Importation de véhicules : le quota revu à la baisse

Le gouvernement veut ramener la facture à près de 500 millions de dollars en 2017. New Press

Le gouvernement d’Abdelmalek Sellal semble décidé à réduire au strict minimum l’importation de véhicules. Le report de la réunion de la commission interministérielle chargée de délivrer les licences d’importation de véhicules pour 2017 s’expliquerait ainsi par la révision à la baisse du quota global d’importation qui serait ainsi inférieur aux 30 000 véhicules annoncés initialement.

Selon une information rapportée par le quotidien El-Moudjahid, ce quota serait de 25 000 véhicules. Ce journal gouvernemental semble être sûr de sa source d’information qui ne pourrait être qu’un cadre au ministère du Commerce ou un membre siégeant dans la commission. Le gouvernement compte aussi jouer sur le temps pour arriver à limiter au strict minimum ces importations. Ainsi, les licences d’importation pour les véhicules ne seront pas délivrées de sitôt.

Selon une source proche du gouvernement, la commission interministérielle mise sous l’autorité du Premier ministre ne se réunira qu’après les élections législatives et la désignation d’un nouveau gouvernement. Les concessionnaires automobiles présents sur le marché algérien aspiraient décrocher un quota allant entre 50 000 et 80 000 unités. Mais le gouvernement veut ramener la facture à près de 500 millions de dollars en 2017.

La révision à la baisse du quota, qui était de 50 000 en 2016, semble obéir à la volonté du gouvernement de faire baisser la facture globale des importations de près de 15 milliards de dollars. D’autres produits d’importation vont subir les mêmes coupes. Le gouvernement veut toucher progressivement l’ensemble des produits, hormis certains médicaments.

Sonia Baker

Comment (7)

    Anonyme
    19 avril 2017 - 19 h 49 min

    Excellente nouvelle il ne
    Excellente nouvelle il ne faut commander plus de 10 000 véhicules par an.
    Les algeriens seront donc obligées de prendre soins de leurs véhicules et d’acheter dans le marché d’occasion et surtout de se servir des transports publics en commun conçus pour ça et desambouteiller les routes les villes et diminuer les morts de la route.

      Mouloud [email protected]
      19 avril 2017 - 20 h 30 min

      remettre en place l
      remettre en place l’importation PAR LES PARTICULIERS AVEC LEUR PROPRE DEVISE de véhicules de moins de CINQ ans cela remettra les grandes marques à leurs place et ne coutera rien à l’Etat, au contraire cela lui rapportera au moins des taxes!

    Anonymous
    19 avril 2017 - 17 h 03 min

    Les importation de véhicules
    Les importation de véhicules à classer économiquement comme secteur tertiaire de services
    Les importations de véhicules n’apportent rien de richesses, de plus value , où de valeur ajoutée
    Mais en retour elles enrichissent de plus en plus les barons des importations protégés par des influents
    Et des puissants, dans l’état, et le gouvernement algériens
    Gain facile, gain rapide, complicités, et facilités des banques bureaucratiques rentières algériennes
    (Pouvoir d’achat, et demande intérieure forts, écoulement rapide aux amis, proches,….. et risque bancaire = 0)
    Complicités au ministère du commerce, et des douanes, au détriment de d’autres secteurs vitales
    De créations de richesses: Agriculture, élevages, peches, hydraulique, P.M.E agro-industrielles, et industrielles
    A l’économie nationale algérienne déjà très fragilisée par les déséquilibres structurelles macroéconomiques
    En raison du manque de diversifications, et du manque de création de nouvelles richesses susceptibles
    De réduire sensiblement la dépendance accrue, et excessive de l’économie algérienne
    Envers la rente pétrolière
    Les importations de véhicules font surtout bonheur à l’industrie automobile, et à l’économie françaises,
    Et à son lobby actif pro-français à Alger
    (geste politique d’Alger qui sera apprécié à Paris),
    Au détriment des priorités urgentes, et stratégiques de l’économie algérienne

    Comment créer de nouvelles richesses, et diversifier son économie dépendante, et déséquilibrée Dangereusement surtout vis à vis de la France, en premier lieu, et de l’étranger ?

    Boumediene
    18 avril 2017 - 20 h 54 min

    On n’a que faire de ces
    On n’a que faire de ces véhicules
    Place aux mulets

    ezzahi
    18 avril 2017 - 19 h 12 min

    ALORS LAISSEZ LES GENS
    ALORS LAISSEZ LES GENS IMPORTER LES VÉHICULES DE MOINS DE TROIS ANS et l’état aurait fait des économies de plusieurs centaines de millions de dollars.

      Mohammed
      19 avril 2017 - 10 h 09 min

      Ce n’est pas si simple! si tu
      Ce n’est pas si simple! si tu crois qu’il n’y a plus aucun problème une fois qu’on a importé un véhicule, d’occasions qui plus est, tu te trompes. Ce véhicule consomme du carburant et des lubrifiants qu’il faut importer, il utilise des consommables (pneus) , des pièces de rechange, il pollue aussi. Non, pour un pays sous-développé comme l’Algérie, ce modèle tout-auto n’est pas tenable, ce qu’il faut, c’est se doter d’un réseau de transports collectifs performants. Mais je crois que c’est déjà trop tard, nous avons gaspillé la cagnotte des hydrocarbures et ce n’est pas demain qu’on la retrouvera. Demain, nous serons 45 millions, pour passer à 50 après demain et si nus arrivons à nourrir les Algériens et, surtout, à les scolariser, ce sera un miracle. Mais je ne critique même pas nos dirigeants, ce ne sont que des dirigeants algériens, tout comme nous, avec toutes nos tares et tous nos défauts multipliés par 10.

        anonyme
        19 avril 2017 - 20 h 27 min

        quelle démonstration ! un
        quelle démonstration ! un véhicule de moins de 3 ans d’age serait plus difficile à entretenir qu’un véhicule de moins d’un an d’age parce qu’il lui faut des pneus (plus ???) et du carburant (plus et de de meilleure qualité ????) !!!! vous êtes payé combien pour venir raconter ces conneries ???? je crois que le plus chiant dans cette histoire de droit d’importer sa voiture , c’est qu’il n’y a pas d’intermédiaire pour se sucrer sur le dos d’un pauvre citoyen !!!! c’est que l’argent de la banque d’Algérie n’atterrisse pas dans les comptes des malins qui se sont donné le droit de nous dire quelle voiture nous avons le devoir d’acheter et où nous devons l’acheter avec un surcout de 30 à 40%!!!!! c’est un abus insupportable !

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