Trois nouvelles universités privées bientôt en Algérie

Hadjar ENS
Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur. New Press

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, a révélé aujourd’hui que 30 personnalités ont retiré le cahier des charges relatif à la création d’universités privées. Il a ajouté que six d’entre elles ont déposé des demandes dans ce sens, en marge de la conférence qu’il a présidée sur les universités.

Le journal arabophone Ennahar, qui a rapporté l’information, ajouté que le ministre a déclaré que trois dossiers pourraient obtenir les agréments avec des réserves.

La même source ajoute que Tahar Hadjar a précisé que les trois demandeurs ont proposé d’offrir 1000 places pédagogiques, alors que le nombre d’étudiants à l’échelle nationale est de 1,5 million.

R. Y.

 

Comment (3)

    Anonyme
    30 juillet 2017 - 17 h 33 min

    Le peu de compétences qui restent dans nos universités va être siphonné par ces universités privés et nos biens pensants vont se réjouir et y envoyer leur chérubins, en veillant à créer des universités publiques dans chaque daira pour abrutir encore plus nos « étudiants » avec des profs analphabètes et des programmes débiles.

    YOUCEF
    30 juillet 2017 - 16 h 34 min

    Universtes privees en Algerie.. Hahahahahahahahaha

    MELLO
    30 juillet 2017 - 14 h 27 min

    Quelles sont ces personnalités ? Des vautours en retraite , qui avaient sucé une partie de la rente et qui ont été mis en retraite ? Cette politique d’ouvrir l’Université au privé est une entorse à la politique de base de l’Etat Algérien : l’Université Algérienne est un établissement public à caractère non lucratif. Cependant, s’il y a une catégorie qui ne croit pas à l’Université algérienne, c’est bien la classe dirigeante. Pour étayer cet argument, il suffit de réaliser un sondage pour savoir combien sont les hauts responsables qui scolarisent leurs enfants dans cette école, et ce, du primaire à l’université. Le résultat va indubitablement étonner les derniers crédules qui accordent encore leur confiance au régime actuel pour qu’il conduise le pays vers des lendemains enchanteurs. Vous comprendrez vite que la politique des programmes de cette université d’Etat est conçu de telle sorte à ce que ce projet machiavélique puisse voir le jour. Qui ira étudier dans ces universités privées, surement pas le fils d’un zaouali. ???

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