Soufiane Djilali mène campagne pour l’application de l’article 102 à Bouteflika

102 Djilali
La campagne pour l'application de l'article 102 reprend de plus belle. New Press

Par Hani Abdi – Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali, s’engage dans une campagne inédite visant à mobiliser les citoyens pour l’application de l’article 102 de la nouvelle Constitution adoptée en mars 2016. Accompagné d’autres responsables et militants du parti, Soufiane Djilali a sillonné les rues d’Alger à la rencontre des citoyens auxquels il a expliqué, avec son équipe, l’article 102 et comment le faire appliquer.

Pour le président de Jil Jadid, l’application de l’article 102 (88 dans l’ancienne version de la Constitution) est l’unique recours pour faire sortir le pays de la crise actuelle. Soufiane Djilali sort donc sur le terrain pour tenter de concrétiser ce qui s’apparente à sa principale revendication politique dans la conjoncture actuelle, marquée par beaucoup de craintes et d’incertitudes sur l’avenir du pays, qui jouit encore d’une stabilité précaire.

Soufiane Djilali, qui refuse de prendre part aux processus électoraux car organisés par «un régime sans la moindre légitimité», réclame avec insistance depuis plus d’un mois l’application de la mesure d’empêchement sur le chef de l’Etat qu’il considère comme trop malade pour qu’il continue de gouverner. Lors de ses multiples sorties médiatiques de ces huit dernières semaines, le président de Jil Jadid a demandé aux dirigeants du pays de montrer le président Bouteflika. Mais Soufiane Djilali considère que des images prises par la télévision officielle ne suffisent pas pour déterminer l’état physique et mental du chef de l’Etat. Pour lui, il est donc nécessaire que des personnalités connues de l’opposition pour, notamment, leur probité et leur honnêteté le rencontrent. Une demande qui sonne comme une sorte de défi à l’entourage du chef de l’Etat qu’il accuse au demeurant d’«usurper» la fonction présidentielle. Il faut dire qu’il n’est pas le seul homme politique à considérer le président de la République comme «inapte» à continuer à gouverner en raison de sa lourde maladie.

Le parti d’Ali Benflis, aussi, ne cesse depuis sa création de considérer la «vacance du pouvoir» comme la principale source de la crise politique qui secoue le pays. D’autres voix, moins audibles, s’interrogent, de leur côté, sur les capacités du président Bouteflika à gouverner.

La polémique sur son état de santé est donc revenue en cette rentrée sociale. Cela au point que les présidents des deux Chambres du Parlement, qui a repris ses activités ce lundi, ont rassuré dans leurs discours sur la santé du président Bouteflika, «apte», selon eux, à terminer son quatrième mandat. Mais la réaction la plus énergique est venue du secrétaire général du FLN qui accuse ceux qui appellent à l’application de l’article 102 de vouloir rééditer le scénario de 1998, où l’ancien président Zeroual avait été contraint de démissionner avant la fin de son mandat. La rentrée s’annonce ainsi politiquement chaude.

H. A.

Comment (31)

    L'EPERVIER.
    14 septembre 2017 - 1 h 33 min

    c’est un F’HEL , c’est un HOMME , SOFIANE DJILLALI , je suis SOFIANE DJILLALI.

    Amitou
    6 septembre 2017 - 14 h 11 min

    Il faut respecter les termes de la constitution et les echeances electorales.
    Roosevelt a preside les USA pendant les plus difficiles periodes qu ont connu les americains; Stephen Hawking reste le plus eminent des savants sur la planete, il est completement paralyse et communique a travers un computer…
    tant que les facultes mentales restent intactes, les risques de derapage sont minimes.
    Donc seuls les deputes peuvent decider du sort du president en cas d incapacite de gerer les affaires de notre pays, c est notre constitution qui le stipule et rien d autre! Et il faut apprendre a respecter nos institutions…
    Il y a l echeance de 2019, a moins que Dieu en decide autrement.
    A propos: le bilan de la gouvernance de Boutef est plus que positif. Soyons honnetes. Il aurait pu etre meilleur…. si nous avions donné sa valeur au travail.

      Anonyme
      6 septembre 2017 - 18 h 32 min

      SVP, arrêtez ce genre de comparaisons complètement puériles ! L’Algérie reste l’Algérie et n’est pas les États-Unis, tout comme Bouteflika est Bouteflika et n’a jamais été Roosevelt ou quelqu’un d’autre… et jamais il ne sera quelqu’un d’autre que lui-même. Il n’est ni une sommité scientifique ni le président d’une puissance mondiale qui, quand à lui (Roosevelt), se déplaçait à travers le monde pour rencontrer ses paires et discuter avec ses homologues afin de défendre les intérêts de son pays, de son peuple et non pas ceux d’un clan restreint.
      Par ailleurs, si les institutions ne sont pas respectée en Algérie c’est bien parce que celles-ci ne respectent pas le peuple. Et ce n’est pas par ce genre d’argumentation tirée par les cheveux que les algériens vont se mettre à respecter leurs institutions et leurs politiciens. C’est bien malheureux que l’on ne veuille pas encore le comprendre.

      Zoubir
      29 septembre 2017 - 7 h 40 min

      Je réponds à (pseudo-Amitou), votre commentaire sur l’application de l’article 102, pour destitué le president malade et invalide. Ma constatation, suite à votre commentaire, soit vous manipulateur, soit vous êtes l’un des chiata du régime, ou vous êtes définitivement ignorant, abruti ou plutôt DEBILE. Voila, ma constatation.

    zaatar
    6 septembre 2017 - 11 h 44 min

    Dans la bâtisse carrée plantée à El Mouradia, il n’y avait déjà pas de Président, et la Présidence était vide, à l’exception du directeur de cabinet de la Présidence qui gardait les lieux. Celui-ci a été nommé Premier ministre et personne n’a encore pensé à le remplacer. La Présidence est donc vide, et à part le jardinier et la petite équipe de gardes républicains qui gardent le jardinier qui surveille les plantes, il n’y a personne. Le Président est à Zéralda et l’ex-directeur de cabinet est à l’avenue du docteur Saadane, un médecin du Mouvement national de l’époque qui aurait été bien utile aujourd’hui. On peut imaginer la suite, où petit à petit, les institutions se vident de sens et de responsables, Ouyahia est démis de ses fonctions pour avoir lancé le projet d’une usine de montage de moutons et on oublie de le remplacer. Plus personne à la Présidence, plus personne au Premier ministère et au Palais du gouvernement, à part quelques policiers qui interdisent aux gamins de jouer sur la belle Esplanade d’Afrique.
    Et ailleurs ? Y a-t-il quelqu’un au Conseil constitutionnel? Oui, il y a Medelci, mais c’est comme s’il n’y avait personne. A la Cour des comptes ? Des gens qui font des comptes mais que personne ne consulte. Car, contrairement à la nature, la République algérienne n’a pas horreur du vide, elle a mis un mois et demi à nommer un ministre du Tourisme en pleine saison touristique et 9 mois à nommer un ambassadeur à Paris dans le pays qui compte le plus d’Algériens après l’Algérie. Heureusement, il y a Bensalah au Conseil de la nation qui vient d’annoncer que le Président se porte bien. Tout va bien alors, le vide n’est pas vide, même si le Président n’est pas à la Présidence. Que faire alors de ce bâtiment ? Un musée, un hôpital pour nécessiteux ou une université pour présidents vu qu’aucun d’entre eux n’a fait d’études. Ou mieux, le donner à l’opposition qui a toujours du mal à trouver des salles. Elle ne fera peut-être pas pire que l’ancien locataire qui est parti.

      Mustapha Lamari
      6 septembre 2017 - 13 h 12 min

      cher @zaatar , vous avez oublié de parler du millier (autour de 1000 ou plus) de fonctionnaires de la Présidence (agent administratifs, administrateurs, directeurs centraux, sous directeur, chargés de mission, conseillers, Directeurs généraux, secrétaires, chauffeurs etc… etc… ) qui sont payés à ne rien faire et ce depuis environ 3 années ! La grande majorité d’entre eux se présente à peine de temps en temps dans leur bureau et ressortent tout de suite après pour s’occuper de leurs affaires familiales ou carrément de « trabendo » !

        zaatar
        6 septembre 2017 - 13 h 26 min

        Heuu Oui, vous avez probablement raison sauf que j’ai reproduit le billet de Mr Chawki Amari du journal el watan…et lui ne les a certainement pas oublié car en parlant du vide, la batisse est effectivement vide vu que tous ceux que vous avez cités ne passent pas plus de 10 mn la journée à l’intérieur.

      Sibbous
      6 septembre 2017 - 18 h 11 min

      Ya Zaâtar,il faut rendre à César ce qui appartient à César.
       » Ton  » commentaire n’est pas de toi mais de Chawki Amari,chronique paru aujourd’hui au journal El Watan.
      L’Algérie n’est as le Kenya où sa cour constitutionnelle vient d’invalider l’élection présidentielle,une décision inimaginable dans les républiques couscoussières
      arabes ! Chapeau bas au peuple kényan et à sa cour constitutionnelle.

    chibl
    6 septembre 2017 - 10 h 01 min

    Monsieur Djilali, vous etes un homme cultivé et de valeur, ne vous cassez pas la tete, vous êtes dans un pays de médiocres, personne ne vous écoutera.

    Anonyme
    6 septembre 2017 - 0 h 52 min

    Allah s’est adressé à tout un chacun par sa parole sacrée, transmise, directement et de vive voix, par son Prophète Mohamed (QSSSL). Bouteflika n’est ni le Bon Dieu ni son prophète. C’est un être humain et un citoyen algérien qui a été «élu» à cette fonction par d’autres citoyens, tout aussi algériens que lui, pour présider aux destinées de ce pays. Il se doit d’assumer toutes ses obligations et, entre autres, de parler, directement et de vive voix, à ses électeurs et à l’ensemble de la nation. Sa fonction lui commande de s’adresser directement au peuple algérien, sans intermédiaires. Ne pas le faire serait mépriser les algériens dans leur ensemble ainsi que les valeurs et les institutions de l’État algérien.
    Il n’a pas le droit de continuer à occuper ces hautes fonctions s’il ne dispose pas de toutes ses capacités, physiques et mentales. En pareil cas et dans le Droit, cela s’appelle une «usurpation de fonction» et constitue un crime punie par la loi.
    Cette situation inédite est porteuse d’innombrables dangers et périls pour le pays. L’État algérien est ainsi menacé dans ses fondements mêmes. Cela ne saurait durer. Il est donc urgent de remédier à cela et que chacun assume ses responsabilités, en son âme et conscience, devant le peuple et devant Dieu.

      Mustapha Lamari
      6 septembre 2017 - 13 h 14 min

      @Anonyme , clair et net ! No comments !

    Abdellah
    6 septembre 2017 - 0 h 06 min

    Jil Jadid n’est pas seul à demander l’application du 102, il y a avant tout le bon sens…

    beniderbala
    5 septembre 2017 - 22 h 43 min

    hé bé! ça ne sert à rien de développer ou d’analyser les propos de M Djilali concernant le 102 car s’est de la parole foutu en l’air.
    Séhab a bien raison c’est au président de venir se montrer à son peuple et de parler lui même de ces capacités à terminer son mandat et puis bon débarrât

    Predator.DZ
    5 septembre 2017 - 21 h 41 min

    Il peut toujours aller demain a la Présidence pour constater la vacance du fauteuil du Président du Conseil des ministres, et demander le 102. Il pourra se faire accompagner par Boukrouh, Benflis et Tata LOUIZA.

    Hocine-Nasser Bouabsa
    5 septembre 2017 - 21 h 39 min

    Les Algériens méritent mieux que ce président qu’ils ne voient plus depuis plusieurs années.
    Les Bensalah, Bouhadja, Ouyahia, Ould Abbas et Cie peuvent crier sur tous les toits que BOUTEFLIKA remplit les conditions de bonne santé physique et mentale requises pour présider au destin de l’Algérie. Mais les faits sont tenus et les images même relookés qu’ils nous montrent tous les 3 mois à la télé – pour suggérer un semblant de présence virtuelle – parlent un autre langage.

    S’il était réellement en bonne santé, il aurait recu depuis longtemps le président MACRON, qui a déclaré vouloir se rendre le plutôt possible en visite d’état en Algérie.

    Même si l’article 102 est une escroquerie constitutionnelle, puisqu’il est pratiquement inapplicable, il faut faire campagne pour son application, même si les chances de réussite sont très minimes.

    Une campagne pour l’application de l’article 102 aura le mérite de provoquer une discussion au sein de la société, et augmentera le taux d’abstention lors des prochaines élections municipales.

    séhab
    5 septembre 2017 - 21 h 21 min

    pourquoi pas lui même venir a la télé face aux peuple et leurs dire qu’il est APTE et capable d’assumer

    ca fonction de chef de l’état. il y a en a marre que on parle toujours a ca place!!!

      ali
      6 septembre 2017 - 12 h 01 min

      Des laboratoires americains sont capables de reproduire des faciès en peau humaine à l image de n importe quelle personne.
      Ce stratagème peut être utilisé par notre Fakhamatouhou et utilisé une autre personne pour parler à sa place à la télé. Cela parait comme de la science fiction mais ça existe…..

    GHEDIA. A
    5 septembre 2017 - 20 h 46 min

    Effectivement, jil jadid est, jusqu’à preuve du contraire, le seul parti de l’opposition qui reste conséquent avec lui-même. Son discours est logique. S’il insiste aujourd’hui sur l’application de l’article 102, c’est parce que son analyse de la situation politique telle qu’elle se présente actuellement l’a amené à cette conclusion :  » il y a vacance du pouvoir « . Pourquoi ne voudrait-on pas admette cette si simple vérité ? Cela saute aux yeux : l’homme qui devrait incarner l’État n’assume plus son rôle et cela depuis belle lurette maintenant. Alors pour quoi ne pas le mettre à l’écart comme le stipule de façon claire et nette cet article (102) de la Constitution qu’il a lui-même modifiée plusieurs fois ?

      lhadi
      6 septembre 2017 - 12 h 39 min

      Quand les rapports sont de manipulation, derrière les gesticulations de surface se cachent les véritables décideurs : ceux qui tirent les ficelles dans les coulisses et contrôlent la chorégraphie.
      La tâche des Don Quichottes qui se focalisent sur l’art 102 de la nouvelle constitution est absurde, sans fin pour ne pas dire impossible. Ils sont condamnés à remplir des jarres percées.
      Le président de la république, affaibli par son accident vasculaire et l’usure du pouvoir, est comptable des erreurs, des échecs et des errements de sa feuille de route.
      Par conséquent, la seule tache qui mérite adhésion : se mettre en ordre de bataille pour mettre à nu la gouvernance de ce président de la république qui ne comprend pas que sa légitimité à moins de se tromper de fonction , dépend, d’une part, de sa capacité à délaisser les clivages, à incarner l’Algérie dans toute sa diversité et à rassembler le peuple Algérien dans son entier, et d’autre part, s’identifier à l’autorité souveraine que la constitution lui octroie et dont il doit toujours être prompt et attentif à affirmer la prééminence qui s’y attache.
      La haute idée que je me fais du rôle dévolu au Président de la république et de la responsabilité qui lui incombe, je ne la trouve pas à travers sa politique, sa gouvernance. Par conséquent, je le dis sans état d’âme : il ne peut y avoir de développement économique, social, culturel et moral sans développement politique.
      Le pays est au bout du gouffre et il lui faut un excellent guide en excellente forme physique et morale qui, tel un bon navigateur, doit savoir bien tenir le gouvernail et posséder la science de manœuvre ; celle qui oblige à louvoyer pour prendre les vents porteurs ou à biaiser pour éviter les écueils.
      Le pays frôle l’abime et il a besoin d’une politique de redressement national qui ne peut se faire qu’avec l’apport d’une équipe dirigeante de compétence sans faille, forte, cohérente, déterminée et d’un chef de gouvernement dénué de tout souci de complaisance, de stature intellectuelle, de rigueur morale et dont la force de ses convictions sont exprimées avec un talent oratoire exceptionnel.
      Ainsi, face au progrès de l’intelligence et aux exigences, le présent et l’avenir sont liés au devenir de deux qualités majeures : le dévouement et la compétence mises entre autres au service des stratégies de transition vers la justice globale à partir des injustices existantes.
      La crédibilité d’un homme d’Etat se juge sur son attitude face aux événements et sur sa capacité à résoudre les problèmes.
      Fraternellement, lhadi

    102
    5 septembre 2017 - 20 h 13 min

    Le peuple veut un vrai Président, un leader, un visionnaire. Un Président qui comprend les enjeux géostratégique, économiques et technologiques afin de faire de l’Algérie un pays moderne. On ne veut plus d’une personnes absente, malade et plus en phase avec son époque et à ses moments de lucidité pilote le pays en regardant le rétroviseur. Nous voulons retrouver notre fierté, notre dignité, notre optimiste qui fait notre Algériannité.

    El Kenz
    5 septembre 2017 - 18 h 55 min

    Ce président d’un parti qui n’a pour seuls militants sa femme ,ses enfants et sa langue, a contracté surement la maladie de la vache folle en exerçant son métier de vétérinaire. On se demande, si ce n’est pas lui l’ importateur des hormones de synthèses qui nous donnent des viandes pétrifié. Depuis qu’il a été mis fin a son monopole sur les produits vétérinaires , il a la rage.

      Mus
      6 septembre 2017 - 10 h 16 min

      M. El Kenz, vos propos contre Sofiane sont sincèrement mal placés, tendancieux et injurieux. Vous pouvez défendre l’illusion de président virtuel que nous avons actuellement, c’est votre droit. Mais s’attaquer gratuitement au seul homme politique actuel en Algérie (ajoutons Benflis) qui ose défier le régime anti démocratique actuel, c’est faire preuve de manque de lucidité. Sofiane sait se défendre tout seul et n’a pas besoin ni de moi ni de quiconque d’autre pour cela. N’empêche il est le seul a être suffisamment courageux et conséquent avec ses idées et son amour de la patrie pour prendre le risque de manifester dans la rue pour l’application de la constitution (art 102) sachant qu’avec ce régime policier, il risque gros pour…sauver l’Algérie.

    Mourad BELAYAT
    5 septembre 2017 - 18 h 22 min

    Le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali a bien raison de faire la campagne pour l’application de l’article 102 sur Bouteflika car c’est l’aspect politique le plus important à ce moment !
    En effet dans une république où le président est sur fauteuil roulant depuis plus 3 ans sans pouvoir s’adresser à son peuple ou même répondre au téléphone contrairement au Président Franklin Delano Roosevelt auquel certains inconscients laudateurs et courtisans veulent bien le comparer, il est bizarre que des partis politiques dits d’opposition parlent de participation aux élections communales alors qu’il n’y a plus de république !
    Merci cher Soufiane Djilali de rester égal à vous même et constant dans votre analyse politique sur la situation du pays ! Rester comme vous êtes , car vous êtes dans le vrai, dans la vérité !

      Mourad BELAYAT
      5 septembre 2017 - 18 h 27 min

      hier, lors des dernières élections législatives vous avez été trahi par le RCD dans votre serment de Mazafran, mais malheureusement aujourd’hui le parti de Benflis l’a rejoint pour les élections communales ! La trahison est un comportement normal chez les partis politiques dits de « l’opposition » !

        Anonyme
        6 septembre 2017 - 1 h 02 min

        La quelle des deux «trahisons» suivantes est la plus intolérable ? Celle de militants de partis marginalisés par le régime ou celle du régime qui fraude des élections pour se maintenir ad vitam aeternam au pouvoir au point de vouloir en faire une affaire d’héritage familial ?

    lhadi
    5 septembre 2017 - 18 h 01 min

    La tache, des Don Quichottes qui se focalisent sur l’art 102 de la nouvelle constitution, est absurde, sans fin pour ne pas dire impossible. Ils sont condamnés à remplir des jarres percées.

    La plus grande ruse du Florentin d’Alger consiste à faire croire que l’Algérie est devenue le prototype d’une « armée mexicaine » composée de plusieurs chefs. Une armée sans véritable commandement. Ainsi, il pourra dire que c’est les puces des chiens qui font miauler les chats ; c’est-à-dire, c’est la faute des autres.

    Contrairement à ce que certains pensent, il est très aisé de noter que ce petit dictateur, amoindri par son accident vasculaire et l’usure du pouvoir, est le seul comptable des erreurs et des échecs qui obèrent le développement d’un Etat fort, d’une république solide, d’une Algérie apaisée, moderne et conquérante dans ce monde de globalisation politiquement et économiquement injuste.

    Pour ne pas se pincer le nez des remugles du Césarisme qui insert son destin en lettre cousue de trahison et de lâcheté ; cet égout des passions humaines, il suffit de ne pas se perdre dans la digression.

    Que faire alors ?

    Agir sur les actions adverses. Mais pour cela, il faut de la vertu, cette vertu politique qui est en même temps une raison pratique.

    Il n’est plus temps de s’abandonner au balancement apaisant « des vies parallèles » de Plutarque. Aussi, j’en appelle à l’insurrection des consciences qui saura délivrer l’Algérie de la puanteur de cette domination gérontocratique qui tient fermement les rênes du pays.

    Fraternellement lhadi

    ([email protected])

    goubi
    5 septembre 2017 - 17 h 53 min

    Monsieur Djilali a raison

    Lamri
    5 septembre 2017 - 17 h 45 min

    S’il avait une santé ordinaire comme le soutient Ould Abbés, qu’est-ce qui empêche son entourage d’accepter la requête de Soufiane Djilali afin de couper cours aux « rumeurs » ?

    Karamazov
    5 septembre 2017 - 17 h 42 min

    Oui, mais combien de chances d’être entendu a-t-il ? Cette campagne n’a-t-elle pas d’autres objectifs ?
    Et même si Boutef démissionnait où était démissionné à l’insu de son plein gré qu’aurait-on à attendre au moment où il n’y a aucune autre alternative?
    Ce scénario est loin d’être le meilleurs des scénarios!

      Anonyme
      6 septembre 2017 - 1 h 20 min

      Ta façon d’utiliser le terme «alternative» laisse penser que tu ne connais pas la véritable signification de celui-ci. En effet, le sens que tu attribues à «alternative» dans ton post serait plutôt : «dilemme».
      Pour faire simple : «Une alternative est un choix entre deux possibilités distinctes. Le mot est aussi utilisé pour désigner chacun des choix possibles». Par contre, «Un dilemme entraîne, du fait même du choix, une conséquence négative issue du choix (« j’ai le choix entre ça et ça, mais j’aimerais bien ne pas devoir choisir »)». N’est-ce pas donc cette dernière proposition que tu voulais, en fait, signifier ?

    Compassion
    5 septembre 2017 - 17 h 42 min

    Oui pour l’application de l’article 102 de la constitution. Un Président qui ne parle pas à son peuple, qui ne préside pas, qui ne reçoit les personnalités internationales de son rang, qui ne peut pas répondre aux invitations internationales stratégiques, qui est incapable d’exprimer sa stratégie, sa vision à son pays, qui ne peut pas trancher de façon clair les conflits internes au gouvernement,…. ect ne peut rester président. Il doit démissionner afin d’aller vers une présidentielle ouverte et transparente avec l’armée en garant de la bonne application de la constitution Républicaine. L’Algérie n’est pas une monarchie ou l’on accapare le pouvoir surtout pour ne rien en faire. 18 ans d’immobilisme BARAKAT!

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