L’ancien chef du gouvernement Rédha Makek inhumé au Carré des martyrs d’El-Alia

enterrement Rédha Malek
Lors de l’enterrement de Rédha Malek à Al-Alia. New Press

L’ancien chef du gouvernement et moudjahid Rédha Malek, décédé samedi, a été inhumé ce dimanche après-midi au Carré des martyrs au cimetière El-Alia (Alger).

De hauts responsables de l’Etat, des membres du gouvernement, des personnalités politiques et nationales, des compagnons d’armes du défunt, ainsi que de nombreux citoyens ont assisté à l’enterrement. Etaient également présents le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, le président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Said Bouhadja, le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, le président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci, le ministre d’Etat, directeur de cabinet à la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia, le ministre d’Etat, conseiller spécial du président de la République, Tayeb Belaïz, ainsi que le conseiller auprès de la Présidence de la République, Saïd Bouteflika.

Dans une oraison funèbre, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a mis en exergue les qualités du défunt, affirmant que l’Algérie «a perdu un moudjahid, un dirigeant, un responsable connu pour ses positions et ses contributions, l’un des artisans de la grande épopée de l’Algérie, un négociateur présent aux étapes importantes de l’histoire de notre nation, un fils du peuple nationaliste attaché aux constantes de Novembre 1954, un politicien engagé, un diplomate chevronné et un grand républicain».

«Le défunt qui a consacré sa vie au service de l’Algérie a été l’un de ceux qui ont fait face au terrorisme avec courage et bravoure», a ajouté Mihoubi, appelant les élites, les universitaires et les centres de recherche à «se pencher sur le parcours de Rédha Malek qui a posé les bases d’une grande expérience politique et culturelle».

R. N.

Comment (6)

    Anonyme
    31 juillet 2017 - 12 h 45 min

    la vie est très courte pour qu’un être humain soit aussi confiant et rassurant devant un mort. Et quel mort! Un symbole, un homme d’état, toute une histoire de notre pays qui s’en va… Et nous les jeunes laissés avec ses décideurs riant a ses cotés son scrupule!!
    Redha Malek si tu savais qui était et ce qu’ils faisaient à tes obsèques, je suis sûr que tu demanderais qu’on t’enterre ailleurs!!! Paix a ton âme.

    mehdi mountather
    31 juillet 2017 - 11 h 15 min

    (…) ceux qui ne donnent pas d’importance a des morts, comme ils vont donner de l’importance aux vivants??? (…)

    Abricot
    31 juillet 2017 - 10 h 24 min

    Haddad et said bouteflika,qui rient aux éclats dans un enterrement…!!!!
    On ne respecte plus rien,ni les vivants,ni les morts,ni soi même. Mon fils de 10ans m’a fait la réflexion suivante,la famille du défunt doit être choquée de voir ces ricanements. Je lui ai dit certainement.

    Anonyme
    30 juillet 2017 - 20 h 25 min

    C’est très grave, cet énergumène a osé s’attaquer à l’un des symboles de la Révolution. La loi Algérienne l’interdit. La charge qui doit être retenue contre lui doit être plus lourde que celle qu’on retiendrait contre un simple citoyen car cet énergumène siège à l’APN.
    Qu’est ce qu’on attend pour lever son immunité, le foutre dehors et lui appliquer la loi dans toute sa rigueur ?

    Abdel
    30 juillet 2017 - 20 h 03 min

    Repose en paix cher compatriote, que dieu ait son âme.
    C’est une très grande perte pour le peuple algérien, mes condoléance à sa famille.

    GHEDIA. A
    30 juillet 2017 - 19 h 07 min

    Et il se trouve qu’un obscur islamiste, qui occupe actuellement un siège à l’APN sans aucune légitimité historique, révolutionnaire ou même populaire (vu le taux d’abstention des dernières élections législatives) ose, publiquement, se réjouir de sa mort. Dans quel monde vivons nous ? Et où va encore l’Algérie ?

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