La descendante du bachagha Bengana incite les Algériens à quitter le pays

Khadidja Bengana. D. R.

L’animatrice de la chaîne qatarie Al-Jazeera et ex-présentatrice à l’ENTV, Khadidja Bengana, descendante du bachagha du même nom, ne rate pas une occasion pour déverser son fiel sur l’Algérie qu’elle souhaite voir, avec obsession, sombrer dans le chaos et la guerre civile. Ainsi, après avoir prédit l’explosion suite au recul des prix du baril, en 2015, elle revient à la charge, cette fois-ci, en incitant ses «compatriotes» à quitter leur pays pour le Canada, après la soi-disant signature par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, d’un décret facilitant l’immigration aux Algériens. Dans un message posté sur son compte Facebook – qu’elle utilise souvent pour pourfendre l’Algérie de la manière la plus zélée qui soit –, elle écrit : «Algérien, le Canada t’appelle. Ta chance pour t’exiler est arrivée !» Et de poursuivre : «Justin Trudeau ouvre les bras aux migrants algériens, il vient de signer un décret qui sera exécutoire à partir d’aujourd’hui.»

Derrière cette interpellation à l’apparence affective et personnelle, se dessine tout un style de propagande et de subversion propre aux journalistes d’Al-Jazeera, dont chacun s’occupe de l’espace géographique qu’il est censé maîtriser pour en être issu. C’est ainsi que l’hystérique animateur d’«Al-Ittijah Al-Mu’akis», le Syrien Faysal Al-Qassim, se consacre quotidiennement, et avec un acharnement sans égal, à raviver la braise de la guerre en Syrie, sous prétexte de défendre la démocratie et le changement et de combattre la dictature. Bengana, elle, s’attache, avec encore plus de haine, mais moins de panache, à ternir l’image de l’Algérie par tous les moyens possibles, en mettant en avant à chaque fois les gaucheries d’un gouvernement amateur en politique et en communication pour se donner une aura d’opposante.

En perte de vitesse dans le monde arabe, Al-Jazeera, que dirige un autre Algérien, cherche à se maintenir, mais son audience a chuté de façon drastique et il n’est pas impossible que l’émir du Qatar décide de s’en débarrasser dans un futur proche. L’échec lamentable du «printemps arabe» et ses conséquences désastreuses sur de nombreux pays ont déteint sur la politique étrangère des capitales qui en furent les instigatrices.

Khadidja Bengana s’accroche encore au peu de notoriété qui lui reste en attendant de s’éteindre en même temps que la chaîne qui l’emploie.

R. Mahmoudi

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