Moussa Touati menace de démissionner du FNA

Touati FNA
Moussa Touati, président du FNA. New Press

Par Sadek Sahraoui – Le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, a menacé, ce dimanche, de démissionner de son poste lors du prochain congrès du parti dans le cas où ses militants continueraient à courir derrière les postes et les privilèges. Le candidat malheureux de la dernière présidentielle veut dire en d’autres termes que le gros des troupes du FNA ne sont que des opportunistes. Des opportunistes auxquels il reproche par ailleurs de ne pas payer leurs cotisations, de ne pas respecter les statuts du parti et de ne se manifester que lors des rendez-vous électoraux pour se présenter et servir leurs intérêts personnels. «Si les choses ne changent pas, je vous préviens que je ne serai plus en mesure de poursuivre mon militantisme à la tête du FNA», a-t-il martelé.

Touati a peur de voir son parti subir une nouvelle bérézina en novembre prochain à l’occasion des élections locales. Cette peur est accentuée par le fait que de nombreux partis ont bien avancé dans leur préparation. A rappeler que le FNA a complètement raté les dernières législatives au cours desquelles il n’a récolté qu’un siège.

A noter que les préparatifs de ces élections se poursuivent à un rythme soutenu avec l’installation, jeudi, de la commission nationale chargée de la préparation et de l’organisation de ce rendez-vous électoral. Présidée par le Premier ministre, cette commission regroupe les ministres des secteurs impliqués dans l’organisation des élections, à leur tête les ministères de l’Intérieur et de la Justice ainsi que les services de sécurité. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait signé le 26 août dernier un décret présidentiel portant convocation du corps électoral pour les élections locales pour le 23 novembre 2017.

Après les élections législatives du 4 mai dernier, les élections locales de novembre constitueront, en outre, le deuxième rendez-vous qu’aura à superviser la Haute Instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), créée en vertu des dispositions de la Constitution amendée en 2016 en tant que garantie supplémentaire de la transparence et de la probité des rendez-vous électoraux avec de larges prérogatives pour veiller au bon déroulement des élections.

S. S.

Comment (4)

    Mohamed El Maadi
    11 septembre 2017 - 19 h 04 min

    J’ai suivi ce parti politique et le problème c’est lui .

    Anonyme
    11 septembre 2017 - 17 h 14 min

    ya si touati, pour une fois dirha ménék sah. allez chiche !!!!! montre ta rédjela !!!

    Rayés Al Bahriya
    11 septembre 2017 - 8 h 09 min

    C’est ça la pourritik….ils manigancent dans des affaires de gouvernement avec des tierces personnes.

    Et ils récupèrent l’argent après….

    Bien mal acquis ne profite qu’après.

    Amazighkan
    10 septembre 2017 - 21 h 15 min

    Arrête ton cinéma car plus opportuniste que toi tu meurs ! Tes pseudos militants font exactement ce que tu as fait, alors hram alihoum et hlal aâlik.

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