La crise agite et affole la petite bourgeoisie algérienne

Par Mesloub Khider – L’imminence d’une catastrophe économique prévisible en Algérie se précise chaque jour avec plus d’acuité. Et nos plumitifs apeurés n’épargnent pas leur futile énergie pour se dépenser dans un sursaut de sauvetage plus qu’hypothétique. Chacun y va de sa plume magique pour se livrer à des prestidigitations analytiques et des propositions économiques fantasmagoriques.

Déboussolée par la précipitation de la crise aussi soudaine qu’imprévisible à ses yeux aveuglés par son opulence acquise à la force de ses louches affaires, la petite bourgeoisie affairiste et intellectuelle algérienne se démène aujourd’hui dans une angoissante agitation pour éviter le chavirement de la barque Algérie. En vrai, pour sauver sa rentière parasitaire existence sociale.

Cyniquement, à l’époque de l’enrichissement inespéré de l’Algérie, où les milliards de dollars coulaient à flots par la grâce de l’enchérissement de cette source noire tirée des entrailles du désert, cette classe oisive flottait dans la mer de l’insouciance à bord de ses richesses achetées clés en main à l’étranger, sans se soucier nullement du développement économique du pays. Sans se préoccuper aucunement de la dilapidation des milliards de dollars opérée par le pouvoir.

Aujourd’hui, au moment où la conjoncture économique algérienne subit les tempêtes de la crise mondiale, elle se réveille de sa léthargique douce vie pour incriminer et fustiger les dirigeants pour leur gabegie, leur incurie. Dirigeants qu’elle avait pourtant aidés à se hisser au pouvoir.

Affolée par la dégradation de la situation économique algérienne, qui risque assurément de l’emporter, de la prolétariser, de la paupériser, elle s’emploie à se muer en experte pour nous livrer ses recettes économiques en vue de sauver l’Algérie de la banqueroute, de la débâcle.

De tout temps, la petite bourgeoisie a toujours été animée par une double attitude. D’une part, par sa dévorante ambition d’offrir ses services à la bourgeoisie pour gérer et partager le pouvoir ; d’autre part, par la peur que lui inspire les masses populaires en raison de leur propension à se révolter, à se soulever – et surtout par sa crainte de sombrer, à la faveur de la crise économique, dans la déchéance sociale. A la première, qu’elle envie pour son opulence, elle a toujours su lui prodiguer avec obséquiosité tous les conseils pour la préservation de l’ordre établi. Même si elle feint parfois la dissidence dans les périodes de fragilité du pouvoir, de faillite et déroute, comme le vit actuellement l’Algérie.

Aux secondes, qu’elle méprise souverainement, elle distille constamment le poison de l’obéissance et de la soumission avec des arguments religieux et patriotiques. Qu’elle est, par ailleurs, la première à piétiner en partageant abjectement dans la débauche et le cosmopolitisme. Aujourd’hui, installée confortablement dans ses demeures cossues algéroises, londoniennes ou parisiennes, elle attend passivement que les soubresauts de l’histoire (qui se déroule sans elle) lui offrent enfin l’occasion de se glisser subrepticement dans les palais du pouvoir d’Alger.

Une telle classe sans avenir, comme celle qu’elle entend remplacer, n’a en vérité, dans cette période de crise mortelle du capitalisme, rien à proposer, sinon la misère généralisée pour tous les Algériens.

C’est la raison pour laquelle il faut se méfier et se défier des discours propagés par les membres de cette classe.

A entendre ces thuriféraires du libéralisme, de simples solutions politiques suffiraient pour venir à bout de la crise. A les lire, un simple changement du personnel politique à la tête de l’Etat algérien parviendrait à freiner l’enlisement économique, la périclitation financière. Et ainsi rétablir une situation économique malmenée par l’effritement des cours du pétrole, unique source de revenus. Leur naïveté est criante, leur ignorance navrante. Aucun pouvoir placé à la tête de l’Etat algérien, même constitué d’un personnel politique compétent et démocratique, élu librement au suffrage universel, n’inverserait la tendance actuelle de l’effondrement économique, même avec la meilleure volonté du monde. Il suffit d’observer la situation catastrophique du Venezuela. Et de nombreux autres pays, comme la Grèce.

En effet, qu’il s’agisse de l’option industrielle ou agricole proposée dans l’affolement et l’urgence comme solution pour développer enfin l’économie algérienne, aucune mesure politique ne peut modifier le cours de la crise. L’industrialisation ne se décrète pas (on connaît le résultat avec l’ère Boumediene). Pareillement pour l’agriculture. De toute manière, la Chine et quelques autres pays émergents, devenus les ateliers du monde, pourvoient amplement à la consommation effrénée de la planète. Et notamment aux besoins de l’Algérie.

L’obstacle quant au développement économique de l’Algérie est paradoxalement économique. Dans une économie capitaliste mondialisée fondée sur le profit, la vente des marchandises produites, la saturation des marchés est déjà suffocante. En effet, la surproduction économique a atteint des proportions inégalées. D’où l’exacerbation de la concurrence entre les pays capitalistes pour écouler leurs produits. Dans cette guerre économique impitoyable, les nations à l’économie développée anciennement établie disposent de reins plus solides pour accaparer les marchés grâce à l’écoulement de leurs produits compétitifs à des prix défiant toute concurrence. Et ainsi rejeter du marché les pays sous-développés, comme l’Algérie. En vérité, dans le cadre de cette économie capitaliste concurrentielle, il revient moins cher à l’Algérie d’acquérir les marchandises à l’étranger que de les fabriquer sur place. C’est la loi du développement inégal du capitalisme.

En outre, à notre époque, où des milliers d’usines à travers le monde ferment pour raison de faillite (de mévente), avec comme corollaire un chômage massif pandémique, la perspective pour l’Algérie, comme le suggèrent ces illusionnistes d’analystes, de se lancer dans le développement industriel est illusoire, pour ne pas dire impossible. De même pour l’agriculture. S’il fallait développer ces deux secteurs, il aurait fallu l’impulser au lendemain de l’indépendance, à cette période de prospérité économique au niveau international, de croissance soutenue. Aujourd’hui, la crise a obéré cette perspective de développement.

La solution n’est donc pas politique. Encore moins économique dans le cadre du système capitaliste englué dans une crise systémique mortelle. En réalité, sans destruction du capitalisme, aucune solution n’est envisageable. Tous ceux qui ergotent sur les solutions à envisager uniquement dans le cadre de ce système en putréfaction sont des menteurs. Les travailleurs et les masses opprimées algériennes doivent se défier de ses plumitifs au service du capital.

Le salut du peuple algérien (qu’il faut différencier du pouvoir algérien et des classes opulentes parasitaires rentières) ne viendra pas de ces plumitifs illusionnistes déconnectés des réalités sociales, mais, par ailleurs, les yeux toujours rivés sur les cimes du pouvoir.

Le peuple doit prendre son destin en main, s’organiser pour instaurer une société débarrassée du profit, de la marchandise, de l’argent. Pour établir une économie produisant pour la satisfaction des besoins humains. Et non le profit. En Algérie comme à l’échelle de la planète.

Peut-être que le salut de l’humanité viendrait de l’Algérie qui balaierait définitivement toutes les injustices, les oppressions, les exploitations, les guerres, les famines. Qui donnerait enfin naissance à une communauté humaine universelle, débarrassée des classes, des Etats, des frontières.

Et l’Algérie deviendrait ainsi la capitale de cette humanité réconciliée.

La force du régime réside dans notre faiblesse.

Prenons exemple sur nos vaillants parents et nos grands-pères. Quasiment analphabètes et illettrés qu’ils étaient, paysans et simples ouvriers qu’ils étaient, ils ont su s’organiser, lutter, combattre, et, armés de leurs seuls détermination, bravoure et héroïsme, dans un affrontement militaire pourtant inégal au plan de l’armement, chasser le colonialisme. Même si les désillusions sont, aujourd’hui, à la hauteur des espérances placées dans cette révolution détournée.

«Ce n’est pas l’impossible qui désespère le plus, mais le possible non atteint.»

Comme le disait le grand révolutionnaire français Auguste Blanqui au XIXe siècle : «(…) Mais pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par des plantations d’arbres de liberté, par des phrases sonores d’avocat, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin, de la mitraille, de la misère toujours !» (de la part des pouvoirs établis).

«Lorsqu’on rêve tout seul, ce n’est qu’un rêve. Alors que lorsqu’on rêve à plusieurs, c’est déjà une réalité. L’utopie partagée, c’est le ressort de l’histoire.»

M. K.

Comment (20)

    ah bon...
    4 juin 2017 - 23 h 40 min

    dommage ….les pauvres
    dommage ….les pauvres bourgeois auront du mal à s’offrir des Rolex à 100 mille euro , ils vont devoir se contenter de Rolex d’occasion à 60 mille euro pour frimer devant la famille et les amis ….
    tous des malades de l’esprit . aucun médicament pour cela , le seul traitement c’est la modestie , mais celle ci n’apporte pas cette supériorité tant recherchée par les faux c….de la fausse Bourgeoisie .
    les algériens confondent Bourgeoisie avec richesse financière .

    Doctor Haydar
    4 juin 2017 - 21 h 47 min

    Les malfrats sont là on les
    Les malfrats sont là on les croisent partout dans toute la cité y compris dans les venelles et aux moindres recoins de la ville ,ils sont très nombreux et nous assiègent même dans nos quartiers ils le font en bande organisées personne n’ose les provoquer même les services d’ordre font profil bas ils n’ont d’ailleurs pas l’intention de les importuner loin s’en faut. Ces malfrats nous scrutent parfois d’un regard fielleux .Pour comprendre un peu le topo il faut savoir que ces malfrats sont issus de plusieurs strates de la société à commencer par ceux qui viennent du sommet de la pyramide qu’on appelle souvent les nantis (nomenklatura) jusqu’aux derniers des roturiers de leur propre caste bien évidemment, les malfrats se sont constitués en un gang puissant dans des circonstances pour le moins scabreuses tel désordre et déliquescence opportunisme ,mercantilisme Béni 3amisme etc… ils se connaissent évidemment les uns les autres ce n’est qu’un composé hétéroclite sans aucune homogénéité, leur parasitologie féroce a fait des dégâts incommensurables dans le fruit (Notre chère Algérie) qui les a nourri depuis qu’ils s’y sont établis, yen a marre laissez la place à plus intègres que vous

    Dr Knock
    3 juin 2017 - 9 h 09 min

    Quand la crise ressemble à un
    Quand la crise ressemble à un déhanchement dans un défilé de mode ou à la danse des canards il faut avoir la foi de Sidna Youb pour y voir les prémices d’un changement.
    Il y a des atavismes dans ce matérialisme scientifique à la gomme ! Nous sommes loin de la prospective matérialiste mais en plein dans la psalmodie et les incantations ! Pour voir dans cette recomposition et adaptation une ichara, c’est une abjuration de l’enseignement de Sidna Marx !
    Tant que notre société sera bigote à chier, tant que sa culture sera calquée sur le Moyen -Orient il n’y a rien à attendre. Sauf quelques boursoufflures cutanées ici ou là. Une déflagration totale mais aléatoire et incontrôlée à l’image des branlades arabes de type syrienne , libyenne, irakienne n’est cependant pas à exclure. Sinon prions pour qu’un tsunami ou un séisme big-one , une glaciation ou une sécheresse cinquantenaires, ou les deux alternativement ,viennent mettre deux générations entre nous , pour espérer une mutation génétique cérébrale salvatrice. En attendant morflons ! Bessah ida zoulzillati, ces bigots sont capables de repartir encore pour deux mille ans ! Alors exit le séisme big one de la thérapie !

      Dr Knock
      3 juin 2017 - 9 h 21 min

      Zut! Le tsunami aussi, exit !
      Zut! Le tsunami aussi, exit ! Sidna Nouh est capable de revenir! et on repartira comme avant!

      leputois
      3 juin 2017 - 12 h 39 min

      Moi je te préconise l
      Moi je te préconise l’astéroïde Apophis. Il fait à peu près 350 m de diamètre (un grand stade de football) d’une masse à peu près de 50 Millions de tonnes et il file à peu près à 20 000 km/h. Une collision avec la terre là où tu le souhaiterais ferait augmenter d’abord sa vitesse à quelque 50 000 km/h à son approche puis la collision aura l’effet d’une bombe de quelques 800 Millions de tonnes de TNT. L’impact creusera un cratère d’a peu près 3 à 5 km de diamètre et soulèvera une poussière à faire muter toute vie qui sera en dessous. On est alors partis pour un temps mort dans ce qu’a circonscrit l’impact le temps d’une ou deux générations. Problème comment affecter le souffle qui prodiguera la déviation nécessaire à apophis pour qu’il adopte la bonne trajectoire?

        Dr Knock
        3 juin 2017 - 15 h 07 min

        Tu me rappelles 3emmi Nacer.
        Tu me rappelles 3emmi Nacer. Fi3ehd elkouloun , dans mon village, on achetait même pas du raisin tellement il y en avait partout et que c’était 3ib. idem pour le vin, parce qu’on avait des viticulteurs à foison. L’autre est passé par là , ‘avec sa thawra ezira3iya, il a fait tout arracher. Un jour 3emmi Nacer se trouve au marché ou des chalands étaient offusqués par le prix du raisin : Ach-hel thizorine (le3neb) demanda Nacer ? Setsa outhlathine alef, lui répondu le commerçant. Et tout le monde de crier au scandale. 3emmi Nacer qui était un zimmigri à l’intrite, regarda le commerçant et lui dit: Hatni kane tes3a kilou! et il pointa du doigt les autres chalands et rajouta: ouhadou yaklou errahdj ! Alors, Apophyse , je suis preneur, et win tah tah après tout , comme les célèbres missiles de croisière de nos tangos!

    atlas51
    3 juin 2017 - 8 h 38 min

    « Affolée par la dégradation
    « Affolée par la dégradation de la situation économique algérienne, qui risque assurément de l’emporter, de la prolétariser, de la paupériser, elle s’emploie à se muer en experte pour nous livrer ses recettes économiques en vue de sauver l’Algérie de la banqueroute, de la débâcle ». N’est ce pas le propre de cet article.

    Mazouzi
    2 juin 2017 - 23 h 49 min

    Pourquoi ce tapage à cause de
    Pourquoi ce tapage à cause de ces bougres qui nous gouvernent et leurs affidés qui attendent de prendre la relève.
    Il y a une solution très simple, il suffit à la seule force du pays de remettre les choses en place et de prendre le
    relais en mettant définitivement de l’ordre comme elle sait le faire dans les casernes.
    Quand à ceux qui crieront au loup, on leur dira de s’occuper de leurs affaires…après tout on est libre.

    Anonymous
    2 juin 2017 - 19 h 52 min

    Cet excellent article résume
    Cet excellent article résume parfaitement le règne et le leg désastreux de bouteflika.
    La petite bourgeoisie algérienne ayant choisie la compromission et l’allegeance féodale à ce pouvoir pour s’enrichir de manière scabreuse sans l’once d’une pensée pour le pays et son peuple…Hélas pour l’Algérie beaucoup de cet argent illicite dort en France au Maroc et en Suisse…Il se murmure que certains rats ont déjà quitter le pays ou s’apprêtent à le faire…C’est la génération bouteflika. Appelons les choses par leur nom surtout si on aime avant tout l’Algérie patriotique…

    Mohammed El Maadi
    2 juin 2017 - 18 h 27 min

    Cette petite bourgeoisie
    Cette petite bourgeoisie comme vous l’appelez rêve d’être au commande du pays et si par malheur personne ne leur barre la route ils braderont le pays a tout va .

    Abou Stroff
    2 juin 2017 - 8 h 32 min

    je vous renvoie le
    (…) « La crise agite et affole la petite bourgeoisie algérienne » titre M. K.. non, monsieur, je ne crois guère que la « petite bourgeoisie » s’agite ou s’affole. en effet, cette dernière, profitant de ses accointances avec la marabunta qui nous gouverne (ceux qui monopolisent la distribution de la rente), est en train d’achever une phase historique que le système capitaliste a déjà traversé « ailleurs ». Marx a appelé cette phase « l’accumulation primitive du capital », c’est à dire, pour faire bref, le processus qui permet de jeter les bases du système capitaliste en tant que système dominant (voir le chapitre du même titre dans « le Capilat »). il suffit d’observer l’apparition fulgurante des nouveaux riches (du genre haddad, tliba, djemoui, etc.) sur les scènes politique et médiatique pour être convaincu que ces nouveaux riches (incultes pour la plupart), sont en train de se préparer à prendre le pouvoir politique avec l’appui de (…) la marabunta qui nous gouverne. cette prise de pouvoir n’est point synonyme de sortie de crise car, ces nouveaux riches remplaceront la marabunta qui nous gouverne et dont la tâche historique (préparer la formation sociale algérienne à s’insérer dans le système capitaliste mondial) aura été accomplie et continueront à se comporter d’une manière quasi identique à la marabunta qu’ils auront remplacée (un âne ne peut point engendrer un cheval de course, n’est ce pas?). moralité de l’histoire: ceux qui s’agitent et s’affolent sont plutôt les intellectuels organiques de la marabunta qui nous gouverne (…). ceux là s’affolent et s’agitent parce qu’ils risquent de perdre leurs petits privilèges si les nouveaux riches prennent la place de la marabunta qu’ils (les intellos) ont toujours défendu malgré les apparences. ainsi, ces intellos organiques frétillent et se préparent à changer de maîtres en dissertant sur les vertus de l’ « economie de marché » sur le « libéralisme » et sur les conseils avisés du FMI et de la banque mondiale.

    Anonymous
    2 juin 2017 - 3 h 03 min

    Qu’ils crèvent inchaallah car
    … ce furent des richesses mal acquises et les gouvernants sont les premiers responsables et c’est grâce à eux que ces rats se sont enrichis en un laps de temps incroyable

    youss
    1 juin 2017 - 21 h 37 min

     » Solutions à la crise  » ou
     » Solutions à la crise  » ou quand l’utopie le dispute à l’arrogance…

    Rachid
    1 juin 2017 - 11 h 25 min

    Seule l’armée, notre
    Seule l’armée, notre glorieuse ANP pourra remettre les pendules a l’heure, punira tous les mercenaires et les vautours, remettra les clefs de l’Algerie a ses fils et filles pour un avenir CERTAIN et florissant. Nous avons des hommes et des femmes capables et des ressources naturelles. Notre pays est saccagé et abusé par des étrangers venus pour le gain rapide et facile.

      hami
      2 juin 2017 - 10 h 51 min

      Malheureusement notre
      Malheureusement notre glorieuse ANP est aux mains de vieux au service des vieux du régime.Il n’y a rien à esperer de ce côté là.Les jeunes loups de notre armée qui pourraient faire changer les choses dans le bon sens ont les pieds et point liés,et bloqués à des niveaux subalternes.Tant qu’un jeune est jeune,il devra attendre d’être vieux (donc sans volonté,sans ambition ) pour prétendre à une consécration dans la haute sphère dirigeante de notre armée.Avec son âge avancé,il est usé,son rêve de faire bouger les choses s’est éteint et n’aspire alors qu’à conserver sa rente et attendre sa retraite.

    AMAR MOKHNACHE
    1 juin 2017 - 10 h 52 min

    Peut raisonnablement pouvoir
    Peut raisonnablement pouvoir parler de reformes pour un systeme politique pareil? la bourgeoisie n’emerge et ne se developpe qu a l ombre du pouvoir politique!!! la presse a fait etat hier du fils de l’ancien premier ministre QUI SURGIT TOUT D’UN COUP avec des ENTREPRISES DES PLUS FLORISSANTES! DE LA PROMOTION IMMOBILIERE A BLIDA ET SES ENVIRONS A L IMPORTATION DE « COSMETIQUES TURCS » Dans un systeme normal c est un delit de grande ampleur, voir un crime economique qui interpelle l’inspection des finances et brigades economiques pour evaluer d’ou viennent les moyens pour faire emerger comme par magie un illustre inconnu du monde economique et quels sont les avantages qu ils a recus avec de si legères facilites!!!
    dans un systeme de gouvernance normal peut ont etre aussi cynique avec la societe et priver les citoyens de la distribution de dizaines de millers de logements acheves dans l impunite? DE L ABUS ET DU CYNISME EN SUS!!!!
    Pendant ce temps nos illustres partis osent proposer pour un secteurs aussi important que le tourisme un « play-boy » qui n a rien a voir avec le secteur comme si l Algerie ne recelait aucune competence dans le secteur!!! la presse aurait pu ou dû l inviter a une table ronde avec des specialistes pour montrer le bonhomme a la societe et apprecier ses competences. Triste sort d un pays qui a tout pour emerger…

    lhadi
    1 juin 2017 - 10 h 14 min

    Je plaide pour des reformes
    Je plaide pour des reformes qui élargissent le secteur privé, donner plus d’importance aux mécanismes de marché et laisser agir plus largement le stimulant de l’intérêt individuel. C’est dans cet esprit que la restructuration de l’économie algérienne doit être engager. Dans un premier temps, il s’agit principalement de décentraliser, et donc d’assouplir le système de planification et de gestion des entreprises ; de donner plus d’importance à la stimulation matérielle, avec las mise en place de brigades de travail et la modification du système de rémunération. A terme, il faudrait envisager une refonte d’ensemble du système des prix, une véritable autonomie des entreprises et un rôle accru des mécanismes de marché, y compris pour le travail ; mais on et encore assez loin car Le pays se heurte à des problèmes fondamentaux d’organisation et de motivation. En effet, la reforme se heurte à de nombreuses résistances ; celle d’abord de certains hauts dirigeants; celle ensuite d’une large partie des responsables et des cadres (du parti, de l’administration économique, des entreprises…), qui craignent de voir réduits leurs privilèges et leurs prérogatives; et puis celle aussi d’une partie des travailleurs, qui ont trouvé des formes d’accommodement avec le système actuel et qui donc, comme dit le proverbe populaire, « savent ce qu’ils vont perdre, mais non ce qu’ils vont gagner ». En politique, le courage et une vertu. Fraternellement lhadi ([email protected])

      hami
      2 juin 2017 - 17 h 48 min

      Arrêtons de nous lamenter et
      Arrêtons de nous lamenter et de dire ce qu’il faudrait faire pour nous developper.Il ne se passera rien ni avec Tebboune ni avec avec personne du système actuel.IL N’Y A PAS DE VOLONTÉ POLITIQUE POUR SORTIR DE LA CRISE OU SE DEVELOPPER.On cultive la culture de la médiocrité à travers une Ecole livrée aux arabo-islamo baathistes.D’ailleurs voyez Benghebrit,apres un demarrage sur les chapeaux de roues a fini par rentrer dans les rangs et continuer l’oeuvre destructrice de ses prédécesseurs. Elle ne fait que suivre une feuille de route conçue par les tenants de la médiocrité qui est aux antipodes de sa propre conception de l’École Algerienne.Et pourtant au lieu de renoncer à appliquer cette feuille de route qui est contraire à ses principes ,elle continue à obeir docilement à détruire encore une autre génération d’Algeriens.Elle s’est faite inoculer le virus du pouvoir.Alors si Benghebrit la seule intègre et compétente de son entourage a succombé aux sirènes du régime,lors que peut-on espérer des autres .

    Mello
    1 juin 2017 - 9 h 58 min

    La famille, l’ecole et l
    La famille, l’ecole et l’universite ne transmettent plus les valeurs civiques et morales. La petite bougeoisie issue pour la plus part des milieux de faux diplomes, de faux moudjahidines, exprime bien le pourrissement du systeme politique dans le contexte d’impuissance du syteme educatif, de pertes de reperes , mais aussi de l’autocratie , de corruption , d’hegemonie donc de rabaissement de l’autre. La politique d’insertion sociale est discreditee, du fait qu’elle n’est plus generatrice de promotion sociale: a quoi sert de s’epuiser a faire de longues annees d’etudes pour un salaire derisoire, quand autour de vous, des individus sans qualification exhibent des richesses que ne procureront jamais les diplomes. Si rien n’est fait , dans un futur immediat, le pire est a craindre, Longtemps ils ont pense et cru vouloir se substituer a Dieu et venir a bout de l’intelligence, du savoir et de la sciences avec leur richesse, en y mettant la corruption, l’anatheme , le crime et l’imposture, mais comme disait le proverbe chinois: on peut acheter un lit , mais pas le sommeil. On peut acheter un diplome mais pas les connaissances. On peut acheter des medicaments , mais pas la sante.

    leputois
    1 juin 2017 - 8 h 24 min

    La solution est dans la
    La solution est dans la réponse à la question suivante : comment dégager ce système mafieux du pouvoir? C’est la réponse à cette question qui conditionne tout le reste et toute la suite à donner au pays. Dire que le peuple doit prendre son destin en main et s’organiser en conséquence n’a rien de solution préconisée, car il faudrait dire comment il doit s’organiser et comment il doit prendre son destin en main, qu’est ce qu’il doit faire concrètement.
    Tout ce qui a été écrit à ce propos de préconisation de solutions pour le pays sont soit de la vantardise, soit du calcul et de la traîtrise, soit de la soumission camouflée, soit de l’ignorance car aucune de celles préconisées jusqu’à présent comme solution au pays ne définit concrètement ce qui doit être élaboré pour le bien du pays.
    Il faudra reconnaître (…) que le pouvoir en place ne cédera pas une parcelle de son assise à quiconque et fera tout pour conserver le monopole de la rente pétrolière quitte à pratiquer la politique de la terre brûlée. Il serait étonnant et vraiment contre nature que le pouvoir se tire une balle dans le pied en décidant comme cela, soudain, à passer à une transition démocratique pacifiquement, au risque pour lui, et dans sa vision de la chose, de voir un autre système s’installer et faire comme lui, ou si une véritable démocratie s’instaurer, se voir appeler à la barre chez le juge pour répondre de tous ses méfaits commis jusqu’à présent.
    Il est donc utopique d’attendre une solution dont le radical est dans l’éviction du système pacifiquement. Même si le peuple manifeste sa colère sous différentes formes, chose qu’il a déjà fait, le pouvoir est toujours arrivé à trouver la parade soit par l’argent en achetant la paix sociale, soit par la répression qu’il a maintes fois utilisée. En se rendant à l’évidence, ce n’est que par la force que ce système partira car c’est par la force qu’il est arrivé au pouvoir et qu’il s’est juré d’y rester tant l’enrichissement illicite lui est propice et ne rend compte qu’à lui même.

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