Une réfugiée syrienne nommée ambassadrice de l’Unicef

Muzoon Almellehan. D. R.

Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) a annoncé lundi la nomination de Muzoon Almellehan, une réfugiée syrienne âgée de 19 ans, ambassadrice de bonne volonté de l’agence, selon un communiqué publié lundi par l’ONU sur son site officiel.

Cette nomination fait de la jeune femme la première personne ayant le statut officiel de réfugié à devenir ambassadeur de l’Unicef.

Muzoon Almellehan, qui a reçu un soutien de l’Unicef lorsqu’elle vivait dans le camp de réfugiés de Za’atari, en Jordanie, suit les traces d’Audrey Hepburn, une ambassadrice de bonne volonté qui a également été soutenue par l’Unicef alors qu’elle était enfant.

«Même pendant l’enfance, je savais que l’éducation était la clé de mon avenir, alors, quand j’ai fui la Syrie, les seuls effets que j’ai emmenés avec moi étaient mes livres scolaires», a déclaré Muzoon Almellehan. «En tant que réfugiée, j’ai vu ce qui se passe lorsque les enfants sont forcés au mariage précoce ou à travailler. Ils perdent leurs droits à l’éducation et perdent leurs chances d’avenir. C’est pourquoi je suis fière de travailler avec l’Unicef pour aider à donner une voix à ces enfants et les envoyer à l’école», a-t-elle ajouté.

La jeune femme a fui le conflit en Syrie avec sa famille en 2013, vivant en tant que réfugiée pendant trois ans en Jordanie, avant d’être installée au Royaume-Uni. C’est pendant ses 18 mois dans le camp de Za’atari qu’elle a commencé à préconiser l’accès des enfants à l’éducation, en particulier pour les filles.

«L’histoire de courage et de force de Muzoon nous inspire tous. Nous sommes très fiers qu’elle soit ambassadrice pour l’Unicef et les enfants du monde entier», a déclaré Justin Forsyth, directeur général-adjoint de l’Unicef.

On estime que 25 millions d’enfants ne sont pas scolarisés dans les zones de conflit. S’agissant des enfants réfugiés, seulement la moitié sont inscrits à l’école primaire et moins d’un quart sont inscrits à l’école secondaire. L’éducation dans les situations d’urgence est gravement sous-financée. Depuis 2010, moins de 2% du financement humanitaire sont consacrés à l’éducation. Environ 8,5 milliards de dollars sont nécessaires chaque année pour combler cette lacune.

R. I.

Comment (2)

    Anonymous
    20 juin 2017 - 13 h 24 min

    des réfugiées au royaume uni
    des réfugiées au royaume uni qui parlent de droits, égalité filles/garçons hommes/femmes Mais toujours voilées (donc soumises) evenues des icônes ! Pourquoi donc, y a pas d autres modèles dans le monde  » musulman » incarnant ce combat de femmes?!!

      Kamel
      20 juin 2017 - 22 h 53 min

      C’est devenu une référence
      C’est devenu une référence pour toutes les musulmanes le voile et la barbe crasseuse pour les hommes.
      Nous avons même des gens normaux qui prennent la défense de ces débiles mentaux, cela fait quatorze siècles que l’islam existe, voila que des malades incurables qui devraient internés à vie sont les porte parole des musulmans.
      Nous avons les occidentaux qui se plaignent des ces abrutis, mais quand ils s’agit de montrer ou nommer des musulmans, ils ne prennent pas des personnes normales, mais ces tarés.
      Ils vont chercher des ordures dans les poubelles pour nous représenter ou parler à notre place, même dans notre pays ça se passe de la même manière.
      Des monstres qui se prennent pour des lumières de l’humanités par la bénédiction du pouvoir, comme si par le mots, notre pays est devenu verdoyant, avec des sources d’eau fraîche et ou pousse toutes sortes ‘aliments sans que se donne la peine de les cultiver et que tous les peuples rêvent de vivre dans les pays musulmans.

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