L’identité n’est pas une fin en soi

Par Nasser Chali – Traiter de l’identité n’est pas une mince affaire mais son importance vaut bien la peine d’essayer de la comprendre.

L’identité «est le caractère de deux êtres ou choses qui ne sont que deux aspects divers d’une réalité unique, qui ne constituent qu’un seul et même être.» Je pense que cette définition du Larousse sied parfaitement à la réalité algérienne. Mais même si nous sommes tous algériens, nous ne sommes pas des photocopies. Nous sommes les deux faces d’une même médaille forgée au cours des siècles d’Histoire. Rien ne permet de dire que l’un est mieux loti que l’autre en matière d’identité.

J’irai plus loin en disant que l’identité est le «caractère permanent et fondamental d’un groupe, qui fait son individualité, sa singularité». Notre nation puise ses origines dans un récit national qui plonge ses racines dans la nuit des temps. Personne ne peut se targuer d’être le seul dépositaire de cette Histoire en vertu de la langue qu’il parle ou de sa localisation géographique.

C’est là que l’apprentissage de l’Histoire à nos enfants prend toute sa valeur dans la quête de notre être national. Ce roman national qui a fait de nous ce que nous sommes devenus aujourd’hui. Je donne un exemple : quand on sort du cinéma et le film était bon, on se met à parler de son histoire et à en aimer les acteurs. C’est de même chose pour un pays, on doit faire connaître son histoire pour que ses enfants l’aiment et le protègent.

Tout ce dont nous jouissons actuellement, nous le devons à ceux qui nous ont précédés. Il faut leur rendre justice en étudiant l’immensité de leurs sacrifices.

Mais l’identité n’est pas une fin en soi. Elle n’aura de sens que ce qu’on fait de nous-mêmes et de notre pays. Donc, la balle est dans le camp de chacun de nous avec cette lancinante question : que puis-je faire de bon à mon niveau ? Parce que l’être humain fait retomber la plupart du temps ses échecs sur autrui, comme disait le philosophe : «L’enfer, c’est les autres.»

Quant à vos interventions, chers compatriotes, elles sont en majorité bonnes, quelquefois excessives mais toujours empreintes de fraternité. C’est ça l’essentiel. Et vous savez pourquoi ? Tout simplement parce que nous avons la même identité.

Nasser Chali
Enseignant, Toronto.
Dernier livre paru : L’Apatride, éditions L’Harmattan.

Comment (80)

    Abdelrahmane
    9 avril 2017 - 7 h 08 min

    @ Zoro 09 2017 00:33. zaqzaqa
    @ Zoro 09 2017 00:33. zaqzaqa, dans le dictionnaire arabe donne: n » زَقْزَقَ فلانٌ : ضحِك ضَحكًا ضعيفًا .و زَقْزَقَ الصبيُّ : رقَّصَهُ .:: çà pourrait répondre à ta question ?

      ZORO
      9 avril 2017 - 9 h 12 min

      @abderrahmane: il avait mille
      @abderrahmane: il avait mille fois raison Nizar kabani quand il disait si on fait de la langue arabe un tissu on couvrirait tous les chinois.la signignification du mot( زقزق )que tu as cite est vraie mais elle ne pourrait trouver de sens dans le ver que j ai cité . Personellement je croyais betement que .zakzak (زكزك ) voul,ais dires faire des zigzag et que el moudjdoub nous conseillez de ne pas allez trop vite et de ne pas zigzaguer.jusquau jour ou je suis tombé par hasard sur le mot (زكزكة ) qui disait(الزكزكة. هي مشية الشيخ الهارم) je n en revenais pas le ver de medjdoub avait plus de sens a mes yeux. Donc el mejdoud voulait simplement dire ,i,faut pas courir ni marcher comme un vieilard .fraternelle ent

    Nasser Chali
    9 avril 2017 - 6 h 14 min

    A Zorro.

    A Zorro.
    Mes chateurs préférés sont Ait Menguellet, Matoub. Cheihk el Hasnaoui, Dahmane et Harrachi et Guerouabi.
    Je disais que le chaabi était fort prisé surtout dans l’Algérois. Je sais qu’il est aimé aussi dans le reste de l’Algérie mais a un degré mojndre. J’avoue aussi que j’aime bien le groupe RAINA RAI. Ils me rappellent un autre groupe que j’aime bien , NASS EL GHIWAN ,
    Mais la meilleure chanson pour moi est : KASSAMAN . Et le meilleur match de football que j’ai toujours en tête est celui où on a batuu la france le 5 juillet 1962.
    Quand de l’ombre à la lumière , nous étions sortis chancelants mais libres.
    Pour diminuer la violence dans les stades, Il faut avant chaque match faire écouter KASSAMAN aux spectateurs.
    Cela va développer la fraternité au lieu de l’animosité.
    Nous avons besoin plus que jamais de reserrer les rangs . Je suis sûr que nos glorieux martyrs seront fiers de nous si nous sommes toujours unis malgré toutes nos tares.

    Nasser Chali.

      Zoro*7
      9 avril 2017 - 15 h 47 min

      @ NASSERCHALI: pour moi
      @ NASSERCHALI: pour moi guerouabi c est le chaabi fin et elegant qui viendra toujours nous rappeler qu hier on avait 20 ans . Si Dahmane avait son prorpre style que personne n a su imiter il etait rassembleur il criait fort wine rayah ya rayah comprise dans tous ses sens . L actuel Raina rai ceux là sont des amis d enfance nous avons grandi dans la meme ville nous avons fait pour les precurseurs d entre eux le meme lycee,dans les annnes soixante ils etaient plutot beatles et se penchaient vers la musique occidentale moi j etais attire par la musique du pays de l orient et marocaine. Ce n est que dans les annees 80 que attar et ses copains ayant compris que leur reputation ne se trouvait que dans la musique du terroir qu ils ont verse dans le rai en creant RAINA RAI.a cette epoque le rai etait en vogue grace a un autre copain du quartier ZARGUI (ses chansons sont sur i ternet) c est lui qui lanca le rai dans sa forme actuel avant l apparition de khaled et hasni. Zargui est mort a la fleur de l age. Malheureusement meme la musique de nos temps est induite de mensonge,Dans la meme rue ou j habite ,ou je suis ne, j ai grandi avec un frere kabyle depuis notre enfance jusqu a son depart pour la france dans les annees 70,nous avons vecu les memes problemes ,en sommme ceux des algeriens. Dans les annees 80 j ai appris par le biais de sa famille qu il etait chanteur et parolier. Grace a internet le monde etant devenu trop petit je suis arrive a retrouvè sa trace croyait moi ya si nasser ce n etait p,us le hammou que je connaissais la transformation etait radicale je me sentais a travers ses paroles, moi le frere.de son enfance vomi rejete pour la simple raison disait il dans sa chanson Qu il etait né kabyle. Mais hamou mon frere je savais que tu etais kabyle avais tu besoin de me le dire a travers une chanson en langue francaise et a partir de la france?? Je suis sûr hamou mon frere ce nest pas toi qui parles, hamou etait honnête comme toute sa famillle qui est encore avec nous .Celui qui parle c’ est un troubadour en quête d un public acheteur de paroles qui divisent plus qu elles n unissent. Je t invite mon frere nasser a ecouter notre frere Hammou Cheheb sur internet, signe ZORO ..Z….Dz.. quand zoro raconte c est du fond du coeur qu il le fait!,, !!

      Ins

        ZORO
        9 avril 2017 - 22 h 40 min

        Mon meilleur match c est
        Mon meilleur match c est celui de oum derman ou on a battu une categorie tres basse d egyptiens qui ont ose porte atteinte a notre identite et ont insulte nos chouhadas qu ils aillent au diable ces esclaves de pharaons. Kassaman est le vrai symbole d une Algerie dans sa diversite ,c est un chant patriotique ecrit par un poete berbere hors paire.dans une langue arabe inegalable compose par un musicien egyptien de tres grande classe .Kassaman c est l extreme apothéose.

        Anonymous
        18 avril 2017 - 1 h 52 min

        C’est un crime, de naître
        C’est un crime, de naître kabyle ??

          Zoro
          19 avril 2017 - 22 h 17 min

          Le crime c est de vendre des
          Le crime c est de vendre des paroles qui divisent plus qu elles n unissent.signed Zoro

    ZORO
    8 avril 2017 - 23 h 33 min

    A garcia abderrahmane el
    A garcia abderrahmane el medjdoub disait LA TAJRI. LA TZAKZAk oua jri jarya mouafka. Que signifie TZAKZAK ET QUEL L ORIGINE DE CE MOT????? J attend ta reponse sergent, siigne zoro z dz

    Abdelrahmane
    8 avril 2017 - 20 h 57 min

    @ sargent garcia 08 apr 2017
    @ sargent garcia 08 apr 2017 10:11, tu as fait un gros effort, un travail presque complet et exhaustif pour ne trouver que 63 mots utilisés dans notre arabe populaire empruntés ou tirés des parlers berberes. c’est très, très peu pour dire (avec assurance ) que notre arabe dialectal est dérivé du berbère. de plus il faut convenir que la langue est comme un être vivant, elle évolue, elle emprunte (à d’autres langues) ou produit (elle-même) des termes, elle abandonne des termes selon les circonstances et les nécessités. ainsi on peut présumer que dans notre langue arabe algérienne, il peut y avoir des termes ramenés avec la langue originelle venue (il y a 14 siècles) d ‘orient et sont restés en usage chez nous mais abandonnés par la langue arabe classique ou même des termes crées et introduits chez nous par nos ancêtres alors que ces termes ne figurent pas dans les dictionnaires arabes modernes.ce qui peut induire en erreur des chercheurs non expérimentés qui vont inscrire (par ignorance) ces termes dans les emprunts aux dialectes berberes .alors qu’il n’en est rien. de plus parmi les termes que tu as inscrit comme provenant des parlers berbères, il y a certains qui après recherches se sont avérés arabes d’origine et non pas berbere, comme les termes : 1) maraq (sauce) on trouve dans la langue arabe maraq el-tawabel qui veut dire sauce et la définition de maraq donne : « ماء أغلى فيه اللحم فصار داسماً ,h2) abzime =broche a une définition dans le dictionnaire arabe qui donne quelque chose de proche de broche: بزيم : خيط القلادة أو العقد ..n3) charchar= cascade aussi figure dans le dico arabe dans le même sens, 4) barra = dehors, les arabes d’orient disent blad barra = les pays étrangers, quand ils congédient quelqu’un ils lui disent « barra ! barra ! », n’est ce pas une preuves que le terme barra est arabe ? 5) demar = colère , en arabe çà vient de tadhamor 6) charaga, charaqa, déchirer vient de l’arabe, charakh شرخ inchiqaq, déchirure 7) balat (tablat) = dalle vient de l’arabe bilat (dalle et cour de palais), 8) zarab (clôture), c’est aussi arabe زرب للماشية : بنى لها زريب .n 9) naqous = clochette, c’est aussi arabe naqous elkhatar, signal de danger 10) m’ghoufel = cheveu frisé, en arabe moughfel = négligé, n’est ce pas rapprochant ? 11) tahar = circoncision, tahara en arabe pureté n’est ce pas rapprochant de circoncision qui est une purification 12) z’har = chance, en arabe il y a izdihar = prospérité, n’est-il pas proche de chance ? pour le reste, il se fait tard, ce serai pour demain in chaa Allah. Bonne nuit à toutes et à tous.

      Anonymous
      14 avril 2017 - 7 h 03 min

      Facile de tout ramener à l
      Facile de tout ramener à l’arabe avec tous ces rapprochements tirés par les cheveux. Si on procède comme vous, on pourrait par exemple dire que « zhar » vient du Français, il existe bien un mot français « hazard » qui a un sens très proche

    Abdelrahmane
    7 avril 2017 - 19 h 08 min

    @ Nasser Chali, avec tous le
    @ Nasser Chali, avec tous le respect et la considération dus à votre rang et votre statut, je suis étonné par votre réaction alors que je n’ai fait que donner une opinion, une impression sur une réalité vue de mon point de vue, de là où je me situe en tant qu’algérien arabe ou si vous préférez arabophone, sans intention malveillante ni stigmatisante. el-hadj mohamed el-anka (surtout), boudjemaa el-ankiss, hassan essaid, et autres chanteurs du chaabi algérois étaient aimés et fortement appréciés dans les années 70s sur tous le territoire national. moi, qui suis de l’est du pays dans notre région, il y avait (en ces temps-là) de véritables fans de ces chanteurs et leur style musical. par mon commentaire je voulais dire, en réaction à quelqu’un qui descendait en flammes les arabes et la musique arabe en Algérie, que le public arabe algérien appréciait les bons musiciens et chanteurs indépendamment de leur origine ou leur région. par contre les chanteurs et artistes qui se recroquevillaient dans leur région ne perçaient pas au delà de leur horizon régional.

      karimdz
      8 avril 2017 - 19 h 55 min

      Il est clair que ces
      Il est clair que ces chanteurs qui ne sont pas de ma génération, n’étaient pas animés par un esprit régionaliste, sectaire, et c est cela qui a participé au delà de leur prestance, à leur succès sur l ensemble du pays.

    Nasser Chali.
    7 avril 2017 - 18 h 00 min

    Mon cher Abderahmane, tu fais
    Mon cher Abderahmane, tu fais trop d’amalgames.
    On avancera pas avec ce genre de prejuges. Je pourrais te retorquer que La notoriete de EL Hadj El Anka et El Ankiss malgre leur genie ne depasse pas Alger et ses environs. A l’ouest ‘est le RAI , a l
    est c’est le Malouf…..
    Idir en Kabyle a construit une reputation internationale. de meme pour Ait Menguellet, Matoub,,,,
    Je te precise en outre que le Kabyle n’est pas une langue tribale. C’est une langue nationale et officielle. Il faut que nous respections les langues
    La Kabylite n’est pas invisible mon frere. Tu fais le jeu de l’extremisme. Et c’e n’est pas de cela qu’on a besoin en ALgerie, surtout en cette periode de turbulence mondiale. On doit resserer les rangs conformement aux enseignements de nos chouhadas.
    Tu m’as desoriente, mais tu demeures toujours un frere.

    Salut.

    Nasser Chali.

      Zoro
      7 avril 2017 - 22 h 25 min

      @monsieur Nasser chali. Dans
      @monsieur Nasser chali. Dans les annees soixante dix zoro faisait partie d une troupe de musique, il jouait tantot la guitare tantot le violon dans toutes les soirees qu on animait durant les mariages les gens de l ouest d ou je suis ,demandaient a ecouter el hadj el anka,guerrouabi,chaou,et meme abderranmane azziz cela dependait des chnsons qui etaient en vogue.croyez moi monsieur vous ne pourrez jamais vous imaginez le repertoire chaabi que j ai en tete,quant au rai khaled lui meme etait a ses debuts ,les gens nous demandaient ahmed wahbi,blaoui,et des chansons marocaine ,pour idir la seule chanson qui l a rendu connu c est vava innouva,ait menguelet et matoub sincerement je ne leur connais aucune chanson mais il parait que ce dernier versait plutot dans la politique que dans l art.la devise de zoro etant ALGERIE UNE ET INDIVISIBLE. ILVOUS SALUE BIEN.

        ZORO
        8 avril 2017 - 9 h 06 min

        @ MONSIEUR NASSER CHALI.nous
        @ MONSIEUR NASSER CHALI.nous avons parle de l’ immense apport de nos freres kabyles a la chanson algerienne en particulier et arabe en generale mais nous devons aussi noter par souci d equite l apport non moins negliigeable des juifs algeriens et maghrebins de l epoque.a la chanson maghrebine d expression arabe, tous ces juifs utilisaient nos luths,nos flutes, nos tarr et nos derboukas chantaient nos airs et dansaient nos danses pour animer nos soirées dans nos tenues tradionnelles!!!!!!.Etaient ils contraint a le faire ????si vous voulez les connaitre interet est la . Je vous propose cependant une tres belle chanson que passait souvent notre cafe du coin dans les annes cinquantes Cheikh el ifrit le tunisien il chantait l homme qui etait jaloux de sa femme il avait peur qu elle l abandonne ,il lui menait la vie dur ,MOUGHYAR YA LI RAJELHA MOUGHYAR YA LÎ tres bonne ecoute. ALBERIE UNE ET INDIViSIBLE ,SIIGNE Z DZ

        .

    anti-khafafich
    7 avril 2017 - 15 h 09 min

    la langue arabe est aux
    la langue arabe est aux zarabes ce qu’est l’Islam à Daech

      Zoro
      7 avril 2017 - 17 h 23 min

      Tout doux l ami tu risque de
      Tout doux l ami tu risque de blesser ton ami Zoro .to stay zen je te propose pour ce soir là marché slave de tcheikov mais concentre toi sur l épilogue. Et pour clore la soirée concerto de Aranjuez. Bye

    Abdelrahmane
    7 avril 2017 - 8 h 59 min

    @ Zoro 06 apr 2017 09:43,….
    @ Zoro 06 apr 2017 09:43,……. El-Anka, s’il avait chanté uniquement dans son dialecte tribal d’azzefoun (de toute sa carrière el-anka n’a chanté que 4 chansons en kabyles), s’il avait chanté uniquement en kabyle, sa notoriété et sa réputation en Algérie et au-delà des frontières n’aurait pas dépassé l’espace des collines du jurjura, il en est de même de boudjemaa el-ankis et de hassan el-said et des autres chantres du chaabi algérois (style musical arabe ramené d’Andalousie par les réfugiés andalous) originaires d’azzefoun. c’est donc la langue arabe, la musique et chanson arabe du chaabi algérois et le public arabe (qui les a adulé et adopté sans racisme et sans chauvinisme) c’est ces trois facteurs arabes qui ont fait leur réputation et leur notoriété et non pas leur kabylité invisible.

      Zoro
      7 avril 2017 - 20 h 10 min

      @ Abdelrahmane: c est ce que
      @ Abdelrahmane: c est ce que je disais a A.K. la grande majorité des chanteurs chaabi etait kabyles mais ils ont chante en arabe pour etre grands a la dimension de leur pays tandis que les autres qui se sont limites au kabyle ils n ont pas eu la meme aura ils sont restes la mesure de leur dechra. (MATOUB,MEHENNI …..) a chacun son poids et sa mesure.

        Anonymous
        9 avril 2017 - 18 h 04 min

        Matoub et Idir sont devenus
        Matoub et Idir sont devenus des repères identitaires sur toute l’étendue de Tamazgha. C’est à dire sur toute l’Afrique du Nord Berbère. Celà est un fait qui prend racines et qui s’amplifie malgré l’acharnement inutile de ce pouvoir qui est aller chercher une identité quil n’arrive pas à greffer dans ce corps amazigh. Alors l ami, vous ne pourrez jamais faire voler une chèvre…

    ZIZOU
    6 avril 2017 - 16 h 48 min

    L’identité n’est pas une fin
    L’identité n’est pas une fin en soi: vous en êtes sûr ?
    Regardez: https://www.youtube.com/watch?v=OvhDFocxEFU

    YABDAS
    6 avril 2017 - 14 h 39 min

    Toute identite est plurielle
    Toute identite est plurielle.Le danger vient du repli identitaire et de l’obsession des origines.Quelles sont les composantes de l’identite algerienne?Voir « Les identites meurtrieres » d’Amine Malouf ».

    Nasser Chali
    6 avril 2017 - 5 h 04 min

    Merci Abou Stroff pour votre
    Merci Abou Stroff pour votre honnêteté intellectuelle. Nos points de vue se rejoignent.
    Je voudrais juste ajouter que les identités meurtrières reviennent de manière fracassante sur la scène internationale.
    Le FN en France, les groupes d’extrême droite un peu partout en Europe, le Brexit, Poutine avec sa nostalgie soviétique et le président Trump sont l’expression dangereuse d’une nouvelle guerre non seulement froide mais glaciale qui n’augure pas de lendemains qui chantent. Tout cela bien sur est le produit de la mondialisation qui devrait s’appeler plutôt la paupérisation globale. La course aux armements va reprendre pour chaque pays au détriment du développement économique et de la prospérité.
    Je ne suis pas adepte de la théorie du désespoir mais je ne vois rien de positif à l’horizon.
    J’espère me tromper.
    Nasser Chali.

      Humanoide
      11 avril 2017 - 13 h 34 min

      A l’horizon, il y a une
      A l’horizon, il y a une nouvelle génération plus humaine et écologique qui s’occupera de réparer nos indivisibles conneries. Ils sont plus intelligents et des idées dont on ignore les portées , vu que nos générations ne résonnent que par le belliqueux et la violence. Quand ils prendront les commandes de cette terre les choses iront en s’améliorant… sauf si d’ici là les vieux cons qui nous gouvernent n’ont pas pété la terre.

    Lecteur lambda
    5 avril 2017 - 22 h 18 min

    Il n’y a aucun problème d
    Il n’y a aucun problème d’identité en Algérie. Il y a un problème de barbarie atavique et d’incivilité avérés.

    Rien de plus.

    Anonymous
    5 avril 2017 - 17 h 30 min

    Le mot Twiza ou Twizi est
    Le mot Twiza ou Twizi est dérivé de la racine berbère wiz ou Iwaz qui signifie ‘aider’
    http://www.parole-sans-frontiere.org/spip.php?article108
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Arabe_alg%C3%A9rien
    http://projetbabel.org/forum/viewtopic.php?t=18463

      ZORO
      5 avril 2017 - 20 h 57 min

      Mes sources sont el moundjid
      Mes sources sont el moundjid edite en 1952 il m a ete offert par mon pere en 1965 je l ai dedie a mon fils je lui ai demande de faire suivre au sien ,c est ainsi que l amour du savoir en arabe se transmet. Curieusement celame rapelle un ami americain qui me disait  » when you have something to say, say it in writing « Paroles sans frontieres vous dites????????SIGNE ZORO …….Z DZ

      anti-khafafich
      6 avril 2017 - 6 h 12 min

      merci d’avoir répondu !
      merci d’avoir répondu !

    Zoro
    5 avril 2017 - 13 h 34 min

    @ ANTI KHAFAFICH ZORO
    @ ANTI KHAFAFICH ZORO Tient a apporter les rectificatifs necessaires quant a l appartenance de certains mots algeriens que tu attribue par ignorance au lexique berbere et autres. Tu disais que twiza etait berbere et signifiaiit porter ou aider . Zoro conformement a el moundjid, trouve que twiza est un derive du mot تأز qui veut clairement dire se rassembler pour aller a la guerre.tu disais que ferfer etait berbere voila ce que el moundjid:فرفر الطائر اذا حرك جناحيه وضرب بها و هو مذبوح.Baraka est un mot arabe pas francais tout le monde le sais sauf toi. Ghir est du pur arabe. Sur ce puisque les moyens existent fait un effort pour te rapprocher de la langue arabe tu verra que si on arrivait a faire d elle un tissu on couvrirait tous les chinois (NiZAR KABANI).tout simplement avec du respect.

      Anonymous
      5 avril 2017 - 17 h 14 min

      @ ZERO

      @ ZERO
      Ton zero n’est en rien arabe. Quatre peuples non arabes ont inventé indépendemment les uns des autres un concept qui peut s’apparenter au zéro. Les Babyloniens environ 4 siècles avant JC, les Chinois également avant JC, puis les Mayas au 3e siècle, et enfin les Indiens au 5e siècle.
      C’est en Inde qu’est apparu vers le Ve siècle l’usage moderne du zéro, à la fois comme chiffre et comme nombre utilisable comme opérateur. A la différence des Babyloniens, les Indiens employaient le zéro non seulement comme un chiffre servant à noter une absence, mais aussi comme un nombre servant à réaliser des calculs.
      Ce nombre a alors été défini par le mathématicien indien Brahmagupta comme la soustraction d’un nombre par lui-même (x – x = 0). Il était représenté par un cercle et était appelé « sunya », le mot qui signifie « vide » en sanskrit.
      Au 8e siècle un Indien apporte des écrits d’astronomie dus à Brahmagupta, chez le Calife de Bagdad.
      C’est Al-Khwarizmi (le savant perse né en Ouzbékistan) qui les exploite et publie un livre en 820, présentant les nouveaux chiffres indiens.

        Zoro
        5 avril 2017 - 20 h 30 min

        De ZERO BINAIRE AU NULLARD
        De ZERO BINAIRE AU NULLARD ANONYME: C est un tres beau match que ie viens de terminer Barca 3 seville zero.tu vois nullard zero ou zoro se trouvaita meme a seville eh ouii ,!!!!! A chacun sa version de l histoire voici la miene.Au 10 iemme siecle avant jesus christ un amazighen apporte des ecrits d astrnomie dus à chachnakoupta chez le pharaon chachnok de alexandrus c est donc le savant atheius ne en khortekistan qui les exploite et publie un livre en 2967 ce meme livre paru le 5 avril 2017 a pour titre : LA CIVILISATION ARABE EST UN MAILLON EN DIAMANT DANS LA CHAINE DU SAVOIR DE L HUMANITÉ.

      anti-khafafich
      6 avril 2017 - 6 h 11 min

      j’ai raté un épisode
      j’ai raté un épisode apparemment ! mais je vois que quelqu’un t’a bien répondu (avec preuve), j’espère que tu es convaincu 🙂

      anti-khafafich
      6 avril 2017 - 6 h 45 min

      Twiza on sait avec preuve que
      Twiza on sait avec preuve que c’est berbère. Maintenant pour le mot فرفر, alors celui-ci a pour racine فر qui veut dire haut en tamazight et j’en suis certain car j’ai pris des cours de tamazight un certain temps et j’ai arrêté pour des raisons de temps, mais je vais m’y remettre c’est certain. En ouest on dit « lefrara » du lait (qui s’élève au dessus du lait). pour le mot ghir, qui veut dire « non pas » en arabe, en algérien c’est toute autre signification, il faudra faire des recherches approfondies sur ce mot par conséquent. Pour ce qui est du mot baraka, on n’a jamais parlé de ce mot, alors je ne vois pas pourquoi tu en parles !!! et je confirme que c’est arabe. Maintenant sache pour une foi pour toutes que ce n’est pas parce que tu trouves des mot en arabe qu’il sont forcément arabes. La littérature (pas forcément écrite) amazighe surtout Numide donc algérienne est très riche et tes zarabes ont surement appris des choses des amazighes Algériens, et aussi ces même amazighes ont du apporter des racines berberes a l’arabe et pour preuve, le premier roman dans le MONDE ENTIER à été écrit par un Algérien Amazighe de Souk Ahras, ce grand écrivain ignoré par ses compatriotes Algériens à ton image s’appelle Afulay ou en latin Apulée avec son roman « l’âne d’or » la version arabe utilisée dans tout le machrek الحمار الذهبي. l’Âne cet animal que tu méprisais la dernière fois lors d’une conversation quant à l’arabité supposée du peuple algérien. L’arabe a été rendue célebre par les non zarabes, je vais te laisser faire une petite recherche sur celui qui a instauré les règles de l’arabe qu’on connait aujourd’hui (un indice: c’est un non arabe) et pour finir, je te laisse faire connaissance avec ton compatrote Apulée au lieu d’aller me parler de kabani qui m’est totalement étranger en tant qu’Algérien et fier de l’être jusqu’à mon ADN : http://www.oasisfle.com/culture_oasisfle/apulee_de_madaure.htm

        Zoro
        6 avril 2017 - 10 h 08 min

        Kabani le chretien syrien
        Kabani le chretien syrien parle l arabe que je maitrise et que j adore Apulee que tu me cites parlais le latin que toi et moi ignorons.et ce n etait les traductions vers d autres langue vivante (PARMI ELLES L ARABE) tu n aurais jamais su que Apulee de madaure existait

        M

          anti-khafafich
          6 avril 2017 - 20 h 55 min

          Apulée ne s’exprimait pas en
          Apulée ne s’exprimait pas en latin mais en tamazight, il publiait en latin car Rome etait la plus forte; de la meme maniere que les chercheurs publient en anglais maintenant tout en n’etant pas anglais, et c’est pareil pendant la civilisation islamique, tout le monde (musulman) publiait en arabe car la langue du Coran mais pas parce qu’ils étaient arabes ou qu’ils adoraient les zarabes. Il faut differencier entre langue arabe et ETRE arabe. Dans le meme ordre d’idee, je reponds a ton message plus haut, Boudjemaa el Ankiss est kabyle et il a apporté quelque chose au chaabi chanté en « arabe », c’est cela la difference entre un non arabe qui aporte quelque chose a la langue arabe et l’arabe qui ne ramene que les guerres, c’est l’histoire qui le dit cher ami. J’aime tout ce qui est Algerien, quand j’ecoute le chaabi je sens que je suis né a Djurdjura, a Alger, a Blida… meme si c’est en « arabe » quand j’ecoute le chaoui je me vois dans les Aures sans me deplacer, mais pardonne moi, quand j’ecoute les chanteurs arabes du machreq par hasard, je ne ressens rien du tout. Effectivement « etchaourou 3liya » de El Ankiss est magnifique merci de me l’avoir fait connaitre je te salue 🙂

          ZORO
          6 avril 2017 - 22 h 42 min

          Tu veux donc dire qu Apulee
          Tu veux donc dire qu Apulee etait aux romains ce qu’ est ibn sina pour les arabes, mais ou sont alors les amazigh et les perses dans cette affaire ???la grande majorité des chanteurs chaabi etaient kabyles ils ont chante en arabe et aussi en kabyle ils sont connus et reconnu par tous le peuple algerien qu en est il pour les autres chanteurs kabyles qui n ont chante qu en kabyle ont ils eu la meme AURA. Les premiers ont ete aussi grand que leur pays les second a la dimension de leur haouma.et a chacun son poids et sa mesure.enfin tu me decois quand tu dis tu ne ressens rien du tout quand tu ecoute les chanteurs arabes vois tu mon ami outre les chansons arabe est ce que le coeur de zoro peut rester insensible en ecoutant vava nouva ou enrico,cheikh el ifrit, brel,aznavour ,piaf ( celle là en plus elle etait amoureuse d un boxeur de notre quartier ) joselito,julio, elvis,stevee wonder quand il chantait sa fille aisha isn’t she lovely,fabian,dion, mohamed rafi et lata mangeskhar les hindou.tous ces chanteurs et des dizaines sans parler des symphonie toute cette musique humaine fait vibrer mon coeur depuis que j etais enfant. Je vais te faire une faire une confidence tellement je chantais a longueur de journee meme en hindou mon pere m appellait ettaïr el ghanaï. Fais un effort ecoute toutes les musiques tu seras plus tolerant.good night.

          anti-khafafich
          6 avril 2017 - 23 h 47 min

          Parfois je pense que tu ne
          Parfois je pense que tu ne lis pas mes posts avec interet, je t’ai donné 3 epoques differentes ou la langue de publication d’oeuvres qu’elles soient litteraires, scientifiques ou artistiques est dans la langue de l’epoque a savoir le latin, l’arabe et l’anglais de nos jours. Apulée est le premier romancier du MONDE, il était Algerien, cela ne te fait aucun effet, ok. Je croyais que nous parlions de musique dite arabe uniquement !? et bien puisque tu as change de portée, j’ecoute a peu pres tout meme les pink floyd, dire straits, bach, mozart, vagner, indien, francais, africain…..quant a l’arabe je me contente de l’Algerien car cela me suffit largement, n’ai je pas le droit ? mais quant aux arabes du machrek, mon oreille ne tolere que kadhem esaher, fairuz, majda erroumi et quelques autres ou est le mal si je n’ecoute que le meilleur des meilleurs? encore une fois, s’exprimer en arabe et etre arabe c’Est parler anglais et etre americain ou parler espagnole et etre indien d’Amerique du sud. good night to you too

      Anti khafafich
      6 avril 2017 - 7 h 23 min

      J ai oublie : je commence a t
      J ai oublie : je commence a t apprecier 🙂 et je crois que je t ai croise 3 ou 4 fois avec un autre pseudo, je vais chanter : loukan ya loukan de cheba yamina :/)

        Zoro
        6 avril 2017 - 8 h 43 min

        A anti khafaficih c est une
        A anti khafaficih c est une belle chanson du terroir sincerement c est la premiere fois que je l e coute concernant le momde arabe je suis plutot pour mohammed abdel waheb,oumkeltoum,adelhalim,warda,nadjet, sabah, ismahan, farid, la diva fairouz, abdelhadi belkhayat ,doukali,el hayani,latifa raafat, ahmed wahbi,blaoui,el ghafour, cheihkh el madani, elhadj mohamed el anka guerrouabi,chaou, bagar hada, (avec sa aïta) et enfin je te propose d ecouter l un des grand maitres de la chanson chaabi BOUJEMAA EL ANKISS DANS «  »etchaourou aliya » rend moi la reponse.

        )

    algerien
    5 avril 2017 - 9 h 06 min

    l’identite et sa
    l’identite et sa problématique c’est ca :  » les algériens n’ont pas sacrifié un million de martyrs contre la France coloniale pour sortir de l’état d’indigènes chez les colons francais pour rentrer la tète baissée dans ce qui est pire , dans l’état de cadavres ou d’esclaves ou de Mawalis ,chez les émirs saoudiens et leurs mercenaires .. Toute l’identité et le combat pour l’identité en Algérie : c’est ca

    Nasser Chali
    5 avril 2017 - 4 h 06 min

    A ABOU STROPHE.

    A ABOU STROPHE.
    C’est parce que les êtres humains sont génétiquement différents qu’il faut faire de l’ordre dans cette terre-ruche qui ne cesse de bourdonner. L’identité est le creuset de la langue. de l’Histoire, de la culture de chacun . Faire fi de cela est une manière de retourner dans la jungle. Cependant, l’identite est comme une flamme, elle peut chauffer comme elle peut devorer les peuples. Le cas d’Hitler est parlant.
    Quant à la mondialisation qui n’est qu’une expression gigantesque de la recherche du profit à l’echelle planétaire portée par les fonds de pension et la finance prédatrice, c’est une machine performante à fabriquer des pauvres par millions.
    L’arrivée tonitruante de Trump, du Brexit, du FN et même de Poutine est un retour fracassant de l’Etat-nation. Les gens ont peur des incertitudes du lendemain et ne sont pas tous bien lotis pour relever les défis de la concurrence internationale. Alors ils se replient sue eux-mêmes.
    Je pense que l’analyse en termes marxiens des luttes de classe a fait son temps à tel point que les différents gouvernements qui se succèdent aujourd’hui dans le monde appliquent tous le même programme, dicté avec précision par les véritables maîtres du monde, en l’occurrence les détenteurs des gros capitaux les bailleurs de fonds et les créateurs de la masse monétaire sans contrepartie.
    Décidément l’être humain ne reconnaît pas ses fautes. Il est donc condamné à les refaire. Son appétit est tellement féroce qu’il lui fait oublier jusqu’a son existence.
    Nasser Chali

      Abou Stroff
      5 avril 2017 - 12 h 59 min

      je ne vois pas en quoi vos
      je ne vois pas en quoi vos propos contredisent mon « hypothèse » concernant l’absence de pertinence de cette notion d’identité. en effet, lorsque vous avancez que « l’identité est le creuset de la langue. de l’Histoire, de la culture de chacun » , je pourrais facilement vous rétorquer que vous parlez d’un monde ancien qui ne veut pas mourir mais qui doit mourir car les faibles n’ont pas de place dans la compétition mondiale (compétition qui transparait aux niveaux économique, politique et idéologique) .le monde ancien qui vous sert de référence est le monde des familles, des tribus et des nations qui, malgré les rétropédalages des nostalgiques d’un passé révolu, est en train de péricliter à tous les niveaux grâce ou à cause de la dynamique du capitalisme à l’échelle mondiale. ce dernier impose une économie mondialisée où les systèmes de production sont quasi-identiques, un individualisme confirmé où l’individu ne reconnait que ses intérêts privés et une culture dominante qu’impose une bourgeoisie mondiale ou mondialisée où le marché (ou le dollar?) remplace le Bon Dieu des cultures anciennes. moralité de l’histoire: cette notion d’identité est galvaudée par tous ceux qui ne comprennent pas la dynamique de l’histoire, qui se sentent floués par la dynamique de l’histoire et qui se recroqueville sur une illusion ou un fantasme pour se donner………….. l’illusion qu’ils sont « quelque chose » (ils ont, parait il, une « identité » spécifique) alors qu’ils ne sont rien au regard des enjeux du moment. quant à la lutte des classes, que cela vous plaise ou non, elles demeure le moteur de l’histoire et c’est grâce à (ou à cause de) la lutte des classes que le capitalisme, contrairement aux sociétés figées qui sont toujours en quête de leur « identité », est et demeure le mode de production le plus révolutionnaire que l’humanité ait connu jusqu’à nos jours.

    Sal Pacha
    5 avril 2017 - 2 h 23 min

    Je suis vraiment désolé de
    Je suis vraiment désolé de voir l’algerien souffrir toujours de son manque identité et de sa langue. Personnellement j’ai passe’ par cette miserable experience. Dans les années 70, l’état poussait son programme d’arabisation sans réfléchir sure les conséquence qui engendrait par ces actions.le résultat est plus que catastrophique: on formait des étudiants qui ne metrisent aucune langue. Thank god, I no longer have to speak or use other language other than english, except for minor occasions. thehp-group.com

      ZORO
      5 avril 2017 - 7 h 49 min

      AVEZ vous reussi a decouvrir
      AVEZ vous reussi a decouvrir votre identite en agissant ainsi ??? It seems that you. Still looking for an identity that you will never find even trying to speak English. Zoro …..Z. DZ

        Sal Pacha
        5 avril 2017 - 12 h 56 min

        Je vois que vous n’avez pas
        Je vois que vous n’avez pas compris le sujet de mon commontaire. It doesn’t look like you understand my point. I was not talking about myself. My point is the fact that the Algerian is exposed , at the young age, to languages he or she does not use outside the school is a big handicap. « darja » at home and French and Arabic at school.

          Sergent Garcia
          5 avril 2017 - 21 h 41 min

          Votre point de vue est que l
          Votre point de vue est que l’Algérien , soit formé (ou déformé d’ailleurs) dès son plus jeune âge, aux langues qu’il n’utilise pas en dehors de l’école est un handicap majeur.
          Je vous répond que la meilleure génération qu’a eu l’Algérie après 62 est celle formée dans la langue de Molière et qui continue dans les administrations à ‘porter’ l’Algérie’ à bout de bras. Le ‘véhicule arabe’ n’est pas idoine si on veut aller loin. L’algérien fait un rejet d’utilisation de la langue arabe fousha dans les échanges de tous les jours. Je l’ai vérifier en posant la question à de jeunes lycéens en leur demandant pourquoi ils ne parlaient el fousha dans la rue ? Réponse des jeunots: ‘ Tu veux que les gens se foutent de notre gueules ? Tout est dit.

          ZORO
          5 avril 2017 - 22 h 45 min

          Ecoute garcia tu sais que tu
          Ecoute garcia tu sais que tu es le bouffon de zoro et il t aime bien parceque tu le fais rire alors ne fait pas de mal a la langue arabe sinon il va s enerver .Buenas noches , SIGNE ZORO Z DZ

          Sargent Garcia
          6 avril 2017 - 8 h 34 min

          Tiens, en parlant de l’arabe:
          Tiens, en parlant de l’arabe: Comment demanderas-tu des nouvelles de ton papa ?
          1. Wach cheikh ? Rak bono ?
          2. Ya abi ? Hel anta fi sahatin moumayaza ?
          Quand tu iras à la rue Tanger avec ton pote pour gouter à un plat de haricot, tu diras au serveur:
          1. H’bibi, djibelna zoudj tbassa loubia, Allah ikhellik.
          2. Atayna bi sahnine fassoulia, min fadlouka.
          Nota: Pour le bouffon je n’ai pas le talent et l’art.
          Portes toi bien, habibou.

          Zoro
          6 avril 2017 - 9 h 44 min

          Ecoute GARCIA respect au
          Ecoute GARCIA respect au moins ceux qui nous lisent et bien sur , ce lieu qui te donne la parole. .Je vais faire appel a Zouheir ibn abi selma ce poete ante islamiique qui a reussi par son talent a accrocher ses poemes a la KAABÀ il saura surement te raisonnner و أن سفاهة الشيخﻻ حلم بعده و ان الفتي بعد السفاهة يحلم apres ca je ne peux plus rien faire pour toi Garcia. Quand on etait au sevice on aime chante TOBSI LOUBIA OU KESS ELBEN KHIR MNA DOUNIA OU MA FIHA GIVE ME ON THE CHA3OULI HAVE KORDINE ZALAMIT. TOUS LES MESSAGES PASSAIENT PARCE QU ON ETAIENT CREATEURS DE LANGAGES.EN RESTANT ARABES.

          Anonymous
          7 avril 2017 - 17 h 43 min

          Tu n’as pas répondu à mes
          Tu n’as pas répondu à mes questions, l’ami. Alors 1 ou 2 ? Par contre expliques-moi mieux ta conclusion « TOUS LES MESSAGES PASSAIENT PARCE QU ON ÉTAIENT CRÉATEURS DE LANGAGES.EN RESTANT ARABES. » je ne piges pas quels sont ces langages ? Si c’est de la dardja, c’est un patchwork de berbère, arabe, français, italien, espagnol, portugais, maltait… et c’est une langue des plus vivante QU’ON MAITRISE ET QU’ON AIME ! C’est dans cette langue qu’on commerce, s’interpelle, se mari, qu’on se chamaille, QU’ON RÊVE et qu’on meurt. L’arabe des poètes et des élites mecquoises n’est pas un greffon qui a tenu chez nous, et c’est pas faute d’argent et de soutiens en tout genre. On est aller jusqu’à nous interdire de parler la dardja ou le berbère en classe. C’est un constat qu’on peut à travers TOUTE L’ALGÉRIE. Alors ? on va s’escrimer jusqu’à quand à prendre une voie sans issue ? La modernité, le savoir n’attendent pas les trainards…

          Abdelrahmane
          7 avril 2017 - 20 h 40 min

          @ anonymous 07 apr 2017 18:43
          @ anonymous 07 apr 2017 18:43: non, pas d’accord, l’arabe dite derja algérienne n’est pas un patchwork, c’est de l’arabe populaire informel, il comporte une écrasante majorité de termes arabes et des termes français « arabisés » (du fait de la colonisation et la présence française de 130 ans), peu, très, très peu de termes berberes ou italiens, espagnols, portugais, maltais (‘????) ou autres, sinon donne nous au moins 5 termes d’origine berbere, portugaise ou maltaise (???) très usités et très courants. à part « ergaz » je n’en vois aucun. ceci pour le parler informe. pour le discours formel c’est l’arabe classique fos7a véhiculaire qui est notre langue.

          Sergent Garcia
          8 avril 2017 - 9 h 11 min

          Des mots arabe dardja d
          Des mots arabe dardja d’origine berbere ? Je te liste une petite floppée :
          .1: Aggoun (muet) = `Aggoun
          2.Aaejmi (Bœuf) = Aaejmi
          3.Abaauch (Bestiole) = Baâouche
          4.Abehnuq (Chiffon, Foulard) = Bekhnouq
          5.Abelyun (Bidon) = Belyoune
          6.Abzim (Broche) = Bzima
          7.Acherchur (Cascade) = Cherchar
          8.Adeinine (Espace réservé aux animaux domestiques au dessus duquel se trouve une mezzanine) = Deynine
          9.Agnin ( le lapin) = Gnine
          10.Akerruch (Bois de Chêne) = Kerrouche
          11.Allous (Beau-frère) = Allous
          12.Allousa (Belle-sœur) = Alloussa
          14.Amrar (Corde) = Mrar
          15.Aqelmun (Capuchon) = Guelmouna
          16.Berra (dehors) = Berra
          17.Berreh (Déclarer) = Berreh
          18.Cherreg (Déchirer) = Cherreq
          19.Chlaghem (moustache) = Chlaghem
          20.Chmata (Chenapan) = Chmata
          21.Dduh (Berceau) = Douh
          22.Demmar (Colère) = Demmar
          23.Fakroun ( la tortue) = Fakroune
          24.Farmach (édente) = Farmach
          25.Garwadja (jouet) = Gurawadj
          26.Ghoufala (chevelure abondante) = Ghoufala
          27.Grallou (cafard) = Grallou
          28.Hidoura (peau de bête) = Hidoura
          29.Hudd (Défendre) = Hadd
          30.Ibelghat (Babouche) = Bligha
          38.Ibelliredj (Cigogne) = Bellaredj
          39.Imerghan (Bouillon) = Merqa (sauce)
          40.Imus (Couteau) = Mousse
          41.Joghlal (Coquillage) = Joghlal
          42.Karmous (figue) = Karmous
          43.Khachkhach (crane) = Khachkhache (Crack)
          44.Mkachrad (frisé) = Mkachrad
          45.Nnaqous (Cloche, Sonnette) = Naqousse
          46.Qelleb (Chercher) = Qallab
          47.Qerdech (Carder) = Qerdech
          48.Qesser (Bavarder) = Qesser
          49.Seggem (Arranger) = Seggem
          50.Srima (Bride) = Srima
          51.Taarurt (Bosse) = ‘Aarroura
          52.Tablatt (Dalle) = Tablat (ville d’Algérie)
          53.Tajagagalt (balançoire) = Jaâlloula)
          54.Tata (Caméléon) = Tata
          55.Tchaqlala (Vacarme) = Tchaqlala)
          56.Tewtew (Bégayer) = Tawtaw
          57.Tgarra` (roter) = Tgarra’
          58.Tibhirt (Jardin) = B’hayra
          59.Tthara (Circoncision) = Tthara
          60.Zaaff (Colère) = Zaaff
          61.Zhar (Chance) = Zhar
          62.Zrudya (Carotte) = Zroudiya
          63.Zzerb (Clôture) = Zzerb

          Quelques mots d’ailleurs…
          Garo : Origine: Cigarillo, Espagnole
          Zoufri : Origine: Ouvrier, Français. Changement de sens intéressant !
          Fabor: Origine: Favor, Espagnole
          Fichta: Origine: Fiesta, Portugais et espagnol
          Sebbate : Origine: Sabot, Français, Zapata (Espagnol)
          Loubia : Aluvia (Espagnol
          Tebsi : Berbère
          Rouda: Origine: Rueda (pneu), Espagnole
          Rouina : Origine: Ruena (ruine), Espagnole
          Chatirto :Origine: Chatertton, Anglais

          Bonne lecture et bon WE

          ZORO
          9 avril 2017 - 0 h 06 min

          Dans les deux cas nous serons
          Dans les deux cas nous serons compris et servi fais l experience et rends moi la reponse . Zoro z dz

          Anonymous
          9 avril 2017 - 18 h 32 min

          Alors RV chez a mmi Ali. Je
          Alors RV chez a mmi Ali. Je paie et te laisse le soin de passer la commande. Chiche! QUAND TU VEUX .

          Zoro
          10 avril 2017 - 11 h 07 min

          J ai contacte mmi ali il dit
          J ai contacte mmi ali il dit qu il ne peut pas servir les anoymes il exige ta carte d identite mister unknown.

    rachid505
    5 avril 2017 - 0 h 55 min

    moi je dit celui qui veut se
    moi je dit celui qui veut se sentir chinois ou belge si ca lui fait plaisir alors il a le droit

    DZIRI
    4 avril 2017 - 14 h 56 min

    L’identité est peut-être
    L’identité est peut-être simple à comprendre. Débarrassez-vous de votre haik (c’est déja fait), de votre burnous, gandoura, âaraqia, qachabia, serwel tekka et loubia… et accoutrez-vous avec la panoplie des vêtements moyen-orientaux ou d’ailleurs, et vous voilà dépouillé de votre personnalité. On singe pour ressembler à tout sauf à un ALGERIEN. Ce pouvoir s’est occupé minutieusement depuis 62 à dépersonnaliser, déculturer, dépolitiser… le peuple à travers sa télé, son école, ses journaux… et là il récolte aujourd’hui les fruits de ses graines empoisonnées qu’il a semé: La haine entre arabe, kabyle, mozabites, chaouis, et la violence mortifère entre algériens. Une haine féroce qui nous fera disparaitre en tant que peuple voulu par les chouhadas, si on ne fait pas le nécessaire.

      karimdz
      4 avril 2017 - 18 h 28 min

      Les algériens sont plus
      Les algériens sont plus habillés à l occidental qu’à l oriental. Il aurait été plus crédible et objectif de votre part de le dire. Le pouvoir en Algérie depuis l indépendance, est le fait de généraux berberes qui ont toujours eu le pouvoir, allez vous accuser des berberes d auto destruction ? !!!!

      Au lendemain de l occupation il fallait revenir aux sources de notre identité, que l occupant francais a voulu effacer de la mémoire du peuple algérien. A moins que vous ne considériez que la langue francaise, et son histoire soient des tribus de guerre…

      La haine est le fait de sectaires qui sont encore colonisés dans leur esprit et qui font le jeu du néocolonialsme qui ne reve que d une chose, faire que notre pays devienne une lybie ou une syrie bis, pour prétexter de nouveau son invasion.

      HamdoulilAh, les algériens ne sont pas dupes, ils sont lucides, et se levent comme un seul homme quand leur pays est en danger.

        DRIRI
        5 avril 2017 - 8 h 18 min

        Bonjour M.Karim. Je n’ai
        Bonjour M.Karim. Je n’ai pointé du doigt que cette engeance qui a pris en otage l’indépendance algérienne. C’est quand même Ben Bella, Boukherrouba, Chadli et Bouteflika qui ont kidnappé et verrouillé toute possibilité d’ouvrir ce pays à la liberté de penser et d’être, non ? Donc IMPOSSIBILITÉ de revenir à nos sources identitaires.
        Ce n’est pas l’arabe comme tu le sous entend qui pose problème. Ni d’ailleurs le français, l’anglais, le berbere qui ne sont que des véhicules, qui sont sensé t’emmener loin dans le progrès… ou nulle part.C’est à nous de choisir sur quelle banquette il faut s’assoir. Si on est aux portes de l’explosion social, identitaire, politique, tu le doit plutot à ces individus qui ont éliminé le GPRA pour s’installer de force aux commandes du pays en décrétant urbi et orbi que l’Algérie ‘est arabe’ (3fois pour Benbella) et RIEN D’AUTRE ! Qui c’est le colonisé de l’esprit ? Ceux qui veulent lever le voile de notre histoire pour y lire les pages de notre vraie identité, et affronter l’avenir… ou certains qui s’escriment à être arabe PLUS que les arabes, en quémandant un petit strapontin à la ligue arabe ? Moi, je ne connais AUCUN algérien dont la langue maternelle est l’arabe. C’est la darja (et combien vivante) ou le berbère. Alors assumons nous l’ami, comme on est : ALGERIENS. Au lieu de s’évertuer tout le temps à nous tirer dessus… pour que survivent nos bourreaux. On a plus le temps aux chamailleries de mauvais aloi.

          Zoro
          5 avril 2017 - 11 h 22 min

          Zoro ne connait aucun
          Zoro ne connait aucun algerien qui peut pretendre qu il a ete cree berbere ! Rien ne se perd rien se cree tout se tramsforme.Signe ZORO Z DZ

          Sergent GARCIA
          5 avril 2017 - 14 h 14 min

          Et Zoro et ses frères sont
          Et Zoro et ses frères sont descendus de l’arbre, d’après les anthropologues. Des quadrupèdes qui essaient péniblement de se relever pour voir plus loin… que la pointe de leurs babouches. Ça va être dur.

          ZORO
          5 avril 2017 - 21 h 07 min

          Et voila GARCIA LE GROLARD
          Et voila GARCIA LE GROLARD QUI COMMENCE A FAIRE LE CLOWN COMME DANS SES HABITUDES. HAHAHAHAA surement qu il ne va plus revenir le bouffou , D UN COUPD EPEE JE L AI DÉGONFLE. .

    Abou Stroff
    4 avril 2017 - 12 h 56 min

    étant donné que les
    étant donné que les découvertes de la génétique ont clairement montré que l’individu humain est unique et ne ressemble donc à aucun autre être humain, par quel MIRACLE ose t on parler d’identité là où il n’y a que diversité? cette histoire d’identité ne cache t elle autre chose que ce qu’elle prétend mettre en exergue? cette histoire d’identité ne permet elle pas aux couches sociales dominantes d’une formation sociale donnée d’endormir pour ne pas dire anesthésier la « plèbe » qu’elles (les couches sociales dominantes ») exploitent sans que ces dernières ne puissent remettre en cause leur état de couches dominées (être exploité ou méprisé par un hurluberlu qui exhibe la même carte d’identité que soi même semble plus acceptable, n’est ce pas?) ? en fait, chacun individu sain de corps et d’esprit aura remarqué que la famille, puis le clan, puis la tribu, puis la nation furent, tour à tour, les référents qui permettaient de définir une soi disant identité. or la mondialisation de l’économie est en train de créer une nouvelle identité: le citoyen du monde. moralité de l’histoire: l’identité est une image instantanée qui nous donne l’illusion de faire partie d’un « TOUT » construit (idéalisé) qui cache le TOUT réel dont les contradictions(de classe) forment l’essence. en d’autres termes, parler d’identité dans des sociétés divisées en classes sociales aux intérêts antagoniques relèvent de la supercherie et uniquement de la supercherie.

      Anonymous
      4 avril 2017 - 19 h 24 min

      C’est bien beau ce que vous
      C’est bien beau ce que vous dîtes, mais il faut arrêter de raisonner comme les tubes digestifs que vous pourfendez tant. La domination c’est un tout. Il ne peut pas il y avoir de véritable domination, sans domination culturelle. Les USA n’auraient jamais exercé une telle domination sur le :monde, si elle ne s’était pas accompagnée d’une domination culturelle (notamment dans le domaine de la langue, de la musique, du cinéma..également des jeux vidéos aujourd’hui). La séduction, voire la fascination qu’a exercée la culture américaine a favorisé la consommation des produits américains, et l’influence des USA. C’est ce qu’on compris certains pays asiatiques comme le Japon, puis la Corée qui ont investis des milliards pour promouvoir leur culture, surtout dans l’industrie culturelle (films notamment d’animation, BD, jeux vidéos…). Même la Chine s’y met, elle fait tout pour faire connaître sa culture aussi bien traditionnelle (chants, danse, ballets opéras, sculptures…) que moderne (c’est devenu le nouvel eldorado de l’art moderne ..). Si la l’Algérie n’est pas fière de ses racines, si elle ne fait pas la promotion de sa ou ses cultures originales, si elle se contente de singer le Moyen-Orient, elle ne sera jamais une grande nation.
      Les colonisations ne se sont pas contentées d’une domination militaire et économique, elle s’appuyaient toujours également sur une domination culturelle pour la justifier. Elles étaient censées procurer bien être, et progrès au colonisé, grâce à l’apport de nouveaux savoirs, par le biais souvent d’une nouvelle langue et/ou d’une nouvelle religion.

    lehbilla
    4 avril 2017 - 11 h 50 min

    J’ai une carte d’identité.
    J’ai une carte d’identité. Elle est verte. Et j’ai aussi un permis de conduire que j’utilise comme pièce d’identité. Il est rouge. Et enfin j’ai un passeport, il est vert aussi et me permet de traverser les frontières.

    Anonymous
    4 avril 2017 - 8 h 04 min

    après l’islamisme et ses
    après l’islamisme et ses horreurs ,on veut plonger l’Algérie dans le régionalisme ,on a d’autres chats à fouetter n’est ce pas?

    Anonymous
    4 avril 2017 - 6 h 17 min

    Au delà de la propension
    Au delà de la propension fréquente chez les civilisations dominantes, à pratiquer l’amalgame et le mépris de la culture des autres, et de la tendance qu’ont eu les Orientalistes à vouloir plaquer sur le Maghreb, une culture arabe orientale fantasmée, il faut se rappeler que les occidentaux sont à l’origine du panislamisme, du panarabisme, et de l’arabo-islamisme (synthèse des deux précédents).
    Ce néo-arabisme, comme chacun sait, a été développé, au 19ème et au début du 20ème siècle, dans les écoles des missions britannique et française au Moyen Orient, dans le but de détruire l’empire Ottoman, dont l’expansion en Europe a été stoppée, aux portes de Vienne, le 11 septembre 1683.
    Les élèves de ces écoles étaient pour l’essentiel des Chrétiens du Moyen-Orient. Leur religion les opposait à l’empire Ottoman, mais leurs concitoyens musulmans ne pouvaient pas s’opposer à l’empire sur une base religieuse. En plus, les maîtres de ces écoles avaient tendance à la sécularisation et à la laïcité à la française. La seule revendication pouvant mobiliser des masses était en fait la question «nationale». La nation en Europe se définit par la langue. D’où le choix de la langue arabe à opposer à la langue turque. Paradoxalement, cette langue n’unifiait les populations diverses du Moyen Orient qu’en tant que langue de l’Islam. Voilà ce qui explique l’ambiguïté des rapports entre islam et panarabisme dès le départ. Pour les Chrétiens, il était synonyme de socialisme et de laïcité. Pour les musulmans, le panarabisme trouvait en l’islam un grand pilier pour la défense de la langue arabe sacrée et pour opprimer les populations non-arabes minorisées. Pour les musulmans, il s’agissait de renouer avec l’arabisme originel des Omeyyades. C’est d’ailleurs ce qu’avaient compris les britanniques qui ne se faisaient pas d’illusion sur le panarabisme laïco-chrétien qui se constituera, par la suite, en 1941, en parti Baas de Michel Aflaq en Syrie, puis en Irak avec le général Al Bakr et Saddam Hussein, d’ailleurs rejoints par Aflaq dès 1968. (Aflaq est mort à Baghdad, en 1989).
    Le panarabisme laïc introduit par les français et le panarabisme islamique fomenté par les anglais vont être amalgamés sous la conduite du nationalisme expansionniste égyptien, sous la direction d’un Nacer ayant réussi à renverser, en 1952, la monarchie d’origine albanaise. La taille démographique de l’Egypte et sa position géographique lui offrant le contrôle du passage entre la mer méditerranée et la mer rouge en direction de l’océan indien, en plus du transistor (inventé en 1948), de la chanson et du cinéma hérités de l’empire Ottoman, offrent un immense écho aux actes du Raïs dans toute la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord. Nacer entendait diriger l’ensemble de ce qu’il appelait la «nation arabe», du Golfe persique –devenu arabique – à l’Atlantique, comme les arabistes aimaient à répéter. Il intervenait partout, au Yémen, en Syrie, au Soudan, en Afrique du Nord, en Syrie, en Palestine. Mais, il n’avait pas les moyens de ses ambitions. Le pétrole donnera les moyens financiers à ses successeurs, autrement plus dangereux, en Libye et en Irak, mais les temps avaient changé et ils ne pouvaient pas avoir la même aura et le même impact sur les cœurs. Toujours, est-il que le nationalisme arabe, avec ses deux formes, islamique et laïc, et les guerres qu’il a provoquées ont transformé toute la région du Moyen Orient en un champ de ruines…. »

    Tangoweb54
    4 avril 2017 - 6 h 00 min

    Parler d identité c’est l
    Parler d identité c’est l appartenance d un individu à un nation, un pays, avoir une identité c est avoir une citoyenneté, propre à toute société homogène solidaire auxquels s identifié tout un peuple.mais en Algérie c est spécial car si vous en voyage en France par exemple et vous demandez à certains citoyens de quel vous ils vous repondent je suis Kabyle, vous lui vous demander mais kabyle n est une nationalité il persistera à vous répondre qu il est Kabyle et non Algerien.

      Mohand Amokrane
      4 avril 2017 - 11 h 26 min

      @Tangoweb54 (non vérifié) ,
      @Tangoweb54 (non vérifié) , tu sais j’espère pourquoi les kabyles répondent de cette manière là ! Pour trouver la réponse tu n’as qu’à : 1/- lire des ouvrages sur le crise berbère de 1949 , où principalement les Oulémas de l’époque, une des tendances du mouvement national algérien ont renié l’identité, la culture et la langue berbère, surtout le kabyle, et en ne reconnaissant que l’identité arabe et musulmane des algériens 2/- reconnaître toutes les entraves et les bâtons dans les roues faîts aux kabyles par le pouvoir FLN de 1962, de Ben Bella jusqu’à Bouteflika, pour étouffer (et même faire disparaître ) la langue et la culture kabyle. Tu n’as qu’à revisiter l’historie de NOTRE pays depuis l’indépendance avec les persécutions, les assassinats et les emprisonnements des leaders de la défense de la langue berbère et même la sauvagerie avec laquelle le pouvoir algérien à réprimer des manifestations en Kabylie. Je peux te raconter beaucoup d’autres choses encore. Tout laisse des traces mon frère qu’on le veuille ou non !

    MELLO
    3 avril 2017 - 21 h 10 min

    L’identité est l’ensemble des
    L’identité est l’ensemble des symboles forts qui unit un ensemble d’humains au sein d’une nation. La nation trouve plutôt sa source dans un ensemble complexe de liens qui fondent le sentiment d’une appartenance commune. Elle est ainsi à la fois extérieure aux individus, en même temps qu’elle est intériorisée et transmise d’une génération à l’autre. Pour s’imposer, elle suppose également l’existence d’une volonté durable de vivre au sein d’un même ensemble.Par cette approche l’identité est intimement liée à cette nation. L’identité suppose des symboles forts qui cristallisent l’ensemble des citoyens qui composent la nation. Ces symboles forts sont portés par la communauté, de la même manière, aussi bien à l’intérieur ou à l’extérieur de la nation, ils sont de faits, partagés par l’ensemble des citoyens. Mais alors, pourquoi, aujourd’hui, nous interrogeons-nous sur ce que signifie une identité nationale ? Serait-ce parce que nous ne la ressentons plus ? Vivons-nous une crise d’identité ? Certainement. Car de nombreux épisodes politiques, économiques et sociaux ont contribué à effilocher notre rapport à la nation. A commencer par le fait, souligne-t-on, d’avoir abandonner pendant des décennies l’usage des symboles nationaux au profit d’une caste qui se les accaparer depuis l’indépendance. Car se sentir appartenir à un corps social, avoir envie de vivre ensemble, partager des valeurs communes, tout ceci est finalement conditionné par un projet de société. Malheureusement, de nos jours, nos politiques ne savent pas définir ce projet de société, ni même favoriser l’émergence de projets collectifs, dépassant les clivages. Il faut dire que la tâche n’est pas aisée, le citoyen Algérien s’est aussi endormi dans un confort plus ou moins individualiste. Ce qui constituent un frein à la définition, même, de l’identité Algérienne. Plus de cinquante ans après l’indépendance du pays, une nation Algérienne est née, mais dépourvue de son identité , mais chacun de nous intériorise des repères identitaires.

    Zoro
    3 avril 2017 - 19 h 55 min

    @nasser chali. :ZORO
    @nasser chali. :ZORO adhere sans reserve a votre vision de l histoire et du film il considere aussi que notre histoire est une longue serie de film que chaque Algerien se doit de respecter .mais franchement entre nous ya si nasser l épisode qui n arrive pas a convaincre mes neurones c est chechnok et ses conquerants. SIGNE. ZORO. …….Z…….DZ

    Amnagh
    3 avril 2017 - 18 h 37 min

    L’identité n’est pas une fin
    L’identité n’est pas une fin en soi,certes,mais cher ami Chali ,mon identité à moi berbérophone est menacé par cet Etat archaïque et despotique qui ne tolère aucune différence en dehors de l’arabo-islamisme.Le vecteur principal de mon identité c’est ma langue qui est menacée par le rouleau compresseur de l’arabisation.Cette langue est reconnue sur le papier mais c’est une opération de diversion et un leurre qui ne trompe personne.A ce jour ma langue est facultative dans l’enseignement, et elle n’est pas première langue d’enseignement dans les zones berbérophones comme elle devrait l’être !
    La question est loin d’être réglée.Il est vrai que les non berbérophones n’arrivent pas à comprendre l’attachement des berbérophones à leur langue maternelle.Ma yeḥes b-ldjemra ghir lli kwatou !

      Zoro
      3 avril 2017 - 20 h 51 min

      @ Amnagh. : le pere de
      @ Amnagh. : le pere de zoro etait illetre ,mais en plus de sa langue l arabe il maitrisait l espagnol et le francais li etait trilingue sans avoir ete a l ecole .c etait aussi le cas de presque tous nos voisins ( francais espagnol juifs) a la maison chacun parlait sa langue à la rue ils devaient se débrouiller mais a l ecole seulement et uniquement du francais.Cela etait pour les vivants .pour les morts on avait 3 cimetieres Catholique et juif qui demeurent mitoyens au centre ville et musulman exclu dans les parages.N ya t il pas dans ce que je dis matière à méditer en ce qui concerne l identité. Signe Zoro….Z..DZ

        Amnagh
        4 avril 2017 - 12 h 25 min

        A Zoro. Le père de Zoro
        A Zoro. Le père de Zoro parlait-il arabe algérien ou arabe classique et officiel ?Pour les linguistes l’arabe maternel et l’arabe officiel sont deux langues différents,chacune avec sa grammaire et sa structure. Beaucoup d’algériens se consolent en se disant que c’est la langue du coran.C’est peut-être la langue du coran mais certainement pas maternelle et la langue naturelle des algériens.Toutes les langues sont des créations humaines,et il n y a pas de langue sacrée contrairement à la mythologie arabo-islamique.

          Zoro
          4 avril 2017 - 13 h 44 min

          @ Amnagh : la langue
          @ Amnagh : la langue maternelle cesse d exister quand l enfant arrete de teter ‘surgit alors la ou les LANGUES DE LA RUE .ces langues mon pere se devait de les apprendre pour affronter la vie et ses dures realites.il n a pas attendu d etre a l ecole pour le faire .il n a pas attendu que la france lui permette de se saisir du francais ou de l espagnol ,il a senti le besoin il s en ai saisi de force,.Toujours en auto didacte il a appris a lire et ecrire en arabe et ses grace a ses lectures que j ai visite le monde des milles et une nuits quand j etais gosse ses contes me restent jusqu a ce jour en memoire. (CES GENS N AVAIENT NI GRATUITE DE SOIINS NI GRATUITE D INSTRUCTION TOUT DEVAIT S ARRACHER.
          (

      algérien
      4 avril 2017 - 8 h 02 min

      Rouleau compresseur de l
      Rouleau compresseur de l’arabisation dites vous.Moi je me considère arabe,né sur cette terre et je ne fais aucune différence entre arabes,kabyles ou mozabite.D’ailleurs certains membres de ma famille ont marié leurs filles avec des kabyles.J’ai des voisins mozabites depuis 34 ans,et je les considère comme mes meilleurs voisins.Lorsque j’achète quelque chose je ne fais pas de différence ente un commerçant arabe,mozabite ou kabyles.Au contraire je préfère les deux derniers.Mais mon avis sur l’arabisation,l’Algérie n’est pas comme les pays du moyen orient,elle est spéciale avec cette particularité ou existent des arabes,des berbères ayant chacun une langue maternelle propre.Les kabyles veulent transcrire leur langue en français,Si cette langue française peut participer à nous réunir tous ensemble ,et si j’avais le pouvoir je l’introduirai comme langue officielle.Je ne suis qu’un simple citoyen algérien.

        Amnagh
        4 avril 2017 - 12 h 15 min

        La transcription de la langue
        La transcription de la langue berbère concerne avant tout les berbérophones et non pas les analphabètes dans cette langue.Les kabyles utilisent l’alphabet latin et non français. Tamazight est reconnue langue officielle sur le papier,mais cette reconnaissance de façade est une ruse du pouvoir pour faire croire que la question est réglée, ce qui est archi-faux.Défendre son identité et sa langue menacés par l’Etat algérien n’implique pas une quelconque hostilité ou haine envers quiconque.En réalité les algériens n’arrivent pas à comprendre l’acharnement des berbères à défendre leur langue maternelle.Si les algériens arabophones avaient la même énergie à défendre leur langue maternelle,le cours de l’histoire aurait peut-être changé.Car contrairement à la propagande officielle, l’arabe officiel et artificiel n’est la langue maternelle d’aucun algérien,d’aucun maghrébin.C’est là où le bat blesse !

    karimdz
    3 avril 2017 - 18 h 29 min

    Le sujet sur l identité
    Le sujet sur l identité devient redondant, c est le troisième en l’espace je pense d une semaine !

    Chacun est ce qu il veut, pourvu qu il se considère algérien avant tout.

    Je retiens une phrase dans votre propos : « Mais l’identité n’est pas une fin en soi. Elle n’aura de sens que ce qu’on fait de nous-mêmes et de notre pays. »

    Cela me renvoie au discours de feu le Président Kennedy : « Ne demandez pas ce que votre pays peut faire pour vous. Demandez ce que vous pouvez faire pour votre pays.  »

    Voilà l’état d esprit qui doit animer chaque algérien.

      Anonymous
      3 avril 2017 - 23 h 12 min

      alors arretez de prendre la
      alors arretez de prendre la majorite des Algeriens pour des arabes venus d’arabie !

    Thidhet
    3 avril 2017 - 17 h 47 min

    L’identité c’est comme l’eau.
    L’identité c’est comme l’eau. Si elle ne coule pas, si elle stagne, elle se transforme en un espace où pullulent toutes sortes de germes. Ce n’est pas pour rien que l’on parle souvent d’identités mortifères. Mais la tentation de l’identité à soi, même si elle tient un peu de l’idiotie (scientifiquement, un idiot est celui qui empêtré dans sa propre psyche), participe souvent (comme c’est le cas chez nous) d’un instinct de survie tout ce qu’il y a de naturel et de légitime. En somme donc, et pour rester dans la métaphore facile, l’identité est une grosse cylindrée qui vous permet d’aller vite et loin, mais qu’il faut savoir conduire. Et qui nécessite une vigilance de tous les instants.

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