvre errant, que vous vous adressiez. Dans ce cas il s’eut agit carrément d’une effraction et vous auriez mérité les foudres que vous aviez provoquées Si vous êtes entré par chez moi pour cibler Monsieur Benzatat. Sauf s’il s’agit d’un débat en quinconce , ou en décalé , on ne répond pas à la question qui est posée par son vis-à-vis directement. Lhedra 3liya welma3na 3la djari dit le dicton. C’est chouette ! Té , je vais m’y mettre moi aussi. Dites-moi, Mindjibalina , l’identité c’est y quoi au juste ? Est-ce pareil que le génome ? l’identité c’est y pareil que la culture. Par exemple la kardintiti nationale ou la carte nationale dintiti est-ce ce qui nous identifie par tous les zôtres ou ce qui nous identifie par rapport à tous les autres ? Quant à la société, si je ne l’ai pas évoquée , c’est juste parce que j’ignorais kiskici. Ne répondez pas avant que je me retire du débat SVP. une minute! Voila, c’est fait!

      Mindjibalina
      4 avril 2017 - 19 h 22 min

      J’apprécie beaucoup votre
      J’apprécie beaucoup votre sens de l’humour, ou votre sens du sarcasme, je sais que ça dépend de celui qu’on a en face et des mensurations qu’il peut exiber, autant vous avertir que je ne suis pas de ceux qui aboient, je préfère mordre. D’ailleurs ce moyen anonyme sied aussi bien aux courageux qu’aux lâches de mon espèce. Je ne sais pas si c’est l’intérêt de l’échange passé qui pique votre curiosité, mais pour moi j’avais rêvé participer à des projets donnant naissance à une sorte d’ouvrages collectifs sur certaines questions d’intérêts, comme celles liées à l’identité et aux nouvelles formes du contrat social et qui semblent vous intéresser au plus haut point. Enfin, pourrons nous trouver un éditeur pour autant ? Je ne sais trop rien, j’ai perdu cela fait longtemps le Sens de la mesure, subsiste juste quelques dents pour intimider un os que je n’ai même pas daigné me le procurer de mes propres moyens. Enfin, votre sens de l’humour montre que votre désespoir est partiel, le mien je vous assure qu’il est total.

    Dr Knock
    3 avril 2017 - 13 h 23 min

    En vérité on est loin du

    En vérité on est loin du diagnostic du mal qui ronge notre société. Les partis politiques algériens composent un syndrome et le FFS n’est qu’un des symptômes de la maladie. Une réponse inflammatoire à une septicémie. Si j’étais courageux je choisirais une autre allégorie : Une maladie parasitaire où le parasite vit au dépend de son hôte sans le tuer. Il suffit d’étudier les réactions du FFS aux manœuvres du pouvoir depuis 1963 , San Egidio ( son âge idiot), les 3rouch, la CLTD, et un tas de ses postures vis-à-vis des élections, sans parler de la haine congénitale qu’il voue exclusivement au RCD. Et même si l’échec est consommé car il est non le résultat d’une erreur d’algorithme dans son programme mais un plantage total de son logiciel, ses disciples défroqués voudraient nous faire croire qu’on peut lui sauver l’âme en procédant à des rapiècements. Tous ces partis ne doivent leurs survies qu’à la volonté du pouvoir de leur faire occuper le champ politique pour éviter une alternative qui le balaierait. Le FFS et le RCD, ne sont pas l’alternative, mais au contraire l’obstacle à toute alternative : le pouvoir l’a bien compris, et eux n’ont de choix que la complicité. Ce n’est pas avec des craques dont on abreuve les militants qu’on construit un argumentaire. Nous sommes tous témoins et nous avons vu. La lecture de ce qui est ici écrit dégage un corpus qui dénote clairement l’adhésion à une certaine idéologie chère au FFS , et les contradictions apportées par les uns aux autres ne sont que les termes d’une même dialectique qui converge vers une unique synthèse . Nous sommes devant un règlement de compte de type oedipien sans renier le père. On n’est pas sorti de l’auberge !

      MELLO
      3 avril 2017 - 14 h 59 min

      Bien que la situation du pays
      Bien que la situation du pays ait évolué –et vous et moi en sommes convaincus, le pluralisme politique devient désormais une donnée irréversible –, certains thèmes de l’époque sont d’actualité, notamment la dépolitisation de la société. Du coup, la mobilisation des militants en général et ceux du FFS, en particulier en vue de sensibiliser les citoyens sur l’impérieuse nécessité de changer le système, devrait se décupler.
      Par ailleurs, compte tenu des expériences en Afrique du Nord et dans les pays arabes, le FFS prône un débat inclusif, car ceux qui tentent d’évincer les régimes héritent des ruines. C’est ce qui explique les choix du FFS en 2012 et 2017 de prendre part aux élections législatives. C’est pour cette raison que le bulletin de vote constitue un moyen de contrarier la politique désastreuse, mise en place depuis 1962. Quant au boycott , le FFS était le premier parti d’opposition à introduire ce concept dans le jargon politique Algérien.
      La dichotomie entre le FFS et le RCD n’est en quelque sorte que cette plaie générée par les officines du pouvoir afin de régner davantage. Les conditions de création du RCD ne vous ont pas échappé, j’en suis convaincu.
      Cela dit, malgré le discours optimiste, il est difficile de réaliser le changement sans la prise de conscience collective. Car, dans le monde entier, ce sont les peuples qui protègent la démocratie, l’indépendance de la justice et les libertés. Du coup, tant que le peuple algérien n’est pas conscient que ce rôle lui échoit, les partis politiques ne feront, au mieux, qu’atténuer les injustices.

      Mindjibalina
      3 avril 2017 - 21 h 27 min

      Pardonnez mon intrusion mais
      Pardonnez mon intrusion mais je crois que vos grilles d’analyse , à vous Dr Knock et à vous Mello, souffrent un tantinet d’un manque flagrant d’objectivité. j’y palpe de la déception, de l’amertume et une sorte de transfert psychique, un genre de catharsis recherché dont la réussite consiste à tout prix à trouver un coupable, ou un bouc émissaire. Accusations et assertions pour le moins incongrues en qualifiant (Dr Knock) tout bonnement le FFS et le RCD comme facteurs bloquants pour la résolution de la crise politique nationale et Mello qui vous rejoint pour ce qui est du RCD. C’est dommage, l’analyse semble reléguer au second ordre la société car c’est d’elle qu’il s’agit en finalité, en ramenant le focus, ou le zoom si vous voulez sur les partis politiques, au lieu de la société. En Kabylie comme ailleurs en Algérie, les partis obéissent généralement à des tendances sociologique lourdes, les partis de droite comme de gauche, progressistes ou conservateurs, nationalistes ou internationalistes sont le fruit de l’évolution des sciences politiques modernes. ce bref rappel présente un intérêt dans la mesure où les projets de sociétés qui prennent pour source le système de représentation psychiques de la société dans toutes ses dynamiques. ce même système qui anime les sociétés modernes semble ,en Algérie du moins, être piégé par la question de la démobilisation. un désintérêt total pour la chose politique. bref un large pan de la société échappe aux politiques et à la science politique. Le pourquoi est plus simple à expliquer qu’à traiter, mais faire porter l’échec des échecs politiques aux seuls partis dont le fief est à l’avant-garde des luttes démocratique c’est discréditer également la société qui les portent. c’est l’ensemble de cette même société qui est désarçonnée, et seule celle qui a des ressorts sociétaux solides qui saura rebondir. le FFS et le RCD n’éprouvent pas de haine viscérale l’un pour l’autre. c’est un mensonge. ils sont juste deux. facettes réelles de la société. ce sont deux bords politiques différents. La société qui les porte n’est pas pour autant divisée. alors, si vous voulez la résilience, sachez en moins définir les véritables facteurs bloquants à exorciser

        Dr Knock
        4 avril 2017 - 8 h 58 min

        Le sujet étant le FFS et non
        Le sujet étant le FFS et non la situation politique globale ! Le sujet étant la corde et non le suicide, je ne parle pas de pendu chez le cordelier. Et j’avoue que j’ai quelques aigreurs à parler de ce parti et du RCD. Je comprends parfaitement que vous n’ayez pas la même approche que moi concernant ces partis et les autres dits de l’opposition. Cependant, sans parler à sa place, vous êtes injuste avec Melo, car, lui, il a évoqué, en dernière analyse, « la société ». Quant à moi, je n’ai fait que commenter l’article, et il ne vous a pas échappé que le vide que j’ai consacré à la société était abyssal, et surprenant : cela ne valait-il pas mieux, méthodologiquement, que de cibler la société alors que le sujet était le FFS ?
        Si le sujet était la situation politique globale je ne centrerais pas mon analyse, pardon, mon commentaire sur le FFS. Car, rappelez-le-vous, le : « je me suis trompé de société » ! Et cela est valable aussi bien pour le RCD que pour Le FFS malgré lui, et sans doute pour les autres partis. Cependant, vous brulez presque, et là encore, vous êtes injuste avec Melo, quand vous écrivez : « faire porter l’échec des échecs politiques aux seuls partis dont le fief est à l’avant-garde des luttes démocratique c’est discréditer également la société qui les portent ». Subliminal !!! Oui : subliminal ! Vous n’avez lu que ce qu’il y avait de subliminal dans ce que j’ai écrit, à votre insu. Vous écrivez bien : « l’échec des échecs » ? Et moi j’écrivais : « ce n’est pas une erreur d’algorithme mais de logiciel… ». Pour terminer, il me semble, que ce que j’ai omis volontairement, s’est imposé à vous, ce que vous dites dans une rhétorique pointue mais consacrée (En Kabylie comme ailleurs en Algérie…, jusqu’à « en Algérie du moins, être piégé par la question de la démobilisation »). Sadi l’a dit en quelque mots : « je me suis trompé de société ! ».
        Pour finir, je vous dirai que je ne fais ni procès au FFS ni une plaidoirie pour sa défense, , ni à la société, et je ne vois pas comment vous pouvez me reprocher d’oublier la société et de la discréditer en même temps. Même si c’est vous qui écrivez avec une mansuétude feinte, mais non moins fataliste : « c’est l’ensemble de cette même société qui est désarçonnée ». Mais qui parle de résilience ?
        Quant à l’amour que se portent le RCD et FFS, je ne sais pas si vous connaissez ces deux peignes indissociables pour travailler la laine, appelés en Kabylie « iqardachène ». Le FFS et le RCD s’aiment comme iqardachène !
        Je ne suis pas résilient Monsieur, je suis désespéré ! Comme dirait Bel: avec élégance, mais désespéré !
        Cordialement et chéchia bien basse Monsieur.

        MELLO
        4 avril 2017 - 11 h 45 min

        Vous parlez d’intrusion ? Non
        Vous parlez d’intrusion ? Non, vous êtes invités par ce canal d’AP (ALGERIE PATRIOTIQUE) pour exposer votre point de vue lequel est, d’ailleurs d’une pertinence sans pareille. L’implication du peuple dans le débat politique reste ,tout de même, assez embryonnaire eu égard à un comportement centraliste d’un pouvoir qui veut diligenter seul sans la participation de la société. Pourtant si vous relisez mon post, il est bien spécifié :: « Du coup, la mobilisation des militants en général et ceux du FFS, en particulier en vue de sensibiliser les citoyens sur l’impérieuse nécessité de changer le système, devrait se décupler » , et en conclusion, vous y trouverez: « Dans le monde entier, ce sont les peuples qui protègent la démocratie, l’indépendance de la justice et les libertés. Du coup, tant que le peuple algérien n’est pas conscient que ce rôle lui échoit, les partis politiques ne feront, au mieux, qu’atténuer les injustices ». Du coup, il me semble que le facteur principal de blocage reste cette léthargie politique qui touche des pans entiers de la société. Sans omettre de placer le leitmotiv d’un changement pacifique, car la violence, véritable menace d’une avancée démocratique, ne mène que vers le chaos.

        YOUCEF BENZATAT
        4 avril 2017 - 13 h 07 min

        Vous parlez trop, monsieur,
        Vous parlez trop, monsieur, vous parler en disant une chose et son contraire, enfin, vous parlez sans rien dire, vous ne faites seulement que du bruit. Vous demandez aux autres de se taire pour que vous vous accaparer de la parole en vous prenant pour le chantre de la démocratie ! Quelle imposture ! Vous dites  » l’analyse semble reléguer au second ordre la société car c’est d’elle qu’il s’agit en finalité, en ramenant le focus, ou le zoom si vous voulez sur les partis politiques, au lieu de la société. » c’est exactement ce que vous faîtes en convoquant la question identitaire § Pour vous, elle est essentialisée en des valeurs et des constantes éternelles, alors que celle-ci (la société) ne cesse d’évoluer depuis des millénaires et de s’enrichir de toutes sortes d’origines à travers le métissage ! Vous feriez quoi des Algériens qui peuplent le sud de notre territoire, ces Algériens aux traits négroïdes venus des régions sub sahariennes, des descendants des Turcs, des Maltais, des Juifs, (ah ! le Juif ! rien que pour cette composante humaine qui est incontestablement mêlée à notre sang et à notre culture vous êtes disposés à nier une grande partie de votre histoire et de votre mémoire), des Romains et tous leurs esclaves et mercenaires qui sont venus de toute la méditerranée métisser notre peuple durant plusieurs siècles, et la liste est suffisamment longue pour ne pas pouvoir tous les citer ! Alors l’identité est-ce le reflet de la société ou alors de l’idéologie, qui finit généralement en histoires d’épuration ethniques avec tout leur lot de violence, de viols, de barbaries et de crimes contre l’humanité ! C’est donc à cela que vous voulez en arriver avec votre obsession de la pureté identitaire, pour moi, non merci !
        Quant aux partis politiques, ou est le peuple dont ils reflètent le désir et le projet du vivre ensemble ? Celui qui reflète le sens de leur inscription dans le politique. Avez-vous rencontré un jour le peuple en Algérie ? Moi non ! une population oui, mais jamais vu le peuple ! A mon sens, le peuple ne s’affirme en tant que peuple que lorsqu’ il descend dans la rue à l’unisson et s’affirme en tant que tel et exprime ses revendications aussi clairement avec détermination et persévérance. Pour ce faire, il doit d’abord s’armer de conscience politique pour s’identifier en tant que force antagonique contre l’ordre dominant et qui renie ses droits et ses intérêts. A ce qui me semble cohérent, c’est à partir de ce moment qu’un parti politique puisse se prévaloir représenter une telle tendance ou une telle autre de ses revendications et de sa vision du vivre ensemble. Le FFS, LE RCD ou tout autre parti ne sont que la fabrication des élites, – loin de la véritable composante humaine de la société, de ses différences et de ses revendications – souvent sortis des laboratoires du pouvoir et ne reflètent que leurs propres fantasmes ou compromissions selon les cas et les circonstances.

          Mindjibalina
          4 avril 2017 - 20 h 34 min

          je commencerai par Le FFS que
          je commencerai par Le FFS que vous prenez pour mort. vous essayez de séparer l’oeuvre de son créateur et de ses adorateurs. Les obsèques d’Ait Ahmed ont drainé des centaines de milliers de gens, venus des quatre coins du pays. ils sont venus dire au revoir à l’homme, au moudjahid, mais à saluer son combat, et quel combat ?? contre la bêtise et l’infamie, contre le peste et le choléra, Monsieur benzatat révisez vos cours, vos équations concernent des contrées depuis longtemps pacifiées, non pas par le bâton, il n’a plus cours aujourd’hui mais par l’ignorance institutionnalisée. vous m’attaquez non pas pour mon dernier commentaire mais sur celui dans lequel je vous traite d’anthropologue autoproclamé, ou vous traitez les algériens de peuplades éparses hétéroclites et rassemblées sur cette terre par le hasard du bon dieu, et de la notion du bien vacant. Quant à la dernière partie de votre énième forfait, reconnaissez comme même que vous commencez à apprendre des choses de mes interventions, sans prétention aucune, je vous dis que vos réflexions manquent de profondeur, et que vous allez à mon avis trop vite à la besogne en me traitant de néo-nazi, c’est sûrement que j’ai fait mouche en perçant votre stratégie identitaire  »dilution​iste », alors que si vous lisiez autre chose que vos sottises, vous saurez que ce que j’ai toujours prôné c’est la primauté du sociétal, et que chaque nation qui se considère comme telle doit être bâti sur un substrat, le plus large possible, non pas racial Monsieur benzatat, mais un substrat de valeurs (imazighens-les hommes libres pour eux et pour les autres). L’apport des autres peuples est extrêmement minime, sinon Monsieur benzatat, l’Algérie ne serait pas l’Algérie, çe serait la Yougoslavie, ou ce qui s’en approcherait. Alors monsieur, pour l’amour de dieu, la praxis nationale à atteint son summum quand nous avons chassé la France, quant à la démobilisation, actuelle, l’une des causes c’est un certain discours, dont vous êtes l’un des tenants attitrés.

    Hamiche Arezki
    3 avril 2017 - 9 h 14 min

    Merci Monsieur Youcef
    Merci Monsieur Youcef BENZATAT pour vos réponses argumentées, circonstanciées et détaillées aux internautes concernant Benbitour et autres sujets. Moi aussi je peux dire que ce personnage qui, ne l’oublions pas, a fait parti et a été utilisé par le « sérail » quoi qu’en dise, m’a beaucoup déçu car je pensais que c’était un véritable démocrate au sens universel et moderne du terme. Il m’a trompé !!!! Mais déjà avant que je ne me sois rendu compte qu’il est un …. participationniste avéré… pour la prochaine élection (et en plus avec la mouvance islamiste), je commençais à avoir des doutes sur sa loyauté envers l’esprit initial de la Coordination Nationale pour les Libertés Démocratiques et la Transition (CNLTD) et ce, à travers certaines de ces déclarations ou conférences. Cette « coordination » a finalement, dans sa presque totalité (hormis Benflis et Soufiane Djillali et grand bravo pour eux), abusé de la bonne volonté d’une catégorie de citoyens assoiffés de démocratie et de changement de gouvernance. En réalité la véritable ligne idéologie et politique de Benbitour a été astucieusement cachée jusqu’au moment où des journalistes comme vous aient révélé sa vraie nature et le fond de sa pensée. En tout cas bravo à vous cher Monsieur et merci de vous investir inlassablement pour informer le plus objectivement possible les lecteurs et les citoyens algériens pour qu’ils prennent leur responsabilité en toute liberté mais dans la transparence ! NB : j’ai bien aimé que certaines voix se font entendre depuis quelque temps sur le choix catastrophique des membres de la CNLTD d’aller aux élections après avoir « promis » qu’aucune action politique ne sera prise de leur part tant que le pouvoir ne montre pas une vraie intention d’aller vers le vrai changement de système politique et vers la démocratie. Or aussi bien le RCD , le FFS , le MSP et certains autres partis islamistes qui ont participé à la création de la CNLTD, n’ont pas tenu leur parole ! C’est regrettable et fort heureusement ils ne l’ont pas jurer la main sur le …. Coran sinon même Dieu du haut de sa hauteur aurait été offusqué !

    MELLO
    2 avril 2017 - 16 h 20 min

    Dans une démocratie qui se
    Dans une démocratie qui se respecte, la presse joue le rôle d’information. En Algérie, elle est –et c’est le moins que l’on puisse dire –trop politisée. Cet avis ne reflète pas l’opinion générale. Bien que le processus démocratique soit dévoyé par un régime illégitime, un démocrate ne peut se détourner des règles démocratiques. Du coup, comme en 1992, quand la presse a soutenu sans vergogne l’arrêt du processus électoral, en 2017, le mépris envers les citoyens demeure inchangé. En quelque sorte, pour notre presse, le processus démocratique doit-il se mettre en place sans la participation des citoyens ?. Malgré la volonté du régime de maintenir le statu quo mortifère, il existe, tout de même, des formations politiques crédibles, à l’instar du FFS, qui y prennent part. Lors de cette consultation législative, le FFS va soumettre son projet politique aux citoyens. Immanquablement, la proposition de reconstruction du consensus national vise à définir un cadre dans lequel le jeu politique serait, à l’avenir, plus encadré, plus apaisé et plus transparent.
    Cela dit, compte tenu du contexte actuel et des apesanteurs liées à l’exercice du pouvoir, il est difficile de prévoir une alternance. D’ailleurs, la victoire du FFS dans cette joute ne se mesure pas au nombre de sièges, mais à sa capacité à mobiliser les citoyens sur les sujets de société. Au pire moment de notre histoire, Hocine Aït Ahmed disait que l’espoir n’était pas mort. Car, si le peuple ne prend pas son destin en main, le statu quo ante demeurera. Il n’y a pas de Mehdi, pour paraphraser l’emblématique chef historique, Hocine Aït Ahmed. De la même manière, il n’y a pas de recettes magiques. Selon lui, « les hommes et les femmes algériens doivent se prendre en charge et ne plus compter sur les miracles»

      Youcef Benzatat
      3 avril 2017 - 8 h 59 min

      Cher compatriote, ne trouver
      Cher compatriote, ne trouver vous pas plus efficace de tourner le dos au pouvoir et de se tourner vers le peuple, en implantant des cellules de quartier sur tout le territoire national, dans les villes et villages pour répondre justement à ce voeux si cher à Hocine Ait Ahmed lui-même, celui de mobilisation citoyenne et de conscientisation du peuple pour pouvoir ensuite aller massivement aux bureaux de vote et être prêts et efficace dans la contestation de la fraude. Ce que fait le FFS aujourd’hui ce n’est pas moins que vouloir mettre les charrues avant les boeufs, ce qui fait gagner encore un peu plus de temps au pouvoir et imputer l’opposition de sa principale force !

        MELLO
        4 avril 2017 - 11 h 57 min

        Merci de m’avoir interpellé ,
        Merci de m’avoir interpellé , mais un de mes posts en réponse à votre interpellation a été purement et simplement dévié. Toujours est il que les Algériens ont été forcés au silence. De 1962 à 2017, la dictature n’a laissé aucun espace où l’Algérien aurait pu s’exprimer. Dans ces conditions, comment peut-il parler des efforts continus en vue d’ériger des institutions respectueuses des citoyens ? On sait que le régime a façonné les institutions dans le seul souci de garantir sa pérennité. Et si le peuple algérien n’avait pas été écarté de la gestion de ses affaires en 1962, l’Algérie aurait rejoint depuis des lustres le concert des pays en voie de développement. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder l’exemple sud-coréen. Dans les années 1980, la Corée du Sud n’avait pas les atouts de l’Algérie. En 2017, ce pays dépasse le nôtre sur tous les plans.
        Quant à la participation du FFS aux élections législatives, je partage entièrement ce choix. Encore une fois, et au nom du droit de chaque parti de défendre ses choix, la participation n’est pas la panacée. Pour moi, l’option du boycottage est tout autant défendable et respectable. Doit-on pour autant penser tous la même chose ? Comme disait un responsable politique français, en réponse à ceux qui le pressaient de rejoindre l’union pour la majorité, « si nous pensons la même chose, c’est que nous ne pensons rien du tout. »

    Mindjibalina
    2 avril 2017 - 10 h 47 min

    Lisez un peu ce que notre
    Lisez un peu ce que notre anthropologue autoproclamé écrit à propos de la nation algérienne : ((On peut remonter jusqu’à la colonisation romaine pour retrouver les ascendants des premiers métissages avec la population amazighe. Bien avant eux, les Hébreux étaient déjà établis dans le royaume numide. Les populations noires qui peuplent le Grand Sud, et qui ont comme origine l’Afrique subsaharienne, n’ont pas cessé de traverser le Sahara pour venir se mêler aux populations locales et même de s’y établir sur des terres complètement vierges. Des Turcs ottomans, des descendants d’Européens établis dans le sillage de la colonisation française sont eux aussi venus enrichir le peuplement de l’Algérie et se mener aux populations locales, déjà fortement métissées. ….)) plus loin il ajoute : ((La revendication de la généralisation de tamazight est une chimère, qui aura pour conséquence plus d’exacerbation encore des tensions identitaires, comme le fut l’arabe classique)). on dirait une ligue internationale contre les Imazighen. taisez vous de grâce vous êtes démasqué.

      Rastignac!
      4 avril 2017 - 9 h 08 min

      Vous pourriez au moins citer
      Vous pourriez au moins citer vos sources et qui vous ciblez?

        Mindjibalina
        4 avril 2017 - 20 h 39 min

        C’est Monsieur benzatat qui
        C’est Monsieur benzatat qui écrit ça dans une de ses  »contributions ».

    Karamazov
    1 avril 2017 - 20 h 12 min

    @ Mr YOUCEF BENZATAT

    @ Mr YOUCEF BENZATAT
    Pardonnez-moi de ne pas prendre le temps de peaufiner mon texte : c’est pour avoir le prétexte de la précipitation. Même si comme disait le poète : » le temps ne fait rien à l’affaire » quand on est …

    J’ai perdu ma chechia en vous lisant. J’allais même dire que, pour une fois, je comprends les motivations d’un militant du FFS. Surtout que j’ai du mal à vous croire si naïf- ce mot n’a rien de péjoratif. Car si c’était le cas, à vous lire, je préfère ne pas vous avoir compris, sinon je croirais que vous êtes en train de dire que vous vous êtes fait blouser. Je renonce donc à pousser plus loin l’âne-à Lyse pour ne pas vous froisser, pour une fois que je suis presque en phase avec un compatriote, j’allais rajouter avec beaucoup de prétentions dont je ne manque pas. Et comme je suis qu’un fieffé prétentieux, laissez-moi ajouter : mais pourquoi il a attendu que le ciel lui tombe sur la tête pour ne pas voir de l’intérieur ce qu’un abruti comme moi voyait de l’extérieur ? Après vous m’avez quelque peu désarçonné : non quand vous écrivez que vous ne faites pas de fixation sur la participation ( en soi ?) Mais quand vous écrivez à la fois « Je l’ai appuyée et défendue jusqu’au bout avec la force de l’argument, car elle me semblait être une excellente opportunité pour remobiliser la population » et « Elle ne posait pas problème tant qu’elle demeurait tactique ». C’est chichement dialectique ! Or vous n’ignorez pas que les effets des élections sont transitoires (éphémères), surtout quand on les a perdues. Pour terminer je n’ai que deux mots à ajouter : et maintenant ?

      Hend Uqaci
      1 avril 2017 - 20 h 53 min

      Ayavavaaaaa ! Je viens de me
      Ayavavaaaaa ! Je viens de me cramer mon troisième neurone en voulant à tout prix vous comprendre tous les deux. Sebhanek ya 3adhim echène ! Déjà quand vous étiez clairs je n’ai entravé que pouic, alors 3ad thoura que vous êtes on ne puis plus confus. Mais ma3lich . Rémusons… non ! Rusém…. Aaah ! Ré-su-mons- nous ! Donc, après exégèse : Le FFS veut bluffer le Pouvwar avec une paire de dos, alors que le Pouvwar est le seul à distribuer les cartes et en plus il voit tous les jeux ? Nagh daghène klhati ?

      YOUCEF BENZATAT
      1 avril 2017 - 21 h 30 min

      Il me semble que vous vous
      Il me semble que vous vous êtes plutôt précipité dans la lecture et non dans l’écriture de votre réponse, ce qui explique la confusion de votre texte, vous avez confondu entre les questions et les réponses de « l’interviewé » à moins que votre objectif était de vous défouler par la pire des manières…afin de soulager un éventuel malaise, par manque de présence à vous même et aux autres…

        Karamazov
        2 avril 2017 - 10 h 20 min

        Allons voyons, voyons ! Me
        Allons voyons, voyons ! Me défouler ? Et comment, Forest Gump ? Vous m’avez donné le tournis. Et J’ai beau piquer un sprint pour vous rattraper mais je n’ai pas réussi. Et c’est moi qui me défoulerais ?

        Mais vous n’avez pas oublié les chemins de traverse qui vous seyaient tant. Et c’est par là que vous êtes revenu là où je vous attendais ! SI j’ai confondu les questions et les réponses, effectivement, c’est parce que les questions écrasent de leur poids les réponses. Je sais qu’un intervieweur sachant interviewer doit faire en sorte que les réponses soient plus courtes que les questions mais vous vous avez fait mieux : vous les avez faites carrément disparaitre. Et j’ai eu du mal à voir si c’est un réquisitoire ou une plaidoirie que vous nous faites ou tout simplement des aveux. A qui voulez-vous faire la leçon ? A vos anciens mentors ou à nous ? Tous les grands apôtres ont fondé des paroisses et des sectes sur le dos de leurs messies en lesquels ils ont trop cru. L’histoire foisonne de bigots qui n’ont pas eu le courage de Juda pour assumer leur tr … Heu… leur apostasie. D’autres ont choisi la voie épistolaire pour se venger. Tout ce que vous êtes en train de faire c’est de vous rattraper à la troisième mi-temps. Je pense que Bouakouir est mort de rire quand il écoutait vos psalmodies d’un enfant de cœur illuminé qui découvre ayates echitane dans ce à quoi il a cru. Je me disais en vous lisant que de la part d’un militant du FFS sa plaidoirie est top policée pour être franche mais surtout trop subtile pour qu’elle ne soit pas truffée d’anguilles. J’ai cherché les roches dans votre texte et je ne les ai pas trouvées. Alors j’ai choisi une autre méthode : la maïeutique, et ça a marché ! Maintenant je comprends pourquoi le FFS a foiré !

          Karamazov
          2 avril 2017 - 18 h 53 min

          Zut, je crois qu’on dit
          Zut, je crois qu’on dit enfant de qu’heure ou de qu’heurt .

    Hend Uqaci
    1 avril 2017 - 19 h 37 min

    Le facteur de division?? Pour
    Le facteur de division?? Pour une fois que ce n’est pas le coiffeur, j’allais dire. Mais ya3ni ontar-nous, je ne suis pas sûr que ce soit le facteur de division qui alimente quoi que ce soit, bien au contraire: c’est le facteur de division qui est alimenté.! Je dirais même que c’est par là que pèche l’analyse. Les malins me susurrent pour une fois que quelqu’un est alimenté, devrait-on se plaindre ? En effet ! Je ne pense pas que les questions identitaires ou régionales sont les vrais facteurs de la division et de la fragmentation du champ politique. Ces questions identitaires et régionalistes sont là comme des verrues sur le nez mais elles ne sont pas le problème. Sinon le RCD et le FFS n’auraient fait qu’un. Les arabophones entre eux et les islamistes aussi. Sinon spliki-mwa comment les partis dit ( injustement ??? ) partis kabyles peuvent-ils être si proches idéologiquement politiquement et culturellement et se haïr autant ? Dizouli, la fragmentation ne vient pas de divergences fondamentales , mais elle est magistralement orchestrée. Non seulement orchestrée mais aussi magistralement jouée par les zoo-posants.

    MELLO
    1 avril 2017 - 14 h 12 min

    On lui a toujours prédit la
    On lui a toujours prédit la mort politique et la fin tragique, mais il est toujours là à confirmer que le temps des miracles n’est pas encore révolu. Toutes les crises qui ont secoué cette formation politique n’ont pas pu avoir le dessus sur l’emprise psychologique qu’a ce parti sur les consciences collectives des Algériennes et les Algériens. Parler de crises avérées ou préméditées n’est pas si important devant cet attachement affectif et respectueux que manifeste une grande partie du peuple algérien au combat que ce parti politique mène depuis plus de 50 années maintenant. J’insiste sur le fait que ce parti fait beaucoup plus dans la résistance que dans l’opposition. Car, il est quasiment absurde de parler d’opposition dans un pays ou tout est biaisé, galvaudé et détourné. Des opérations « scientifiques » des officines militaro-policières, relayées par des prolongements internes ou externes au parti, sont là à y faire face. L’Objectif des ces pernicieux stratagèmes, c’est d’ empêcher encore et encore le FFS de constituer cet espoir qui fait vivre les algériennes et les algériens depuis des années. L’espoir qui traduit toutes les attentes, toutes ces frustrations et tous ces rêves détruits de générations en générations. L’espoir de vivre enfin libre, de vivre heureux, de vivre tout simplement !
    Depuis des années maintenant, la technique pratiquée par le pouvoir et ses relais, pour contrecarrer les élans combatifs du FFS, c’est de l’affaiblir en lui limitant son champs de manœuvres et en lui fomentant des crises internes . Dans la situation actuelle de notre pays, un journaliste conscient de ses responsabilités historiques non seulement ne peut pas travailler pour une presse qui ferraille matin et soir pour corrompre l’imaginaire collectif, mais il refusera de travailler pour de l’argent. Un journaliste conscient ne peut pas accepter d’être l’instrument vulgaire et actif dans l’entreprise criminelle qui vise à abrutir et à aliéner la société par de faux scoops ou des histoires de chiens écrasés. D’ailleurs, la presse algérienne n’a jamais pu s’accommoder de cette race de journalistes qui militent en permanence pour la reconstruction d’une conscience politique nationale à travers la formation de citoyens ayant le sens desresponsabilités morales, intellectuelles et civiques. Ils sont tout le temps renvoyés par les éditeurs et traînent derrière eux un tas de sobriquets que leur ont fabriqué les services secrets.

      Tarik ou Chemin
      1 avril 2017 - 16 h 11 min

      @MELLO (non vérifié), puisque
      @MELLO (non vérifié), puisque vous parlez si bien pour nous expliquer tout, bien et en connaissance de cause sur la signification de « l’opposition politique » et tutti quanti, comment se fait-il que vous ne vous adressez pas comme çà à vos collègues, amis, sympatisants et militants du FFS pour leur dire, aussi joliment que vous le faîtes ici, que c’est une grande bêtise et une grand erreur de crédibiliser ce pouvoir mafieux en acceptant d’aller à des élections bidons, mais vraiment tellement bidon que ce bidon va détrôner le tonneau de danaïdes de la mythologie grecque, ce célèbre tonneau percé et sans fond !! Il est étonnant et déroutant qu’un individu aussi intelligent et politisé que vous (et qui manipule bien le verbe en plus) se rende aveugle … à la raison… à ce point ! Vous êtes bizarre, c’est le seul adjectif que je trouve … pour l’instant !!!

        MELLO
        1 avril 2017 - 20 h 23 min

        Malheureusement, l’illusion d
        Malheureusement, l’illusion d’un changement sans participation au débat , aussi verrouillé soit il, restera sans effet notable.Il va de soi que les sociétés démocratiques se jaugent à leur capacité à organiser le débat contradictoire. Au jour d’aujourd’hui, l’Algérie est loin de répondre à cette exigence démocratique. Pour corroborer cette thèse, il faut rappeler le climat dans lequel s’est déroulé le vote de la loi de finances 2017. En effet, l’opposition cherche par tous les moyens à empêcher le vote de la loi, mais ….Afin de répondre à votre interpellation,les possibilités de prendre en charge le militant sont présentes, mais je dirai qu’elles ne sont encore que très peu exploitées. Cette prise en charge pourra devenir de meilleure qualité si nous nous mettons tous au travail. Le militant (jeune, moins jeune, adulte, seniors), a besoin d’être accompagné pour concrétiser son désir, ses rêves et ceux de sa population, pour se dire à la fin : je suis utile pour mon peuple et mon parti et demain je prendrai le relais. La vie reste un cycle et d’autres viendront dans la lutte. D’ailleurs, même en temps de paix, la lutte pour le bien du peuple algérien est vitale.

      Rastignac
      2 avril 2017 - 11 h 54 min

      Les zombies ne meurent jamais
      Les zombies ne meurent jamais!

        AGAWA
        2 avril 2017 - 17 h 19 min

        Le FFS est mort en 2001,lors
        Le FFS est mort en 2001,lors du printemps noir.En participant aux élections municipales de 2002 alors que la Kabylie était ébullition,ce parti est venu honteusement au secours du pouvoir politique en brisant l’appel au boycott.Le taux de participation était tellement bas et ridicule que le FFS s’est retrouvé à la tête de mairies parfois avec deux ou trois voix d’électeurs dans certaines communes.Le FFS a vécu sur le mythe Ait Ahmed,sa disparition signe la fin d’une époque et d’un cycle.En tournant le dos à sa base sociale,le FFS s’est fait hara kiri.

    Rebel
    1 avril 2017 - 12 h 35 min

    quelle analyse ! waw
    quelle analyse ! waw

    lhadi
    1 avril 2017 - 12 h 30 min

    Le coup de maître du
    Le coup de maître du Président de la république a été d’avoir des « apôtres » dans tous les camps. Il en a besoin pour donner l’impression que les institutions avaient été fondées suite au résultat des besoins du peuple. Cela n’est pas le cas, car en fait, les institutions correspondent à ses caractéristiques essentielles. Il a créé une forme d’Etat par lequel la maîtrise du troupeau est garantie via une armée de supplétifs qui contrôle le paysage politique. Bien que petits en nombre et donc complètement masqués dans le corps de la population, qui est inconsciente à quoi elle obéit, n’ont en fin de compte que servit les fins d’une petite part de la société. Parler du danger de la « main étrangère » comme le font les hommes liges d’un système insane fondé sur un logiciel inadapté à notre époque, n’est rien d’autre qu’un moyen pour réduire toutes les critiques au silence. Quel est le but de cette politique incarnée par celui qui considère comme Louis XIV : « L’Etat c’est moi » ou comme le rapporta Léon Trotsky dans la bouche de Staline : « La société, c’est moi  » ?. Mettre la nation Algérienne sans armes face aux nombreux défis et enjeux qui l’assaillent pour ne pas dire sans défense et du coup, rend les gens sans défense dans leur esprit. Nombreuses les citoyennes et nombreux les citoyens, qui, comme moi, ne veulent nullement cautionner cette méthode de gouvernance qui oppresse, opprime, régente le pays ; cette politique qui obère toute chance de développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie forte, moderne et conquérante dans un monde de globalisation politiquement et économiquement injuste. La majorité silencieuse, dont la raison est bien plus ancienne que celle de Descartes, n’est pas contre la personne du Président, elle est contre sa politique qui présage un avenir de larmes et de sang. Elle est contre cette politique qui ferme les yeux sur les horreurs d’un passé récent, sur les faiblesses et les duretés du présent, sur les inquiétudes pour l’avenir. Et in fine débite du n’importe quoi, sans se soumettre au contrôle de la réalité. Aujourd’hui comme hier, le système, fonctionnant hors des clous de la légalité. constitutionnelle, se montre parfaitement incapable de résoudre la crise de la société algérienne dans l’intérêt des travailleurs manuels et intellectuels des villes et des campagnes, dans l’intérêt du peuple et de la nation elle-même. Les abolitionnistes du système grabataire incarné par le président de la république poursuivront le combat sur une idée maîtresse qui inspire toute leur conduite et que Engels formulait ainsi : « le temps des coups de main, des révolutions exécutées par de petites minorités conscientes à la tête des masses inconscientes, est passé. Là où il s’agit d’une transformation complète de l’organisation de la société, il faut que les masses elles-mêmes y coopèrent, qu’elles aient déjà compris elles-mêmes de quoi il s’agit, pour quoi elles interviennent avec leur corps et avec leur vie. » Ils fondent, en toutes circonstances, leur action sur l’intervention de la plus large des masses populaires. Le succès de toute revendication, de tout mot d’ordre est à ce prix. Et, il sera poursuivi avec plus de confiance car ce système d’un autre âge est au bord de l’usure. Il traîne le boulet de la défaite.
    .
    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    Lghoul
    1 avril 2017 - 11 h 56 min

    Puisque tout, absolument tout
    Puisque tout, absolument tout est du tmeskhir alors je me demande combien le pays economisera s’il n’y avait pas de partisoucis « d’opposition »qui soutiennent le « programme du president » donc du FLN, qui est le parti au pouvoir. Sincèrement puisque tout est comédie, pourquoi ne pas rester avec un parti unique puisque tout se fait à travers ce parti unique ? Les économies seront énormes surtout qu’on est en pleine crise ! Plus de « députés » plus de « compagnes électorales » plus de budget, plus de têtes de liste ? Plus de trafiqué, plus de milliardaires analphabètes plus de partis de comédiens et je suis sur que la souffrance du peuple serait
    moindre. A quoi sert de nourrir à coups de milliards des bactéries qui ne font rien ? A quoi sert d’avoir une opposition si toutes les décisions sont prises quelque soit ce Tata ou Mohsen ou les autres pensent, par le chef du parti au pouvoir – fakhamatouhou – ? Sincèrement le pays est en train de nourrir des bouches inutiles. Le peuple est gelé alors retournons les pendules et imaginons que nous vivons en 1965. Ou est le problème et en quoi cela rendra notre vie pire ? Nous sommes déjà au fond. Alors tout est utile en temps de « crise ».

    Rascasse
    1 avril 2017 - 11 h 39 min

    Jil jadid et talaai houriat
    Jil jadid et talaai houriat opposition ??? Vous êtes beaucoup plus drôle que votre analyse

    Mindjibalina
    1 avril 2017 - 11 h 06 min

    Vous êtes tous autant que
    Vous êtes tous autant que vous êtes des paranoïaques , des sois disant intellectuels plein de conviction pour le vide que vous semez. Des analyses complotistes, des assertions sortis directement des laboratoires des services de la police politique. Vous parlez de contacts douteux, vous voulez des postures de ruptures, des attitudes nihilistes, des fronts d’opposition et des appels à la révolte populaire, etc. C’est ça pour vous faire de la politique ? Laissez la politique aux politiques, vous êtes en décalage par rapport à la réalité profonde de la nation, la lâcheté, de vos arguments désespèrent le commun des mortels, mais pas la dialectique o combien avangardiste de l’anti-capitalisme du FFS . Ce même capitalisme débridé que vous servez consciemment ou pas. Allez militer ça vous changera. Yakhi Moustawa yakhi.

      Rascasse
      1 avril 2017 - 11 h 36 min

      Des autoflagelleurs
      Des autoflagelleurs téméraires et merci pour le post

      L'hopital qui se moque de la charité
      1 avril 2017 - 13 h 53 min

      ya @Mindjibalina (non vérifié
      ya @Mindjibalina (non vérifié) ce n’est pas parce que tu es un « participationniste » hors norme qu’il faut traiter les boycotteurs de paranoïaques. Finalement vous êtes tous comme le FLN de la pensée UNIQUE, c’est grave pour vous ! Pour l’instant aucun participationniste nous a convaincu de quoi que se soit ! Donc, vous pouvez continuer à chanter … « mindjibalikoume » !!

    muhand
    1 avril 2017 - 10 h 30 min

    Un pays dirigé par des ânes,
    Un pays dirigé par des ânes, un peuple tube digestif, tous est là pour pérenniser un système prédateur. Quand je vois l’hippopotame député de Annaba siéger aux côtés de quelques rares intellectuels (il y en a tout de même quelque uns) il y a de quoi se jeter du haut de la proue du ferry qui vous emmène loin du pays. Quant à ce FFS il n’y que les imbéciles qui croient encore que c’est un parti d’opposition. De tout temps, il a toujours été l’associé des pouvoirs en Algérie. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a été fait sortir de prison, le but? Museler ou plutôt diviser, cette Kabylie rebelle. Et puis, l’opportunisme des militants qui veulent être députés ou sénateur a baissé le voile sur les responsables de ce parti. Les quelques rares citoyens encore opposants et honnêtes ne peuvent que regarder avec dégoût ces hommes politiques qui pour de vils intérêts continuent de se prostituer sans honte.

      kader
      1 avril 2017 - 10 h 44 min

      eh bien le peuple n est pas
      eh bien le peuple n est pas dupe ; et le resultat c le 04 mai au soir , ces opportunistes vont voir ce que vaut leurs trahisons

    Karamazov
    1 avril 2017 - 9 h 50 min

    Je pense plutôt que la
    Je pense plutôt que la duperie n’est pas dans le fait que ces partis dit d’opposition soient rentrés dans les rangs. Si tentés qu’ils en soient sortis un certain temps. Je dirais même que le mensonge eut-été de continuer à faire semblant de laisser croire qu’ils sont encore dans l’opposition. Elle est dans le fait de nous faire croire que ces simples appareils aient un poids dans le rapport de force qui les opp… pardon ! qui les lie au système. Le FFS n’est rien d’autre qu’un « simple » appareil politique qui s’est rendu à l’évidence. Ce constat fait par cette foultitude de micro-appareils que le système ne sera pas renversé par des élections sinon par le pire ou que de toutes les façons ils n’obtiendraient pas plus que les quotas congrus, élections honnêtes ou pas, les pousses au pragmatisme. Ces appareils ont tout simplement la logique qui leur sied : une logique d’appareil tout simplement, une logique de survie. Quant aux révélations des uns et des autres sur des soi-disant revirements je les trouve tout simplement indécentes !

      Youcef Benzatat
      1 avril 2017 - 10 h 41 min

      Moi je ne les trouve pas
      Moi je ne les trouve pas indécentes, plutôt utiles pour faire éclater la vérité, par contre je les considère non sincères, car produit, Sous la motivation revancharde pour avoir été exclu du parti !

        Karamazov
        1 avril 2017 - 11 h 02 min

        Bon, ok , j’avoue que je ne
        Bon, ok , j’avoue que je ne suis pas fort en euphémisme, disons donc , « pas sincère et sous la motivation revancharde « . Mais je retire alors aussi le mot  » révélation ».

          Youcef Benzatat
          1 avril 2017 - 11 h 20 min

          Je posterai ce soir l
          Je posterai ce soir l’entretien que j’ai réalisé avec ce cadre du FFS, après avoir été exclu du parti en 2014, PaKQ358cou cette dénonciation s’est faite et on reparlera si vous le désirer !

          karamazov
          1 avril 2017 - 11 h 59 min

          j’en suis impatient!
          j’en suis impatient!

          YOUCEF BENZATAT
          1 avril 2017 - 18 h 41 min

          5 Juillet 2012

          5 Juillet 2012

          Entretien avec Samir Bouakouir
           
          Par Youcef Benzatat, 3 juillet 2012
           
           
          Monsieur Samir Bouakouir, vous êtes considéré parmi les principaux initiateurs du mouvement de fronde qui affecte aujourd’hui le FFS ! La confusion, qui règne au sein de votre parti, ainsi que dans la majorité des autres formations politiques, à laquelle s’ajoutent l’immobilisme et l’incertitude dans laquelle est plongé le pouvoir algérien, confère à l’action de votre mouvement une place centrale dans l’activité de l’opposition et dans la vie politique algérienne en général, dont le statut reste indéterminé. Comment définissez-vous le statut de votre mouvement par rapport à cette situation ?
           
          Ce qui se passe au FFS n’est pas une fronde ! Ni une dissidence comme on n’en a connu dans le passé, encore moins un mouvement d’humeur passager en rapport avec la confection, contestable au demeurant, des listes électorales. Le FFS se trouve aujourd’hui à un tournant politique historique. La ligne de fracture est politique et stratégique. Elle se situe, non pas comme cela est souvent mis en évidence chez les analystes et commentateurs entre partisans de la participation et du boycott du scrutin du 10 mai, mais entre ceux qui demeurent attachés aux principes et valeurs du parti et ceux qui n’ont pas hésité à les piétiner. Entre ceux qui militent pour une ligne de rupture démocratique et une direction embourbée dans les terrains marécageux d’un système dont elle avait cru percevoir, notamment au niveau officiel, les signaux positifs d’un imminent bouleversement politique. C’est du moins ce qu’elle a laissé entendre à ceux qui ont osé l’interpeller.
           
          À ce jour, les observateurs et la base militante sont en attente de ces fameuses grandes décisions révolutionnaires! Assemblée constituante ? Dissolution de la police politique ? Dans une récente déclaration, la direction du FFS exprimait son impatience. Je dirai pour ma part, son désarroi ! En réalité, il n’y a aucun signe manifeste qui laisserait deviner une quelconque volonté au plus haut sommet du pouvoir d’engager le pays dans une transition démocratique. Comment dès lors expliquer ce brusque revirement stratégique opéré il y a de cela un an quand on sait que les pseudo-réformes politiques engagées l’année dernière ont abouti à des lois répressives et liberticides ? Mystère ! Certains vont même jusqu’à évoquer un deal autour d’Hamrouche dans la perspective de la succession de Bouteflika en 2014. On est dans l’opacité la plus totale.
           
          Je tiens à rappeler et à souligner fortement qu’il a toujours été dans les traditions politiques du FFS de refuser les arrangements d’appareils et les marchandages secrets. Une disponibilité au changement doit se jauger, précisément, à l’aune de mesures politiques concrètes permettant une ouverture politique et médiatique et la consécration du libre exercice des droits politiques fondamentaux, dont le droit de manifestation.
           
          Pour être clair, en ce qui me concerne, ce n’est pas tant la participation au scrutin du 10 mai qui posait problème. Je l’ai appuyée et défendue jusqu’au bout avec la force de l’argument, car elle me semblait être une excellente opportunité pour remobiliser la population et réhabiliter le débat politique. Elle ne posait pas problème tant qu’elle demeurait tactique, et non, comme j’ai eu à le découvrir durant la campagne électorale, la conséquence d’un deal avec le pouvoir. Pour être transparent vis-à-vis de l’opinion publique, je dois avouer que j’ignorais tout du rapprochement entrepris sous l’instigation du chef de cabinet du Président, et des deux conseillers de ce dernier, l’ancien ministre Cherifi Mohand Amokrane et Salima Ghezali. Je tiens aujourd’hui à le dire clairement : Mon élimination sur instruction la veille du scrutin, soutenue de l’intérieur de la direction, était liée au fait qu’en aucune manière, j’aurais eu à cautionner ce qu’il faut bien appeler une compromission. J’attends de ces personnes qu’elles sortent de leurs mutismes pour s’expliquer devant la base militante et l’opinion publique. Je considère que l’enjeu démocratique que représente le FFS dépasse la cadre militant et concerne tous ceux qui militent pour la construction de l’alternative démocratique.
           
          Sachant que le pouvoir avait tendu un piège au FFS, pour entamer sa crédibilité devant l’opinion nationale et éventuellement, provoquer son implosion, dans un deal autour de sa participation aux législatives. La direction du parti avait avancé l’argument du sauvetage de l’Algérie, d’une éventuelle menace de la part de forces étrangères contre sa souveraineté, pour justifier sa compromission avec le pouvoir au risque d’entamer la crédibilité du parti. Et votre mouvement ! ira-t-il jusqu’à sauver le parti d’une éventuelle implosion, contre les intérêts de l’Algérie, qui est prise en tenaille entre les griffes d’un pouvoir despotique et prédateur ?
          Ait Ahmed est un grand patriote attaché à la souveraineté nationale. Il est normal qu’il soit hostile à toute tentative d’intervention étrangère, à l’instar d’ailleurs de la majorité des Algériens. Les événements du « printemps » arabe ont servi de prétexte à une intervention militaire, notamment en Libye, avec les conséquences dramatiques que l’on sait. Ce qui se déroule dans la région du Sahel préoccupe tous les patriotes qui redoutent une « Afghanisation » de cette partie du monde, riche en ressources naturelles. Cela étant dit, j’ai du mal à admettre qu’il ait été amené à sceller un pacte avec un pouvoir despotique qui, lui, a ouvert la voie aux ingérences étrangères en refusant aux Algériens le droit d’ingérence dans leurs propres affaires ! Ait Ahmed aimait à répéter « qu’il n’y avait d’historique que le peuple Algérien ». Or, c’est au nom de l’Histoire et du Nationalisme que le peuple algérien a été privé, depuis cinquante ans, de ses droits, et du premier d’entre eux, le droit imprescriptible à l’autodétermination. Aujourd’hui encore, on invoque le Nationalisme et des menaces extérieures pour empêcher les algériens de s’organiser pour revendiquer pacifiquement leurs droits et libertés. Pour les générations postindépendance, le nationalisme populiste a servi de mamelle nourricière à un système autoritaire, corrompu et prédateur. La mystique d’un peuple uni autour de ses dirigeants est une fiction entretenue par l’idéologie national-populiste qui structure encore la culture politique dominante de ceux que je réunis sous le vocable de « famille révolutionnaire ». C’est au nom de cette mystique que la démocratie politique a été combattue puis pervertie car considérée comme source de divisions, comme une intrusion extérieure susceptible de briser l’union sacrée. Le cinquantenaire de l’indépendance devra être l’occasion pour revisiter notre histoire et situer les causes politiques à l’origine des impasses actuelles et ce à la lumière des enjeux géostratégiques dans un monde globalisé. Loin de tout révisionnisme, il nous faut réinventer un projet national démocratique qui peut propulser notre pays, au vu de ses innombrables ressources naturelles et humaines, au rang de grande puissance régionale comparable au Brésil. L’Algérie a besoin d’un projet national moderne et démocratique qui doit s’inspirer des textes fondateurs de l’Etoile nord-africaine et des résolutions du congrès de la Soummam.
           
          Comment expliquez-vous le comportement de l’électeur algérien, qui a étendu, contre toute logique, le boycott des législatives, à un parti comme le FFS, sachant que la position de ce parti, qui est tout à fait extérieure au clivage militaire versus islamiste qui dominait la scène politique algérienne, et qui se présentait jusque-là ! vierge de toute compromission, aussi bien avec les uns qu’avec les autres, du moins en apparence ? D’autant qu’il se présente comme l’un des rares partis de l’opposition, qui est porteur d’un véritable projet de société démocratique ?
          La désaffection populaire à l’égard du scrutin du 10 mai est liée à plusieurs facteurs. En premier lieu dans la perception qu’ont nos compatriotes d’une « classe politique », totalement domestiquée et davantage tournée vers le pouvoir, certains pour les profits qu’ils espèrent engranger, d’autres pour continuer, dans l’impunité, à faire fructifier leurs « affaires » et les trafics de tous genres, assurés de l’immunité parlementaire. En Algérie, nous n’avons pas affaire à des partis au sens ou la science politique l’entend, reflets des contradictions de classes, mais à des « Société Anonyme », basée sur des liens d’intérêts familiaux, tribaux et régionalistes. Nous sommes dans l’infra-politique ! Deuxièmement, l’hyperconcentration des pouvoirs entre les mains du chef de l’Etat fait du « Parlement » une simple chambre d’enregistrement. Depuis son intronisation en 1999, et contrairement à ce que l’on affirme dans certains milieux intellectuels respectables, Bouteflika a réussi à recentrer le système autour de sa personne. S’il n’a pas le contrôle de tout le pouvoir, il a réussi néanmoins à affaiblir ses adversaires, notamment au sein de l’armée en exploitant à son profit, et non pas dans un souci de vérité et de justice, les dérives de la décennie noire. La conjoncture financière avec un prix du baril qui a explosé lui a permis d’assoir un système d’allégeance avec sa cohorte de courtisans sans foi ni loi tout en exploitant les archaïsmes et les vices de la société algérienne. La république est vidée de sa signification, l’Etat réduit à un simple organe d’exécution, les institutions à l’état d’intendance. C’est la navigation à vue, sans projet ni perspectives ! Qui peut le mieux illustrer cette faillite morale, politique, économique et culturelle que cet aveu d’échec du Premier ministre quand il déclare qu’il ne peut rien contre la « mafia et l’argent sale » ! Il est donc clair que le climat général du pays n’est pas favorable au politique et à la politique. La crédibilité, dont jouit le FFS et son mot d’ordre de « ni Etat policier ni République intégriste » aurait pu, aurait dû trouver en effet un écho favorable, mais sa faiblesse structurelle, dont j’avoue n’avoir pas mesuré l’importance, réduit à un appareil squatté par des individus sans formation ni conscience politique, se dissimulant derrière la légitimité de son président, n’a pas permis d’atteindre l’objectif fixé par la participation, à mettre « du mouvement dans le statuquo ». Bien au contraire, le statuquo a été renforcé pour aboutir à une impasse intégrale.
           
          Une ligne de fracture s’est nettement dessinée entre la direction du parti et les cadres et militants frondeurs autour de la question de l’autonomie du FFS vis-à-vis du pouvoir et de ses clans. Comment comptez-vous dépasser cette contradiction et relancer la dynamique du rassemblement à laquelle a appelé Hocine Aït Ahmed et évité ainsi au parti son implosion ?
          La question de l’autonomie politique est fondamentale. Le système puise sa force dans la lâcheté, la démission et la compromission. Le pouvoir ne veut pas de partenaires politiques, mais des clientèles et des relais qu’il gratifie généreusement en retour et auxquels il assigne des missions, dont l’une est de semer la confusion et de polluer l’espace public. Pour eux, tout s’achète, même les plus récalcitrant, les plus irréductibles. Il faut en effet une sacrée dose de courage politique et une rigueur morale et intellectuelle à toute épreuve pour résister aux chants de sirène d’un système qui grâce à la rente a élargi les circuits de la corruption pour la généraliser. Un parti comme le FFS posait de sérieux problèmes au pouvoir, car il a toujours su résister aux tentatives de le normaliser. Aujourd’hui Bouteflika peut se targuer de l’avoir satellisé ! J’espère, et c’est le souhait de tous les militants et cadres du FFS, et plus largement de l’ensemble des démocrates patriotes, que Hocine Ait Ahmed dispose de suffisamment de ressources pour sortir du piège et mettre fin à la dérive politique de l’appareil.
           
          Dans l’hypothèse où la direction du parti refuse tout compromis avec votre mouvement et persiste dans son attitude de collaboration avec le pouvoir, et que la scission de votre mouvement avec la direction du parti soit consommée jusqu’au point d’un non-retour, jusqu’où la fronde peut aller, quelle suite envisager vous de donner à votre action ? Seriez-vous disposés à vous associer à d’autres organisations politiques pour constituer un front d’opposition radical ?
          Dans le cas contraire, la dynamique du rassemblement initiée devra se poursuivre et s’élargir aux jeunes, aux intellectuels, aux syndicalistes, aux acteurs de l’économie productive et créatrice de richesses, aux femmes, aux hommes de médias et autres artistes qui récusent la fatalité et qui résistent avec dignité et courage. C’est une œuvre difficile et semée d’embuches, mais c’est la seule voie de salut pour notre pays. Nous devons au préalable tirer les leçons de l’échec du mouvement démocratique, des reniements successifs et des errements stratégiques de ceux qui ont ambitionné de l’incarner. J’ai bon espoir quand je vois ces jeunes déterminés à se battre et à affronter un système, son appareil judiciaire et répressif. La vitalité politique du mouvement démocratique dépendra du renouvellent de son leadership et l’émergence de nouvelles élites, fortes de l’expérience démocratique avortée et qui auront à cœur de porter les valeurs démocratiques au cœur de la société. Il faut sortir des logiques d’appareils qui ont stérilisé le débat et provoqué le désengagement citoyen. Il faut faire preuve d’imagination pour réinventer de nouvelles formes de lutte et d’organisation, promouvoir la culture démocratique en bannissant les comportements autoritaires et sexistes, en opposant l’argument à l’insulte et à l’invective.
           
          Considérant, que depuis sa gestation, le processus révolutionnaire qui s’est manifesté dans la rive sud de la Méditerranée, en tant que mouvement populaire, toutes sensibilités politiques confondues, s’est transformé en un conflit, mettant face à face les militaires contre les islamistes. L’histoire semble se répéter dans cette région du monde, où l’on a l’impression de revivre les conditions de transition démocratique avortée, qui se sont présentées dans l’Algérie des années ‘90, et qui se sont soldés au profit des militaires, avec les violences en moins, du moins pour l’instant, excepté quelques escarmouches ici et là, sans grandes conséquences. La stratégie des militaires reposait tout simplement sur l’exploitation de l’absence de projet authentiquement démocratique des islamistes et le non-respect des règles démocratiques pour justifier leur disqualification.
          Je ne suis pas de ceux qui considèrent que l’irruption des masses sur la scène publique est le résultat d’un complot impérialiste, même si les puissances occidentales, fortes d’une domination militaire, économique et technologique, n’ont pas intérêt à voir se développer des processus démocratiques portant au pouvoir des équipes politiques soucieuses des intérêts de leurs populations. Ce que l’on appelle le « printemps arabe » marque néanmoins la fin d’une séquence historique, celle des régimes postcoloniaux. La chute des despotismes et des dictatures ouvre certes la voie à des lendemains incertains, où se mêlent espoirs et angoisses, mais le processus est irréversible. Tout cela n’est bien sûr pas mécanique ! La chute d’une dictature n’entraine pas automatiquement l’avènement de la démocratie, il dépendra de la mobilisation et du renforcement des forces politiques progressistes et d’une vigilance extrême face aux velléités de jonctions entre les forces réactionnaires, ou contre-révolutionnaires et le capitalisme financier mondial. C’est là que résiderait le complot ! Dans ces tentatives de dévier de leurs trajectoires porteuses de modernité politique les mouvements sociaux pour les enfermer dans la bipolarité Armée-islamistes.
           
          Tout se passe comme si l’expérience algérienne des années ‘90, avec toutes les violences et les échecs, qui l’ont accompagné, n’a été qu’une étape préliminaire, pour un processus de démocratisation qui s’inscrit dans la durée. C’est valable aujourd’hui, pour le développement du processus de transition démocratique en Algérie, qui parait en avance par rapport aux autres pays de la région, du moins dans la prise de conscience politique de sa population, où la capitalisation de cette expérience, a poussé la population à dépasser ce clivage militaire versus islamiste, en boycottant aussi bien les uns que les autres aux dernières législatives.
           
          En Algérie, la transition démocratique a été interrompue, car le gouvernement de l’époque, qualifié de gouvernement des « réformes » avait tenté d’enfermer justement le débat dans un schéma bipolaire, FLN /FIS, en tentant de réformer le premier et en misant sur l’effet « épouvantail » que représentait le second. Une stratégie périlleuse menée dans un contexte économique et financier difficile et dont le succès dépendait de l’adhésion de tous les segments du pouvoir, notamment de l’Armée. La suite, nous la connaissons. Aujourd’hui, la situation a évolué. La situation financière du pays peut favoriser une transition démocratique sans risque de basculer de nouveau dans les violences. L’islamisme n’est plus une alternative pour une jeunesse qui, quoi que l’on dise, subit grâce aux nouvelles technologies de l’information, les influences du monde moderne. La jeunesse algérienne veut vivre aux rythmes de son siècle, de tirer profits du rapprochement des peuples et du brassage des cultures et des modes de vies. Les jeunes Algériens veulent aussi avoir leurs parts des progrès de l’humanité tout en restant attachés à leur identité millénaire, riche et plurielle. Pour peu que s’exprime une réelle volonté politique de libéralisation politique, que nous sortions des faux clivages, entre Islam et modernité, je reste convaincu que le projet démocratique est majoritaire dans le pays.
           
          Entretien réalisé par Youcef Benzatat, 3 juillet 2012
           

          YOUCEF BENZATAT
          1 avril 2017 - 21 h 14 min

          plutôt 2012 au lieu de 2014
          plutôt 2012 au lieu de 2014

    T'messkhir
    1 avril 2017 - 9 h 08 min

    Monsieur Youcef Benzatat
    Monsieur Youcef Benzatat votre analyse est aussi ma conviction ! Je ne cesse de le répéter sur ce forum depuis longtemps déjà. Je partage vos arguments en sous entendant que la décision de participer aux élections relèvent d’intérêts pas très catholiques. Comme vous, je pense que çà ne concerne pas seulement le FFS mais aussi le parti islamiste MSP et les satellites, le RCD, le MDS et même le PT. Donc en dehors des partis de Soufiane Djillali et de Benflis, tous les autres partis politiques du CNLTD ou de l’ISCO ont mené en bateau les citoyens algériens depuis la conférence de Mazafran ! Même Benbitour que je croyais progressiste et pour le vrai changement soutient la participation des islamistes aux élections. Il nous a dévoilé sa tendance idéologique et sa préférence en déclarant : « je souhaite que les islamistes seront en force dans la prochaine assemblée législative pour infléchir le pouvoir de l’intérieur » ! Tintin y dada Benbitour, faako !!!. En tout cas merci de nous avoir enfin dit que tu était …. un islamiste. C’est ton droit évidemment ya Benbitour, c’est çà la liberté de pensée, mais il ne fallait pas nous le cacher ou nous mentir surtout que tu fais la prière. Pour conclure, je dirai que c’est une grande traitrise de la part de ces partis dits « de l’opposition » et c’est un coup de poignard dans le cœur des militants pour le vrai changement de gouvernance, du système politique algérien et pour ceux qui combattent pour la démocratie. Tant de mois et de mois de soi-disant pression sur le pouvoir, tant d’espoir de changement anéantis en un rien de temps par des opportunistes saoulés par la cupidité ! Quelle déception mon Dieu pour ceux qui croyaient à la CNLTD, soit disant pôle démocratique pour le changement ! Que Dieu vous maudisse comme le dis dans une de ces chansons Ait Meguellet ! Bon courage aux Algériens.

      Youcef Benzatat
      1 avril 2017 - 10 h 31 min

      Bonjour Monsieur, il y a des
      Bonjour Monsieur, il y a des islamistes dont la barbe pousse à l’intérieur et Benbitour en est l’illustration parfaite ! Ce soir je posterai un article datant de 2014 dans lequel j’ai développé largement cette question autour de Benbitour et un autre autour de la CNLTD et les dessous de son initiative.

        YOUCEF BENZATAT
        1 avril 2017 - 18 h 52 min

        L’ambivalence de Benbitour,
        L’ambivalence de Benbitour, entre hérésie et imposture !

        Nous avons posé la question suivante en mars 2013 sur Le Matindz « Le vent de printemps de Benbitour, changement ou continuité » ? Huit mois plus tard, nous sommes parvenus à l’amère conclusion qu’il ne s’agit du moins que d’un galimatias d’ambivalences qui se résume en un oxymore prêchant la transition démocratique sans démocratie.
        Le peuple algérien est aujourd’hui acculé à mener son combat pour la démocratie avec la même détermination et la même volonté que la génération de novembre avait mise pour la conquête de la souveraineté nationale, tellement le système de pouvoir actuel présente de troubles similitudes avec le système colonial. Notamment, par la fraude électorale systématique, la répression de l’opposition au système de pouvoir, l’inféodation de la justice au profit des dominants, une économie dont la finalité est l’exportation des richesses nationales et d’investissements de prestige non productifs ni créateurs d’emploi, une politique sociale laxiste conjuguant répression des masses populaires et corruption des élites.
        Contrairement à la génération de novembre qui avait affaire à un pouvoir colonial, dont l’objectif était l’occupation et l’intégration du territoire national à la métropole, celle d’aujourd’hui doit faire face à un pouvoir contre révolutionnaire qui a perverti l’objectif ultime de la révolution de novembre, en tant que volonté de restitution au peuple algérien de son autodétermination, par la reconquête de sa liberté et de sa souveraineté. Il en résulte d’évidence que la transition vers la quête de cet idéal, dont le destin a été dévoyé machiavéliquement, ne pourra s’accomplir que sous forme d’une révolution populaire éclairée par une conscience collective souveraine. Celle-là même à laquelle nous a semble-t-il convié Ahmed Benbitour, toutefois en voulant nous convaincre de la nécessité que celle-ci doit-être pacifique et pragmatiquement participative au processus électoral émanent du système de pouvoir lui-même. Une proposition connotée d’une forte ambivalence, qui s’est prêtée à différents commentaires, allant de sa qualification positive d’hérésie par rapport au système de pouvoir actuel (du fait de son auto-sacralisation en «famille révolutionnaire»), à l’imposture négative pour les plus incrédules et les plus déterminés à renverser le système de pouvoir, qu’ils considèrent tyrannique et despotique et dont ils sont convaincus qu’il est disposé à recourir à la terre brulée plutôt que de céder une quelconque parcelle des privilèges que lui procure son hégémonie sur la société.
        Mais qu’en est-il en fait à propos de cette ambivalence ? Tout le long de sa campagne préélectorale, Benbitour n’a pas cessé de marteler qu’il n’est pas le candidat de l’armée, mais plutôt celui du peuple, qu’il n’a jamais servi le système, mais plutôt l’État, que son objectif est d’instaurer un régime démocratique en garantissant la séparation des instances : le militaire du civil, le religieux du politique et l’identité de l’idéologie. Toutes ces déclarations plaident effectivement pour une posture d’hérésie par rapport au système de pouvoir, de sa structure et de son idéologie. Il aurait même insisté sur la nécessité de la liberté d’expression comme pilier de la transition démocratique, en projetant d’accorder toute sa liberté à la presse et aux médias généralement.
        Or, pendant ce temps, ses différentes déclarations appuyés par ses écris, qui sont au fondement de son programme, sont venus révéler une ambivalence plus profonde encore et sournoisement insoupçonnée. Elle s’est avérée aller au-delà de la forme de son action, caractérisée quant à elle par sa «stratégie» participative au processus électoral organisé par le système lui-même, qui consistait à déjouer la fraude par la participation massive. Bien que cette stratégie semble pouvoir lui faire gagner les élections, en s’appuyant sur son projet de former des «agents du changement» pour contrôler le bon déroulement du scrutin, elle s’annonce d’emblée vouée à l’échec. Par le fait que Belaiz vient d’apposer une fin de non-recevoir à la demande de l’opposition (le front des 19, partis politiques et personnalités indépendantes, de tendance majoritairement islamistes) de former une commission indépendante pour la surveillance des élections, en ne leur laissant l’opportunité que de figurer en bons lièvres à récompenser pour service rendu, celui d’accepter le fait accompli de la désignation du gouvernement, dont le destin est étroitement lié aux manœuvres de coulisses comme au temps colonial. Sans compter le nombre important d’électeurs qui sont hostiles à son initiative, qu’ils considèrent d’imposture !
        Mais ce qui se révèle de véritable imposture dans son ambivalence discursive, qu’il faut distinguer d’une courageuse hérésie fondée sur une volonté révolutionnaire de changement radical du système de pouvoir, il faut aller la chercher dans les énonciations contradictoires de son discours, entre apparence hérétique et imposture sournoise. C’est toute sa stratégie de «transition démocratique» qui se révèle en tant qu’imposture ! Pour reconduire finalement le statu quo vers un apparent changement.
        Sur la séparation du militaire et du civil, Benbitour n’évoque jamais le changement radical du système de pouvoir, mais seulement le régime de gouvernance, celui que désigne en l’occurrence l’armée en tant que façade démocratique. Il ne s’agit pas non plus pour lui de restructurer le système de sécurité, incluant l’armée, mais de le professionnaliser. Dont il considère d’ailleurs l’armée comme étant un corps discipliné, alors que celle-ci se comporte abusivement par la violation systématique de ses prérogatives pour s’ingérer dans les affaires politiques et dans celles de toutes les institutions de l’État, sur lesquelles elle exerce un contrôle total de leur fonctionnement. Dans un texte publié en 2011, intitulé : «Démocratie ou libéralisation politique», son allégeance à l’armée est ici nettement tranchée. A y regarder de près c’est toute sa stratégie de «transition démocratique» qui devrait reposer sur son autoritarisme en tant que tutelle et non partenaire. L’incident qui a eu lieu tout récemment entre le journaliste Bouakba et l’état-major de l’armée à propos du Général Giap est venu étayer cette hypothèse, tout en laissant apparaitre l’existence d’un clan au sein de l’armée en appuie de la candidature de Benbitour. Bouakba étant un soutient de ce dernier, on a vu comment Khaled Nezzar est venu s’interposer entre l’Etat-Major et lui pour le défendre ! Au-delà de l’anecdote, dans ce texte, Benbitour expose sans ambiguïtés sa conception autoritaire de «la transition démocratique», en précisant qu’un régime autoritaire peut profiter de l’absence de pressions populaires pour mettre en œuvre des programmes de réformes économiques difficiles. En privilégiant l’option de ce qu’il appelle «libéralisation politique» par opposition à l’option démocratique. Qu’il justifie par le fait que «la démocratie permet d’exclure une partie importante des votants et peut offrir le pouvoir à des partis politiques non démocrates, tyranniques et populistes, en ralliant le suffrage par la propagande et d’autres formes de racismes et d’intolérance.» Contrairement à la libéralisation politique, qui s’adresse selon lui par contraste, «à la promotion d’un débat plus libre, la compétition à travers les médias, la société civile et les partis politiques.» En somme, un galimatias d’ambivalences qui se résume en un oxymore prêchant la transition démocratique sans démocratie. Alors que la transition démocratique devrait naturellement commencer au moment où le pouvoir autoritaire et totalitaire est définitivement disqualifié, laissant place à une constituante pour définir les règles de construction d’un Etat démocratique dans lequel la majorité élue se doit de respecter les droits de la minorité. Parmi ces règles justement, la principale parmi elles serait celle du respect du principe démocratique, qui devrait exclure toute dérive anti-démocratique. Par ailleurs, la promotion d’un débat plus libre promu dans sa conception de la libéralisation politique souffre d’une imposture qui frôle l’insolence. Après le débat ouvert sur des questions essentielles, tels que le rapport du civile et du militaire, du religieux et du politique, de l’identité et de l’idéologie, initié hardiment le mois de juin 2013 par l’inoxydable Kamel Tarwiht de BRTV, Benbitour s’est dit regretter d’y avoir participé. Un regret qui en dit long sur sa conception du débat démocratique. Ou alors cette autre méprise adressée sous forme d’éclat de rire, en réponse à une question concernant le droit à l’avortement de la part d’une militante des droits de la femme, à l’occasion du débat qui s’est déroulé ce même mois de juin à Lyon.
        Sur la question de la séparation du politique et du religieux, Benbitour a essayé d’entretenir une certaine ambivalence, en excluant les partis fondés sur l’idéologie religieuse pour la course au pouvoir, mais ses profondes convictions sur la nécessité d’une identité de l’Etat religieux ne pouvaient que trahir son imposture. Celle-ci ne lui pose en fait aucun problème pour satisfaire l’idéologie nationalo-conservatrice qui permet au système de pouvoir de faire perdurer le statu quo, ni la majorité de la masse populaire qui est profondément aliénée dans l’imaginaire mythologique religieux. D’ailleurs, dans ce même texte, il définit sa conception du contrat social exclusivement à partir de cinq principes coraniques et la source du pouvoir qui ne peut émaner que de Dieu en ces termes : «Le pouvoir n’appartient ni à une lignée, ni à une oligarchie, ni à une catégorie sociale. El moulkou lillah». Comme pour balayer d’un revers de la main toute volonté populaire souveraine fondée sur la liberté de conscience.
        Comme tout autre client du système de pouvoir, Benbitour, comme Benflis ou Hamrouche, ils doivent se plier aux trois principales exigences, pour prétendre séjourner à leur tour comme locataires de circonstance au Palais d’El Mouradia. A savoir, gouverner sous le commandement de l’armée, promouvoir et faire respecter l’idéologie nationalo-conservatrice et reléguer le problème identitaire au rang de conflit, pour entretenir la stratégie de la tension et de la division de la société dans le but d’affaiblir toute potentialité d’unification et d’organisation de celle-ci. Voilà pourquoi Benbitour s’est vu contraint d’appeler à l’aberration d’un référendum pour officialiser la langue maternelle des Algériens.
        Une évidence s’impose aujourd’hui en Algérie, après plus de cinquante ans de dictature et d’usurpation de la souveraineté populaire par un système de pouvoir dont le centre de commandement se confond avec celui de l’armée, sous couvert d’une idéologie nationalo-conservatrice réactionnaire : le peuple doit s’organiser par lui-même, en dehors de toute institution étatique et de processus électoral émanant de son administration pour pouvoir s’affranchir de son aliénation.

        Youcef Benzatat
        30 Novembre 2013

    Anonymous
    1 avril 2017 - 7 h 19 min

    Pourquoi tous ces partis d
    Pourquoi tous ces partis d’opposition n’ arrivent pas à s’entendre pour contrer ce pouvoir en faillite ?
    That’s the question.

    anonyme
    1 avril 2017 - 7 h 02 min

    La lâcheté de tout le monde!

    La lâcheté de tout le monde!
    Nous sommes tous responsables de l’écroulement du pays sur le plan politique, économique, financier et social!

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