Culture surpolitisée

Boudjedra culture
De Boudjedra l’écrivain à Boudjedra l’homme de spectacle, où se situe la culture ? New Press

Par Rabah A. – D’aucuns chez nous se plaignent d’un rétrécissement accéléré des espaces culturels et de la marginalisation de la culture et de tout ce qui est esthétique et œuvre d’esprit. On peut égrener une longue liste de facteurs ayant concouru à cette désertification intellectuelle, en plaçant évidemment toujours en tête le désengagement injustifié et injustifiable de l’Etat. Un nouveau facteur est venu s’y greffer : le syndrome de la surpolitisation.

Toute production littéraire, tout forum culturel, tout auteur ne sont intéressants que par ce qu’ils apportent comme plus-value au débat politique ou comme matière à polémique susceptible d’irriguer les réseaux sociaux. C’est ainsi qu’on a transformé un écrivain de grand talent comme Rachid Boudjedra en homme de spectacle, qu’on ne sait plus présenter que sous ses dehors de polémiste ou de courtisan. On peut citer aussi d’autres écrivains algériens qui se retrouvent, malgré eux, dans cette triste logique, devenue une sorte de passage obligé pour tout écrivain qui veut se faire connaître.

Le cas de Kamel Daoud est encore plus illustratif de cette surpolitisation de la littérature dans notre pays. Ses romans et ses écrits ne valent que pour ce qu’ils disent de soi-disant subversif contre l’«ordre établi». On continuera à le juger par les menaces de mort dont il a été l’objet (par un obscur personnage qui se proclame imam) et amplifiées par une presse avide de sensationnel. Il sera cette semaine à Béjaïa où il est invité par un Café littéraire, officiellement pour parler de son dernier roman mais, surtout, et c’est ce qui intéresse le plus les gens, pour faire du discours.

C’est d’ailleurs la tendance depuis quelques années : ces collectifs qu’on appelle pompeusement «cafés littéraires» tendent à se substituer aux partis politiques, discrédités et épuisés par leurs échecs répétitifs, où l’on s’arrange pour provoquer des rassemblements, des marches pour ameuter les foules, jouer les Dreyfusard et brandir des livres qu’on ne lira jamais.

R. A. 

Comment (14)

    MELLO
    26 août 2017 - 18 h 48 min

    Le terrain de la politique est ouvert, qu’on le veuille ou pas , à la culture. L’écrivain Kamel Daoud était ce week-end dans la wilaya de Tizi Ouzou : Je ne suis pas contre la religion que je n’ai d’ailleurs jamais insultée. J’essaye de penser et je le fais sans insulte et en exerçant ma liberté. Après, si quelqu’un a l’acte de propriété de l’islam qu’il le montre et je vais me taire. Mais tant que c’est une religion qui appartient à tout le monde, j’ai le droit de penser, moi qui rêve que notre pays soit puissant et où la pratique religieuse soit un exercice de spiritualité et pas un exercice pour empêcher les autres de penser et de dire“, et d’ajouter : “Je ne déteste pas l’islam, mais je suis contre ceux qui font tout pour que l’occident nous déteste“.

    Karamazov
    24 août 2017 - 10 h 43 min

    Mettre de la culture dans la politique ou de la politique dans la culture, toute la question est là. On mesure l’étendue du désastre par ce qui manque à l’une de l’autre tant l’une et l’autre s’excluent mutuellement.
    Mais vous, en manquant de discernement, vous mélangez tout et vous inversez la problématique!
    D’abord Kamel Daoud et Boudjedra dont les itinéraires semblent s’entrechoquer sans parler de l’estime que l’un voue à l’autre et sans y ajouter le fait que l’un est un pur produit du marketing occidental et l’autre un produit AOC. L’un et l’autre surfent sur une thématique vendeuse, la société du spectacle faisant le reste.
    Il reste maintenant ces interstices de liberté où la quête d’une nouvelle façon de faire de la politique ou du spectacle à travers les médias, qui d’ailleurs n’intéressent en vérité que quelques illuminés, mais qui semblent prendre de la place, de la place indue à vous lire et que vous osez qualifier de surpolitisation en l’assimilant à une usurpation de fonction ou à un faux exercice de la politique hors des sentiers battus.
    Je ne vois pas ce qu’il y a de surpolitisé pour le moment ni la portée à court terme de ces espaces car les espaces d’expression ne manquent pas mais foisonnent au contraire à travers le Web. Je parie qu’il y a plus de débat ici autour de votre article qu’autour de ces espaces. Et KD pourra faire tous les effets d’annonce qu’il pourra à Béjaia cela ne lui vaudra rien s’il n’est pas repris. Et même quand il sera repris le vent qu’il soulèvera ne vaudra pas celui d’un pet de lapin , si vous me permettez l’expression.
    Mais le vide culturel, lui, voila le problème ! C’est que nous ne sommes pas habitués à fonctionner ainsi avec des espaces littéraires où digressions et expressions y compris politique trouvent la liberté qui manque en vérité ailleurs.
    Et la preuve de tout cela c’est vous qui nous la donniez ici. Par le fait même que vous en parliez et que vous surestimiez l’impact de ces cafés littéraires sur le plan politique, c’est vous qui les surpolitisiez. Car sans vous je n’aurais pas été intéressé par le débat autour d’eux.

      MELLO
      25 août 2017 - 14 h 52 min

      Culture et politique, deux espaces sociaux complémentaires, l’un ne va pas sans l’autre. La culture est aussi une pratique sociale, qui ne vit que par le partage et l’échange. Elle est l’âme même d’un peuple, l’expression d’un  » vouloir-vivre  » ensemble, au-delà des inévitables différences de convictions, de références et de goûts qui lui donnent d’ailleurs son sens, sa dynamique et sa fécondité. La culture, c’est à la fois un héritage, un patrimoine et un projet, au bénéfice du plus grand nombre. Par là, elle a à voir avec la politique. Ne dit on pas : « L a culture, c’est tout ce qui reste quand on a tout oublié ! »

    Predator.DZ
    24 août 2017 - 7 h 38 min

    Culturellement, et cet article en est la parfaite illustration, on est incapable de s’assumer pleinement et naturellement, il y a toujours des esprits qui se sentent investis de diaboliser, de banaliser, de surpolitiser, de dénier, des droits basiques et existentiels d’un peuple, pour s’assurer qu’on n’avance jamais dans la quête identitaire de ce pays.

    said badji
    23 août 2017 - 18 h 14 min

    ce sont les interdits imposés par les gouvernants que tu semble menager qui font que c’est surpolitisé. une conference non interdite passe inaperçue sauf pour ceux qui y assistent . mais quand le pouvoir cherche a controler la moindre manifestation culturelle normal que les gens se refugient dans des manifs.

    Tin-Hinane
    23 août 2017 - 16 h 24 min

    Mais enfin bien-sûr que tout est politique, les écrivains comme tout le monde sont des acteurs de la vie citoyenne. Comment peut on organiser un café littéraire et s’en tenir à la littérature dans le sens strict du terme, ça parait difficile car tout est politique, un livre décrit des situations, des personnages qui ne sont pas neutres et donc forcément il y’a une prise de conscience. Il me semble que Kamel Daoud (pour ne citer que lui) par exemple ne va pas vraiment dans le sens de la pensée unique, il exprime librement sa pensée et son opinion et c’est très bien. Les peuples ont besoin des intellectuels pour les éclairer, les influencer et parfois les guider et ça c’est de la politique, enfin je crois.

    MELLO
    23 août 2017 - 12 h 38 min

    Culture sur-politisée ? Il n’est jamais de trop de vouloir et de pouvoir parler  » politique » dans une conférence, un café littéraire ou une rencontre entre amis. Voyons de plus près ce que politique veut dire : La politique porte sur les actions, l’équilibre, le développement interne ou externe d’une société, ses rapports internes et ses rapports à d’autres ensembles. La politique est donc principalement ce qui a trait au collectif, à une somme d’individualités et/ou de multiplicités. C’est dans cette optique que les études politiques ou la science politique s’élargissent à tous les domaines d’une société (économie, droit, sociologie, etc.) , y’a t il , véritablement, une ligne de démarcation entre la culture et la politique ? Nous sommes le seul pays , éventuellement d’autres dictatures, qui rende ce terme « politique » à la seule détention du pouvoir. C’est ainsi qu’est venue cette dépolitisation totale de la société. Qui peut empêcher Kamel Daoud, Rachid Boudjedra, Adi Lhouari, et tant d’autres de parler de la politique du pays, de la politique de la société ? Mais chez nous, les gens les prendraient pour des paumés, des pauvres chimériques qui s’inventent des histoires pour impressionner et ceux qui les considèrent ainsi ce sont tous ces gens qui courent après la richesse, la gloire et le pouvoir, le reste ne les intéresse pas.Ces gens là n’aiment pas s’encombrer avec des choses qui risquent de les mettre face à leur conscience. Mais de l’autre coté, je me dis pourquoi doivent ils se taire, ils ne doivent de l’argent à personne et je n’ont rien à se reprocher. Alors pourquoi cette peur, pourquoi autant de complaisance et de complicité envers cet ordre ambiant fait de mensonges, de trahisons et de lâchetés? Pourquoi les prennent ils pour une menace, pour un mauvais présage? Pourquoi ont-ils tenté de les assassiner ? , Ils l’ont fait , en assassinant MEKBEL, DJAOUT, MAMMERI et tant d’autres , ils ont assassiné la conscience de chaque Algérien. Est-ce que rêver d’une Algérie forte est un crime, une menace qui mérite la mobilisation d’autant d’agents schizophrènes? Ces ennemis peuvent-ils détourner le cours de l’histoire, aller contre Dieu, le destin, la providence, la science et le savoir?

    LE NUMIDE
    23 août 2017 - 12 h 19 min

    BILAN DE LA CULTURE EN ALGERIE (2) : bilan de mort d’une culture, d’une nation à peine sortie des décombres de l’histoire , d’un état à peine né parmi les états , d’un peuple et son remplacement par la mort et les diables de la Mort … le Wahabisme n’a pas seulement tué l’humanité en l’homme algérien ,au nom d’une théologie de la Mort de tout et de la maladie psychiatrique de ses fondateurs .. il a tué la religion au sens spirituel de l’être humain, au sen de la culture humaine et au sens de la civilisation .. Mais il a tué encore plus que ça .. non seulEment les wahabistes ont programmé la mort de tous les arts et toutes les expressions de l’Art et du folklore populaire algérien , mais ils ont entamé la mort de l’idée même de nation et de société .. à titre d’exemple , ils ont tué la culture militaire comme expression de souveraineté d’une nation et d’un etat .. en palnifiant les tueries de 92 contre les soldats isolés et abattus à la tenue militaire ( observez cette lâcheté infinie et ce Khoubth intégriste terroriste wahabiste du FIS et de ses milices appris dans les catéchismes de leur Pretres et leur Tayhoudiste ) , l’Algérie a perdu définitivement sa culture militaire , les soldats et officiers ne mettent plus leurs beaux uniformes flamboyants dans l’espace public , comme dans toutes les nations du monde , il n’ y a plus de cérémonies nationales militaires , fanfares et autres défilés et commémorations nationales militaires dignes de ce nom qui témoignent de la Nation , qui rappellent au peuple , aux enfants, aux générations leur fierté nationaliste et patriotique ( comme toutes les nations du monde ) , RIEN ! Les wahabistes veulent le Troupeau , ils ne veulent pas le Peuple … le troupeau de gnous difformes et mal habillés , hébétés et sordides , pour les esclavagiser et les mettre sous la passion morbide de leurs Gourous gnomiques , difformes , laids , paresseux , sataniques , sadiques , malades d’arrogance théologique baveuse , vide et stérile et d’appétits de puissance dégénérée et faussement ascétique .. les wahabistes ne veulent pas le concept de la nation dans sa Beauté et sa Promesse , c’est leur ennemi comme l’Armée , l’Etat , la Citoyenneté ,la Production , la Culture en général…. Non les Wahabistes tuent la Culture POUR TUER la nation , ils veulent la masse du troupeau désincarnée , anonyme , laide et mal habillée ? un troupeau infra -humain pour répandre sur lui la Mort et plus de Mort encore , la mort de l’humain en l’homme-troupeau , la mort de la culture , la mort de toute esthétique et de toute Idée ,… pour bien les Soumettre et la Dominer …

      MELLO
      23 août 2017 - 21 h 08 min

      Le Numide , ton errance sur ces années de sacrifices , tant couvertes de sang et de cris, semble se mouvoir sur éclairage opaque de cette vie culturelle qui nous a été imposée. La lettre ouverte au monde musulman du philosophe musulman Abddennour Bidar, en est le reflet:
      – Je te vois toi,monde musulman, dans un état de misère et de souffrance qui me rend infiniment triste, mais qui rend encore plus sévère mon jugement de philosophe ! Car je te vois en train d’enfanter un monstre qui prétend se nommer Etat islamique et auquel certains préfèrent donner un nom de démon : DAESH. Mais le pire est que je te vois te perdre – perdre ton temps et ton honneur – dans le refus de reconnaître que ce monstre est né de toi, de tes errances, de tes contradictions, de ton écartèlement entre passé et présent, de ton incapacité trop durable à trouver ta place dans la civilisation humaine.

      Que dis-tu en effet face à ce monstre ? Tu cries « Ce n’est pas moi ! », « Ce n’est pas l’islam ! ». Tu refuses que les crimes de ce monstre soient commis en ton nom (hashtag #NotInMyName). Tu t’insurges que le monstre usurpe ton identité, et bien sûr tu as raison de le faire. Il est indispensable qu’à la face du monde tu proclames ainsi, haut et fort, que l’islam dénonce la barbarie. Mais c’est tout à fait insuffisant ! Car tu te réfugies dans le réflexe de l’autodéfense sans assumer aussi et surtout la responsabilité de l’autocritique. Tu te contentes de t’indigner alors que ce moment aurait été une occasion historique de te remettre en question ! Et tu accuses au lieu de prendre ta propre responsabilité : « Arrêtez, vous les occidentaux, et vous tous les ennemis de l’islam de nous associer à ce monstre ! Le terrorisme ce n’est pas l’islam, le vrai islam, le bon islam qui ne veut pas dire la guerre mais la paix ! »

      J’entends ce cri de révolte qui monte en toi, ô mon cher monde musulman, et je le comprends. Oui tu as raison, comme chacune des autres grandes inspirations sacrées du monde l’islam a créé tout au long de son histoire de la Beauté, de la Justice, du Sens, du Bien, et il a puissamment éclairé l’être humain sur le chemin du mystère de l’existence… Je me bats ici en Occident, dans chacun de mes livres, pour que cette sagesse de l’islam et de toutes les religions ne soit pas oubliée ni méprisée ! Mais de ma position lointaine je vois aussi autre chose que tu ne sais pas voir… Et cela m’inspire une question – LA grande question : pourquoi ce monstre t’a-t-il volé ton visage ? Pourquoi ce monstre ignoble a-t-il choisi ton visage et pas un autre ? C’est qu’en réalité derrière ce monstre se cache un immense problème, que tu ne sembles pas prêt à regarder en face. Il faudra bien pourtant que tu finisses par en avoir le courage.

      Ce problème est celui des racines du mal. D’où viennent les crimes de ce soi-disant « Etat islamique » ? Je vais te le dire, mon ami. Et cela ne va pas te faire plaisir, mais c’est mon devoir de philosophe. Les racines de ce mal qui te vole aujourd’hui ton visage sont en toi-même, le monstre est sorti de ton propre ventre – et il en surgira autant d’autres monstres pires encore que celui-ci tant que tu tarderas à admettre ta maladie, pour attaquer enfin cette racine du mal !

      Même les intellectuels occidentaux ont de la difficulté à le voir : pour la plupart ils ont tellement oublié ce qu’est la puissance de la religion – en bien et en mal, sur la vie et sur la mort – qu’ils me disent « Non le problème du monde musulman n’est pas l’islam, pas la religion, mais la politique, l’histoire, l’économie, etc. ». Ils ne se souviennent plus du tout que la religion peut être le cœur de réacteur d’une civilisation humaine ! Et que l’avenir de l’humanité passera demain non pas seulement par la résolution de la crise financière mais de façon bien plus essentielle par la résolution de la crise spirituelle sans précédent que traverse notre humanité tout entière ! Saurons-nous tous nous rassembler, à l’échelle de la planète, pour affronter ce défi fondamental ? La nature spirituelle de l’homme a horreur du vide, et si elle ne trouve rien de nouveau pour le remplir elle le fera demain avec des religions toujours plus inadaptées au présent – et qui comme l’islam actuellement se mettront alors à produire des monstres.
      La religion n’est elle pas un pan de la culture ?

    BEKADDOUR
    23 août 2017 - 10 h 08 min

    Ce constat est synonyme d’une saturation, d’un ras-le-bol. La beauté qui existe en nous et sur tout le territoire a été éclipsée au profit de la médiocrité, c’est un passage, là nous sommes sommés de passer au beau, serein, d’ailleurs sur tous les plans, l’expérience vécue à l’appui, c’est ça qui guérira en profondeur les âmes et les esprits des habitants de ce territoire, le défi est déjà beau en soi, reste à celles et ceux qui en ont destin de se révéler, mettre fin aux torchons de la haine de soi, aux mégères, etc.

    malik
    23 août 2017 - 9 h 56 min

    Un écrivain c’est d’abord un intellectuel concerné par ce qui se passe autour de lui. Donc c’est tout à fait naturel qu’il soit appelé à se prononcer sur des sujets d’actualité. Le problème dans notre pays est exactement le contraire de ce que voulait suggerer l’auteur de la chronique. Il n’ya pas assez d’intellectuels pouvant susciter des débats sur les grandes questions de l’heure qui touchent aussi bien à la politique, mais aussi et surtout les grandes questions sociétales. A voir le niveau de regression atteint par la société, des débats comme ceux qu’organisent les cafés litteraires ne sont jamais de trop. C’est l’absence d’espaces d’expression ou peuvent intervenir les Boudjedra, Zaoui, Daoud, Said Said, Boukrouh, Adi Lhouari,… qui laisse la place aux Hamadache, Aribi et consorts pour briller en experts.

      BEKADDOUR
      23 août 2017 - 10 h 30 min

      @Malik… L’Algérie est vaste, complexe, j’ai constaté que l’intellectuel aussi brillant soit-il ne peut rien pour aider au changement de certaines situations, les grandes questions sociétales, mais d’accord, il faut des débats de ce type, sauf qu’il faut un contrepoids, des oeuvres de vocation non conjoncturelles…

    LE NUMIDE
    23 août 2017 - 8 h 38 min

    BILAN DE LA CULTURE EN ALGERIE : le wahabisme a tué la culture en Algérie depuis 1990 ( tout est illicite et interdit selon les milices wahhabites et leurs prêtres saoudiens et frères musulmans égyptiens , qui agissent comme un cancer dans le pays tuant avec leurs métastases toutes les cellules de la science , de la culture, de la littérature , de l’art , du travail , de l’instruction , de la vie sociale , de la civilisation et diffusant là où leurs métastases se répandent , l’ignorance , la violence , la saleté ,la paresse , le mauvais gout , le mensonge , la fourberie , l’intolérance ) , C’est le désert culturel total et l’ensauvagement programmé de la société algérienne traditionnelle et moderne pour préparer son eslavagisation et sa mise en Harem …Donc résultat après 30 ans de guerre civile et d’agressions terroristes wahabistes : la seule activité culturelle , le peu de culture ( de résistance) qui reste et d’ailleurs combattue au nom de l’arabisme et l’islamisme par les Sorciers wahabistes tolérés et encouragés par leurs complices infiltrés dans l’état et ses appareils , c’est dans les régions berbérophones que les agents wahabistes saoudiens et qatariens n’ont pas encore réussi à pénétrer ..on trouve aussi un peu de littérature chez les écrivains arabisants isolés , qui la plupart ce sont mis a écrire en francais , pour ne pas mourir dans le désert culturel imposé par les islamistes et leurs censeurs .. il reste aussi un peu de culture religieuse dans quelques Zaouïas et dans le MZAB ibadite impénétrable aux wahabistes malgré leurs agressions . un peu de culture traditionnelle dans les zones Touaregs et sahariennes de l’ouest .. Sinon c’est un pays mort et bientôt enterré

    mamiche
    23 août 2017 - 7 h 57 min

    Placer un peuple dans le role du devoi-etre, c’est lui faire reciter un non lieu, d’où le blocage. Il se trouve que le monsieur dont la photo est un complement de votre article, a été un des piliers de cette identité d’importation…..

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