Les réserves de change à 105 milliards de dollars en juillet et le FRR épuisé depuis février

charia
La Banque d'Algérie a approuvé le règlement de la finance participative. D. R.

Les réserves de change de l’Algérie étaient à 105 milliards de dollars (mds USD) en juillet 2017, alors que le Fonds de régulation des recettes (FRR) s’est totalement épuisé en février, révèle le document portant plan d’action du gouvernement, évoquant des «difficultés réelles» au niveau du budget de l’Etat actuellement. Le document du gouvernement, adopté mercredi par le Conseil des ministres, précise que ces réserves «fondent sans cesse, passant de 193 mds USD en mai 2014 à 105 mds USD en juillet 2017».

Au niveau extérieur, l’Algérie demeure «économiquement souveraine» grâce à l’accumulation de ses réserves de change durant les années passées. Pour rappel, les réserves de change de l`Algérie étaient de 108 mds USD à la fin juin 2017, affichant ainsi une baisse de 3 mds USD en un mois. Elles étaient de 114,1 mds usd à fin décembre 2016.

Cependant, au niveau intérieur, la situation des finances publiques est «préoccupante», prévient le document. «Le recul de la fiscalité pétrolière a généré des déficits budgétaires répétés, entraînant la consommation de la totalité de l’épargne du Trésor qui était logée au FRR, épuisé en février 2017», avance-t-on de même source.

Cette situation rendra difficile l’atteinte des équilibres budgétaires en 2017 et en 2018, reconnaît le gouvernement. «La situation demeure extrêmement tendue au niveau du budget de l’Etat : dans la situation actuelle, l’année 2017 sera clôturée avec des difficultés réelles, alors que l’année 2018 s’annonce plus complexe encore», prévient-il.

Pour faire face à cette situation délicate, le gouvernement a décidé, conformément aux directives du président de la République, d’écarter la piste de l’endettement extérieur et d’adopter en revanche une double démarche articulée sur une feuille de route pour le redressement des finances publiques et sur la mobilisation d’un financement interne non conventionnel temporaire. Ce mode de financement permettra au Trésor public d’emprunter directement auprès de la Banque d’Algérie pour faire face au déficit budgétaire, et ce, pour une période transitoire de cinq ans.

Cette démarche sera accompagnée, selon le plan d’action du gouvernement, par l’accélération des réformes structurelles qui devraient conduire à améliorer l’efficacité et la compétitivité de l’économie nationale.

R. E.

Comment (12)

    Jeday
    10 septembre 2017 - 19 h 05 min

    Irma s est trompé de route devait s abattre sur les nuls qui nous gouverne

    nono
    9 septembre 2017 - 12 h 46 min

    La seule solution pour que l economie algerienne s ameliore: rendre le dinar convertible.
    Les gens qui sont contre sont les importateurs voleurs.

    hussein
    8 septembre 2017 - 19 h 38 min

    ils ont qu’à demander aux millionaires importateurs de soutenir l’économie !

    Djamel BELAID
    8 septembre 2017 - 16 h 42 min

    La diaspora algérienne à l’étranger possède une épargne non négligeable mis dans des banques étrangères. S’il était proposé à cette catégorie d’épargnants de mettre une partie de leur épargne sur un fonds aidant l’économie algérienne, nul doute que nombreux seraient les candidats à y répondre positivement. Mais pour cela, il s’agit de proposer un taux supérieur au Livret A (cas d la France) et SURTOUT des garanties. Dans le cas des épargnants algériens vivant en France, afin de donner ces garanties, l’idéal serait un montage financier passant par les banques françaises. Aux financiers algériens de se creuser la cervelle pour proposer une formule gagnant-gagnant. Djamel BELAID.

      Marre du Khorti
      9 septembre 2017 - 0 h 38 min

      Si on rapatriait du Liban et d’ailleurs les Milliards détournés par Chekib Khelil et Cie, ce serait plus juste et plus rapide.

        Pourquoi pas?
        9 septembre 2017 - 20 h 28 min

        Parfaitement, ya si « Marre du Khorti »

      bird
      9 septembre 2017 - 18 h 52 min

      L’écrasante majorité des émigrés en France ou en Occident n’ont aucune confiance dans le système bancaire algérien ,il ne faut pas les prendre pour des dindons prêts à se faire plumer .Ils n’ont aucune garantie et sont à la merci d’un avenir incertain , avec une gestion du pays au jour le jour ,liée à la succession de Bouteflika absent depuis des années ,les hyènes sont prêtes à se devorer pour le pouvoir .

        Djamel BELAID
        10 septembre 2017 - 11 h 51 min

        Bird, vous écrivez « L’écrasante majorité des émigrés en France ou en Occident n’ont aucune confiance dans le système bancaire algérien ». L’exemple de Khalifa Bank est là pour nous rappeler les risques de certaines banques véreuses. Pourquoi ne pas imaginer un partenariat avec des banques françaises habituées à des montages financiers avec garanties. Creusons nous la cervelle. Il y a une montagne d’épargne chez les immigrès. En France, ils placent leur épargne sur des Livret A qui ne leur rapportent que 0,75% par an. Les pouvoirs publics cherchent des financement internes. Il doit bien y avoir une solution comportant intéressement et sécurité. Il pourrait y avoir des obligations basées sur des secteurs d’activités: Sonatrach, Industrie chimique, métalurgie, BTP, agriculture, tourisme … Selon la qualité de l’activité et la faiblesse des risques, le taux de rémunération de l’épargne pourrait être plus élevé. Exemple: prêter de l’argent à Sonatrach pourrait être rémunéré à 3%. Mais prêté à un secteur économique aux réalisations fluctuantes pourrait n’être rémunéré qu’à 1%. Puis après ce serait à chaque épargnant de prendre ses responsabilités. Il me semble qu’il y a quelque chose à creuser…

    el mermita
    8 septembre 2017 - 15 h 52 min

    perso je n’avais aucun doute …mais ce qu’on dénonce c’est entre autres les mensonges d’un certain guignol nommé abdelmalek…la marmite sera bientot vide …
    ils ont juste sauvé leur peau et celles de leurs rejetons…

    Nasser
    8 septembre 2017 - 14 h 39 min

    on l savar qu’ils nous mentaient; diriger un pays c’ est un engagement de foi dans lequel on engage le destin d’ un pays et de ses citoyens st nos dirigeants (pas tous) ne s’ en sont pas acquitter, nous avons à faire à des personnes qui sont conscients de la situation mais qui espère je ne sais quoi???? et il vont nous envoyer droit dans le mur tout ça pour conserver leurs privilèges.t puisque le vice ministre de la défense nous a fait savoir que l’ armée n’ avait pas à intervenir et bien je vais partie de ceux et celles qui ne voient rien d’ autre que de demander.soit c’ est entendu alors reste à appliquer l’ article 102 afin d’ aller aux runes pour élire une nouvelle équipe de jeunes hommes et femmes animée par de bonnes intentions pour l’ Algérie car il n’ est pas question de faire avec les mêmes dinosaures il y va de l’avenir de la nouvelle génération qui doit prendre son destin en mains en remettant les compteurs à ZERO, le travail ne sera pas simple (santé, éducation, jeunesse et sport, environnement, corruptions, dans oublier la politique étrangère heureusement que notre armée n’ est pas à l’ agonie c’ est au moins une seul chose qui me console sa raison d’ êtres n’ est pas de fixer un cap, ni de donner d’ orientations socio-économique

    Algérie martyrisée!
    8 septembre 2017 - 13 h 54 min

    le budget de l’état pourrait aller très bien s’il ne servait pas à nourrir certains voleurs comme ceux qui vous refont les trottoirs du sol au plafond si je puis dire , au moins 3 fois par an ! ouvrez l’oeil messieurs des finances et faites la chasse aux corrompus et aux voleurs, il est plus que temps sinon il sera trop tard ! la faillite nous guète et ces voleurs ne rendront pas cet argent même si vous le leur demandez gentiment !!!

      Moi
      8 septembre 2017 - 14 h 44 min

      Vous demandez au voleurs qui ont les clefs du Trésor public de le surveiller ?

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