Des migrants algériens arrêtés par la police espagnole à Ceuta

Ceuta
Des migrants sont arrêtés par les forces espagnoles alors qu'ils tentent de passer l'enclave de Ceuta. D. R.

Plusieurs Algériens ont été arrêtés mardi par la police espagnole à Ceuta alors qu’ils s’apprêtaient à quitter, avec d’autres migrants d’origine marocaine, l’enclave espagnole pour gagner l’Europe. La police espagnole a indiqué que les migrants, au nombre de trente, dont une dizaine de mineurs, étaient cachés dans les manèges d’une fête foraine.

Les enclaves espagnoles de Melilla et Ceuta, dans le nord du Maroc, sont connues pour être les seules frontières terrestres entre l’Afrique et l’Europe et des accès privilégiés pour l’immigration clandestine africaine. Elles sont entourées depuis le milieu des années 2000 par une double clôture grillagée de huit kilomètres de long et surveillée par des dizaines de caméras infrarouge.

Construite pour un montant de 30 millions d’euros, payé en partie par l’Union européenne (UE), cette clôture contient un réseau de câbles souterrains reliés à des capteurs électroniques de bruit et de mouvement, et est équipée de systèmes d’éclairage de forte puissance et de caméras vidéo de vision nocturne. La hauteur des clôtures de la barrière a été ultérieurement portée de 3 à 6 m, sous les auspices de Frontex, l’Agence européenne de protection des frontières extérieures, qui coordonne les moyens des Etats membres.

Des centaines de migrants tentent fréquemment de forcer ou d’escalader leurs hautes clôtures frontalières pour demander l’asile une fois dans les enclaves. D’autres tentent par tous les moyens de gagner directement le continent, craignant que leur demande d’asile soit rejetée et d’être renvoyés au Maroc.

La dernière tentative d’entrée massive remonte à la nuit du Nouvel an, quand un millier de migrants avaient essayé en vain de franchir la barrière grillagée de six mètres entourant l’enclave, une entreprise périlleuse où certains se blessent souvent.

Le 1er août dernier, quelque 200 personnes avaient tenté à l’aube de forcer la haute clôture frontalière en utilisant des cisailles et des masses pour forcer l’ouverture des portes, et 73 avaient pu entrer ainsi à Ceuta, selon la préfecture.

R. Mahmoudi

Comment (8)

    USMS
    11 août 2017 - 10 h 57 min

    Où est Mme Benhabylles pour défendre les Algériens durement malmenés par la police espagnole, elle qui ne cesse de venir au secours (bien calculé) des migrants qui ont envahi notre pays et propagent toutes sortes de maladies, vices et autres joyeusetés.

    Abou Lahab
    10 août 2017 - 13 h 04 min

    Les algériens ne cessent à longueur de journée de vomir leur haine de l’occident terre des kouffars , selon eux dépravé par la laïcité et la démocratie . Pourtant ça ne les empêche pas de se bousculer au risque de leurs vies, aux portillons de cet occident aux mœurs décadent pour jouir de sa démocratie et sa laïcité dont ils n’en veulent pas pas dans leur propre pays. Bientôt il ne restera en Algérie hérissé de minaret à perte de vue que des femmes en burqa . Tandis que les hommes seront entassés dans des camps d’hébergement ou des sans papiers rasant les murs de l’Europe pour éviter la police

    Beka
    10 août 2017 - 11 h 54 min

    Cette frontiere est regulierement envahie par des centaines de noirs africains qui escaladent les barrieres Et pour une intrusion d une poignee d algeriens on fait tout ce tapage!!! c est de la propagande makhneziste pour ternir l image du pays!!

    mourad
    9 août 2017 - 23 h 23 min

    Même durant la décennie noire quand les occidentaux craignaient les boats people remplis d algériens, les gens ne se sont pas sauvés.
    Qu est ce qui fait que depuis 1999 et la fameuse reconciliation nationale qui a salafisé les moeurs et coutumes ancestrales de notre pays,les algeriens, même au peril de leur vie,veulent le quitter???
    C est terrible….

      Msilli
      10 août 2017 - 12 h 37 min

      Comme d’habitude mon frère, comme d’habitude. Braves gens, dormez tranquille, tout va bien dans le plus beau pays du monde!

    Sprinkler
    9 août 2017 - 22 h 19 min

    Sans occulter le problème ou la menace réelle ou supposée que représentent ces candidats – de plus en plus nombreux – à l’émigration clandestine, il faut rappeler que ces deux survivances du colonialisme barbare européen, espagnol en particulier, que sont ces deux enclaves plantées dans la chair de l’Afrique – Ceuta et Mellila – sont des  » plaies  » de l’Histoire qui ne survivent que par et grâce à la seule la lâcheté du royaume narcotique qui en tolère l’existence,  » accidents  » de l’Histoire qui sont la cause originelle de la  » transhumance  » des damnés de la terre qui échouent sur les rives d’une Europe qui a passé l’éponge sur son passif colonial quand elle n’en exalte pas les  » aspects positifs  » ( dixit une certaine loi française de février 2005)…

    BEKADDOUR
    9 août 2017 - 19 h 54 min

    CHEZ NOUS, version des Sages, on appelle ça « Eghlam ebla ra3i », un cheptel sans berger…

      Anonyme
      9 août 2017 - 20 h 05 min

      Quel mépris !

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