El-Hadjar : démarrage de la production des produits plats

Une vue du complexe. New Press

Le groupe sidérurgique public Imetal, dont dépend le groupe Sider, a annoncé mardi le démarrage de la production des produits plats au niveau du complexe sidérurgique d’El-Hadjar. La première coulée conforme est sortie lundi dernier du haut fourneau n°2 après l’achèvement de l’ensemble des réglages nécessaires, ont précisé à l’APS des responsables du groupe Imetal. La commercialisation des produits plats d’El-Hadjar permettra de satisfaire la demande des transformateurs métallurgiques qui se fournissent actuellement en produits importés, précisent-ils.

Le complexe d’El-Hadjar a bénéficié d’une opération de revamping et de modernisation de ses installations industrielles avec la remise à niveau totale du haut fourneau et de l’unité de préparation de la matière (PMA). A présent, tout le fonctionnement est automatisé avec une salle de contrôle ultramoderne, indiquent les mêmes responsables.

Pour rappel, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait procédé en mars dernier à la remise en service des installations rénovées du complexe sidérurgique d’El-Hadjar lancées dans le cadre du plan d’investissement engagé par les pouvoirs publics au profit de cette importante base industrielle. Le plan d’investissement ayant ciblé le complexe avait été lancé en septembre 2015 suite au recul des niveaux de production annuelle à 300 000 tonnes d’acier liquide du complexe ayant conduit à la résiliation de l’accord de partenariat avec le groupe ArcelorMittal et la reprise par l’Etat de la totalité du capital du complexe, désormais filiale du groupe public Imetal.

L’opération de réhabilitation a concerné l’unité de préparation de matières premières et aggloméré, le haut fourneau n°2, l’aciérie à oxygène n°1, la centrale à oxygène, les installations énergétiques et le réseau de logistique pour une enveloppe financière de 430 millions de dollars. L’objectif de cette première phase était de porter la capacité de production du complexe à 1,2 million de tonnes vers 2017-2018.

Mobilisant un total de 720 millions dollars, le plan d’investissement prévoit, dans sa seconde phase, d’autres opérations de modernisation appelées à élever la production vers 2020 à 2,2 millions tonnes d’acier liquide. Le plan d’investissement du complexe sidérurgique d’El-Hadjar prévoit également un programme de formation et de recyclage de 553 travailleurs du complexe.

S’étendant sur 830 hectares, le complexe Sider El-Hadjar, dont les premières installations remontent à 1969, emploie actuellement 4 100 travailleurs.

R. E.

Comment (2)

    FLN canal historique
    4 septembre 2017 - 14 h 52 min

    Ya t-il un algérien qui peut nous répondre dans quel compte est versé le chèque des hindous qui ont investis à El Hadjar ? SVP élairez nous ….Merci

    Anonymous
    26 avril 2017 - 11 h 05 min

    Le grand problème, et défis
    Le grand problème, et défis que doit faire face du complexe d’El Hadjar
    C’est la non maitrise des couts, un prix de revient de produits finis chères, et élevés
    Mauvaise gestion, mauvaise maitrise des techniques, des technologies, et des processus de productions

    C’est vrai que les problèmes d’El Hadjar font les bonheurs des barons maffieux des importations,…..?!
    Ajouter à l’intervention d’un syndicat de l’UGTA démagogique, partisane, populiste, et opportuniste,
    Qui cherche par ses piquets de grève à créer des problèmes dans la production du complexe d’El Hadjar,
    Et aussi …..au manque au marché intérieur, de produits pour le batiment, l’hydraulique, les hydrocarbures
    Les voies ferrées (l’ambitieux projet de rail algérien de 12500 km, à 13000 km de voies ferrées)
    Qui font, encore une fois, le bonheur des barons maffieux des importations de tout en Algérie, sans productions
    Et créations de richesses

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.