Rassurant les travailleurs et le patronat : Ouyahia répare les erreurs de Tebboune

Ouyahia tripartite
Ahmed Ouyahia lors d'une des précédentes tripartites. Face à lui, le patron de la centrale syndicale. New Press

Par Sadek Sahraoui – Dans un discours prononcé à l’ouverture des travaux de la réunion entre le gouvernement, le syndicat et le patronat, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a tenu à rassurer à la fois la population et le monde des affaires. Il a indiqué que la politique sociale de l’Etat sera maintenue et toutes les entreprises établies en Algérie bénéficieront de facilitations et de soutiens sans aucune discrimination. «L’Algérie a une politique sociale constante fondée sur la justice sociale et la solidarité nationale. Je voudrais donc assurer nos travailleurs et tous les citoyens que cette politique sociale sera maintenue par le gouvernement», a fait valoir Ahmed Ouyahia.

Saluant l’ensemble des entreprises du pays, qu’elles soient publiques, privées ou mixtes issues de partenariats, le Premier ministre a tenu à assurer que toutes celles établies en Algérie sont «les leviers du développement du pays». «Toutes ces entreprises feront donc l’objet de notre considération sans discrimination», a-t-il assuré, rappelant que l’Algérie poursuit depuis 30 ans une économie de marché à vocation sociale. Ahmed Ouyahia a souligné, par ailleurs, que l’Algérie «est un Etat de droit et possède les instruments pour faire respecter la loi pour préserver la sécurité et la stabilité, y compris sur le plan économique où la loi doit être appliquée loin de toute publicité et toute tension».

En somme, le nouveau Premier ministre s’est employé lors de sa première sortie à réparer les dégâts occasionnés par Abdelmadjid Tebboune. L’ancien ministre de l’Habitat s’était inexplicablement attaqué aux opérateurs économiques sous prétexte de lutter contre la corruption. De nombreux observateurs soutiennent qu’il aurait été plus crédible de sa part s’il avait d’abord commencé par lutter contre l’informel, réduire les importations et cherché à imposer le chèque dans les transactions commerciales. Pour beaucoup, Tebboune n’avait à l’idée que de régler des comptes. Et cela a davantage noirci l’image de l’Algérie à l’étranger.

A son tour, M. Sidi Saïd a appelé à la «dé-bureaucratisation» de l’économie nationale et «la restitution de l’initiative et de la décision à l’entreprise et à son manager». «Le tutorat doit accompagner et non se substituer à l’entreprise. Il faut impérativement rétablir la confiance avec les acteurs de l’activité économique», a insisté M. Sidi Saïd.

S. S.

Comment (30)

    umeri
    26 septembre 2017 - 14 h 55 min

    Deux mois a peine après son intronisation en qualité de premier ministre, Mr Teboune s’attaque au patronat en la personne de Haddad, même si ce personnage n’inspire pas confiance.Cela veut dire un déclaration de guerre contre les riches, alors qu’il n’a pas encore les coudées franches et les moyens d’intervention pour les sanctionner et récupérer l’argent de la corruption et des impots. Ensuite, il prend attache a titre personnel, avec le 1er ministre français, sans qu’aucune, rencontre a titre officiel ne soit programmée et enfin se permettre 15 jours de vacances en Cote d’Azur, pardi. pour celui qui veut jouer a Mr mains propres.

    Mohand
    29 août 2017 - 23 h 36 min

    Il a toujours brillé par sa médiocrité ce nouveau-ancien pm, qui plus est, il rejette la responsabilité des ses fautes sur les autres.
    Tebboune a fait les frais comme notre héros national Boudiaf en voulant s’attaquer à la pieuvre prédatrice de notre pays (le résultat est proportionnel au poste occupé).
    Le colonialisme a de beaux jours devant lui, il est clair que dans la t^te de certains, le calcul était de se servir de chair à canon du peuple pour qu’eux s’accapare de la place du colon, c’est comme un peuple qui se plaint des persécutions pendant la seconde guerre mondiale qui aujourd’hui s’accapare non seulement d’une terre et fait du nettoyage ethnique sur ce sol tout en renversant les rôles bourreau/victime, il prend ses victimes ses bourreaux.

    difou.guery
    25 août 2017 - 21 h 21 min

    on étouffe un scandale par d autres et répare les erreurs pas d autres comme de coutume

    SAD
    25 août 2017 - 19 h 54 min

    Bravo, tout est résumé dans votre commentaire. C’est plutôt Confédération Générale des Escrocs Algériens et Forum des Chefs Escorocs Algériens.

    Rien-ne-va-plus
    25 août 2017 - 19 h 13 min

    Même en cassant sa tirelire, et en maintenant certains projets vitaux tout en continuant d’éroder davantage le pouvoir d’achat du citoyen, le Pouvoir et ses dépendances, seuls, ont-ils suffisamment le temps, et les moyens appropriés pour venir à bout des prédictions déjà menaçantes lancées par les experts économiques.
    Ces derniers n’ont-ils pas pourtant prévenu, il y a quelques années où le baril de pétrole dépassait les 100 dollars, de l’inefficacité de cette même politique qu’annonce encore aujourd’hui le Nouveau-Ancien-Premier ministre dans son brillant plan d’action notamment :
    “L’Algérie a une politique sociale constante fondée sur la justice sociale et la solidarité nationale. Je voudrais donc assurer à nos travailleurs et tous les citoyens que cette politique sociale sera maintenue par le gouvernement“. Cette même politique constante dont se fait prévaloir M. l’Ancien-Nouveau-Premier ministre, a-t-elle empêché naguère son départ plus d’une fois du Gouvernement, en plus aujourd’hui l’existence d’une appréhension qui apparait à l’horizon de façon dangereuse?
    Son prédécesseur n’attendait-il pas le feu vert de la Présidence pour réunir les partis d’opposition pour les faire impliquer dans ses nouvelles démarches. Cette éventuelle réunion n’a-t-elle pas tourné casaque suite aux conditions posées par l’opposition puis enterrer semble-t-il après son éviction! Son successeur, lui a-t-on alors préféré les organisations patronales et l’UGTA à ces partis politiques devenus peut être indociles ?
    Encore que cette première réunion entre les organisations patronales, l’UGTA et le Nouveau-Ancien-Premier ministre, n’était-elle pas pressentie comme salutaire avant des échéances socio-économiques importantes. N’a-t-elle pas été à son tour remise « aux calendes grecques » pour gagner du temps ou des raisons dit-on plus « rationnelles ».
    Cela ne traduisit-il pas certaines tergiversations politiques quelque part à un moment où la course engagée est à son apogée, entre les tenants du pouvoir qui montrent parfois des signes de faiblesse mais restent quand même optimistes, et les professionnels socio-économiques assez pessimistes et soucieux, lesquels ne présagent-ils rien de bon pour l’avenir du pays sous toutes ses coutures : souveraineté mise à mal, institutions toutes confondues trottinant au jour le jour. Un passé presque vidé de sa substance. Un présent précaire. Et un futur douteux….

    citoyen
    25 août 2017 - 17 h 46 min

    hmimed ….hmimed NOTRE hero a nous ,heureusement que tu es revenu de vacances , sitot assis sur le fauteuil sitot l’ordre retabli , zapata n’aurait pas fait mieux…..le peuple collé aux levres de son hero on t’ecoutait parler et comment …..
    meme ton copain le poivrot SS nous a arraché une larme bienfrancaise celle là , il s’exprimait si bien dans sa langue maternelle la franciss avec son bel accent que l’on se sentait sur les rives d’el harrach , tellement les efluves de merde nous envahissait en vous ecoutant
    mais t’es revenu et c’est bien ….meme que j’ai vu que les banques ont reouvert leurs portes …..blindées oh pas a nous mais a ceux qui ont des copies de cles

    mzoughene
    25 août 2017 - 16 h 57 min

    Qu il répare les catastrophes faites lorsqu il était 4 fois premiers ministres ! ce type ne répare pas il détruit ce qui restent debout ! allah yester el bled avec sa planche a billets ,on va manger avec nos yeux car c est loin de nos moyens .La courgette demarre a 200 DINARS EN ATTENDAND LA SUITE !

    Chaoui ou zien
    25 août 2017 - 15 h 53 min

    Quelles sont les erreurs de Tebboune? Ce mot devrait etre mis entre guillemets. S’il etait vraiment sincere, Tebboune voulait tout simplement signaler et mettre fin a la predation. Son “erreur” est de l’avoir dit tout haut au lieu d’agir tout bas. Quant a son successeur Ouyahia, il continue d’etre la caisse de resonance de tout seigneur du moment.

    Nasser
    24 août 2017 - 23 h 32 min

    « Ouyahia répare les erreurs de Tebboune »………….qu’il n’a pas encore fait!

    Hocine-Nasser Bouabsa
    24 août 2017 - 20 h 28 min

    Depuis quand ceux qui sont à l’origine d’un problème peuvent-ils, par un coup magique, être la source de la solution. Les gens qui ont toute leur vie marché sur le pied gauche ne pourront jamais le faire sur le pied droit au crépuscule de leur vie.

    Cette tripartite n’a qu’un objectif : faire perdurer le statu quo et dérouter les regards des 40 milliards de dollars que le pouvoir a distribués aux oligarques, dont les représentants étaient tous présents à cette réunion. Mais c’est dans les lois de la nature. A force d’être insatiables et avars, les oligarques préparent leurs propres faillites mais surtout celle du peuple algérien.

    Sans un renouveau du personnel politique, à qui on laissera la liberté d’agir, comme a voulu le faire TEBBOUNE, en s’attaquant au cœur du problème, qui est le siphonage de l’argent public, le pouvoir mènera l’Algérie droit au bras du FMI. La preuve, malgré le semblant d’austérité, la facture de l’importation pendant les 6 premiers mois de 2017 est restée relativement très élevée (23 milliards US$ ), donc juste un peu moins que celle de la même période de 2016.

    elhadj
    24 août 2017 - 19 h 41 min

    la pagaille s installe dans ce pays qui navigue a vue .le peuple devra dire son mot lors des prochaines élections

      bird
      25 août 2017 - 9 h 37 min

      Lors des prochaines élections les algériens ne se déplacerons pas et de plus il n’y a aucun parti structuré avec un programme qui offre le choix d’une réelle alternance .La jeunesse s’en moque totalement ,ne s’occupe pas de politique ni de l’avenir dans ce pays ,la plupart ont un seul but ,partir en Occident .

        Mohand
        29 août 2017 - 22 h 57 min

        Comme vous le savez cher ami, les partis d’oppositions ont été laminés par le pouvoir en place.
        Je vous rappelle qu’en 1989, un parti sorti de nul par a été légalisé pour déboussoler le peuple alors que d’autres partis attendaient depuis l’indépendance leur agrément et vous savez le résultat que nous avons subit.
        Seul le peuple peut faire changer la situation, mais plus personne ne veut se sacrifier pour que des crevards se dorent la pilule à leur place comme pour l’indépendance, certains sont morts aux champs d’honneur d’autres revendiquent la paternité de notre révolution et les honneurs et avantages de toutes sortes qu’ils peuvent léguer à leurs descendances.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    24 août 2017 - 18 h 44 min

    Depuis quand ceux qui sont à l’origine d’un problème, peuvent-ils par un coup magique lui trouver une solution. Les gens, qui ont toute leur marché sur le pied gauche ne pourront jamais le faire sur le droit.

    Cette tripartite n’a qu’un objectif : faire perdurer le statu quo et dérouter les regards des 40 milliards de dollars que le pouvoir a distribué aux oligarques, dont les représentants étaient tous présents à cette réunion.

    C’est dans les lois de la nature. A force d’être insatiables et avars, ces gens préparent leurs propres faillites mais surtout celle du peuple algérien.

    lhadi
    24 août 2017 - 18 h 32 min

    il existe un conflit qui oppose les élites algériennes modernisatrices, celles qui s’identifient au progrès, à la science, aux forces productives et à la rationalité aux groupes qui résistent aux changements menaçant leurs équilibres, leurs traditions et leurs intérêts.

    Pourquoi ?

    Parce que l’idéologie de nos gouvernants n’a pas changé d’un iota et du coup, elle obère tout développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie moderne, apaisée, apte à faire face à ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Pour intériorisé le changement, en faire une valeur, un mode de réalisation de soi et le produit d’une action volontaire, on doit oeuvrer pour une vision politique qui engagera le pays dans la voie d’une transformation sociale profonde permettant l’essor national et fera du bonheur une idée neuve.
    
Cette vision politique ne peut naître que par l’intégration d’un triple héritage :

    1/ Celui du libéralisme politique – protection de la liberté individuelle, tolérance, distinction entre société civile et Etat, place du marché, etc.
    
2/ Celui du républicanisme – recherche du « bien commun » , rôle clé du civisme, complémentarité entre liberté et égalité.
    
3/ Et enfin, indissociable du mouvement ouvrier, celui du socialisme – exigence de dépasser du moins de réguler collectivement le capitalisme selon un idéal de justice.

    
Renouant avec la tradition socialiste et républicaine, le socialisme libéral qui désigne souvent un libéralisme économique à sensibilité sociale, adapté au capitalisme actuel, vise à rendre effectives la citoyenneté et la solidarité, dans une relation critique aux principes du libéralisme économique.

    À partir de cette vision naîtra le programme qui offrira la perspective claire et cohérente d’un changement profond, correspondant aux intérêts et aux aspirations des travailleurs, des démocrates, de l’ensemble du peuple algérien.

    Le courage en politique est une vertu.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])


      Kamel Messaoudi
      24 août 2017 - 19 h 07 min

      @Lhadi , entièrement d’accord avec ton dévelloppement, mais nos dinosaures et nos hyènes de 1962 s’en foutent de ton approche!

      Pour eux ce qui compte c’est la rente pétrolière, le mangeoire, le pouvoir sur le peuple qu’ils infantilisent , … et le reste ils s’en contrefichent !

    malik
    24 août 2017 - 17 h 48 min

    Heureusement que Tebboune n’est pas resté longtemps premier ministre si non les dégats auraient été beaucoup plus importants. En plein crise et au moments le pays a le plus besoin d’une plus grande cohésion socialepour y faire face et au moment ou le pays a vraiment besoin de toutes ses forces, il s’est attaqué au peu d’entreprises qui tournent et qui font travailler les algériens.

      Mohand
      29 août 2017 - 23 h 51 min

      Tebboune n’est pas responsable de la situation de notre pays, vous parlez de cohésion sociale, ce n’est pas à nous qu’il faut dire ça, mais à ceux qui pour vous font travailler les algériens qui développent la médiocrité institutionnalisée comme valeur nationale et surtout vivent comme des parasites de la manne pétrolière.
      Faire des routes et immeuble en cartons papiers en détournant des milliards attribués aux travaux, non merci.

    Abou Stroff
    24 août 2017 - 17 h 18 min

    «L’Algérie a une politique sociale constante fondée sur la justice sociale et la solidarité nationale. » dixit h’mimed.
    moua, dès que j’aurais reçu une villa ayant servie d’ambassade à un pays aujourd’hui disparu et que j’airai casé mes rejetons dans des villas du « club des pins », je ferai mienne la politique de h’mimed et je me couperai en quatre pour réaliser le programme de notre bienaimé fakhamatouhou, lequel, à ma connaissance, n’a pas de programme.
    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune étant donné que la rente permet au pouvoir en place de perdurer

    MELLO
    24 août 2017 - 16 h 47 min

     » rappelant que l’Algérie poursuit depuis 30 ans une économie de marché à vocation sociale. Ahmed Ouyahia a souligné, par ailleurs, que l’Algérie «est un Etat de droit et possède les instruments pour faire respecter la loi pour préserver la sécurité et la stabilité, y compris sur le plan économique où la loi doit être appliquée loin de toute publicité et toute tension». dixit OUYAHIA. Revenons un peu en arrière, à ces 30 dernières années, Monsieur Ouyahia. Deux années après l’élection du Président, soit en 2001 , pour promouvoir le redémarrage économique, l’ordonnance du 20 août relative au développement de l’investissement est promulguée. Elle indique qu’un investisseur algérien ou étranger, personne physique ou personne morale, n’est soumis à aucune autorisation préalable pour investir, et des avantages sont offerts aux investisseurs qui se déclarent à l’Agence nationale de l’investissement (ANDI). Pourtant, contrairement à ce qu’avait annoncé la nouvelle coalition au pouvoir, en dehors du secteur des hydrocarbures, le pays n’a pas été capable d’attirer des investissements étrangers directs. En revanche, l’importation des biens de consommation a explosé. Des millions de véhicules sont importés, et ce jusqu’à la baisse des cours du brut en 2014, ce qui force le gouvernement à prendre des dispositions pour atténuer le phénomène et obliger les « concessionnaires » — en fait des importateurs et leurs partenaires étrangers — à investir dans le montage de véhicules en Algérie. C’est ainsi qu’émerge la principale puissance économique de ces quinze dernières années en Algérie : les importateurs. Lors de la crise sociale de 2011 , pour répondre aux revendications des chômeurs cette fois, le gouvernement lance un vaste programme de création de « micro-entreprises » dans le cadre de l’Agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (Ansej) pour lutter contre le chômage et la précarisation. De nombreuses « entreprises » sont fondées, mais sans projet économique viable. Elles se réduisent en majorité à des sociétés de transport de marchandises nécessitant des véhicules utilitaires payés au prix fort, au frais du contribuable et au bénéfice des importateurs/concessionnaires. Voilà, en gros, Mr Ouyahia , la politique du pouvoir depuis ces 30 dernières années. Plus de 1000 Milliards de Dollars ont été « dépensés » sans en avoir des résultats probants, sauf ce gros magots dévié dans le cadre de la plus grosse opération financière: DETOURNEMENT.

    BERKANI
    24 août 2017 - 16 h 41 min

    M. OUYAHIA, vous parlez d’économie de marché à vocation sociale. En fait de « social », votre système ne vous a permis que de gagner une paix sociale tout aussi éphémère que la rente pétrolière sur laquelle elle repose,.
    Qu’avez-vous, socialement parlant, si ce n’est qu’amadouer le peuple avec des « « subventions » et des « cadeaux » variés que vous n’êtes plus capable d’assurer à cause de la crise pétrolière, tels que le non-paiement des factures d’électricité pour les particuliers et de gaz pour les industriels?
    Ce faisant, vous avez porté atteinte à la dignité de ceux qui aiment le travail et tiennent à vivre strictement avec les fruits de leur labeur. Et ce sont justement ces gens-là qui seraient venus vous apporter leur contribution pour redresser la situation catastrophique dans laquelle votre système « socio-économique » a fourgué l’Algérie.
    Et que dire de ces voyous qui continuent de s’enrichir à une vitesse vertigineuse, au vu et au su de tout un peuple, grâce au soutien dont ils bénéficirnt en haut lieu et à la complicité des décideurs véreux, en usant de la fraude et de la spéculation, comme l’accaparement de gros marchés publics pour les sous-traiter aux entreprises étrangères moyennant d’énormes rétro-commissions en Euros par exemple? Croyez-vous qu’ils agissent réellement dans le droit fil de la politique économique dont vous parlez ?
    N’aurait-il pas été plus « social » de scinder ces gros marchés en plusieurs lots dont la taille et la technologie auraient été beaucoup plus accessibles aux petites et moyennes entreprises qui, comme vous le savez, constituent les véritables leviers de la création d’emplois et du développement des matériaux locaux ? Mais cette méthode n’arrange pas ces individus et leurs complices car elle ne permet pas d’appliquer leurs sales combines ……

    Felfel Har
    24 août 2017 - 15 h 53 min

    Dans le message qu’on lui demande de lire à cette tripartite (l’UGTA ne fait que de la figuration et ne représente plus que son Secrétariat Général, ie. HSS et ses 12 acolytes, pas les travailleurs), il est surtout question pour Mr. O de prêcher la poursuite de cette politique néfaste et improductive qui consiste à berner et rouler les Algériens, et à piller encore et encore. C’est un appel à une sainte alliance contre le peuple qui, de toute façon ne réagit plus. La messe est dite! Comment va-t-il s’y prendre pour rétablir les équilibres financiers fondamentaux, pour assainir les finances publiques, bancariser l’économie, réhabiliter le secteur public productif, relancer l’investissement productif en Algérie ( pas en acquisition de biens immobiliers en France et en Espagne ou en placements spéculatifs dans ces paradis fiscaux)? Le message que Mr. O veut faire passer n’est que du blablabla insipide, il prêche dans le désert. Mayidir wallou!

      SAD
      25 août 2017 - 19 h 38 min

      Bravo, tout est résumé dans votre commentaire

    mzoughene
    24 août 2017 - 15 h 44 min

    ya si ouyahia a force de mentir avec ta langue de bois aucun algerien ne te croira ;tu a oublier les ponctions sur salaire , dissolution des entreprises, emprisonnement des cadres d entreprises , racisme ,et maintenant lancement de la planche a billets ; la gourgette a franchi la barre des 200 da et ce n est que votre commencement allah yester el bled ! avec une inflation galopante !

    Didouche
    24 août 2017 - 15 h 10 min

    Tous les malheurs des algériens vient de leurs gouvernants de 62 à aujourd’hui et toute la corruption est imputable à ce régime qui en tire tous les bénéfices. Il se remplit les poches et laisse les os à la petite délinquance pour amuser la galerie. Quand ils dépassent les limites ou que les caisses sont vides, ils montent sur leurs grands chevaux et désignent tantôt les cadres, tantôt les patrons, mais eux, leurs milliards à l’étranger et leur système politique sont toujours blanchis. Jusqu’à quand ?

    Zitoun
    24 août 2017 - 15 h 04 min

    Mr Tebboune a le dos large! Il a mis les 2 pieds dans le plat et mis en lumière la corruption, la rapine, la privatisation de la rente par des acteurs économiques, politiques et la mauvaise gestion des dossiers et le manque de stratégie et de vision de la part de Mr le Président Bouteflika. On sait tous que Mr Ouyahia, le nouveau Premier Ministre est un homme de paille qui représente le plus petit dénominateur commun afin que rien ne change dans le fond. La Tripartie à Ghardaia a été remis aux calendes Grecques. Sa vision est de donner du pain au Peuple, d’attendre que le prix du baril de Pétrole remonte, de continuer à faire de l’Algérie un marché pour engraisser les importateurs, les oligarques, les corrompus et leurs satellites étrangers. Boycotte de toutes les élections, organisations citoyennes sur les réseaux, mise en place d’une élection présidentielle ouverte et honnête…. révolution pacifique pour un changement profond et durable.

    Anonyme
    24 août 2017 - 14 h 58 min

    Ouyahia l’homme des sales besognes, il y restera jusqu’à la fin de ses jours, triste personnage, un valet docile de l’argent sale et du régime mafieux illégitime. Un seul mot pour ce régime abjecte criminel associé des criminels mafieux, corrompus de l’argent sale qui pillent l’argent du peuple pour s’enrichir, en ne produisant rien pour le pay qui s transfèrent leur argent en Occident. L’Algérie est prise en otage par un régime mafieux qui gangrène et détruit le pays depuis 1999. Jamais le pays n’a été dans un tel état, même durant la décennie noire il n’était pas dans un tel état aussi lamentable. Ouyahia n’a jamais fait rien de bon pour le pays, il est lui même impliqué dans l’argent sale avec les mafieux corrompus qui dirigent le pays à l’ombre des Bouteflika, il n’arrivera jamais à réhabiliter, aux yeux du peuple algérien, le système mafieux de l’argent sale auquel il appartient.

    Saha
    24 août 2017 - 14 h 00 min

    Plusieurs fois premier ministre, ouyahia ne trouve rien de mieux que de continuer à mentir au peuple.C’est la faute à Tebounne ,il n’a pas suivi les directives du président,pour cela il y’a de nouvelles directives du (PRESIDENT)pour cela je demande à mes frères et soeurs Algeriens de faire les haragas ou porter un masque. ÇA PUE À TOUS LES NIVEAUX DE L’ÉTAT.

    naceur
    24 août 2017 - 14 h 00 min

    ON VEUT LE RETOUR DE TEBBOUUNE

    MELLO
    24 août 2017 - 13 h 19 min

    Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA),
    le Forum des chefs d’entreprises (FCE),
    l’Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP),
    la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA),
    la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA),
    la Confédération algérienne du patronat (CAP),
    l’Union nationale des investisseurs (UNI),
    la Confédération générale du patronat-BTPH et
    l’Assemblée générale des entrepreneurs algériens (AGEA).
    Autant de sigles pour démultiplier la distribution de la rente. Sinon , pourquoi ne pas avoir, seulement, les patrons des entreprises PRIVEES et les patrons des entreprises d’Etat. Malgré cette floraison, les quelques points noirs qui persistent seraient le chômage, qui n’a malheureusement pas suivi le rythme d’augmentation rapide de la main d’oeuvre qui arrive sur le marché, ainsi que le monopole sur tous les produits. Malgré toute cette politique de la tripartite, la chute vertigineuse de la production hors hydrocarbures, l’asphyxie des entreprises, la situation d’incertitude et d’instabilité décourageant les investisseurs, l’absence de croissance, ce qui interdit toute création nouvelle d’emplois, continueront à persister par le manque d’un courage politique associant les vrais acteurs , c’est à dire les citoyens.

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