Sonatrach-Eni : signature d’accords de partenariat

Siège de la direction générale de Sonatrach à Alger. New Press

La compagnie nationale des hydrocarbures  et le groupe énergétique italien Eni ont signé samedi des accords de partenariat dans le domaine des hydrocarbures, a indiqué Sonatrach dans un communiqué. Il s’agit d’accords de partenariat permettant «la poursuite de l’exploitation conjointe de gisements d’hydrocarbures et la réalisation de travaux additionnels pour augmenter les réserves récupérables d’hydrocarbures», a précisé la même source. La signature de ces accords «s’inscrit dans le cadre de la coopération continue qui caractérise les excellentes relations entre Sonatrach et Eni, qui confirment leur volonté de conforter leur partenariat historique», note le communiqué.

Pour rappel, Le P-DG de Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, avait reçu en mai dernier à Alger le P-DG d’Eni, Claudio Descalzi. Les discussions entre les deux parties avaient porté sur l’état du partenariat entre Sonatrach et Eni, «caractérisé par une coopération de longue date qui lie les deux entreprises dans le domaine de l’industrie des hydrocarbures en Algérie». Lors de cette rencontre, M. Ould Kaddour a assuré M. Descalzi de la disponibilité de Sonatrach à conforter le partenariat avec Eni notamment dans l’amont, la pétrochimie, la recherche et développement et dans la commercialisation du gaz naturel et du GNL. A ce titre, Il avait rappelé que Sonatrach restait «ouverte à toute proposition de collaboration mutuellement bénéfique».

Pour sa part, M. Descalzi s’était dit ravi de discuter avec son homologue algérien sur les dossiers qui intéressent les deux entreprises, indiquant qu’Eni avait de «grandes ambitions d’intensifier son partenariat avec Sonatrach dans de nouveaux projets, en Algérie et à l’international».

Sonatrach et ENI avaient également signé, en novembre 2016 à Rome, plusieurs accords de coopération dans le secteur énergétique. Ces accords s’étendent à l’exploration ainsi qu’à d’autres domaines d’activité comme le développement des énergies renouvelables, le raffinage, la pétrochimie, la recherche et développement.

En mars dernier, des travaux de réalisation de la première centrale photovoltaïque dédiée à un champ pétrolier avaient été lancés par Sonatrach et Eni pour le gisement pétrolier de Bir Rebaa Nord (BRN) à Ouargla, marquant le premier pas d’une transition vers l’alimentation électrique d’origine solaire des champs pétroliers de la compagnie nationale. D’une capacité de 10 MW, la centrale de BRN utilisera près de 32 000 panneaux solaires et s’étendra sur une superficie de 20 hectares mitoyenne à ce champ et permettra d’économiser l’équivalent de 6 millions de mètres cubes de gaz par an. 

R. E.

Comment (3)

    Anonymous
    11 juin 2017 - 20 h 59 min

    Sonatrach-Eni : signature d
    Sonatrach-Eni : signature d’accords de partenariat

    Sonatrach est menacée de disparition à moyen et à long termes

    1°) – Si elle ne s’ouvre pas aux partenariats avec les compagnies, et sociétés étrangères fiables, et solides
    Pour partager les risques de couts, d’investissements, de productions, et de commercialisations

    2°) – Pour, si c’est possible, encore, des transferts de technologies, et de savoir faire – How Know –
    Cela dépendra de la volonté, de la personnalité imposante des dirigeants, et responsables
    Du ministère de l’Energie, et de Sonatrach , et de l’organisation interne, non bureaucratique, et moderne
    De Sonatrach

    3°) – L’Analyse, l’auto-analyse , l’auto-critique, et l’évaluation honnetes, et transparentes, des actions,
    Et des projets, et coopérations des années précédentes, sans arrières pensées,
    Et sans luttes d’arrières gardes, à fortes couleurs politiques, et personnelles (règlements de comptes)
    En l’abscence de justice crédible, et honnete, qui nuisent gravement
    A la stabilité, et à la bonne marche de Sonatrach, et à l’économie de l’Algérie,
    Par les opportunistes, nostalgiques néo-colonialistes français (Total, Technip,…..)
    Qui révent de dominer, et de monopoliser l’avenir énergétique africain ,
    Comme « leaders ?!,….. », mais à fibres néo-colonialistes, de dominations sans partages

    Anonymous
    11 juin 2017 - 1 h 48 min

    La Sonatrach doit former, et
    La Sonatrach doit former, et meme envoyer les meilleurs de ses ingénieurs, et de ses techniciens en Italie
    En Allemagne, en Suisse, en Autriche, en Grande Bretagne, en Suède, en Norvège, aux Pays Bas
    Pour des formations techniques, technologiques, et industrielles

    La Sonatrach doit réhabiliter, et donner la priorité urgente, pour sa survie,
    A l’Engineering, aux études, aux conceptions
    Aux développements, aux améliorations avec des dépots de brevets dans les process technologiques divers
    (Electricité, Electrotechnique, Electricité, Electromécanique, Automatique, Régulation, Robotique, Mécanique
    Hydraulique, Hydropneumatique, Pneumatique, Chimie diverse, Thermique, RDM, Mécanismes,Informatique
    Asservissements

    el wazir
    10 juin 2017 - 14 h 13 min

    C’est bien de coopérer dans l
    C’est bien de coopérer dans l »amont avec ENI, Dans les même conditions que la concurrence il est avantageux de choisir ENI, Evidemment au regard d’une exigence accrue de fiabilité dans la réalisation des projets (afin d’éviter des retards importants et des surcoûts préjudiciables comme par le passé dans les projets SH), la reconstruction d’une coopération avantageuse et profitable a long termes aux deux parties est un objectif pas difficile a obtenir avec ENI, notre partenaire historique. Par contre les objectifs partagés a atteindre, ainsi quel’étendue et limites des prestations, obligations, responsabilités, apports et droits des parties dans une coopération dans le domaine de la recherche et développement, demeurent peu claires pour un résultat gagnant /gagnant, sauf si la situation est telle que: tout est a refaire en matière de R/D a SH

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