Elections locales : le corps électoral convoqué pour le 23 novembre 2017

politique
Lors de la campagne électorale, la dimension politique l’emportera sur les préoccupations économiques. New Press

Le président Abdelaziz Bouteflika a signé, samedi, un décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour les élections des Assemblées populaires communales (APC) et des Assemblées populaires de wilaya (APW), indique un communiqué de la Présidence.

«Conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral, Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a signé ce samedi 26 août 2017 un décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour les élections des Assemblées populaires communales et des Assemblées populaires de wilaya qui se dérouleront le jeudi 23 novembre 2017», précise la même source. Le même décret dispose qu’«une révision exceptionnelle des listes électorales sera ouverte du mercredi 30 août au mercredi 13 septembre 2017».

De  «nouvelles garanties» de transparence et de régularité

Les élections locales se dérouleront  avec de nouvelles garanties de transparence et de régularité à la faveur de la révision constitutionnelle de février 2016 et des amendements contenus dans le nouveau code portant régime électoral. Les locales arrivent après un premier test pour la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), le 4 mai passé lors des législatives. Un test qualifié de «réussi» par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui, et par des observateurs.

Ainsi, la HIISE aura à consolider son rôle dans la surveillance des élections le 23 novembre prochain après un «premier exercice jugé de démocratique» suite à la révision constitutionnelle de 2016, initiée par le président Abdelaziz Bouteflika, et qui a consolidé le processus démocratique en offrant des garanties sans précédent quant à la probité et la transparence des élections, selon M. Bedoui.

Les nouvelles dispositions contenues dans la révision constitutionnelle de 2016 ont permis de revoir les dispositions de la loi organique relative au régime électoral de façon à assurer la probité et la transparence des opérations électorales, l’institution de la HIISE depuis la convocation de corps électoral jusqu’à la proclamation des résultats. La deuxième garantie consiste en la nouvelle loi relative au régime électoral qui permet, notamment, aux représentants des candidats d’exercer leur droit de contrôle des opérations de vote à toutes les étapes et d’enregistrer leurs contestations et recours dans les procès-verbaux de dépouillement des bulletins de vote. La HIISE bénéficie de larges prérogatives pour veiller au déroulement légal de l’opération de dépouillement et au droit des candidats d’inscrire au procès-verbal de dépouillement toute contestation ainsi que leur droit d’obtenir une copie du PV de dépouillement.

M. Bedoui a affirmé que la Constitution était le meilleur garant de l’intégrité des échéances électorales prévues en 2017, précisant que la HIISE était permanente et indépendante et n’a aucun rapport avec l’administration. Le rôle du ministère de l’Intérieur, conformément aux directives du président de la République, consiste à mettre à la disposition de cette instance tous les moyens nécessaires lui permettant d’accomplir sa mission.

Ainsi, les assemblées populaires communales et de wilaya sont élues, en vertu de la loi, pour un mandat de cinq ans au scrutin de liste proportionnel et l’attribution des sièges entre les candidats d’une liste doit obéir à l’ordre de classement des candidats sur cette liste. Dans le cas où aucune liste de candidature n’a obtenu au moins un taux de 7% des suffrages exprimés, toutes les listes de candidature sont admises à la répartition des sièges. La liste des candidats aux assemblées populaires communales et de wilaya doit comprendre autant de candidats que de sièges à pourvoir et un nombre de suppléants qui ne peut être inférieur à 30% du nombre de sièges à pourvoir. Le candidat aux élections APC et APW doit remplir les conditions prévues par la loi et être inscrit dans la circonscription électorale dans laquelle il se présente. La déclaration de candidature résulte du dépôt, au niveau de la wilaya, d’une liste répondant aux conditions légales. Cette déclaration, faite collectivement, est présentée par un des candidats figurant sur la liste ; elle est signée par chaque candidat et comporte tous les renseignements nécessaires exigés, notamment la profession du candidat, son niveau d’instruction, le nom du parti (pour les listes présentées sous l’égide d’un parti politique), le titre de la liste concernant les candidats indépendants, la circonscription électorale à laquelle elle s’applique et le programme qui sera développé durant la campagne électorale. Les déclarations de candidature doivent être déposées cinquante jours avant la date du scrutin et dès le dépôt des listes de candidature, aucun ajout ni suppression ni modification de l’ordre de classement ne peut se faire, sauf en cas de décès ou d’empêchement légal. Dans l’un ou l’autre cas, un nouveau délai est ouvert pour le dépôt d’une nouvelle candidature. Ce délai ne peut excéder le mois précédant la date du scrutin. S’il s’agit d’une candidature figurant sur une liste indépendante, les souscriptions de signatures déjà établies pour la liste demeurent valables.

R.  N.

 

Comment (11)

    chibl
    27 août 2017 - 14 h 51 min

    J’aime bien ce truc de corps électoral, ça veut dire quoi au juste?

    Abou Stroff
    27 août 2017 - 13 h 52 min

    en bon patriote que je suis, j’aurais bien aimé participé à ces élections. cependant, j’ai planifié depuis belle lurette d’aller à la pêche aux crabes, le jour même de ces élections. par conséquent, je me vois obligé de ne pas répondre favorablement à la convocation de notre bienaimé fakhamatouhou.
    PS: au fait, pourquoi dépenser du temps et de l’argent à « élire » des énergumènes qui ne pèsent d’aucun poids devant le chef de daïra ou le wali?
    PS: quant à la transparence des futures élections, je parie qu’elles seront aussi transparentes que les dernières et que le taux de participation frisera, sans nul doute, les………..10%

      MELLO
      28 août 2017 - 15 h 23 min

      Pourquoi, tu ne te porterais pas candidat, peut être tu remettras en place et le wali et le chef de Daira. Abou Stroff tu as cette compétence, allez chiche !.
      Quant au taux de participation , même s’ il est de 5 % , tout passera et tu auras ton PAPC et ton PAPW.
      La loi électorale est très claire.

    mzoughene
    26 août 2017 - 23 h 36 min

    ces partis politiques tous sans exceptions sont des khobsites ;un seul mouvement d ailleurs le majoritaire c’est celui des abstentionnistes ;que les partis khobsistes participants ne pas viennent pas pleurnicher après le scrutin des apc ! la les énarques (walis chefs de daira ,sg ) auront organise la fraude et terminer la distribution des quotas a tete du client bien sur majorité FLN RND ! moi ce jour avec ma famille et mes amis passer la journée a Bouchaoui c est plus enrichissant !

    Mouloud
    26 août 2017 - 23 h 10 min

    Boycotte totale! Montrons des bureaux de votes vides, boycottons ces élections, cela va être le deuxième effet Kiss Cool avant le troisième qui sera les présidentielles. Le peuple est le clan le plus puissant d’Algérie mais nous devons le démontrer par une action incivilité pacifique.

    water water
    26 août 2017 - 20 h 42 min

    Quelqu’un m’avait dit que le scrutin serait le meilleur du monde, il fait partie de la secte machini machin.

    MELLO
    26 août 2017 - 15 h 03 min

    Pour toutes ces élections, finalement ILS n’ont fait que recopier ce que De Gaulle avait fait en 1958: Le général De Gaulle a laissé l’armée d’occupation organiser en Algérie l’opération référendum qui s’est déroulé les 26, 27 et 28 septembre 1958. Tous les moyens de pression, d’intimidation, de techniques éprouvées de bourrage des urnes, sont une fois de plus employées en pleine guerre d’Algérie et l’on a pu annoncer que la constitution gaulliste a obtenu 95% de OUI en Algérie. De Gaulle a déclaré: « Dimanche trois millions huit cent mille hommes et femmes d’Algérie, sans distinction de communauté dans l’égalité totale, ont apporté à la France et à moi-même les bulletins de leur confiance. Ils l’ont fait simplement sans que nul ne les y contraignent ». L’Algérie a de tous temps été confrontée au problème de l’alternance au pouvoir qui est à la cause de la démocratie. Ceux qui ont confisqué le pouvoir ont cédé à la tentation de se faire élire en contrôlant les élections en trafiquant les urnes et en réduisant les votes des Algériens, à des approbations unanimes, à des plébiscités.
    Plus étonnant fut la position de feu Chadli Bendjedid en 1990. Dans son discours en date du 25 mai 1990 prononcé à Biskra, 15 jours avant les élections municipales et de Wilayas, Chadli Bendjedid, président de la République a défini d’une manière étonnante et inhabituelle qui mérite d’être relevée, le respect de la volonté populaire exprimée par la voie des urnes. « Quiconque aspire au pouvoir doit se soumettre à la volonté du peuple par le biais des élections communales, de Wilaya, parlementaires et présidentielles. La tutelle du peuple à partir du sommet est révolue. Les instances du pouvoir et de l’opposition doivent être élues et non cooptées, parachutées par les appareils ».
    Les locales du 27 Juin 1990 ont donné les résultats suivants : Le FIS a obtenu 4,5 millions de voix , le FLN 2 167 000 voix, le RCD 184 000, le PRA 67 000 voix. Le FFS a boycotté ces élections. Le taux d’abstention a frôlé les 35% du corps électoral.
    Pour une fois, le peuple s’est accaparé de ses élections. Les élections communales sont des élections qui tracent la configuration du pays politique à venir, car c’est à ce niveau que la carte électorale est établie. Le parti qui contrôlera la majorité des APC aura à contrôler toutes les futurs élections.
    Pourtant en nombre de voix le FIS a énormément régressé entre 1990 ( APC) et 1991 (APN) : en 1990, Le FIS a obtenu 4,5 millions de voix et en 1991 le FIS a enregistré 3 260 222 voix .
    L’Algérien ne peut avoir des droits, là où il n’est pas élevé d’abord à la dignité de citoyen et non de sujet. Le peuple algérien n’a pas encore conquis le droit de décider de son destin, de ses choix électoraux par des élections libres. Détourner la volonté populaire est du gangstérisme politique. Les élections qui sont closes quant à leurs résultats avant d’avoir commencé, tournent au ridicule et à la mascarade.

    hanane de 22
    26 août 2017 - 13 h 35 min

    je suis trop contente ….des éléctions , yeah !!! comme ça au moins on va rire un peu et sortir de cette morosité chronique…

    Tout est à refaire
    26 août 2017 - 13 h 32 min

    bon…je préfère aller regarder une vidéo de dieudo, ça détend et ça fait oublier la m… dans laquelle on nage depuis des décennies ….
    de toutes façons un certain Zoukh l’a bien dit récemment : « NOUS SOMMES EN TRAIN DE VOUS CONSTRUIRE DE NOUVEAU CIMETIÈRES … » (juste incroyable, ça pense uniquement à nous enterrer alors que nous sommes encore ( je crois) vivants, du moins on respire toujours!!!!) Et donc merci de nous laisser respirer …

    karim
    26 août 2017 - 11 h 05 min

    vous voulez vraiment nous imposer et nous faire avaler que boutef est toujours à la commande??!!

    Abou Lahab
    26 août 2017 - 10 h 51 min

    ça sert à rien les élections dans les pays comme l’Algérie ce n’est que de l’argent gaspillé. Tout est écrit et décidé à l’avance comme le mektoub .

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.