L’après-El-Alia

Rédha El-Alia
Les relations pouvoir-patronat sont devenues fragiles. New Press

Par R. Mahmoudi – Tous ceux qui s’attendaient à une suite du feuilleton de l’été, faite de rebondissements et, pourquoi pas aussi, de coups de théâtre, voire de coups d’éventail, après les images fortes prises à l’enterrement de Rédha Malek en ont eu pour leurs frais : il risque de ne rien se passer qui puisse amuser plus longtemps la galerie. A moins d’une surprise…

En revanche, ceux qui croient que la hache de guerre a été définitivement enterrée ce jour-là à El-Alia risquent, eux aussi, de déchanter parce qu’il faudra du temps, et des sacrifices, pour reconstruire la confiance rompue par un coup de Jarnac apparemment mal calculé, et des réactions qui trahissent un raidissement ancré chez le patronat et la centrale syndicale. Les trois partenaires ne peuvent se permettre, pour l’instant, une confrontation ouverte. La situation est encore trop fragile, sur les plans sociéconomique et politique, pour qu’ils continuent à se faire la guerre.

Nul ne peut prévoir comment sera la rentrée sociale, bien que Tebboune, rassuré par Sidi-Saïd, ait promis une rentrée «calme». Mais les deux savent que l’Algérie est assise sur un chaudron. Les contestations sociales peuvent éclater à tout moment, et risquent, comme à chaque fois, d’échapper à tout contrôle. Aussi le pouvoir sait-il qu’il ne peut plus compter sérieusement sur les partis politiques pour encadrer la population, a fortiori en Kabylie où le vide institutionnel encourage les extrémistes du MAK à grignoter de plus en plus d’espaces publics.

Il reste cet engagement, hâtif mais courageux, pris par le Premier ministre d’aller vers un assainissement de l’activité économique et de réduire l’immixtion des hommes d’affaires dans la vie politique. La meilleure façon de le faire est d’engager un débat public et d’y associer tout le monde, tout en fixant des règles en totale conformité avec la loi. Les anciennes expériences ont montré que les opérations «coups de poing» ne font généralement qu’aggraver le fléau.

R. M. 

Comment (13)

    TOUS LES ALGERIENS DE L`ETRANGER VOUS regardent.....
    2 août 2017 - 14 h 07 min

    enlève ta casquette de voyou ….

    lhadi
    2 août 2017 - 14 h 04 min

    Qui pourrait croire que la politique actuelle aura une incidence positive sur les grands problèmes nationaux dans la vie politique, économique, sociale et morale du pays si le premier magistrat du pays incarne l’Etat à lui tout seul ? Rien n’est possible avec un Président de la république érigé monarque dans un système patriarcal qui adhère à la formule bien connue : « L’Etat ! c’est moi » de Louis XIV ou comme le rapporta Léon Trotsky dans la bouche de Joseph Staline : « la société, c’est moi ».

    Les gesticulations démagogiques avec son cortège de mensonges ne peuvent masquer l’aiguisement de la crise politique, économique, sociale, culturelle et morale que connait notre pays. Ainsi, l’aggravation dangereuse de la politique autoritaire et antisociale du pouvoir, la montée du mécontentement populaire imposent la nécessité d’une conscience nationale condition sine qua non pour allier la conscience révolutionnaire à l’efficacité des sociétés modernes.

    Il importe donc de mettre à nu cette gouvernance insane ferrée dans ses certitudes et bercée par le ronronnement de la bonne fée de la rente des hydrocarbures (noirs et bleus) qui lui a permis de privilégier le talon épargne que la valeur travail, de sacrifier le point de croissance pour ne pas énerver la société.

    Le Président de la république et ses « récipiendaires de l’absurde » ont été pris à contre-pied par la crise actuelle qui frappe le pays. Ils ont navigué à vue dans une passe pleine de remous et de périls : le vaisseau Algérie n’a pas sombré ; mais il n’a pas non plus été préparé à affronter les difficultés de notre siècle. Auto-satisfaits par le travail de Sisyphe ; c’est-à-dire le bricolage permanent, ils ont omis de prévoir l’orage par beau temps.

    Pour masquer leurs erreurs, leurs errements et leur panne d’idées, ils s’emploient à nous faire croire que c’est les puces des chiens qui font miauler les chats ; c’est-à-dire la faute des autres. Les locataires actuels et leurs « caciques » devraient, pour plus de crédibilité faire leur mea-culpa.

    La vérité, celle qui ne ment jamais à la vérité, c’est-à-dire celle des faits, atteste qu’au jour d’aujourd’hui, la maison Algérie souffre de la mal gouvernance. Elle brule et le premier des magistrats ainsi que ses griots regardent ailleurs. Il est temps qu’ils dessillent les yeux sur les signaux d’alerte qui s’allument : qu’ils soient politiques, économiques, sociaux et moraux.

    Je persiste à dire qu’il ne peut y avoir de développement économique, social, culturel et moral sans développement politique.

    Pourquoi ?

    Parce que le Président de la république dicte une politique indifférente aux préoccupations. de la nation Algérienne, pratique le pouvoir personnel, trahit l’esprit de la constitution, marginalise le gouvernement et le Parlement par l’infaillibilité du chef qui veut concentrer sur lui l’intérêt, la curiosité, les passions de la nation pour dépolitiser ses erreurs et ses errements.

    En agissant de la sorte, il ne personnifie pas la république dans ce qu’il y a de plus fort, plus élevé et de plus exigeant, lui qui sait ce que la crise des années quatre vingt a couté en terme de souffrances et d’humiliations.

    La haute idée que je me fais du rôle dévolu au Président de la république et de la responsabilité qui lui incombe, je ne la trouve ni à travers sa politique, ni à travers sa gouvernance.

    Le Président de la république ne comprend pas que sa légitimité, à moins de se tromper de fonction, dépend, d’une part, de sa capacité à dépasser les clivages, à incarner l’Algérie dans toute sa diversité et à rassembler le peuple Algérien dans son entier. et d’autre part, s’identifier à l’autorité souveraine que la constitution lui octroie et dont il doit toujours être prompt et attentif à affirmer la prééminence qui s’y attache.

    Ainsi, pour accompagner l’entrée de l’Algérie, forte et unie dans le troisième millénaire qui s’annonce porteur de bouleversements gigantesques, probablement source d’autant de progrès et d’innovations que de drames, de crises, de conflits et d’instabilité, il se doit de doter le pays d’une équipe dirigeante de compétences sans faille, forte, cohérente, loyale, déterminée et d’un chef de gouvernement, fort de ses prérogatives constitutionnelles, dénué de tout souci de complaisance, de stature intellectuelle, de rigueur morale et dont la force de ses convictions sont exprimées avec un talent oratoire exceptionnel

    Il n’est d’autres solutions pour le développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie moderne, apaisée dans toute sa diversité que d’oeuvrer pour une nouvelle gouvernance affranchie de l’alpha et l’omega de la médiocrité, de tout dogme idéologique et résolue à saisir, sans idée préconçue, les formidables opportunités que lui offre, dans tous les domaines, un monde qui n’a jamais paru aussi ouvert, aussi prometteur, même s’il n’a rien perdu en lui même de sa complexité.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      MELLO
      2 août 2017 - 16 h 59 min

      Toujours aussi perspicace et pointilleux sur une gouvernance classée au plus bas de l’échelle de sa définition. Depuis 1962, date de « libération » du pays, une série de coups d’Etat a noyauté ce pays. Une stratégie de développement peut-elle s’accommoder d’une multiplicité successive de putsch ? L’Amérique latine après plus d’un siècle d’indépendance politique, où en est-elle ? Pensez-vous que la doctrine de Monroe peut tout expliquer ? Ne faut-il pas des indigènes pour co-gérer la dépendance et écraser leurs propres sociétés ? Le besoin de régénérer la démocratie n’a rien à voir avec des mécanismes classiques de représentation ; il s’agit de multiplier les centres de décision et de contrôle populaires. Il faut casser la tutelle centralisatrice pour éviter l’hégémonie d’une structure. L’intégration nationale est une tâche fondamentale, elle ne doit pas se faire sur la base d’une tutelle. Elle ne peut pas se faire autour d’un parti ou de l’armée. C’est à l’intelligence et à la conscience des citoyens, ceux qui se considèrent tels, qu’il faut confier l’unité et le développement de la nation.

    Halim B.
    2 août 2017 - 12 h 44 min

    Vive Bouteflika, vive Haddad, vive Sidi Said et vive Said Bouteflika , les nouveaux hommes, irgazène de l’Algérie ! I’zmaouène qui vont sauver le pays !

    MELLO
    2 août 2017 - 12 h 12 min

    En lisant le titre ‘ l’ après El Alia » j’ai directement pensé au Défunt Redha Malek mis sous terre par ses pairs dans un climat de doute et d’imbroglio. Finalement , ça relate de la pièce théâtrale jouée par des comédiens qui se donnent en spectacle , gratuitement , face à un public ricanant qui semble leur dire: votre cinéma , on le connait , tous tels que vous êtes. Dans un moment de recueil et de pardon , tous ceux qui s’y présentent avec des idées malintentionnées, auront à le payer devant Dieu et en leur vivant. Hypocrites, vous êtes, hypocrites vous le resterez. Quant à cette rentrée sociale dans le calme, personne , y compris Mr TEBBOUN , ne pourra anticiper sur l’issue. Sachant que le fossé s’est creusé entre les gouvernants et les gouvernés, l’issue reste vraiment incertaine. Et qui plus est, tout le monde sait aujourd’hui que la gestion hasardeuse des affaires, à laquelle on a assisté depuis près de 20 ans, ne nécessite ni une maîtrise des sciences politiques ni des sciences économiques. Et pour cause ! Tout le sort du pays est suspendu au cours des hydrocarbures. De toute évidence, bien que le pays soit à la croisée des chemins, les intérêts du régime passent bien avant ceux du pays. D’ailleurs, qui peut parier, une semaine avant le limogeage de SELLAL, sur un tel départ ?

    krimo
    2 août 2017 - 11 h 28 min

    Il n’a même pas retirer sa casquette par respect au défunt, quel type abject….et le mot n’est pas suffisant.

    Rien-ne-va-plus
    2 août 2017 - 10 h 59 min

    En tout cas Saïd Bouteflika n’a-t-il pas réussi jusqu’à maintenant à mettre presque tout le monde sous sa coupe. La plupart ont peur de lui, mais rares sont ceux qui le craignent. N’est-il pas perçu comme le maitre absolu du moment? Ne le soupçonne-t-on pas de tirer toutes les ficelles? Quelqu’un, quels que soient sa qualité, son rang ou sa stature, a-t-il un jour osé se mettre en travers de son chemin ou contester les décisions qu’on les lui attribue!
    Au fur et à mesure que le temps passe Saïd Bouteflika ne consolide-t-il pas – qu’on le veuille ou non – sa personnalité, son envergure «d’un futur homme d’Etat» capable de s’imposer au point de maitriser tous les états de fait sans que personne ne puisse le contredire…
    En somme cet homme quoi que l’on dise sur lui, ne mérite-t-il pas pour ainsi dire de poursuivre la gestion de l’Algérie, sa stabilité et sa sécurité même précaire qu’on le lui cède d’ailleurs gaiement n’ont plus dans l’ombre de son frère mais nettement. N’a-t-il pas tout ce temps acquis un savoir-faire politique et diplomatique auprès du Chef de l’Etat.
    A défaut d’homme fort dans le paysage politique algérien capable de le gêner au sein des rouages du pouvoir; sans doute soumis à sa volonté, ou encore parmi une opposition domestiquée, faut-il un jour à venir se surprendre si cet homme émerge soudain et décide de se présenter aux prochaines élections présidentielles.
    Ne lui suffirait-il pas de réussir tout simplement à battre en brèche – grâce à une éventuelle «botte secrète» socioéconomique – toutes les prédictions pessimistes d’experts, et le tour est joué!!!
    Le secrétaire général du FLN M. Ould Abbas en guise de pionnier à cette candidature ne l’a-t-il pas spécifié en disant que le Monsieur avait tous les droits comme tout algérien de se présenter aux prochaines élections présidentielles de 2019???
    Faut-il donc déjà anticiper et prédire que le prochain Président de la République serait incontestablement M. Saïd Bouteflika??? Sauf si bien sûr le Chef de l’Etat actuel décide de ne pas se présenter à un cinquième mandat ou son frère refuse lui-même de se présenter à cette échéance électorale. Autrement, Saïd Bouteflika partirait comme favori, contre toute attente et obtiendrait sans fraude un vote majoritaire… non pas par adhésion à son programme ou à ses idées, mais avec l’aide d’un suffrage sanction pour punir une opposition politique fictive.

    Aidouni
    2 août 2017 - 10 h 55 min

    L’après El-Alia représente un GRAND tournant !

    Saïd Bouteflika, en tant qu’homme lettré ayant probablement lu assidument Karl Marx et Darwin, doit le savoir : L’homme est le produit d’une évolution millénnaire, que nos gènes transportent de génération en génération. Et quoi que l’on fasse, notre subconscient, qui reflète la profondeur et la continuité de cette évolution, restera toujours beaucoup plus déterminant et puissant que toute prise de conscience, que nous essayons de nous forger ou qu’on essaye de nous imposer par des techniques bénignes ou malines.
    Ceci dit, PERSONNE ne devrait pas sous-estimer l’ADN amazigh frondeur et révolté du peuple algérien. Certes les 10 années de guerre civile ont marqué une génération et refroidi son ardeur pour tout soulèvement, mais la génération des «twenties» d’aujourd’hui, qui n’a pas connu cette guerre civile, a les mêmes gènes que la génération de Novembre 1954, celle qui a combattu et vaincu le système colonial français soutenu par l’OTAN.
    L’Algérie a souffert pendant presque 20 ans du «Bouteflikisme». Le souhait du changement est omniprésent dans toutes les couches sociales. Il est donc très improbable que le peuple algérien accepterait un prolongement de ce mode de gouvernance qui a érigé la corruption en doctrine de l’état.
    Toute période a ses contraintes et ses exigences, que tout homme avisé devrait prendre en compte en considération. L’Algérie ne pourra pas supporter encore 5 ans de «Bouteflikisme» après 2019. C’est le moment pour ceux qui ont gouverné – devant ou derrière le rideau pendant les derniers 4 mandats – de préparer un exit honorable. Sinon, la nature n’étant pas corruptible, elle leur réservera le même sort que tous les tyrans, s’ils persistaient dans leur aveuglement.

    Thifran
    2 août 2017 - 10 h 18 min

    Nous sommes dirigés par une maffia qui est soutenue par des groupes qui ne cherchent pas à rehausser l’Algérie mais à la maintenir dans cet état le plus longtemps possible pour en tirer un maximum. Quand on voit des dirigeants de notre pays qui achètent des biens immobiliers en Europe, nous sommes en droit de nous poser des questions sur l’origine des fonds consacrés à ses acquisitions pour le moins douteuses.Dans le fond ils doivent être persuadés qu’ils devront rendre des comptes un jour sur les richesses mal acquises et c’est la raison qui les pousse à les investir à l’étranger pensant que rien ne viendra perturber leur progéniture après leur disparition.

    le Numide
    2 août 2017 - 9 h 34 min

    STABILITY: tant que Bouteflika est vivant il ne se passera rien , et la carte sociale qu’on brandit pour s’empiffrer de bavardages politiques , elle n’existe pas en Algérie . ni l’UGTA n ‘a prise sur le monde du travail ni les partis de gauche n’ont plus aucune emprise pour ne pas dire aucune existence sur le scène algérienne .. la politique démocratique embryonnaire des partis et des syndicats est morte en Algérie , tuée par l’irruption de la culture wahabiste terroriste et sa violence théologique durant 30 ans .. Il ne reste désormais que 3 forces nues en Algérie . la Koutla NATIONALE coagulée de l’état profond REPUBLICAIN , qui se concentre autour de l’Administration , de l’Armée et de leurs extensions symboliques et démographiques dans la société ( cette force est la plus majoritaire et porte encore l’idéologie algérianniste héritée de la révolution algérienne et de l’idéologie nationaliste Soumamienne , même si elle est infiltrée dans quelques appareils par des formes résiduelles de Baathisme culturel parasitaire et arriéré panarabiste comateux ) , c’est cette force qui est la plus démocratique et qui est appelée à préserver institutionnellement l’ordre social et national et la stabilité après Bouteflika tant qu’elle peut centrifuger la Nation et le Peuple sur des thèmes fondés sur les équilibres nationaux et sur les stratégies de défense nationale .. la deuxième force nue , c’est le Berbérisme sous toutes ses formes et sous ses différents aspects organisés ou en latence : l’aspiration berbériste , la démographie berbérophone , les mécanismes réactionnels de type berbéristes régionaux ou universels , la croissance culturelle berbère etc … Toute cette anthropologie algérienne séculaire non seulement algérienne mais maghrébine qui est souvent souterraine mais qui a une existence mythologique et des déploiements modernes , dans ses segments et se expressions et qui est imprévisible dans ses réactions face aux thèmes impériaux de l’idéologie arabo-wahabiste compradore .. (et dont le MAK n’est qu’une expression marginale certes en Kabylie mais qui est réelle) .. La troisième force nue c’est l’Islam politique dont se disputent 3 forces en présence , le wahabisme salafiste pro saoudien , les frères musulmans égyptiens algériens pro Qatar et la force anthropologique de l’islam traditionnaliste algérien et maghrébin Achaariste des Zaouïas et de la paysannerie , agrégé à des pans entiers de l’Etat profond algérien et de nombreuses couches berbéristes malekites … le mieux pour le régime algérien après Bouteflika , c’est de trouver une formulation de consensus de choisir et de faire élire un président nationaliste qui veillera à ces équilibres et leurs interactions historiques et mettra l’Algérie au travail pour la moderniser .. on peut penser a des hommes d’état comme Teboune , Ouyahia , Hamrouche ,Benflis , Boukrouh ou carrément ( en cas de danger) un jeune général stratège de la trempe de Zeroual , Nezzar , Touati et Lamari …l’Algérie est une république , elle peut trouver toutes les solutions qui lui conviennent

      Anonyme
      2 août 2017 - 10 h 21 min

      Bouteflika c’est la stabilité et l’assurance pour les escrocs qu’aucun d’eux ne sera inquiète même si on est Chakib Khelil !

        le Numide
        2 août 2017 - 12 h 20 min

        oui une certaine forme de stabilité algérienne aussi … en attendant le meilleur ou le pire

    Anonyme
    2 août 2017 - 7 h 11 min

    La comédie que joue Tebboune, Haddad, Sidi Said au profit de Said Bouteflika le chef d’orchestre risque de nous coûter très cher . Les manoeuvres pour le 5e mandat ont commencé.

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