Phénomène inquiétant : de jeunes «égorgeurs» s’exhibent sur Internet

sacrifice mouton
La notion du sacrifice a perdu de son véritable sens. New Press

Par R. Mahmoudi – De jeunes Algériens de 18-25 ans n’éprouvent aucune gêne à s’exhiber en photo, dans une ambiance plutôt bon enfant, au moment où l’un d’entre eux applique fièrement sa lame pour trancher la gorge à un mouton, et s’arrêtant parfois à l’instant où le sang gicle à profusion. Des images qui choquent et qui renseignent sur une tendance, forgée certainement par la quête obsessionnelle d’images fortes sur la Toile, à banaliser un acte aussi cruel que l’égorgement et, par-là, à désacraliser un rituel qui a toujours été pratiqué chez nous dans le respect de la religion et de la morale et qui était le plus souvent dévolu à des hommes d’un certain âge et d’une certaine spiritualité.

L’influence de l’internet est-elle la seule explication ? Certainement pas. S’il ne faut pas voir automatiquement dans ces images une prédisposition intrinsèque à la violence ou l’expression d’un dérèglement mental chez nos jeunes, elles n’en sont pas moins le reflet d’une société en panne de repères. Il est clair que la responsabilité est partagée par les dirigeants et les différents intervenants sociaux à tous les niveaux de la décision. Face au salafisme et à l’influence des prédicateurs satellisés, l’islam traditionnel, qui est le creuset des valeurs algériennes ancestrales, passe pour une partie de la jeunesse d’aujourd’hui pour quelque chose d’archaïque et d’inadapté au monde contemporain.

C’est l’échec des hommes de religion et, surtout, des Affaires religieuses dont les efforts de réformes sont mal assumés ou mal expliqués. Il faut dire que les réformistes chez nous manquent cruellement d’audace, comparés, par exemple, au gouvernement tunisien qui, avec le soutien déclaré du grand mufti, engage depuis quelques semaines des réformes révolutionnaires touchant à des thèmes aussi sensibles que le statut personnel, et notamment le droit d’héritage.

Dans ce registre, les médias algériens, publics ou privés, ne sont pas en reste. Reproduisant une culture islamique figée, puritaine et largement conformiste, la plupart des chaînes de télévision et de journaux se laissent facilement embobiner par des discours fondamentalistes et réducteurs, où les seuls débats possibles tournent autour du licite (halal) et de l’illicite (haram), pointant à longueur de journées «les tentatives de perversion de l’islam authentique» par les nouveaux soufis, décrits comme des charlatans ou des agitateurs. A l’occasion de l’Aïd El-Adha de cette année, la polémique a fait rage dans ces médias, joyeusement relayés par les internautes, sur un sujet cocasse qui divise apparemment les exégètes de l’islam depuis des siècles : faut-il laisser les enfants assister à l’immolation du mouton de l’Aïd ? C’est dire qu’en matière de réforme religieuse, nous touchons vraiment le fond.

R. M. 

Comment (44)

    Trabakho Si
    3 septembre 2017 - 21 h 06 min

    Il faut que le pouvoir ait le courage de criminaliser le sacrifice du mouton dans la rue, sur les balcons, sur les parkings et même dans les villas car ils souillent les VRD, les égouts, etc… etc… Criminaliser signifie l’obligation d’une loi qui condamne à des amendes très importantes et si elles ne sont pas payées, c’est la prison ! Il n’y a pas d’autres solutions ! C’est aussi valable pour interdire la vente sauvage et non contrôlée de bétail.

    A côté, il faut que les autorités désignent des lieux d’abattages légaux au sein même des fermes d’élevage, ou les aidant à un investissement d’infrastructure réglementaire pour l’abatage dans les normes d’hygiènes réglementaires ou en encourageant financièrement des investisseurs pour la création et le développement de points d’abattage avec les équipements moderne requis ! Ce sont là des investissements créateurs d’emploi qui peuvent servir toute l’année pour l’abattage de toute forme d’animal (moutons, boeufs, volaille, lapins etc… etc…)

    Mais le pouvoir a peur des islamistes et ne prendra jamais une telle décision d’interdire le sacrifice du mouton dans les villes, les zones urbaines ! Je dis que le pouvoir a peur, mais en fait le pouvoir est simplement complice des islamistes et prisonnier de coutumes surannées, fanées et éculées! Il n’y a rien à attendre de ce pouvoir pour faire avancer l’Algérie et pas seulement dans le domaine du sacrifice du mouton ! Ah si, il y a des domaines où il trouve la solution tout de suite : exemple quand il a décidé de mettre sous protection ses hauts fonctionnaires lors de la décennie noire (au club des lapins etc… etc…). Il a suffit de quelques heures pour trouver la solution au problème !

    Omar
    3 septembre 2017 - 18 h 50 min

    Les Anges avaient raison, la RACE HUMAINE aime voir et faire couler le sang que ce soit t le sien ou celui des autres créatures …

    Mohamed El Maadi
    3 septembre 2017 - 18 h 42 min

    Internet est incontrôlable .On n’y voit le meilleur comme le pire mais nous vivons dans une société de spectacle et tout le monde veut être acteur .

    Riposte
    3 septembre 2017 - 17 h 11 min

    C’est Halam et c’est salir l’Islam.
    Je propose de connaitre l’origine de ses vidéos à savoir si il ne sagit pas d’un autre pays que l’on fait passer pour l’Algérie et enfin si ce sont des Algérien prisons 1 ans maximum !!!!

    Dubois
    3 septembre 2017 - 14 h 57 min

    Pourquoi ne pas prendre exemple sur la Malaisie, qui se place parmi les pays développés et pays musulman. La famille malaisienne, n’a le droit d’egorger, que si l’un des membres est en pelerinage a la Mecque.
    Calculez en terme d’économie et d’hygiène cela engendrerait pour le pays, mais également la baisse du prix de la viande.
    C’est utopique, mais rêvons un peu.

      etonné
      3 septembre 2017 - 20 h 02 min

      vous voulez généraliser des cas isolés et les faire coller à l’Islam.
      vous prenez un grain de beauté sur le visage pour couleur de tout le visage

      jughurta
      3 septembre 2017 - 21 h 41 min

      L3id mabrouk. Rien à voir avec la quantité, le sacrifice d’ un mouton pour ALLAH est un honneur. InshALLAH juste qu’ il nous l’ accepte, nous connaissons tous la fin tragique de caïn. En profondeur, c’ est une question de civisme et de structures. Pourquoi par exemple ne pas mettre en place des structures d’ abattages spécialisé. Emménager des grands espaces vides pour le jour du laïd pour éviter de dégueulasser Alger et les centres villes des grandes villes avec comme interdiction formel d’ égorger son/ses moutons en centre ville. Aménager de grands espaces, en attribuant des petites parcelles de 3 m², 5m², 7m² jusqu’ a 10m² en fonction du nombres de moutons. Faire payer l’ emplacement par exemple: 200d pour la parcelle de 2m², 400d pour la parcelle de 5m², 600d pour la parcelle de 7m² et 800d pour la parcelle de 10m², faire payer également 100d par moutons. Tu en veux une belle d’ économie qui en plus rentabilise, une rentrée net pour un bénéfice net, la voici. Bien entendu pour cela, il faut une loi interdisant les abattages en centre ville et agglomération pour des tas de raisons ( hygienes, securité etc etc). Les obliger en quelque sorte à réserver et prendre une place d’ une parcelle. La religion et les rites sont sacrés, il faut simplement mettre en place des structures qui accompagnent et qui emmènent au civisme. J’ ai un profond respect pour les analystes mais pas n’ importe lesquels, j’ ai un profond respect pour les analystes solutionneur. La religion n’ a aucun défaut, c’ est les hommes qui en ont. Au politique de rendre un certain honneur au sacrifice du l3id. Rien de tel pour un jour du l3id posé fel homa a rêvasser par l’ effet émanent de cette brume odeur de bezelouf dans les naseaux fleurtant avec un bon fond de cha3bi lol. Oui ça m’ arrive parfois de rigoler.

    sami
    3 septembre 2017 - 14 h 36 min

    De mon temps où la normalité était chose courante,lors du sacrifice du mouton,les grandes personnes éloignaient les jeunes enfants de la vue du sang et de l’agonie de la bête.Parfois même les adultes perdent connaissance à la seule vue du sang.
    Actuellement ,le sacrifice (par négligence ou par fanatisme ou par imbécilité) du mouton est accompli en présence des enfants de bas âge.Ce seront des sanguinaires en perspective!!!.Et à l’École républicaine étouffée par les protégés islamistes salafistes de notre cher ministre Aissa et l’École coranique qui accueille les enfants dont les parents ne savent comment les occuper durant les vacances complètent leur bonne éducation!!!.

    Bison
    3 septembre 2017 - 14 h 19 min

    L’État doit réglementer voire interdire ces pratiques de sacrifice anarchiques, voire même sauvages, sur les places publiques, les trottoirs, les entrées d’immeuble…. C’est d’abord dangereux pour la santé publique et pour l’environnement, c’est dégradant pour l’image du peuple et même de la religion (pour ceux qui se cachent derrière)! Il doit y avoir des lieux spéciaux pour ça, des abattoir prévu pour cela et rien d’autre!! Et qui veut protester…et qui n’est pas d’accord, Y’a la loi, tu lui fais passer quelques jours ou quelques années en cellule de dégrisement (dégrisement religieux) et ça lui passera!
    Éduquer avec des belles paroles, des s’il vous plait, ça peut marcher dans des pays civilisés, mais pour le tiers-monde c’est l’inverse qui marche, au moins pour commencer ! Tu tape fort d’abord et tu explique après, bien après… Mais il faut d’abord ramollir les crânes et têtes dures pour les rendre perméables à la raison!! Et a commencer par les têtes de nos oulémas sclérosées par trop de 3ouloum (savoir) source de tous les maux de notre société, par leur complicité active ou passive et leur manquement à leur devoir, en tant qu’élites, vis a vis de ce peuple qui a dépensé les yeux de sa tête pour les former pour compter sur eux pour le guider, être ses yeux, etre sa voix, son bras et son pied, dans ce monde obscur, sa planche de salut !
    Mai, pour ça il faut des patriotes sincères aux commandes et non des populistes que la situation arrange plus qu’elle ne dérange! Plus c’est pourri mieux c’est pour les affaires des champignons et des parasites!
    La Corée du nord, un tout petit pays sans richesses naturelles, sous embargo depuis des années, vient réaliser et de tester par ses propre moyens, ses Oulémas viennent de tester, cette nuit, sa première bombe H et autres missiles balistiques. Chez nous, au meme moment en 2017, les jeunes 18-25ans trouvent cool de faire des selfies avec un animal agonisant et nos oulémas (une assoce plus vieille que l’indépendance) se donne pour toute mission patriotique (concrète) de convoyer des caravanes humanitaires, et même celles-là … n’aboutissent pas!! Pour vous dire si c’est pas des foudres, sous le capot ! La nation est malade, tres malade, y’a t-il un sauveur, un véritable médecin parmi toute cette foule d’apprentis guérisseurs, chamans et autres charlatans…?

    Zahir Oukmanou
    3 septembre 2017 - 12 h 52 min

    @Akli Boughzer, vous avez raison de rappeler que la symbolique du sacrifice du mouton remonte à plus de 4000 ans, donc à Abraham ! Il n’y a pas que ce sacrifice du mouton, il y a aussi autre chose. Il faut que les algériens (pratiquant ou non) sachent que l’histoire de la Kaaba (cette célèbre pierre noire de la « Maison sacrée » de la Mecque, autour de laquelle les pèlerins musulmans tournent sept fois) remonte aussi à Abraham donc des millénaires avant l’apparition de l’islam. C’est Dieu qui a ordonné à Abraham de la protéger avec les moyens de l’époque, ce qu’il a fait avec l’aide de son fils Ismail. Il ne faut pas oublier qu’avant l’islam, l’adoration de pierre (ou de toute autre chose objet ou animal ou montagne etc.) était possible sans que Dieu n’y voie d’inconvénient !
    C’est le Prophète Mohamed lui-même, de par sa notoriété et son influence, qui a décidé de détruire les idoles pour ne reconnaître qu’un Dieu comme entité d’adoration. Le Coran en parle très précisément dans des sourates de la question de la Kaaba sur cette injonction à Abraham ! Le prophète Mohamed (qu’il repose en paix) aurait fait une exception en décidant de ne pas détruire la «pierre noire», en réalité un météorite, pour ramener de son côté le plus grands nombre de soldats parmi les païens adorateurs de pierres, avec comme objectif de les convertir et de les utiliser comme soldats !
    La pierre noire de la Kaaba est la seule pierre idolâtrée que le Prophète Mohamed a épargnée dans ce seul objectif ! Pas mal comme stratégie politique, car il ne faut pas oublier que le Prophète était non seulement un parfait croyant dévoué à Dieu, mais aussi un chef de guerre et un chef politique !

      Abou Lahab
      3 septembre 2017 - 13 h 53 min

      Si vraiment Abraham ( « Patriarche » par excellence du peuple d’Israël , selon le pentateuque ) avait construit la Mecque , pourquoi les juifs et les chrétiens n’ont n’en pas fait un lieu sacré et de pèlerinage ? Ils n’ont accordé aucune importance à cette battisse qui n’était sacrée que pour les païens arabes.

        Zahir Oukmanou
        3 septembre 2017 - 14 h 19 min

        @Abou Lahab , toi au moins , par tes réponses, tu ne cesses de nous répéter implicitement que tu ne crois pas au Coran et à ce qui est écrit dans ses sourates ! c’est en effet une position comme une autre !

          Abou Lahab
          3 septembre 2017 - 16 h 55 min

          Ce n’est pas une question de croire ou de ne pas croire, mais on est en droit de se poser des questions dans le bon sens . Salomon à coté d’Abraham n’est rien mais les vestiges de son temple qu’il a bâtit à Jérusalem fait office de lieu de culte et d’adoration pour les juifs . Et qu’on ne nous dise pas que ce temple n’est qu’une légende , puisque le Coran en atteste l’existence en racontant comment les démons aidèrent à la construction
          du Temple et, ayant été dupés, continuèrent après sa mort (sourate
          XXXIV).

        etonné
        3 septembre 2017 - 20 h 06 min

        là, vous passez complètement à côté de la raison

    Bison
    3 septembre 2017 - 11 h 55 min

    Jeunes de 18-25 ans: generation fakhamatouhou! Génération concorde civile! Les futurs cadres, futurs députés, futurs zaïm.., l’avenir quoi!!
    Demandons plutôt à nos oulémas de notre association de oulémas ce qu’ils pensent de tout ça ! Oui, nos oulémas, maintenant qu’ils ont la panse bien remplie de bouzellouf et de cervelle de mouton, sauf empêchement pour indigestion, vont sûrement nous livrer la quintessence de leur pensée sur ce phénomène (si c’est vraiment un phénomène, et si il est vraiment extra-naturel)! Un phénomène ne peut pas échapper à leur sagacité! Qui sait peut être qu’ils ne verront que du bien!
    On s’affole pour rien! Que cette generation et les suivantes (incivilité infantile, réf. Un autre article AP) tant décriées se révèleront finalement l’avenir radieux de l’Algérie y compris pour les moutons (c’est pour la première fois qu’un mouton sacrifié entre dans une autre dimension, passe à la postérité, est starifié!! Certes, à quel prix mais quand même, c’est mieux que de finir en kefta et chtit’ha et partir sans laisser de trace !)
    Franchement, y’a plus grave et plus important dans le monde! Exemple: La caravane! Elle avance, la caravane! Nos oulémas ont ils égorgé des moutons là bas, a rafah? Ont-ils envoyé des images et des selfies du mouton pissant le sang !?

    SOUFI
    3 septembre 2017 - 11 h 21 min

    200 000 000 000 DZD = 1 500 000 000 EUROS !
    (1mouton = 50 000DZD X 4 000 000 de moutons c’est du businesssssss avant tout.)

    En resumé: “Le cerveau de l’imbécile n’est pas un cerveau vide, c’est un cerveau encombré où les idées fermentent au lieu de s’assimiler, comme les résidus alimentaires dans un colon envahi par les toxines.” (Georges Bernanos)

    mhd dz
    3 septembre 2017 - 11 h 10 min

    Ah qu,on est beaucoup mieux à la campagne!;rien à changer depuis tout petit..toujours les anciens au couteau,les jeunes mettent la main à la pâte, on a l,espace plus qu,il nous en faut et 1 mouton par grande famille et non par tete de pipe, parfois un boeuf pour tout le village.
    Vive le non exode rural!

    Akli Boughzer
    3 septembre 2017 - 10 h 47 min

    Ce rituel qui provient du temps d’Abraham c’est à dire il y a plus de 4000 ans est commun à toutes les religions monothéïstes. Mais seuls les Musulmans s’acharnent à perpétuer cette pratique dépassée qui ne doit être que symbolique au lieu de décimer le cheptel et de faire de tous les musulmans des égorgeurs souvent devant des jeunes enfants qu’on initie souvent sans le vouloir à ces pratiques barbares d’un autre âge.Transformer les cités et les rues en abattoirs avec les puanteurs et la saleté en plus il faut le faire,et après on se plaint de la dégradation de l’environnement et du cadre de vie en général.Mais certains fanatiques vous diront, sûrs d’eux, que c’est sur ordre de Dieu et personne n’osera les contredire.

      Abou Lahab
      3 septembre 2017 - 11 h 32 min

      Même Abraham est un personnage fictif . Seule la littérature biblique (et tout ce qui lui est tributaire comme les livres apocryphes, le Talmud, les Evangiles ou le Coran) mentionne le nom d’Abraham. Aucune stèle, ou tesson, ou fragment archéologique, ou document historique extrabiblique et antérieur au VIIIème avant J.-C., n’a été trouvé mentionnant le nom d’Abraham. Rien de rien !
      Le nom d’Abraham n’apparaît jamais dans le livre le plus ancien de la Bible, c’est-à-dire le « Livre des Juges » rédigé au XIème-Xème siècle avant J.-C. Tous les autres livres de la Bible sont postérieurs au Livre des Juges, en particulier le Pentateuque et le Livre de Josué (ces deux derniers livres, bien que placés d’un point de vue rédactionnel avant le Livre des Juges, ont été rédigés plus de deux siècles après !).
      Si Abraham avait existé, le Livre des Juges – qui est un livre à vocation « historique » et qui couvre une période de 300 ans, n’évoque pas une seule fois le nom et la mémoire de celui qui est considéré dans le Pentateuque et le livre de Josué comme le « Patriarche » par excellence du peuple d’Israël ! De plus même si Abraham a existé, il n’a jamais mis les pieds à la Mecque pour construire «Beit Al Haram.

        Zahir Oukmanou
        3 septembre 2017 - 13 h 35 min

        Cher compatriote @Abou Lahab , c’est le Coran lui-même dans quelques unes de ses sourates qui parle de la Kaaba , en disant que c’est Dieu qui a ordonné la préservation et la reconstruction de la Kaaba par la main d’Abraham et de son fils Ismaël.

        Maintenant, je suis d’accord avec certains internautes pour dire les trois catégories de textes révélés que sont la Torah, la Bible ou les Evangiles et le Coran, ont leur part de mythes, d’allégories, de légendes, mythologies, de paraboles, mais avec comme principal objectif l’adoration et l’amour de Dieu, évidemment!

        atlassien
        3 septembre 2017 - 16 h 58 min

        Abou Lahab : un pseudonyme bien choisi par son auteur et ça veut tout dire .répliquer à un négationniste têtu comme une mule comme l’a été l’ennemi juré de notre Prophète (QSSL) c’est perdre son temps et ça ne vaut pas le coup d’y essayer .ce n’est guère par manque d’arguments mais plutôt par sagesse et raisonnement logique.

          Abou Lahab
          3 septembre 2017 - 18 h 42 min

          @Atlassien , oui ta sagesse et ton raisonnement logique qui te fais croire qu’une fourmis parle et rapporte des infos que le  » houdhoude  » la huppe argumente et qu’un homme peut voyager dans le cosmos et atteindre les confins de l’univers à dos de mulet ailé .

        salut
        3 septembre 2017 - 18 h 24 min

        tu ne croie a rien c,est ton problème tu as des taise en théologie pour affirmer ta haine envers l islam pour ma part je te dirais c,est ta haine envers les arabes plutôt qui te font dire des chose qui te dépasse est pour daeche ne les compare pas a l;islam la fabrication de tes pote les kofare alors vas plutôt faire du sport ou lire avant de blatérer tes inepties va t,instruire un conseil évite des propos trop atife moi j,ai une foi inébranlable sa me dérange aucunement peut être q;il as des gens a qui sa ne plais pas alors respecte un peut de respect et tu site voltaire un kofare de plus qui pour salir notre bien aime prophète QSSL écrivais des pièce de théâtre pour faire rire toute la cours du roi ils ne se lavais même pas les fesse lui et toute sa cour même pour pisser il avais un valet qui appeler valet de pisse il leurre tenais un pot alors que les arabes opérais des cataracte et j,en passe ( QUE TA HAINE NE T,AVEUGLE PAS)

    Smail GAOUA
    3 septembre 2017 - 10 h 47 min

    Ya el khaoua, il n’y a pas que la jeunesse qui est « perdue » comme on dit, c’est toute l’Algérie car mêmes les adultes sont « perdus » ! Lisez s’il vous plait chers internautes l’article suivant d’un journaliste algérien , publié dans un journal algérien qui raconte le lendemain de l’Aïd à Alger , la capitale dite « la blanche », la capitale dite « méditerranéenne » !!!!!

    …. « L’Aïd el-Adha est passé mais il a laissé des traces. Les trottoirs, les cours de cités, les parkings d’immeubles, les places publiques mais aussi les jardins, sont «marqués» en rouge. Ils sont imprégnés de mares de sang coagulé. Attirant des essaims de mouches et de moustiques, ces taches ne risquent pas de disparaître avant les premières pluies automnales.
    Comme si ces traces de sang ne suffisaient pas, des peaux de mouton s’ajoutent au peu reluisant décor. Elles sont étendues partout pour sécher et parfois carrément abandonnées à même le sol dans les quartiers. Outre leurs odeurs nauséabondes, elles, aussi, attirent leur part d’insectes surtout les mouches. Les passants sont souvent obligés de descendre sur la chaussée ou changer de trottoir afin de les éviter. A quelque chose malheur est bon, les chats profitent de l’aubaine et se régalent en grignotant les restes de viande collés aux peaux de mouton et même d’un bœuf comme au jardin près du stade Ferhani à Bab-el-Oued.
    Au lendemain de l’Aïd el-Adha, les déchets et les ordures ont quintuplé. De gigantesques amas d’ordures s’entassent un peu partout, notamment à l’entrée des cités. Là aussi, des odeurs désagréables se dégagent.
    Sur les trottoirs, les débris de foin témoignent du passage des marchés à bestiaux improvisés. Au moindre coup de vent, cet aliment de bétail s’éparpille et déborde sur les chaussées.
    Au quartier dit les Groupes, à Sidi M’hamed, un spectacle hallucinant s’offre aux yeux des passants. Ici l’improvisation est reine. Face à des bacs d’ordures, des carcasses de moutons sont suspendues aux grillages à proximité d’une boucherie. C’est l’inconscience totale : ces carcasses gisent en plein soleil exposées au vent et à la poussière. Elles attendent, visiblement, leur tour pour le découpage et le désossement.
    Alger, déjà sale les jours ordinaires, offre au lendemain de l’Aïd el-Adha un lamentable spectacle d’abattoir à ciel ouvert. »

    Rouh ya djzaier , rouh !!!

      Akli Boughzer
      3 septembre 2017 - 11 h 16 min

      Je crois que les villes algériennes sont les plus sales et les plus anarchiques du bassin mèditerrannéen.A quoi est dûe cette véritable malédiction qui est tombée sur nous?

      Zahir Oukmanou
      3 septembre 2017 - 12 h 18 min

      @Smail GAOUA, tout çà c’est un peu le résultat de la « bédouinisation » des villes algériennes. Il y a des citoyens qui vivent en ville comme dans la dechra ou sous la tente. Pour eux, ils pensent qu’il n’y a aucune raison d’y vivre différemment ou de faire l’effort de changer leurs comportements !
      Il est certain que le contenu idéologico-politico-culturellde la doctrine du pouvoir de 1962, celui-là même qui a détourné la Révolution algérienne, a joué un rôle dans cette dégradation des mentalités ! A mon avis, c’est çà qui empêche ou retarde notre beau pays l’Algérie de prendre la voix de la modernité, de l’ouverture, de l’universalité, de la citoyenneté et de la connaissance ! Cette vision des choses de « nos » dinosaures est un vrai massacre ! Elle a et aura encore des répercussions négatives certaines sur l’avenir du pays aussi bien sur les plans de la culture, de la modernité, de la mentalité et du développement économique et social en général !

    JEUNESSE PERDUE
    3 septembre 2017 - 10 h 28 min

    jeunesse totalement perdue et livrée à elle méme …
    maintenant concernant votre passage « C’est dire qu’en matière de réforme religieuse, nous touchons vraiment le fond » : vous avez raison de dire que nous touchons le fond, enfin du moins les 90%…
    j’ai 71 printemps, musulman pratiquant la Foi de DIEU, l’Unique et l’Absolu : ALLAH, et en 70 années je n’ai jamais attenté à la vie d’un mouton… et voici pourquoi :
    S22 (el hajj) – V 28:
    27. وَأَذِّن فِي النَّاسِ بِالْحَجِّ يَأْتُوكَ رِجَالا وَعَلَى كُلِّ ضَامِرٍ يَأْتِينَ مِن كُلِّ فَجٍّ عَمِيقٍ
    28. لِيَشْهَدُوا مَنَافِعَ لَهُمْ وَيَذْكُرُوا اسْمَ اللَّهِ فِي أَيَّامٍ مَّعْلُومَاتٍ عَلَى مَا رَزَقَهُم مِّن بَهِيمَةِ الأَنْعَامِ فَكُلُوا مِنْهَا وَأَطْعِمُوا الْبَائِسَ الْفَقِيرَ
    29. ثُمَّ لْيَقْضُوا تَفَثَهُمْ وَلْيُوفُوا نُذُورَهُمْ وَلْيَطَّوَّفُوا بِالْبَيْتِ الْعَتِيقِ

    comment ne pas voir, pourtant très clair, que le sacrifice désigne UNIQUEMENT un rituel du devoir du hajj.
    et pour finir : il n’ya de DIEU qu’ALLAH et Mohammed Son Messager.

    q
    3 septembre 2017 - 10 h 17 min

    n’est il pas temps de reconnaitre que ce soi-disant sacrifice n’est qu’un vestige païen qui devrait être abandonné par tous les êtres rationnels?
    Dieu, dans toute sa grandeur, attend-Il vraiment que nous lui sacrifions un mouton pour lui montrer notre reconnaissance?
    Dieu n’attend-il pas de ses créatures de ne pas voler, de ne pas mentir, de respecter autrui, etc. ?
    PS: les musulmans en général et les algériens en particulier qui subissent l’histoire au lieu d’y participer activement mettent en exergue des apparences (le mouton de l’aïd que l’on égorge, le kamis, le hidjab, la barbe, etc.) pour camoufler leur être minable, vil, sournois, hypocrite et totalement déshumanisé.
    Abou Stroff

      kho
      3 septembre 2017 - 10 h 28 min

      Allah iatek seha, je suis à 100 % de ton avis. Pas plus que l’habit ne fait le moine, le sacrifice, la barbe, le voile et la jelaba ne font pas les musulmans.

    Abou Lahab
    3 septembre 2017 - 10 h 12 min

    Allah yarhame Voltaire 3ala klamou : « Lorsqu’une fois le fanatisme religieux a gangrené un cerveau, la maladie est presque incurable (…) Ces gens-là sont persuadés que l’esprit saint qui les pénètre est au-dessus des lois, que leur enthousiasme est la seule loi qu’ils doivent entendre. Que répondre à un homme qui vous dit qu’il aime mieux obéir à Dieu qu’aux hommes, et qui, en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant ? »

      Mohand
      3 septembre 2017 - 17 h 12 min

      On l’interne dans un hôpital psychiatrique à vie avec de forte dose de médicaments pour calmer son cerveau de moineau cher ami.
      Ça s’appelle des débiles mentaux ailleurs à la différence de chez nous que certains les prennent pour des dieux de la science et du savoir; et intermédiaire entre les humains et dieu.

    Abou Stroff
    3 septembre 2017 - 10 h 07 min

    « Phénomène inquiétant : de jeunes «égorgeurs» s’exhibent sur Internet » titre R. M..
    je pense, avec la modestie qui m’étouffe, qu’il n’y a rien d’inquiétant à cet exhibitionnisme. en effet, que représente le « zigouillage d’un « vulgaire » mouton comparé au zigouillage de quidams qui n’ont rien demandé mais qui ont été zigouillé par la vermine islamiste (qui a été absoute de tous ces crimes) parce qu’ils ne répondaient pas aux critères de cette dernière (rappelons nous la visite de courtoisie -pour discuter de notre sort- qu’a effectué un assassin notoire à l’actuel premier ministre)?
    en fait, si on veut pousser la réflexion à fond, n’est-ce pas plus inquiétant de remarquer que la grande Algérie et le fier peuple algérien sont dirigés par un ramassis de prédateurs qui n’a qu’un objectif: nous faire disparaitre en tant que Nation et peuple?
    PS: reconnaissons que tout est fait, en particulier par le pouvoir en place, pour que les algériens lambda s’endorment, grâce à la religion, s’aliènent, grâce à la religion, deviennent des zombies, grâce à la religion et ressemblent de plus en plus à des morts-vivants grâce à la religion.

      Abou Lahab
      3 septembre 2017 - 10 h 26 min

      Le pouvoir emprunte le même chemin qu’ont emprunté les occidentaux pour contrer le  » péril  » communiste. Domestiquer le pit bull islamique pour accomplir le sale boulot , mais c’était sans compter de la nature satanique de la bête immonde islamique. Dompter cette bête pour la lâcher contre les démocrates et les nationalistes intègres algériens mènera inéluctablement le pays vers un gouffre sans fond.

    Abou Lahab
    3 septembre 2017 - 9 h 46 min

    Daech n’est pas né du néant c’est le produit d’un environnement et d’une culture islamique ayant pour socle et fondement l’islam. Les gymnastiques mentales et étymologiques pour innocenter la religion ne bernent que les gogos et ceux qui trouvent un plaisir à être bernés. La ligne entre égorger une bête et un être humain pour l’offrir à un assoiffé de sang est vite franchie dans des sociétés fanatisées et abruties par une « religion » qui sacralise la mort et le sang.

    kaci
    3 septembre 2017 - 9 h 03 min

    je ne vois aucune sacralité dans le fait d’égorger à part le sang qui coule et qui donne une vraie idée de l’islam

    LE NUMIDE
    3 septembre 2017 - 8 h 59 min

    LA CULTURE DAESH dans toute son ampleur .. Madame Benghabrit a du travail

    Yeoman
    3 septembre 2017 - 8 h 08 min

    La paresse est mère de tous les vices. Voici le plus grand problème en Algérie: trop de gens y « vivent », c’est-à-dire consomment, sans avoir besoin de travailler, ou ne serait-ce que faire semblant de bosser. Tout ce qu’ils foutent c’est se plaindre, se lamenter sur leur sort. Un instant ils chialent parce qu’ils n’ont pas ce qu’ils veulent, l’instant d’après ils se vantent et exhibent ce qu’ils ont. Quant à ceux qui bossent, ils se contentent dignement du peu qu’ils gagnent.

      degdoug
      3 septembre 2017 - 8 h 59 min

      Exact, la paresse et l´oisiveté sont mères de tous les vices. Le plaisir de travailler a disparu en Algérie il n´y que l´argent facile qui compte, par tous les moyens possibles, sauf par le travail honnete. Voltaire avai bien écrit: « le travail éloigne de nous trois grands maux: le vice, l´ennui et le besoin »

      Abou Lahab
      3 septembre 2017 - 12 h 43 min

      Oui vous avez raison  » le plus grand problème en Algérie: trop de gens y « vivent », c’est-à-dire consomment, sans avoir besoin de travailler… » C’est pour cela l’Etat doit mener des campagnes de stérilisation forcée pour ces gens là , sinon ils vont se multiplier comme des rats et mettre en péril l’existence même de la nation algérienne .

    Telephone Arabe
    3 septembre 2017 - 7 h 28 min

    On devrait interdire ce rituel du sacrifice. Moi j’ai acheté 1 kg de côtelettes et un gigot. Ça me suffit largement. Puis la viande de l’agneau est dangereuse pour la santé. Elle est pleine de mauvais cholestérol. Un mouton entier, c’est du gaspillage. Mieux vaut être piscivore. Ça rend intelligent et ça évite d’avoir du cholestérol dans le sang. La prochaine fois n’achetez plus d’agneau.

      JEUNESSE PERDUE
      3 septembre 2017 - 10 h 31 min

      vous parlez de viande , alors que le coeur du rituel relevé d’un sacrifice purement rattaché et uniquement au devoir du hajj. ! j’ai donné mon avis plus haut ou plus bas…

    Anonyme
    3 septembre 2017 - 7 h 20 min

    Pour juguler ce phenomene revelateur d’un mal social l’education prodiguée par les parents, l’ecole,les chaines télé publiques , privées et les mosquées doit etre revisée pour eviter à notre pays l’installation de moeurs infernales .

      Yeoman
      3 septembre 2017 - 9 h 16 min

      Je parie que ces types ont grandi dans des cités dortoirs et qu’ils n’ont jamais vu un mouton paître en paix dans les champs. Pour eux, c’est juste un objet sur lequel ils ont le droit de passer leur sale et lâche envie de faire couler le sang

      etonné
      3 septembre 2017 - 20 h 21 min

      qui éduque qui?

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