Le Brent à moins de 50 dollars mercredi à Londres

Les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils pour les réserves de brut. D. R.

Les prix du pétrole reculaient légèrement mercredi en cours d’échanges européens, peinant à confirmer leur rebond de la veille avant la publication des données officielles sur les réserves américaines.

A la mi-journée, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en août valait 49,85 dollars sur l’InterContinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 27 cents par rapport à la clôture de mardi. Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI) pour le contrat de juillet cédait 20 cents à 47,99 dollars.

Les cours de l’or noir, qui avaient rebondi mardi en fin de séance, galvanisés par de premières estimations hebdomadaires sur les réserves américaines faisant état d’une baisse plus marquée que prévu des stocks de brut, étaient en léger recul mercredi avant la publication des données du Département américain de l’Energie (DoE). «Selon l’American Petroleum Institute), les réserves américaines ont chuté de 4,6 millions de barils, ce qui excède les attentes des analystes», a noté un analyste. Les données de l’API, un institut privé, paraissent avant celles du DoE, jugées plus fiables par les marchés et publiées en cours de séance européenne le mercredi.

Pour la semaine achevée le 2 juin, les analystes tablent sur une baisse de 3 millions de barils pour les réserves de brut, une hausse de 900.000 barils pour les réserves d’essence, et une hausse de 500.000 barils des réserves de produits distillés, selon la médiane d’un consensus compilé par l’agence Bloomberg. Les baisses des réserves américaines publiées la semaine dernière n’avaient cependant pas suffi à redonner durablement de l’élan aux prix. «Il y a plusieurs dangers qui pèsent sur la remontée des prix. Les marchés pourraient sous-estimer la remontée de la production américaine, les extractions pourraient reprendre plus vite que prévu en Libye ou au Nigeria, les tensions géopolitiques pourraient mettre à mal l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole», ont énuméré les analystes.

L’Opep et ses partenaires se sont entendus fin mai pour renouveler jusqu’à fin mars 2018 leur accord de baisse de la production, accord dont la Libye et le Nigeria ont été dispensés. Mais les tensions entre le Qatar et l’Arabie Saoudite, tous deux membres de l’Organisation, pourraient mettre à mal cet accord, vu par les marchés comme nécessaire au rééquilibrage de l’offre et de la demande, alors que la production américaine de pétrole de schiste devrait continuer d’augmenter.

R. E.

Comment (4)

    Mello
    9 juin 2017 - 13 h 25 min

    Voila arriver le plus grand
    Voila arriver le plus grand adversaire de ces rapaces qui tiennent ce pays de leurs griffes. Le petrole a moins de …$, il y’aura plus de rachat de la paix sociale. Le chaab est deja prepare depuis des lustres , car pour lui , il n’a jamais ete question de petrole a exporter, la rente ne veut absolument rien dire. Le chaab n’ a jamais eu a beneficier du petrole a plus de 100 ou 120 $ , rien ne peut le perturber. Ce programme de diversification de l’economie prevu par le gouvernement , semble etre du  » chinois » pour nous autres, au point de nous dire: qu’est qu’ils cherchent ces gens la ?.
    Le pays est riche, de son soleil, de sa mer, de son desert et de la terre qui le compose, a condition de ne pas la donner aux americains ou autre etranger. Notre main d’oeuvre saura comment se la reappropier, a condition de lui faire confiance. Cette confiance ne peut venir que d’un changement de systeme.

    anonyme
    8 juin 2017 - 2 h 16 min

    Même à 20 $ nos escrocs en
    Même à 20 $ nos escrocs en colos blancs ne seront pas toucher par la crise c’est eux qui ont les les clefs du trésor public car ils n’ont pas mis l’un des leur un repris de justice à la tête de Sonatrach pour rien.

    La marocanisation de l’Algérie est en marche.

    Anonymous
    8 juin 2017 - 1 h 24 min

    Le Brent à moins de 50
    Le Brent à moins de 50 dollars mercredi à Londres
    – Austérité sévère dans les dépenses de l’un des états les plus dépensiers, et les plus gaspilleurs au monde
    – Limitations drastiques des importations de tout qui déséquilibrent gravement les macro-économies
    De l’Algérie (source de dépendance néo-colonialiste envers la France, l’Espagne, l’Italie,…..)
    – Luttes contre la bureaucratie administrative très lourde, inefficace , corrompue, et incompétente
    Qui fait perdre du temps, et de l’argent (véritable hémorragie pour l’économie algérienne)
    – Assainissements, réformes, et restructurations profondes des secteurs stratégiques
    De l’économie algérienne
    Dans la transparence, et les priorités urgentes que sont: l’agriculture, les élevages, la peche, l’hydraulique,
    Et les P.M.E dynamiques comme fer de lance de la production, de l’innovation, et de l’exportation
    Des produits algériens
    (électricité, électronique, électrotechnique, mécanique, chimies diverses, plastique, caoutchouc synthétique,…)

    – Réformes politiques, et de la justice (en mort clinique) qui devraient etre courageuses, et salutaires
    Pour une vraie démocratie parlementaire multi-partiste crédible pour l’avenir, et la sécurité du pays,
    De véritables défis à relever, en urgence, pour sauver l’Algérie de la disparition

    Anonymous
    7 juin 2017 - 13 h 30 min

    Que le prix du brut descende
    Que le prix du brut descende sous les 20 dollars, tant pis pour ceux qui parient sur un robinet de liquide noir pour mettre leur économie sous perfusion et faire de leurs citoyens un peuple assisté, au lieu de l’inciter a manier la faucille, la scie, le marteau, et a manipuler l’ordinateur. (…).

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