Le parti de Benflis dénonce «l’emprise de l’argent douteux sur les législatives»

Pour Benflis, tout est à refaire. New Press

Réuni aujourd’hui à Alger, le bureau politique du parti Talaie El-Houriyet a exprimé sa conviction que «l’unité nationale est menacée avant tout par une gouvernance politique défaillante, par l’impasse politique, par l’échec économique et la montée des tensions sociales ainsi que par les pratiques régionalistes, clientélistes et claniques les plus étroites et par la répression continue des droits et des libertés qui s’attachent à toute citoyenneté véritable».

Boycottant les élections législatives, cette jeune formation politique a porté son attention sur «les conditions indignes de notre pays et outrageantes pour notre peuple dans lesquelles se déroule la préparation de la prochaine échéance électorale». Le BP de Talaie El-Houriyet a fait état de «ses profonds sentiments d’amertume, de consternation et d’indignation à l’égard des scandales honteux qui s’accumulent autour de la prochaine échéance électorale et qui portent des coups sévères à son intégrité, à sa probité et à sa régularité discréditant et décrédibilisant, de ce fait, la future instance législative avant même son élection».

Cette instance de gestion du parti de Benflis a condamné «avec la plus extrême vigueur la forte emprise exercée par l’agent douteux sur l’échéance législative dont il pervertit le cours et dont il dévoie la raison d’être en tant que citadelle de la représentation populaire et de la défense de l’intérêt général». Le BP de Talaie El-Houriyet a relevé dans ce sillage et «avec beaucoup d’inquiétude» la menace réelle que fait peser l’argent douteux sur l’Etat national et les institutions de la République «à travers la jonction malsaine et la collusion dangereuse entre les puissances de l’argent douteux et la sphère politique». Il a également exprimé son étonnement «quant au mutisme inacceptable du gouvernement, quant à l’inaction de la justice et quant à l’indifférence de l’instance de surveillance des élections à l’égard de l’ampleur sans précédent prise par l’intrusion de l’argent douteux dans le processus préparatoire de l’échéance législative à venir».

Le BP de Talaie El-Houriyet a fait état également de son étonnement quant au comportement du gouvernement qui «se signale par son zèle, par ses excès et par ses abus à l’égard des forces politiques légitimes qui ont fait, en toute indépendance et en toute responsabilité, le choix de la non-participation à la prochaine échéance électorale». Le bureau politique du parti de Benflis a ainsi condamné «avec la plus extrême fermeté la diffamation, les offenses et les outrages dont sont victimes ces forces politiques de la part du régime politique en place et de ses clientèles qui rivalisent dans la surenchère pour lui complaire, lui donner les gages de leur totale allégeance et s’attirer ses bonnes grâces dans la course ouverte aux meilleurs quotas électoraux».

«Par cet acte arbitraire, le gouvernement persiste dans ses dérives anticonstitutionnelles et illégales après avoir, dans un passé récent, menacé d’un retrait d’agrément les forces politiques qui ressentent comme un devoir politique et moral de ne pas s’associer à un processus que polluent si manifestement la tricherie politique, la fraude électorale et l’argent douteux auquel l’impasse politique actuelle a ouvert des appétits insatiables», souligne le BP de Talaie El-Houriyet.

Hani Abdi

Comment (6)

    Anonymous
    9 avril 2017 - 18 h 34 min

    arrêtez d’acculer cet homme
    arrêtez d’acculer cet homme lui a eu au moins le mérite de boycotter ces législatives pas comme comme d’autres rapaces comme les tata louisa et consorts

    sublisoft99
    9 avril 2017 - 9 h 03 min

    louiza et benyounes v’ont
    louiza et benyounes v’ont encore s’enrichir des élections législatives avec l’argent du trésor public

    Vision
    9 avril 2017 - 5 h 31 min

    Mieux vaut va tard que jamais
    Mieux vaut va tard que jamais, J’espere qu’aucun ALGERIEN N’IRA VOTER, PAS ETRE COMPLICE DE SON PROPRE SUICIDE,

    chaoui fier
    9 avril 2017 - 0 h 10 min

    Quand vous étiez directeur de
    Quand vous étiez directeur de campagne de Boutef, je vous ai suivi pour le soutenir . Vous étiez le seul ministre a avoir démissionne. Ensuite tout en étant 1er ministre jouissant d’une confiance aveugle vous travailliez de l’intérieur contre Bouger. Je ne faire confiance a la traitrise.

    Anonymous
    8 avril 2017 - 19 h 50 min

    Le courage de dénoncer les
    Le courage de dénoncer les graves dérives, et les responsables de la crise multidimensionnelle, institutionnelle Et structurelle grave et profonde actuelle, en Algérie qui s’est accumulée, s’est aggravée, et s’est amplifiée
    Au fil des années (1999 -2017), avec la une politique de la fuite en avant, et de l’arrogance envers le peuple
    Est un acte de courage, et de refus – démocratique, pacifique, et civilisé – du fait accompli imposé au peuple Depuis 1999
    Malheureusement, la lutte politique pacifique, et démocratique,
    Et les traditions de luttes politiques démocratiques, et pacifiques, en Algérie,
    Sont devenues de plus en plus difficiles, et les malvenues

    MAKTOUB
    8 avril 2017 - 19 h 03 min

    monsieur; benflis,vous n’etes
    monsieur; benflis,vous n’etes pas innocent de ce qui se passe a ce moment dans notre pays;certainement une majorité d’algérienne et d’algérien vont boycottés cette mascarade;mais ne croyez surtout pas que sont vos partisans ou sympathisant;vous etes complice de la faillite annoncée de notre pays;vous avez louper le train de l’espoir;es-que ce n’est pas une vengeance entre corrompus et destructeur;sans receleur il n’aurait pas de voleur;il nous faux un sang nouveau pur et dur comme les algériens souhaiteraient;les discours des causes perdu on a assez;l’algérien d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier il ne croit plus aux paroles de vents dans les filets;il veut des actes

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