Le ministre de l’Agriculture annonce une compensation de tous les dégâts causés au secteur

Bouazghi, agriculture
Abdelkader Bouazghi, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. D. R.

Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a annoncé, mardi, à Tizi Ouzou, la compensation des dégâts au secteur de l’agriculture causés par les incendies dans certaines wilayas du pays.

Bouazghi, qui a visité la commune de Timizart, bassin laitier de Tizi Ouzou, une des localités les plus touchées par les incendies, et écouté les préoccupations des agriculteurs de cette localité, a rassuré ces derniers que toutes les pertes enregistrées au niveau dans le secteur de l’agriculture à Tizi Ouzou et dans les wilayas touchées par les incendies de la semaine dernière seront compensés.

Des opérations de plantation et de réhabilitation des vergers détruits par les flammes, d’ouverture et de réaménagement de pistes agricoles, de renforcement des points d’eau, et d’amélioration foncière, de compensation des ruchers et cheptels perdus, entre autres, seront entreprises dans les meilleurs délais dès la finalisation par les commissions des wilayas touchées par les feux des rapports d’évaluation des dégâts, a rassuré le ministre. Bouazghi a rassuré les victimes de ces incendies de la solidarité du gouvernement pour compenser les pertes et de la disponibilité et l’engagement de son département à engager toutes les actions nécessaires afin de redonner vie aux espaces parcourus par les flammes, a-t-il affirmé.

«Nous avons les moyens pour replacer tous les arbres perdus dans les incendies. Nos pépinières disposent des capacités nécessaires, en termes de production de plants, pour réhabiliter tous les arbres fruitiers et dans les meilleurs délais, et nous disposons également des mêmes capacités pour remplacer les ruchers brûlés», a-t-il insisté.

L’assurance doit être au cœur de l’activité agricole

Le ministre a saisi l’occasion pour revenir sur l’importance des assurances dans le secteur agricole. Selon lui, l’assurance doit être au cœur de l’activité agricole afin que l’agriculteur puisse faire face à d’éventuelles situations de sinistre et bénéficier des garanties offertes par les assurances.

Il a rappelé que son département a placé parmi ses préoccupations l’amélioration du taux de pénétration des assurances dans le secteur agricole par, notamment, l’instauration de la culture d’assurance chez les producteurs afin d’éviter aux agriculteurs de bénéficier rapidement des garanties offertes par ce secteur plutôt que d’attendre une aide de l’Etat.

Le ministre de l’Agriculture qui a terminé son déplacement dans la wilaya de Tizi Ouzou par la visite d’un projet de production de tracteurs agricoles, d’une capacité maximale de 3 000 tracteurs/an dont une partie sera destinée au marché national et une autre à l’exportation, a salué cette initiative qui contribue à la promotion, à la modernisation et au développement du secteur agricole.

Bouazghi s’est également rendu sur le site de réalisation d’une pépinière de génisses, où il rappelé la politique du gouvernement en matière d’encouragement et de renforcement de la production nationale de lait cru pour réduire dans un premier temps la facture d’importation de la poudre de lait et la supprimer dans un second temps et ce par, notamment, la mise en place d’une organisation rigoureuse et d’une coordination entre le producteur, le collecteur, les laiterie et la distribution de ce produit au citoyen afin d’éviter les perturbations enregistrées parfois.

Il a rappelé que la wilaya de Tizi Ouzou produit annuellement un volume de 145 millions de litres de lait produit dont plus de 65% de cette production sont collectés, en espérant que cette organisation locale dans la filière lait se généralise à d’autres wilayas du pays, a-t-il dit, en soulignant que l’Algérie dispose de toutes la capacités pour développer cette filière et mettre un terme à l’importation de poudre de lait comme il rappelé les mesures d’encouragement et de facilitations accordées par le gouvernement pour la production de lait cru.

R. N.

Comment (6)

    AKLI AZERZOUR
    20 juillet 2017 - 9 h 11 min

    LES FORETS ALGERIENNES : 2 – le deuxième ennemi des forets algériennes est culturel et idéologique, c’est la wahabisation de la société algérienne au nom de la religion entamée vers la fin des années 70, et dont la puissance fut accrue avec l’orientation salafo-baathiste du FLN à partir des années 80. et ce n’est pas par hasard que le reboisement et la barrage ont été arrêtés et que l’éducation nationale et tous les appareils idéologiques d’état ont été mis au service de cette idéologie du désert, du Mensonge, du Crime, de la paresse et de la Laideur.
    Apres la mort définitive du monde rural algérien au Tell et en montagne suite à l’agression armée du FIS, l’algérien est devenu étranger aux choses de la nature, à la faune et à la flore de son pays, parqué dans les campements de béton et les bidonvilles aux alentours des villes , propices à la promiscuité , au Cloaque sociologique et à la propagande des prêtres salafistes et des miliciens des frères musulmans dont le modèle culturel suprême sont l’Arabie désertique ou les bas-fonds du Caire…
    L’idéologie wahabiste a opéré un processus de destruction du Omrane en Algérie au sens le plus général c’est à dire en terme de civilisation : urbanité traditionnelle algérienne et moderne acquise durant la colonisation furent agressés par un « ensauvagement » de l’espace; même les vieux centres de civilisation oasienne reculés comme Bousaada, Ghardaïa, Biskra ou les vieilles cités Sanhadjiennes ou Mérinides du Nord ne furent pas épargnés. la culture séculaire fut persécutée au nom de la répression des Tarikas musulmanes, les communautés naturelles du hameau et du village algériens furent délaisses (…)
    Les Forets algériennes furent ainsi abandonnées , non renouvelées , livrées aux sangliers du monde animal et du monde infrahumain qui s’est installé dans le pays, livrées à la désertification culturelle et idéologique des esprits et à la catastrophe historique géographique et humaine qui guette la mort de la nation dépouillée de son Identité et violée dans ses attributs matériels et symboliques … On veut faire de l’Algérie un désert et un bidonville parce que les forces qui la travaillent (…) n’ont jamais considéré que ce pays était le leur, et il n’est pas le leur (…)

    AKLI AZERZOUR
    19 juillet 2017 - 10 h 39 min

    LES FORETS ALGERIENNES sont en danger par la faute de leurs deux ennemis les plus notoires et les plus farouches : 1- l’indifférence des élus et autres , des responsables politiques et autres et de l’administration, surtout depuis la mort de Boumediene et la marginalisation de ce secteur stratégique, la mauvaise qualité de l’encadrement de ce secteur (surtout depuis la mise à la retraite des anciens forestiers et gardes champêtres sérieux et travailleurs et qui avaientle sens de l’Etat, éduqués et formés par le sérieux professionnel de l’administration des forets de la France et de l’Algérie indépendante des années 60 et 70 – il faut dire les choses crument dans leur vérité)…
    l’abandon du reboisement des espaces Telliens à partir de 1963, l’abandon du projet du barrage vert par l’ANP ont été de véritables catastrophes non seulement Ecologiques mais politiques et même stratégiques. (…) Sans parler de la culture patriotique et écologiste de l’Arbre, de la Forêt , de la pépinière et des plantes qu’auraient acquis les millions de soldats du Service national (…)

      y en a marre
      19 juillet 2017 - 13 h 54 min

      @AKLI AZERZOUR
      entièrement d’accord avec vous, je rajouterais que le peuple a aussi sa part de responsabilité
      Amitiés

    lhadi
    19 juillet 2017 - 10 h 36 min

    Le travail de Sisyphe; c’est-à-dire le bricolage permanent, doit laisser place à une politique agricole efficiente dont l’Algérie adamantine est orpheline. Un gouvernement de compétences engagera, sans aucun doute, notre agriculture dans la voie des transformations qu’exigent notre époque, les besoins des travailleurs des campagnes et l’intérêt de la nation. Il utilisera au maximum les possibilités naturelles techniques et humaines de notre agriculture, en vue de satisfaire les besoins alimentaires croissants et toujours plus variés des masses populaires et de produire un supplément destiné à l’exportation.
    Ainsi, dans le cadre du plan national, la place de l’agriculture sera définie avec les objectifs à atteindre. On pourra ainsi progresser à l’élimination de l’anarchie de la production inhérente au système actuel; vers un rapprochement entre l’offre et la demande grâce à une orientation des productions, une réelle organisation des marchés et la limitation des importations aux besoins du pays, créant par là-même les conditions indispensables à une certaine planification.
    Le développement des industries agricoles et alimentaires sous la forme coopérative ou en association entre coopératives et collectivités publiques, en corrélation avec le maintien ou le rétablissement des organismes d’intervention et d’organisation des marchés existant ou ayant existé, garantiront, grâce à la conclusion des contrats entre ces organismes et les producteurs, une participation réelle de ceux-ci aux pouvoirs de décision.
    La mise en oeuvre et la coordination de l’ensemble de ces instruments permettront une régularisation des marchés agricoles et assureront un développement plus harmonieux de l’agriculture.
    Les régions de moyenne et de haute montagne se verront attribuer par le plan des aides spéciales, notamment des investissements pour leur industrialisation, la modernisation de leurs infrastructures économiques, le développement du tourisme, une péréquation des tarifs de transport, etc.
    Le plan comportera les crédits nécessaire et leur meilleure répartition pour l’aménagement du territoire, l’équipement rural, la voirie, l’habitat, les bâtiments d’exploitation, les adductions d’eau, l’irrigation, le drainage, etc.
    Tout doit être mis en oeuvre pour développer et moderniser l’agriculture, important facteur du maintien des équilibres économiques et naturels, en améliorant les conditions de travail et de vie des petits et moyens producteurs qui représentent et continueront de représenter dans les prochaines années la grande majorité des travailleurs de la campagne, qu’il s’agisse des approvisionnements et des équipements, des débouchés et des prix, des crédits et de l’utilisation des terres.
    La planification, élaborée démocratiquement, définira au niveau régional le développement et la modernisation de l’agriculture, sa place dans l’économie. Ainsi les travailleurs de l’agriculture pourront intervenir activement dans la recherche des solutions les mieux adaptées à leur situation.
    Pour que la terre ne soit plus objet de spéculation, mais l’instrument de travail, mis en propriété ou en location, à la disposition des producteurs qui en ont le plus besoin, les ventes et locations foncières seront contrôlées par des offices fonciers gérés majoritairement par les agriculteurs élus, avec des représentants des pouvoirs publics et des collectivités locales.
    L’espace rural sera aménagé dans un cadre régional en tenant compte des besoins d’industrialisation, de protection de la nature, de tourisme, en veillant à développer les équipements collectifs ruraux.
    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

    y en a marre
    18 juillet 2017 - 22 h 29 min

    VOUS AVEZ RENDU LA PEUPLADE AVIDE D’ARGENT

    y en a marre
    18 juillet 2017 - 22 h 07 min

    Allez à l’été prochain avec d’autres compensations et de nouveaux feux de foret, il suffit de jeter une cigarette et vous voilà milliardaire, voilà une nouvelle filière qui rapportera gros
    KHABZA

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