La présence de Benagoun sur la liste du gouvernement n’était pas une erreur

tripartite
Le Premier ministre Ahmed Ouyahia. New Press

Par R. Mahmoudi – Selon des sources informées, Messaoud Benagoun n’a pas été victime d’une «erreur» de saisie qui aurait été commise par les services de la Présidence, mais de pressions exercées sur le nouveau Premier ministre par des personnes influentes qui ne veulent pas, pour des raisons qui demeurent inconnues, voir son nom figurer dans la nouvelle équipe gouvernementale.

Selon nos sources, cette seconde nomination de Messaoud Benagoun au poste de ministre du Tourisme, qui aurait valeur d’une réhabilitation après son premier limogeage qui a défrayé la chronique, a été le fruit de tractations menées avec la direction de son parti, le Mouvement pour l’Algérie (MPA). Le chef de ce parti, Amara Benyounès, a, d’après nos informations, été reçu par Ahmed Ouyahia, dans le cadre de ses contacts pour «former» son gouvernement. C’est bien après la publication de la liste de la composition du nouvel Excécutif par l’agence officielle APS que la décision de l’éliminer de nouveau aurait été appliquée. Prise au dépourvu, et pour éviter l’éclatement d’un nouveau scandale, l’agence de presse aurait été instruite d’inventer cette histoire de nom qui se serait glissé «par inadvertance» dans la liste du nouveau gouvernement. D’où la rectification publiée 40 minutes après la première dépêche.

Une explication qui est difficile à admettre parce que, à supposer que les services de la présidence de la République aient repris, par erreur comme il se dit, l’ancienne liste du gouvernement Tebboune, des noms comme celui de Youcef Yousfi, rappelé au ministère de l’Industrie et des Mines, n’aurait pas été cité dans la même configuration que Benagoun. On est donc bien face à un véritable limogeage qui confirme la persistance des luttes internes et des tiraillements au plus haut niveau des centres de décision.

Cette affaire discrédite la démarche du nouveau gouvernement conduit par Ahmed Ouyahia pour restaurer la stabilité et la cohérence au sein de l’Exécutif, après l’éviction peu chevaleresque de son éphémère prédécesseur.

R. M.

Comment (28)

    Chaoui ou zien
    18 août 2017 - 1 h 11 min

    Sous des conditions normales, sous une republique pas une « ripoublique », tout ce beau monde, a commencer par le haut, aurait ete reconduit a la porte illico presto, ce qui representerait d’ailleurs le meilleur des scenarios pour eux. Malheureusement, nous et le peuple dont on est issu somme devenus desesperement apathique. Qu’est il arrive a ce peuple qui a chasse, malgre les enormes obstacles et defies, une armee d’occupation considere comme etant la quatrieme de monde a l’epoque.

    yugarithen
    17 août 2017 - 23 h 53 min

    une réponse à Ould Abbas qui fait les louanges de son maitre qui aurait fait grâce à son génie une révolution dans le domaine informatique.

    MELLO
    17 août 2017 - 23 h 08 min

    Il fut un temps, où rien ne bouge, personne ne peut prétendre à un poste de responsabilité Etatique, sans que les « services » ne donnent leur accord. C’est un sujet de conversation incontournable. Les Algériens en parlent depuis toujours y compris lorsqu’elle s’appelait Sécurité militaire ou SM. D’ailleurs, ils n’ont pas attendu pour cela qu’un ancien cadre de la Sonatrach adresse une lettre au général Toufik pour lui demander de faire toute la lumière sur les affaires de corruption entachant la compagnie pétrolière algérienne. Dans toutes les discussions à propos du pays et de sa situation politique, l’acronyme DRS ( Département du renseignement et de la sécurité, c’est-à-dire les services de renseignements algériens), revient donc en boucle. Impossible d’y échapper y compris lorsque ce type de discussion a lieu à l’étranger. Avec la présence du DRS, cette liste du gouvernement , bien qu’elle soit en porte-à-faux des règles démocratiques, ne saurait faire objet de critiques ou d’erreurs.
    La crise algérienne donne des signes potentiels de dérapages incontrôlables. Est-ce l’effet cumulé de l’usure, de la non-gouvernance et du silence officiel ? Un état d’esprit fait d’irresponsabilité chronique dans les hautes sphères qui tient lieu de morale publique et fait de l’incivisme, de la prédation à tous crins; Une erreur , cette liste du gouvernement ? Non , plutôt un Etat en état de déliquescence , qui s’avoue incapable de proposer correctement ses pions, naturellement , négociés au gré du porte feuille. Mais , en fait sur un autre chapitre, que deviennent les ministres et les hauts responsables de l’Etat algérien une fois écartés des responsabilités officielles ?,

    Djamel
    17 août 2017 - 22 h 45 min

    République bananière .. sans bananes!!! Se rendent ils compte que ce qu’ils font peut engendrer des troubles très graves et causer la désintégration du pays. Ou est ce le début?

    Souriez ...
    17 août 2017 - 22 h 16 min

    Souriez , vous êtes en Algérie , et le  » réve  » continu .

      Larnaque
      18 août 2017 - 0 h 07 min

      Tu veux dire le cauchemar continue!

    1962= ElBandia
    17 août 2017 - 22 h 15 min

    On ne fait pas mieux au royaume de Mickey

      Farid
      18 août 2017 - 15 h 53 min

      le reve,boumedien l’a brise en 62 en eliminant la totalite de l’elite Amazigh,et introniser un pion du colonialisme,pour le renverser plus-tard.

    Mus
    17 août 2017 - 21 h 32 min

    Dans ce ridicule mélodrame au sommet de l’Etat, on parle de tout sauf de l’honneur bafoué et de la dignité piétinée de ce pauvre Benagoune. Imaginez un peu ce qu’il doit ressentir comme humiliation et honte soit lorsqu’il est seul avec sa conscience, soit face aux membres de sa famille, ses amis…Ce pauvre citoyen a été trainé dans la boue et son scandale a du faire le tour du monde et cité par tous les medias de la planète: Ministre pendant 48 heures, Ministre de 48 minutes!. Qui dit mieux? Le Guinness Book a ici matière a publication.Les journaux du monde entier ont du publier cette mauvaise blague dans leur rubrique « insolite » ou « inédit » en…Algérie. Voila notre pays devenu mondialement célèbre. Les investisseurs étrangers doivent se bousculer au portillon…Pauvre Algérie, tu es tombée si bas…Dieu le Tout Puissant t’aurait-il oubliée?

    Anonyme
    17 août 2017 - 21 h 04 min

    Rappel d’une confidence faite par Ahmed Ouyahia au défunt moudjahid Lakhdar Bensaïd : «L’Algérie ne relèvera jamais la tête avec Bouteflika».

    salim
    17 août 2017 - 20 h 41 min

    Carnaval fi dachra.

    Nous y sommes !!

    Tinhinane
    17 août 2017 - 20 h 25 min

    Un vrai carnaval qui reflète l’anarchie totale qui règne en haut.

    Zemzem
    17 août 2017 - 20 h 05 min

    C’est la Ripoublique d’ALI et les 40 magiciens! Ils transforment les revenus de la rente en biens immobiliers, devises et produits financiers à l’étranger. Le peuple est pris en otage par cette secte, les les petits malfrats qui privatisent les parking, les plages,… les intégristes islamistes qui veulent nous ramener au 7ème siècle, les bureaucrates qui se sont appropriés les biens publics. Voilà les résultats de 4 mandats de près de 20 ans ou le pays a reculé dans beaucoup de domaines. Comme le disait un grand Général Militaire Algérien, on a misé sur un canasson…. Alors après 20 ans et un résultat catastrophique, des rêves perdus on dit merci qui? Merci Mr …………! je vous laisse le soin de mettre le nom que vous souhaitez.

    Felfel Har
    17 août 2017 - 19 h 50 min

    Qui se souvient du film « Carnaval fi dechra »? Nous nous sommes régalés devant les impérities et les clowneries des fonctionnaires incompétents imbûs de leur personne. Il est temps d’entamer le tournage de la seconde version (la suite) de ce film, sauf que cette fois-ci, nous pleurerons à chaudes larmes notre perte de liberté et de souveraineté. Nous nous sommes tellement faire dans le passé que nous nous pouvons plus rouspéter, réclamer, revendiquer, ni se rebeller. Nous subissons tous les coups fourrés d’aventuriers qui ne nous calculent même plus car nous nous sommes effacés. We the people, nous sommes devenus quantité négligeable sur l’échiquier politique par notre faute car, en nous taisant, en ne réagissant pas, nous nous sommes exclus du champ politique. Dr. Martin Luther King Jr. a fait le même constat: « Our lives begin to end the day we become silent about things that matter ». (Nos vies se sont éteintes le jour où nous sommes restés silencieux devant des faits/évènements importants). Il appelait sa congrégation à se soulever pour faire triompher ses idéaux de justice, d’égalité et de liberté. Il a été entendu aux USA et les minorités se sont libérées de leur carcan. En Algérie, c’est le silence abyssal! Jusqu’à quand?

    Amcum
    17 août 2017 - 19 h 31 min

    D’autre sources évoquent le fait que c’est lui qui les a envoyés balader en affichant un refus catégorique à la dernière minute, exactement comme ils l’ont fait avec lui lors du gouvernement Tebboune.
    Je pense que c’est cela ce qui s’est passé. Maintenant, pourquoi refuser ? il a su que les médias peuvent le descendre en flamme lui qui a pataugé dans la cité universitaire pour plusieurs années … Il n’est ni major de sa promotion ni issu du MIT.

    Anonymaoui
    17 août 2017 - 19 h 17 min

    Les deux versions échappatoires confirment que le sommet du pouvoir navigue à vue sans aucune rigueur ni discipline. L’histoire de réhabilitation du personnage ne tient pas la route car nos augustes dirigeants ne reconnaissent jamais leurs erreurs. Moi je pense que ce Belaagoun a de solides appuis au sein du cercle décideur mais le ministre actuel du tourisme a été plus convainquant par son clan et ses soutiens.

    Adda
    17 août 2017 - 19 h 05 min

    C’est le 3e scandale concernant les cafouillages de nomination: les deux concernant Benagoun mais il y a aussi un précédent concernant les 2 postes des affaires étrangères de Lamamra et Messahel dans le gouvernement Sellal et qui a été aussitôt corrigé (ou plutôt camouflé) … Si on fait les listes des ministres de la république à la présidence de cette façon alors imaginez comment on fait les listes des : Directeurs des ministères et de sociétés, des bénéficiaires de Hadj et de bourses à l’étranger des sportifs des équipes nationales, des diplomates à l’étrangers, des logements, le bac, les emplois ….. et la liste est longue

    Karamazov
    17 août 2017 - 18 h 30 min

    Heureusement que , moua, je ne suis pas cardiaque, comme on dit, et que je ne connais pas ce gus!

    Comment on appelle déjà cette cuisine là: Le fast-food !

      Anonyme
      18 août 2017 - 0 h 35 min

      à chaque fois que tu écris « moua », tu me fais penser à la cage aux folles.

    nectar
    17 août 2017 - 18 h 28 min

    Celui qui a dit, il faut vivre pour voir, ne s’est pas trompé..Nous sommes plein dans l’improvisation et l’anarchie décisionnelle..Ce qui prouve que le bateau Algérie navigue sans commandant de bord…Mes chers compatriotes tout ce que nous avons vécu est un paradis à côté de ce qui nous attend demain….Une poignée d’hommes qui trompent 40 millions d’algériens…..au nom de quoi et de qui?…

    Zitoun
    17 août 2017 - 18 h 25 min

    C’est l’histoire d’un légume et d’une chorba maison à l’Algérienne mais de très mauvais goût que l’on fait manger au peuple Algérien. Mais nous avons dépassé le stade de l’indigestion et nous sommes en phase de vomissement et d’écœurement. Plus de pilote au manette de l’avion Algérie, nous sommes entrain de nous scratcher.

    rebel
    17 août 2017 - 17 h 42 min

    ani natlabe rabi que cette version de glissement du nom par inadvertance soit la vrai raison.
    mais non rebel c’est pas réglé tt ça mm si c ça donc c encore plus plus grave non parceque si à ce niveau de responsabilité on arrive pas à maîtriser une petite liste nominative alors c vrai je dois avoir peur pour mon payer je confirme .

    Lamri
    17 août 2017 - 17 h 34 min

    C’est l’anarchie totale. Sommes-nous à la veille d’un coup d’état ? Rabi yostor.

    Abou Stroff
    17 août 2017 - 17 h 25 min

    heureusement que le gus n’est pas hypertendu. autrement, il serait, au moment présent, en train de grignoter les pissenlits par la racine

      bison
      17 août 2017 - 19 h 38 min

      Abou Stroff, bonjour. Attention vous risquez d’être nommé dans le très prochain remaniement de fakhamatouhou! Alors, préparez-vous pour éviter un choc, vous êtes prévenu préparez-vous pour que ça ne vous tombe pas dessus a l’improviste! Surtout que le devoir n’attend pas et ne se refuse pas, aucune possibilité de se debiner! Al Djazair bled al mo3djizat, ça ne prévient pas en montée comme en descente !

        Abou Stroff
        18 août 2017 - 10 h 18 min

        mister Bison, reconnaissez que je ne cesse de balancer des fakhamatouhou à notre bienaimé fakhamatouhou national. par conséquent, je suis tout à fait qualifié pour occuper le poste de ………..premier ministre.
        cependant, pour ne pas être en reste par rapport à d' »autres », je demanderai à fakhamatouhou de m’octroyer une villa d’une ambassade (avec ses dépendances) d’un pays aujourd’hui disparu. si ce souhait est réalisé, je serais le plus grand chiyate que l’algérie ait jamais connu (je devancerai aussi bien h’mimed qu’ould abbès).
        PS: il parait que, selon les textes, les ministres dégommés continueront à percevoir leurs salaires de ministres jusqu’à ce que mort s’en suive.

          Bison
          18 août 2017 - 16 h 33 min

          Mais vous devez aussi savoir que c’est à double tranchant, maintenant que vous l’avez habitué vous ne pouvez plus cesse de balancer des fakhamatouhou à notre bienaimé fakhamatouhou national sans que cela ne soit interprété comme une rébellion! Aussi, les bien-aimés, vous pouvez faire plus mais jamais moins ! Il y’en a qui ont cessé un instant,l’instant d’un étourdissement,et il l’ont payé cher et illico presto ( le cas du journaliste ejecte de son JT)! En plus, vous demandez trop par rapport à la concurrence ! Une villa, rien que ça, et au pays de Tito comme préalable pour devenir un grand chiyate c’est mettre la varre très haut! Y’en a des tas qui sont de super chiyates et qui ont vécu toute leur vie a faire les chiyates pour moins que ça voire pour rien du tout ou juste pour le plaisir de l’âme ! Les places sont chères mais c’est la demande ( trop) qui fixe les prix! Aussi, il faut aller au delà de chiyata pour espérer quelque chose, juste un regard furtif, une grimace ( pour les chanceux),… Mais, vous, vous le faites par patriotisme, vous n’attendez aucune récompense, donc vous ne serez jamais déçu et qui sait… la villa en prime! Attention quand meme, quand on vous remettra les clef ( de la villa) vérifiez l’État des lieux au risque d’essuyer les plâtres du précédent! la Cata stroff! Sinon, Al djazair bled al mo3djizat, parfois elle surgit là et quand on l’_attend le moins…
          Vous dites qu' » il parait que, selon les textes, les ministres dégommés continueront à percevoir leurs salaires de ministres jusqu’à ce que mort s’en suive. » ils meurent eux aussi! Mince alors, dans ces cas là la vie est toujours courte, même si elle dure milles ans! Sinon, le ministre du tourisme deux fois nommé et par deyx fois dégommé pour quelques heures est alors deux fois ministre, deux salaires à vie!!? En tout cas, il a de quoi mettre sur son CV, ministre dans gouvernement successifs et n’a jamais déçu et même pas de vague ! ! Si ça c’est pas être chanceux et dans la bonne grâce! ! Il lui reste juste, dans cet élan, a être nommé premier ministre, puis président quelques minutes pour mériter sa page personnelle sur Le Guinness Book !Avec quelqu’un comme lui la villa de chez Tito risque de vous passez sous le nez…chiyate mat’chayate!

          chaoui04
          18 août 2017 - 19 h 59 min

          Monsieur,vous serez d’accord avec moi que ce qu’on est entrain de vivre comme cauchemar est la conséquence de l’abondant de Liamine Zéroual de ses responsabilités envers le peuple Algérien.Oui ,il est le seul responsable qui nous a mis dans ce pétrin.Il a abandonné le bateau en laissant entre les mains des mutins……..

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.