Quand Le Monde diplomatique ressort le vieux cliché périmé du «qui-tue-qui»

Daum Monde diplomatique
Pierre Daum nous a habitués à mieux. D. R.

L’interdiction en Algérie de l’édition du mois d’août du mensuel français Le Monde diplomatique ne finit pas de susciter des interrogations et des incompréhensions. Les choses deviennent plus claires à la lecture de l’article de Pierre Daum, à l’origine de cette censure.

L’auteur s’est hâté de sortir les vieux clichés du «qui-tue-qui» usités par les cercles anti-algériens pendant les années 1990, avec de légères nuances, en balançant, lorsqu’il évoque, par exemple, le massacre de Bentalha : «Beaucoup d’Algériens sont persuadés –sans aucune preuve à l’appui – que “c’est l’armée qui a organisé le massacre !”»

Intitulée «Mémoire interdite en Algérie», l’enquête tente de comprendre le refoulement des sentiments nés des drames qu’a connus l’Algérie mais use de raccourcis. L’auteur arrive, au bout de son reportage à travers les quelques villages martyrs (Bentalha, Raïs, Had Chekala, Sidi Hamed…) qu’il a visités, à un constat amer, à savoir que la réconciliation nationale a empêché aujourd’hui «tout un peuple de panser ses plaies», avec des intertitres provocateurs, comme celui-ci : «Les islamistes ont perdu la guerre, mais ont remporté les esprits».

Dans sa rétrospective des événements tragiques qu’ont connus ces régions visitées, Pierre Daum écrit : «Les massacres de 1997 offrent les mêmes caractéristiques : aucune enquête de l’Etat, interdiction aux médias d’approcher, nombre de victimes contesté.» Et d’ajouter : «Et parfois sur l’identité des tueurs.»

Au cours de son périple, le reporter fait parler des familles de victimes de ces massacres. Une question revient dans tous les entretiens : «Etes-vous pour ou contre la Charte pour la paix et la réconciliation nationale ?» Les réponses sont mitigées. Il met l’accent sur la forte présence des islamistes, dans la rue, à l’école, à l’université, «au pied de chaque immeuble». Entre autres aspects d’islamisation de la société algérienne relevés par l’auteur : la multiplication du nombre de mosquées, «avec la bénédiction de l’Etat», citant au passage le projet de la Grande Mosquée d’Alger, ou «la mosquée de Bouteflika, comme tout le monde l’appelle», glisse-t-il encore.

«Au premier abord, cette hyperreligioisité peut surprendre. Comment une société qui a tant souffert de l’islamisme peut-elle en avoir intégré les règles à ce point ?» s’interroge-t-il. Explication d’un psychanalyste rencontré à Alger : «L’islam agit comme un antalgique (aux traumatismes subis). Le problème, c’est que certains antalgiques créent une dépendance forte. C’est le cas de la religion. D’autant plus que quand la vente de cette “drogue” est favorisée par l’Etat.» Le reporter en conclut que «rien n’a été fait pour soigner les traumatismes» : «Le gouvernement, écrit le reporter sentencieusement, n’a jamais songé à permettre aux Algériens – bourreaux et victimes – de parler de cette terrible violence qui les a massivement affectés.»

Autre saillie du long reportage : l’auteur donne la parole, dans des conditions quasi clandestines, à un ex-membre des Phalanges de la mort, Omar Chikhi, qui se plaint des «pressions» qu’il aurait endurées avant de faire un «passage» au maquis. Interrogé, le fils du fondateur du GIA, Abdelhak Layada, chante les louange de son père : «Mon père, pérore-t-il, n’était pas un terroriste, C’est un homme politique opposé au gouvernement, qui a fait de la politique avec des armes, c’est tout.» (sic).

Pierre Daum dit avoir été empêché par la police de rencontrer Abdelhak Layada, avant d’être interrogé pendant deux heures dans les locaux d’un commissariat d’Alger.

Il clôt son reportage par une note pessimiste pour l’Algérie où règne, selon lui, «une peur diffuse», aggravée par les incertitudes politiques autour de la succession du président Bouteflika, «très malade».

R. Mahmoudi 

Comment (31)

    Diogéne
    22 août 2017 - 22 h 20 min

    Pierre , cailloux ou rocher a le droit de dire ce qu’il veut.Comme moi d’ailleurs qui suis arrivé à la conclusion que le camion qui a foncé dans une foule à Nice a fait au moins 85 morts et des dizaines de blessés, le14 juillet 2016 a été commandité par les services secrets français afin de discrédité le président HOLLANDE qui allait signer un contrat de coopération avec BACHAR EL ASSAD. les enquêteurs en charge du dossier ont été soudoyé par EL BAGHDADI qui leur a offert 10 millions d’EUROS chacun versés dans des comptes off shore. Le directeur du « MONDE DIPLOMATIQUE et pierre ont reçu quant à eux 1 million d’EUROS versés dans des comptes que en IRLANDE sous de faux noms. Voyez vous c’est facile comme bonjour de faire une enquête surtout bien assis avec un clavier et une connexion internet

    Anonyme
    22 août 2017 - 10 h 35 min

    Ah il l’a dit enfin : « Qui tue qui ? ». Tous on lui tombe dessus. Haro sur le la mécréant ! Pendant ce temps on oublie tout : la censure, l’état de décrépitude avancée du pays, l’oligarchie, la dictature, l’interdiction des cafés littéraires, le flicage du net, le pillage des ressources du pays. Quelle aubaine !

      hobeldjazair
      22 août 2017 - 12 h 27 min

      Anonyme reste dans ta bulle. Ça se voit que tu ne vit pas en Algérie! Sache que le Algérie est le pays le plus démocratique en Afrique après la Afrique du Sud et le plus démocratique dans le monde arabe avec la Tunisie. Je te défi de me montrer un marocain c’est à dire ton compatriote critiquer le roi comme tu le fais en critiquant notre président bouteflika et notre pays, sans qu’il ne soit pas arrêté est torturé. Et puis de quelle démocratie tu nous parles de celle de bouteflika qui rendu le Algérie très forte et une armée qui suscite du respect dans le monde entier, un président qui offre aux jeunes pauvres l opportunité de s enrichir grâce à l’ansej et une femme algérienne de plus en plus émancipée et une Algérie qui se construit avec les routes l’agriculture et les barrages d’eau nécessaires au développement économique ou tes modèles de démocratie français ou un chef d’Etat reçoit des villas de ton roi de 50 millions d’euros ou des cadeaux somptueux dont bénéficient lang, kouchner, chirac et des centaines de journalistes qui nous prônent la démocratie en critiquant notre pays alors qu’ils sont corrompus? Si tu viens Alger et si tu parles comme tu le fais ici, les algerois cracheront sur toi!!!

    Abou Stroff
    22 août 2017 - 10 h 16 min

    « Quand Le Monde diplomatique ressort le vieux cliché périmé du «qui-tue-qui» » titre R. N..
    je pense que le cliché en question n’a rien de périmé car, il suffit de questionner n’importe quel islamiste lambda et il vous répondra que 99% des massacres ont été perpétrés par l’armée et les services de sécurité. quant au reste des propos de pierre daum, il n’ont rien de farfelus: la vermine islamiste a effectivement perdu la guerre mais son idéologie est quasiment devenue la seule référence aussi bien du pouvoir en place que de son opposition (voir sur ce point les propos de feu Le Général Lamari). d’ailleurs, c’est bien parce que le pouvoir en place est arrivé à recycler la vermine islamiste dans le commerce formel et informel, à faire siennes les pratiques anachroniques et archaïques (l’appel à la prière au niveau de la télé et de la radio qui ne concerne qu’alger, par exemple) et à appliquer la « feuille de route » de la vermine islamiste que cette dernière se sent comme un poisson dans l’eau au sein de la société algérienne. pourquoi la vermine islamiste se révolterait elle contre un pouvoir qui la sert (en se servant en passant)?
    moralité de l’histoire: le pouvoir en place prend la grande majorité des algériens comme un ramassis d’idiots et il me semble que le pouvoir en place n’a pas du tout tort!!!

    co5
    22 août 2017 - 10 h 07 min

    la pilule ne passe pas et le peuple algérien demeure toujours fidèle à ses aïeux qui ont damné le pion à la poubelle de l’Europe.et il continuera à faire à prendre à contre courant les hypothèses des scribouillards de tous les bords y compris les collabos et larbins de service. le linge sale se lave en famille.
     » la caravane passe est les chiens aboient » alors le torchon de service le « monde des hypocrites » peut toujours diffuser ses inepties sur L’ALGÉRIE, un os qui reste en travers de tous les collabos du nazisme.

    Akli Boughzer
    22 août 2017 - 8 h 49 min

    Comme le disait à juste titre un général de l’ANP,le terrorisme a été vaincu militairement,mais l’islam politique ou islamisme qui l’a engendré est toujours là prêt à…recommencer.

    Kouidri Saadeddine
    22 août 2017 - 8 h 17 min

    Oui cette interdiction lui fait de la pub. A se demander si ce n’est pas fait sciemment ? Vous faites bien de dire qu’il revient sur le kituki mais ce kituki n’est pas périmé M.Mahmoudi car P.Daum poursuit toujours le même objectif qu’il a entamé avec son livre « Les harkis » comme d’autres le font avec le « colonialisme émancipateur ». Non, à leurs yeux leur « guerre d’algérie » n’est pas finit, pour la simple raison que le colonialisme ne croit toujours pas à sa défaite. La preuve il est toujours en Afrique.

    hobeldjazair
    22 août 2017 - 7 h 56 min

    Le « qui tue qui » est une invention des services secrets franco israélien et marocain pour isoler et détruire l’Algérie. De ce fait, l »Etat algérien devra pour suivre en justice tous ses pseudo journalistes qui ne sont en réalité que des agents secrets, devant la cour de justice internationale. Interdire un journal se retournera contre l’Algérie car ces pseudo journalistes vont crier que l’Algérie est un pays de la censure et de la dictature. Interdire donc c’est tomber dans leur piège. Il faut leur carte délibéré d’expression dans un cadre bien légal et du respect des règles déontologiques de la presse . Il faut viser le porte monnaie de cette presse en demandant des dommages et intérêts dissuasives car dans cette société dite démocratique il n’y a que l’argent qui a le dernier mot

    Benhabra brahim
    22 août 2017 - 1 h 43 min

    Ou etait ce journaliste entre 1990 et 2000??!!…Il aurait interviewve madani mezrag..hassen hatab…djamel zitouni..antar zouabri???!!…The answer my friend is blowing in the wind.Cet idiot de journaliste;avec un tel article merite d etre poursuivit en justice.

      BEKADDOUR
      22 août 2017 - 8 h 12 min

      @Benbahra Brahim… Je n’invente pas la poudre, mais d’homme à homme, Pierre Daum, lorsqu’il signe juste par ses initiales, ça donne… ça donne ?

        bird
        22 août 2017 - 9 h 26 min

        Quelle classe ! Quel niveau de débat ! Le niveau du caniveau ! Quelle analyse pertinente ! Quelle rhétorique argumentée !

          BEKADDOUR
          22 août 2017 - 11 h 33 min

          @Bird… Il y a accélération, tout s’emballe, il n’y a plus de temps aux débats, c’est le temps des balles, Les Français ont ce dire « Parlons peu, parlons bien, parlons… ». Il y a des bas, oui, mais aussi des hauts, c’est à ces hauts que Les Français n’arrivent pas, min jibalina tala3a…
          Le réel français objectif, de tomber si bas, faisons le monter au dessus du… caniveau, ce sera déjà un bon début, comprendra d’entre nous et eux celui qui n’a pas bu, qui n’étanche sa soif qu’avec l’eau pure… Aucune hésitation, Le Plus Haut est Le Meilleur ! Bird, oiseau, voles à la bonne hauteur, sois Aigle Algérien!!

    Chaoui ou zien
    22 août 2017 - 0 h 19 min

    En interdissant ce journal, on lui a finalement donne l’importance qu’il ne merite plus. Les journalistes qui ont assure son independance editoriale et transforme en journal de reference sont tous partis en retraite. Ceux qui ont pris cette decision de l’interdire auraient du savoir que ce journal peut se lire en ligne et tout ce qu’ils ont acheve c’est lui faire un peu de publicite gratuite. Personellement je ne le lis plus que rarement a cause de ses opinions de plus en plus biaisees a l’egard de notre pays. On sait qu’on est loin d’etre parfait mais le role d’un journal serieux est de ne pas en rajouter.

    Moskosdz
    21 août 2017 - 22 h 10 min

    Sans se rendre compte,le fils de Layada a dit la vérité,il est vrai que les barbares du Fis faisaient de la politique avec poignards et kalachnikovs.

    citoyen algérien
    21 août 2017 - 21 h 42 min

    bonsoir, a tous
    je m’en fous de ce que pense le figaro, le monde diplomatique ou autre journal européen et je suis contre la censure sous toutes ses formes.
    Nous autres algériens nous devons regarder les choses, la réalité en face, 8000 disparus algériens pas étrangers, certains diront contre l’islamisme armé, pour moi l’islamisme politique = islamisme armé, ce qu’on appelle la charte pour la paix et la réconciliation nationale ou aussi la concorde civile, ce n’est qu’une tarte, ne ramenera la paix et la vie entres les algériens, meme si la violence a disparu comme celles des années 90

    Kassaman
    21 août 2017 - 20 h 51 min

    Finalement, je pense que l’état aurait dû laissé libre la diffusion de cet édition du monde « diplomatique ».
    Les thèses que daum essaie de défendre sont tellement nauséabondes et les artifices tellement grossiers, que l’article aurait sûrement réveillé beaucoup de consciences quant à la réelle allégeance de ce torchon.

    HANNIBAL
    21 août 2017 - 19 h 43 min

    Il y a tant a dire sur l’histoire quand au zèle de pierre Daum qui a surtout oublié le passé de la collaboration vichyste dans le passé et croit représenter la France vertueuse dans une pensée néo coloniale il se fourre le doigt ou je pense et son torchon avec ! tout les 5 juillet il doit faire sa crise et ce depuis 62 ces plumitifs de 4 chemins n’ont rien a faire que de dire du mal est devenu un réflexe Pavlovien chez les gaulois ..

    MELLO
    21 août 2017 - 19 h 33 min

    Même si ce Monde Diplomatique qui ressort un réflexe vieux d’une vingtaine d’années, fut censuré en Algérie, le résultat est là , devant nos yeux . Avec un glissement sémantique et sa branche symétrique, la syntaxe, la société Algérienne vire , progressivement, vers ce qui est comme projet de société des islamistes en 1990. EL WATAN , dans son édition du 30 Septembre 2015, posait cette fameuse question chère à Feu Mohammed BOUDIAF : Où va l’Algérie , avec ce monstre réticulaire.
     » Plus d’un demi-siècle après la fin de la guerre de Libération nationale, les problématiques de l’indépendance et de la souveraineté se posent toujours et avec une acuité sans précédent. L’ancienne orthodoxie en la matière est dépassée. En effet, la menace sur l’indépendance et la souveraineté nationales revêt des formes diverses et emprunte des voies insidieuses. La «main étrangère» ne constitue plus la totalité du phénomène.
    Le «bras local», dans ses innombrables manifestations et connivences, peut se révéler tout aussi redoutable, sinon plus. C’est précisément le cas dans notre pays. Des groupes informels de tous bords se posent en concurrents de l’Etat. Ils s’octroient des prérogatives régaliennes, édictent lois et codes et sévissent en toute impunité. Le pouvoir de l’Etat se déplace graduellement vers ces micropouvoirs occultes. Sans existence légale, ces groupes possèdent néanmoins des prolongements dans les institutions où ils bénéficient de soutiens discrets et précieux.
    Entre ces groupes, des jonctions s’établissent et des alliances se tissent pour former une toile enveloppant l’État à la manière d’une pieuvre enserrant sa proie. Leur collusion avec des parties étrangères est avérée. L’intersection de ces groupes constitue l’oligarchie dont parle avec justesse et pertinence Louisa Hanoune. A partir de ce lieu stratégique et dissimulé, l’oligarchie donne le ton et la mesure, ose et impose sans jamais avoir à rendre des comptes.
    Chantres du nationalisme dans les moments d’abondance, ils sont les premiers à douter de l’Algérie en période de crise. Certains ont poussé l’outrecuidance jusqu’à faire naître leur progéniture dans des cliniques parisiennes afin de leur assurer une nationalité de secours. Leurs résidences dans les capitales occidentales sont fin prêtes à les abriter si d’aventure, la situation venait à s’aggraver. Cette harga de luxe contraste avec les tentatives à haut risque d’une jeunesse désespérée. D’autres, aux intérêts internes colossaux, s’en remettront probablement aux hordes intégristes dans l’espoir de se préserver et, pourquoi pas, de ressusciter à la faveur d’un chaos certain.
    De Madani à Madani : tout ça pour ça ? Cette opportunité n’a pas échappé à un chef terroriste notoire. Ses différentes sorties publiques ne visent nullement une éventuelle réinsertion dans le champ politique. Un véritable Etat parallèle est en gestation. En effet, tous les éléments sont déjà en place : des maquis en guise de territoire, des militants, une armée, une doctrine et un projet. La crise imminente fera le reste.
    Convier Mezrag à une consultation officielle ou inviter Benhadj à une conférence sont deux actes d’une égale gravité. Les uns et les autres doivent cesser de se défier par fragments du FIS interposés.
    L’islamisme radical nous éloigne du politique, nous éloigne les uns des autres et menace le pays de dislocation. Il n’est pas une idéologie du passé. Pas plus que celle du présent ou du futur. Il est l’ennemi du temps. Des choix existentiels incompatibles et irréconciliables ne peuvent coexister dans un même espace. L’Algérie ne saurait demeurer éternellement otage d’idéologies rétrogrades et déshumanisantes. Si l’intégrisme venait à nouveau à s’abattre sur la société, les fractures seront irrémédiables. Il revient alors de droit à tout groupement citoyen de concevoir le vivre-ensemble comme il l’entend. »

    Sur cet état de la situation , El WATAN et Le Monde Diplomatique se rejoignent . L’Algérie balance inexorablement vers un Etat Social Théocratique.

      Predator.DZ
      21 août 2017 - 21 h 01 min

      Ce qui guette ce Pays c’est la partition car le terrorisme nous l’avons définitivement vainqueur. Ceux qui jouent avec le feu, en stigmatisant une région et ses habitants finiront par les pousser dans leurs derniers retranchements! J’ai aporécié votre analyse à l’exception d’un cheveu dans votre soupe, un cheveu appartenant à TATA Louisa, je n’aime vraiment pas ses cheveux.

    un algérien
    21 août 2017 - 18 h 57 min

    Mais qu’est-ce-qu’il radote ce taré de Pierre Daum ? il y a 20 ans que l’Algérie a liquidé le terrorisme chez elle , maintenant pauvre taré de Daum tout le monde sait (sauf celui qui ne le veut pas comme toi) que le terrorisme a changé d’air et qu’il s’est très bien installé en Europe et particulièrement en France cad ton pays et là pauvre taré tu ferais mieux de mener tes enquètes sur le terrorisme en France et chez vos voisins car cette « enquète » chez nous c’est comme si tu cherchais des poux sur un chauve car aujourd’hui l’Algérie est un havre de paix comparativement à la France et que mème si tu essaies de relancer une quelconque idée saugrenue dans ta tète de taré , tu n’arriveras jamais à faire croire ton « qui tue qui » aux algériens car nous sommes persuadés du fond de nous-mème que ce sont bien nos services de sécurité ANP , Police , Gendarmerie qui nous ont débarrassé de cette calamité de terros que vous aimez dorloter par peur et par lâcheté , et que tous les massacres de civils Bentalha etc…ont été perpétrés par le GIA et consorts par l’aveu mème d’un de ses chefs. Donc ce n’est pas en te cachant derrière des « enquètes » à la noix que tu détourneras l’attention des terros de vos contrées , car ils s’y sont incrustés et peut-étre pour bien longtemps pour votre malheur .(ce que je ne souhaite pas.

      Bi Kouli Sarahaa
      21 août 2017 - 19 h 36 min

      Cher internaute @un algérien, tu as raison en t’adressant à ce journal le Monde Diplomatique pour lui dire …: « tu n’arriveras jamais à faire croire ton « qui tue qui » aux algériens ».

      C’est bien pour cela que je dis que le pouvoir aurait dû laisser en vente libre ce journal en Algérie pour que tous les algériens lisent ce qu’il a écrit et qu’on lui tombe TOUS dessus, tous ensemble !! Mais le pouvoir algérien à l’art de prêter le flan à la critique internationale à propos de censure ! Le pouvoir algérien fait toujours les mêmes erreurs !

        un algérien
        21 août 2017 - 20 h 37 min

        @ Bi Kouli Sarahaa :/ comme vous le dites si bien : « Mais le pouvoir algérien à l’art de prêter le flan à la critique internationale à propos de censure ! Le pouvoir algérien fait toujours les mêmes erreurs ! » eh oui malheureusement !!

      bird
      22 août 2017 - 9 h 32 min

      Il y a 20 ans que l’Algérie a liquidé le terrorisme ? Chaque semaine on en élimine ,ils sortent d’ ou ? La semaine dernière 2 à nouveau il y a une contradiction flagrante entre les voeux et la réalité .

    BEKADDOUR
    21 août 2017 - 18 h 57 min

    Quand l’ignorance joue à être belle, ça donne Daum, il y en a beaucoup de ces narcisses !

    Bi Kouli Sarahaa
    21 août 2017 - 18 h 48 min

    Moi je pense que le « qui tue qui » est une fumisterie d’une frange de la société française revancharde ou de partis politiques français toujours dans leur regret d’une algérie française perdue, mais je pense que le journaliste a tout à fait raison, d’écrire : « «Les islamistes ont perdu la guerre, mais ont remporté les esprits». C’est une réalité et une réalité car le pouvoir de Bouteflika a certes réussi la réconciliation nationale dans l’arrêt des attentats sauvages et meurtriers mais au prix de l’acceptation par le pouvoir au sein de la société d’une mouvance et d’un esprit islamiste fondamentaliste takfiriste et salafiste qui a conquit beaucoup d’espaces au sein des institutions de la république et de l’administration en générale, mais cette fois-ci d’une manière plus pacifiquement, plus astucieuse et plus rusée ! Et pourtant, Bouteflika était au courant de tout ce manège mais il n’a rien fait pour que çà soit autrement, à l’inverse du grand Boudiaf (qu’il repose en paix) !

    Donc, encore un fois, le monde diplomatique a raison d’écrire : « Les islamistes ont perdu la guerre, mais ont remporté les esprits».
    (…)

      Bi Kouli Sarahaa
      21 août 2017 - 18 h 59 min

      Et je trouve stupide que le pouvoir algérien ait censuré ce numéro ! C’est une forme de faiblesse et de petitesse d’esprit et un manque de courage ! Il aurait mieux fallu laissé ce journal en kiosque et laissez les journalistes, les intellectuels et les médias algériens en général répondre à ce mensuel français ! C’est çà l’intelligence car la censure est toujours mal vue par l’opinion internationale. N’oublions pas qu’on est à l’aube du 3ème millénaire et donc à l’ère des technologies de l’information et de la communication (TIC) et non en 1962 !

        Bi Kouli Sarahaa
        21 août 2017 - 19 h 04 min

        ou on accepte la distribution définitive de ce mensuelle ou on l’interdit pour toujours et définitivement , ….tout simplement !

    muhand
    21 août 2017 - 18 h 18 min

    C’est aux algériens de se poser cette question de qui tue qui maintenant, en Europe . Nous étions seuls à combattre l’hydre islamiste, nous l’avons vaincu seuls, ils est presque plaisant de savoir que les occidentaux qui hier s’accomodaient de l’islamisme soient touchés sur leurs sols, si seulement ce ne sont pas de pauvres citoyens qui trinquent, nous aurions dit, « CHAHH ». Quant à ce plumitif qui veut ressusciter la vieille histoire, il faut qu’il sache que seuls les algériens ont le droit de critiquer le pouvoir. Opposants que nous sommes à un pouvoir voyou, nous refuseront toujours que l’insulte, la critique viennent d’ailleurs. C’est cela le patriotisme dont rêvent d’avoir beaucoup de peuples.

      un algérien
      21 août 2017 - 20 h 48 min

      @ Bi Kouli Sarahaa / Très logique et réaliste ce que vous dites ou oui définitif ou non définitif , on ne va quand mème pas faire comme cette chanson qui dit  » marra ouah ou marra lala , ih oula ih ou lala »

    Mohamed El Maadi
    21 août 2017 - 18 h 10 min

    Bentalha ne pouvait pas être défendu désolé de le dire et pourquoi ? Les salauds de tangos avait miné tout la route et coupé électricité .On n’y voyaient rien du tout

      fafa
      21 août 2017 - 22 h 00 min

      va leurs faire comprendre ça a ces dure de la tète qui ne veulent entendre que ce que leurs dicte la France.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.