Projets bloqués de Cevital : le FFS qualifie le problème de «soluble»

Rebrab
Issad Rebrab. New Presss

«Les responsables du FFS au niveau de la wilaya de Béjaïa ont rencontré le directeur de l’Entreprise portuaire de Béjaïa (EPB), Djelloul Achour, et le patron du groupe Cevital, Issad Rebrab, dans le but d’avoir des éléments d’informations sur la polémique au sujet du projet de réalisation d’une usine de trituration de graines oléagineuses», a annoncé le site officiel du parti, selon lequel «tous les éléments recueillis auprès des parties montrent qu’il n’existe pas de problème insoluble et qu’il suffit, dans le respect de la loi, de faire preuve de bonne volonté».

Pour le plus vieux parti de l’opposition, «des discussions avec les deux parties, les responsables locaux du parti ont pu faire le constat de deux problèmes». «Le premier est celui de l’implantation de l’usine au niveau du port de Béjaïa, sur lequel le directeur du port a avancé plusieurs arguments, dont celui de la saturation de l’espace portuaire. Cette question, soluble au regard des discussions avec Issad Rebrab, ne doit pas justifier l’autre problème, celui du refus de traiter et de décharger les navires transportant les équipements destinés à l’usine de trituration», estime ainsi le FFS, qui affirme que «le patron de Cevital a déclaré ne pas faire de l’implantation de l’usine au niveau du port une exigence dans le cas où la surface réservée à l’intérieur du complexe ne répond pas aux exigences et normes».

Le plus vieux parti de l’opposition ajoute que «le groupe Cevital a indiqué qu’une deuxième solution est envisagée pour implanter l’unité de trituration sur un terrain privé acquis à l’extérieur du complexe». «Cette option met fin à la polémique et elle ne justifie pas un refus de traiter et de décharger les équipements», souligne ce parti, qui joue ainsi la médiation dans le but de solutionner ce problème qui soulève des vagues à Béjaïa.

Il est à souligner que le comité de soutien aux travailleurs de Cevital a organisé, depuis le début de ce conflit, plusieurs marches et rassemblements de dénonciation du blocage des investissements de ce groupe à Béjaïa, mais aussi d’autres investissements dans cette wilaya. Le FFS réussira-t-il dans son rôle de médiateur à régler ce problème et à débloquer les investissements de Cevital dans cette wilaya ? On le saura assurément dans les prochaines semaines.

Hani Abdi

Comment (5)

    Bison
    10 juillet 2017 - 13 h 20 min

    Une autre solution radicale pour tous les problemes et blocages dont souffrent les investissements de me rebrab en son pays. Prendre une autre nationalité influente exp. qatar, turque, émirats, même palestinienne (surtout celke de Gza, alors cela imparable, personne ne se mettra en travers par leur de se faire taxer de pro-(peuple élu)! Alors, pas besoin de rencontrer ni ffs, ni rcd, ni teboune,…a la limite voyez mokri ou aaribi comme facilitateur auprès de ces états frerots précités !

    Rayés Al Bahriya
    10 juillet 2017 - 10 h 23 min

    Nul n’est prophète dans son pays. Une gloire d’un grand homme jalouser par des malfrats voyous d’une république
    Arabes qui a la haine de ses authentiques homme de baroud et d’honneur.

    Que des scandales dans un pays où l’effort le mérite et l’abnégation sont foulées
    À terre.

    Je demande à Isaad Rebrab d’investir dans des écoles de gestion et de management .

    Ouvrir des universités pilotes. ..pour assurer la relève d’un système éducatif en jachère.

    Un objectif à très court terme est possible.

    Bonne chance prophète des affaires ….

    elhadj
    9 juillet 2017 - 20 h 56 min

    s implanter hors de l enceinte portuaire est la solution idéale pour Cevital pour mieux se déployer au développement de son secteur et donner l exemple a nos responsables gestionnaires qu il est beaucoup plus patriote malgré les contraintes subies .engage dans le secteur de la grande distribution avec ses magasins UNO a réaliser dans chaque chef lieu de Wilaya Cevital pourrait financer les exploitants agricoles de fruits; legumes d ovins et de bovins a l instar de ce qui se fait en Europe pour mieux maîtriser la régulation du marche interieur et juguler la spéculation et mettre fin aux activités néfastes des différents spéculateurs et l informel que les institutions publiques n ont pas réussi a maîtriser et assainir la situation

    Benai Ouali
    9 juillet 2017 - 19 h 34 min

    Le noeud de la discorde de l’affaire Cevital
    Le groupe Cevital est une réussite pour l’Algerie et ses enfants, incontestablement le mérite revient à Monsieur Issad Rebrab avec son génie, il est doué pour la création des richesses. Peut-on douter de son triomphe et de son ascension comme certains habitués qui sèment le flou et qui excellent dans la diversion pour des raisons politiques nébuleuses et louches? Mais non, il ne faut pas, plus de 16 000 familles peuvent en témoigner leur gratitude pour reconnaître le service de leur employeur qui leur a permis de mener une vie digne.
    La saga de mettre au pas par les différents systèmes l’entreprise ne date pas d’hier, comme certains d’autres groupes qui sont à la solde du premier venu pour leur servir. L’un des derniers agitateurs qui est entrain, d’ailleurs, de vivre ses supplices pour avoir été responsable en grande partie de la faillite de notre industrie en l’occurrence Bouchouareb, il vient d’être cité par sa propre famille politique pour avoir dilapidé des sommes faramineuses au profit de certains amis étranges et étrangers appartenant à des forces occultes, soient ceux des monarchies des golfs ou ceux de l’hexagone qui lui ont assuré un gîte, une carte résidence et un avenir. À croire certains médias, le gouvernement a pris une décision de geler ses avoirs, affaire à suivre, selon la culture politique du pays, il faut savoir sacrifier un homme pour se redonner une autre virginité, alors que ce Bouchouareb s’exprime sans vergogne au grand dam de ses maîtres de mettre à genou le groupe Rebrab, et je pense aussi Hamid Grine qui a exécuté l’ordre d’empêcher un rachat d’un médias privé avec des arguments qui ne tiennent pas la route.
    Le pire, est de constater ces dérapages, de ne rien faire et de se taire ou bien d’enfoncer le clou avec des déclarations avec des arrières pensées qui nous font rappeler les qui-tu-qui, ces spécialistes de l’échec politique, ont, malheureusement, hérité une culture de l’entrave à toute ambition qu’elle soit économique, culturelle ou politique. Ils nous ont inventé le ninisme.
    Les dessous de l’affaire du port de Bejaia a démasqué plus d’un, l’étau se resserre autour du directeur Djelloul Achour à cours d’arguments sur les raisons de blocage, la société civile par le biais de leurs acteurs est déterminée de sauver leur entreprise, et le gouvernement, sans croire à sa bonne volonté, qui a du mal à ajuster ses moyens politiques à cause de la fluctuation des cours de pétrole s’ajoute pour trouver un dénouement. À vrai dire, aprés la Sonatrach, c’est Cevital qui se place en deuxième position comme pourvoyeur d’impôts pour l’état. Les temps sont serrés.
    À comparer nos investisseurs notamment Kounif ou Haddad qui fonctionnent avec un standard du tiers monde pour mener leurs activités économiques, ils se limitent uniquement sur notre territoire et ils ne peuvent même pas se rendre en Tunisie pour créer une entreprise, sauf bien sûr acheter des résidences secondaire en Espagne ou ailleurs, ce qui est le contraire de Rebrab, malgré les entraves majeurs de nos décideurs, il a réussi à s’implanter en France, en Italie et au Brésil. Ces des projets de grande envergure et qui implique nécessairement des compétences et des ressources.

      MELLO
      11 juillet 2017 - 22 h 14 min

      Aucun avis, aucun commentaire sur le parti qui a joué au facilitateur. Le nœud de la discorde a été dénoué par cette volonté du FFS de garantir la transparence et la communication entre les deux parties. Les responsables du FFS ont tenu à réaffirmer la position du parti en faveur de la promotion et le développement de l’investissement public et privé dans le respect de l’équité et des lois en vigueur sur l’ensemble du territoire national. Tous ces éléments recueillis auprès des parties montrent qu’il n’existe pas de problème insoluble et qu’il suffit, dans le respect de la loi, de faire preuve de bonne volonté.

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