Tebboune préside un conseil interministériel

Conseil interministériel
Le montage de véhicules à l'ordre du jour du conseil interministériel présidé par le Premier ministre. New Press

Le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a présidé dimanche un conseil interministériel consacré à l’examen du dossier relatif au montage industriel des véhicules automobiles, indique lundi un communiqué des services du Premier ministre. Ce conseil interministériel s’est tenu en présence des ministres des Finances, de l’Industrie et des Mines et du Commerce, ainsi que du représentant du ministère de la Défense nationale, du gouverneur de la Banque d’Algérie et du représentant de l’Association des banques et des établissements financiers (Abef).

Lors de cette réunion, «le ministre de l’Industrie et des Mines a présenté un exposé portant sur les conditions réglementaires, techniques et organisationnelles régissant actuellement la réalisation des chaînes industrielles de montage des véhicules automobiles. Les principaux acteurs et intervenants dans cette sphère d’activité ont ensuite relevé les failles et autres incohérences qui la caractérisent», précise le communiqué.

Au terme de ce conseil interministériel, le Premier ministre a instruit les secteurs directement concernés en vue «de différer l’étude des projets de montage nouveaux et de procéder à l’élaboration d’un nouveau cahier des charges par le ministère de l’Industrie et des Mines en concertation avec l’ensemble des parties impliquées, à l’exemple des secteurs des finances, du commerce, des douanes et des banques», note le communiqué.

M. Tebboune a souligné la nécessité de parvenir à la conception d’un instrument juridique susceptible de susciter l’émergence, dans l’environnement économique national, de structures productives aptes à garantir et à favoriser «la création d’un véritable marché de la sous-traitance nationale à même d’assurer un niveau d’intégration qui soit satisfaisant, la réduction de la facture des importations, la création d’emplois et l’introduction de la notion d’équilibre et de proportionnalité d’exonération des taxes et impôts et du taux d’intégration», ajoute le communiqué.

R. N.

Comment (6)

    USMS
    1 août 2017 - 9 h 33 min

    La photo publiée sur le net montrant Saïd Bouteflika lancer un regard plein de mépris et de défiance à M Tebboune devrait inciter ce dernier à démissionner pour ne pas cautionner la mascarade de la séparation du politique de l’argent. On ne peut pas séparer deux amants liés d’un amour passionnel.

    y en a marre
    1 août 2017 - 1 h 41 min

    Abou Stroff
    En effet on n’a pas besoin de voitures, tournons nous vers le train et préservons le peu qui reste de nos ressources

    Aidouni
    31 juillet 2017 - 21 h 46 min

    Monsieur TEBBOUNE, L’Algérie a dépensé plus de 100 milliards de dollars dans l’importation de voitures. Non seulement cet argent est parti pour ne plus revenir, mais en plus il oblige l’état à supporter les couts énormes liés à l’infrastructure, aux subventions du carburant et à l’importation de la pièce de rechange. Enfin de compte ce n’est pas moins de 300 milliards de dollars, qui sur 20 ans causeront un massacre dans la balance de paiement de l’Algérie, sans pour autant créer une plus-value réelle et durable.

    Combien de dizaines de milliards de dollars ont été offerts aux multinationales de l’automobile et à l’oligarchie locale? Alors qu’ils auraient dû être investis dans le développement des infrastructures du transport commun intégrant l’urbain, le local, le régional et le national, ainsi que dans le développement des industries inhérentes : équipements, wagon, autocar, bus, etc…

    Monsieur TEBBOUNE, stoppez carrément l’importation de véhicules neufs pour 3 ans. Le parc algérien qui compte 6 millions de véhicules (au Maroc il y a moins que 4 millions) est tellement très dense, que les bouchons sont devenus un vrai calvaire. Un tel stop signifie plusieurs avantages :
    1. Soulager la balance commerciale
    2. Freiner l’importation du carburant et huiles
    3. Soulager et désengorger les infrastructures
    4. Diminuer le nombre d’accidents de la route

    Monsieur TEBBOUNE, engagez une réflexion pour l’élaboration d’une STRATEGIE nationale de MOBILITÉ pour l’ensemble du territoire national, basée plus sur l’utilisation commune et non individuelle des moyens de transport. Cette démarche est non seulement plus économique, mais elle est aussi plus écologique et durable.

    Anonyme
    31 juillet 2017 - 15 h 45 min

    Ils n ont même pas respecte l âme du dernier des mohicans mr. REDA MALEK un historique du mouvement national pour l indépendance de l Algérie .Tebounne s est dégonfle comme un ballon de baudruche; lui que Louiza hanoun voyait comme robin des bois ? Madame le peuple ne se trompe jamais et les dernières législatives sont la pour le confirmer! Lors de la tripartite l hombre de Khalifa planer sur la réunion et Haddad les tient par la barbichette ! il est dix mille fois plus intelligent que ses adversaires rentiers; mieux il maitrise mieux les institutions mondiales de la finance. Tebounne se trouve le dindon de la farce et avec louiza hanoun et ….les naïfs algériens .Le système compte sur la force quand on sait que le terrorisme a été arrête par la distribution de milliards de dollars aux terroristes islamistes et qui gèrent maintenant l économie de l informelle. Le reste n est qu’un jeux de marionnettes …….! Pauvre Algérie

    le Numide
    31 juillet 2017 - 15 h 31 min

    CERTES MONSIEUR TEBBOUNE il faut un cahier de charges et des contrôles sur ce dossier , ce sont les affaires de l’état et du gouvernement : vos affaires …. faites votre travail et mettez vos cadres et fonctionnaires au travail … mais entretemps il faut pas que ca traine COMME D’HABITUDE et il faut faire vite .. les algériens ont besoin de voitures et aussi de routes , l’Algérie est très grande , on va pas revenir aux dos de mulet ou aux chameaux comme nos grands-pères , NON on veut avancer , devenir modernes , on veut conduire les voitures (de préférence construites chez nous) , des avions aussi , des tanks , des chars , des engins , des moissonneuses batteuses , des camions, des trains , des bateaux .. BEACOUP … on doit pas revenir en arrière , au Kamis , au Kab kab et aux mouches autour du nez .. Ah non , il faut avancer toujours et devenir une puissance militaire et civile .. nous voulons aussi de belles routes bien faites , des aéroports , des autoroutes géantes à 8 ou 12 voies comme en Amérique , sur lesquelles on conduit et on écoute la musique … AU TRAVAIL et sanctionnez les paresseux . On peut quand on veut

    Abou Stroff
    31 juillet 2017 - 15 h 11 min

    quand nos augustes dirigeants comprendront ils que l’avenir réside dans le développement des transports en commun et pas du tout dans la voiture individuelle?

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