Bouteflika appelle à dépasser les clivages politiques pour faire face à la crise

Bouteflika
Abdelazizi Bouteflika. New Press

Par Hani Abdi – Le président Abdelaziz Bouteflika invite toutes les forces vives du pays à dépasser les clivages de toute nature et à œuvrer à la réussite des réformes économiques engagées. Dans son intervention en Conseil des ministres qui a approuvé le plan d’action du gouvernement Ouyahia, le chef de l’Etat a souligné la nécessité de l’implication de tout le monde, travailleurs, partis et société civile, pour faire avancer ces réformes de nature à faire sortir le pays de la crise financière qui le secoue, mais aussi et surtout de le faire sortir de sa dépendance outrancière et dangereuse aux exportations d’hydrocarbures.

«Les partenaires sociaux et le gouvernement ont le devoir de faire preuve de solidarité et de coordination pour garantir la progression des réformes dans la paix sociale. Les travailleurs sont également appelés, chacun dans son secteur, à redoubler d’efforts pour faire avancer les réformes destinées à moderniser la gestion du pays, et notamment l’efficacité et la compétitivité de son économie, pour offrir au pays des revenus substantiels à même de garantir sur le long terme la pérennité de la justice sociale et de la solidarité nationale», a affirmé le président Bouteflika qui met en avant les conséquences positives du remboursement anticipé de la dette extérieure de l’Algérie.

«C’est parce que l’Algérie dispose encore d’une indépendance économique extérieure grâce au remboursement anticipé de sa dette et à l’accumulation des réserves de change, qu’elle peut recourir aujourd’hui souverainement au financement interne non conventionnel pour éviter une régression de sa croissance qui serait dangereuse économiquement, mais aussi socialement», a-t-il relevé, estimant qu’«il appartient donc à chacun de nous, par-delà tout clivage, y compris politique, de s’associer à la préservation de l’indépendance économique et financière du pays par l’adhésion aux réformes et aux efforts que cela requiert».

Le chef de l’Etat est revenu sur l’une des mesures prises pour faire face à la crise financière due à la chute des revenus pétroliers, à savoir le recours à ce qui est appelé dans le jargon économique «le financement non conventionnel». «Si le recours au financement non conventionnel permettra au pays de continuer d’avancer, cette formule novatrice interpelle chacun pour prendre conscience de la difficulté de la période et du sursaut que cela exige», a insisté le chef de l’Etat qui cherche ainsi à impliquer l’opposition dans cette réforme économique qu’il considère comme «primordiale» pour l’avenir du pays.

H. A.

Comment (9)

    citoyen
    7 septembre 2017 - 21 h 23 min

    on s’endette quand on a une economie qui tourne a plein regime ….nous on arrive meme pas a balayer nos rues

    karim
    7 septembre 2017 - 17 h 27 min

    le président invite les partis a dépassés les clivages politiques .et nous citoyens nous demandons à ce président de rentrer chez lui

    Kaci N'tizi Ouzou
    7 septembre 2017 - 13 h 58 min

    Avec l’assèchement des recettes pétrolières, Bouteflika nous demande à nous pôvres citoyens algériens de nous serrer la ceinture au maximum, alors qu’il a accepté d’accorder un prêt de 100 millions de centimes à chaque député et le personnel de l’APN pour acheter, tenez-vous bien … des voitures ! Et connaissant le régime algérien, ces députés ne remboursement jamais ce prêt !
    Comment écouter Bouteflika et sa clique « Ouyahia and Co » quand il y a tant de contradictions dans les décisions ! Allez vendre votre marchandise « blablatique » ailleurs ! (j’ai posté le même avis, suite à l’article « Dialogue politique relancé ?)

    Abou Stroff
    7 septembre 2017 - 13 h 54 min

    « Le président Abdelaziz Bouteflika invite toutes les forces vives du pays à dépasser les clivages de toute nature et à œuvrer à la réussite des réformes économiques engagée. » dixit H. A..
    deux questions me taraudent la cervelle d’oiseau qui occupe les 3/4 de mon crâne:
    1- la marabunta qui nous gouverne et dont le parrain est notre bienaimé fakhamatouhou national fait elle partie des forces vives auxquelles fait allusion notre bienaimé?
    2- les forces vives du pays peuvent-elles s’allier aux forces mortes (c’est à dire les « gérontocrates » qui nous gouvernent) du pays pour sauver l’algérie du désastre dans lequel l’ont mise les gérontocrates qui mous gouverne et qui n’ont aucune intention de se retirer.
    moralité de l’histoire: ceux qui nous gouvernent et particulièrement leur démiurge ont ils conscience qu’ils sont ridicules?

    Yamine
    7 septembre 2017 - 12 h 10 min

    La crise c’est lui !!!!!

    zaatar
    7 septembre 2017 - 8 h 12 min

    Ma façon de voir les choses n’est pas très populaire…je dirais même qu’elle est indésirable. Pourtant c’est la triste objective vérité.

    le feu ......le feu
    7 septembre 2017 - 7 h 57 min

    il ne l’a pas dit mais je l’ai entendu

    Mus
    7 septembre 2017 - 0 h 14 min

    Pour ceux qui considèrent le désendettement comme étant un exploit, je dirais simplement que les deux plus grandes économies mondiales, américaine et chinoise connaissent un taux d’endettement public impressionnant sans que cela ne soit un problème. Car l’endettement ne signifie pas automatiquement une difficulté mais des fonds disponibles que le pays peut utiliser tout en faisant l’économie de ses propres richesses. En Algérie, on considère le faible endettement actuel -et jusqu’à quand?- comme un exploit du régime dont le pays peut être fier. Pour rappel, l’ex dictateur roumain Ceausescu avait bien laissé derrière lui une dette publique de zéro dollar. Mais ce qu’il avait fait de son pays…., c’est une autre histoire…pareille a celle de toutes les dictatures.

      mzoughene
      7 septembre 2017 - 7 h 16 min

      La richesse c est le travail et en algerie on est dans le droit a la paresse impose par le régime ! les richesses naturelle existent ; et plus de 250 000 cerveaux ont quitte lel Algerie pousses a l exil par ouyahia et la nomenklatura du régime ! si on s endette avec ce régime ,on ne peut pas rembourser ! et on restera a prier pour que le prix du pétrole augment ;voila ce que savent faire ouyahia et sa clique qui sont entrain de nous mener vers l enfer ! allah yester el bled !

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