Ouyahia : «Le message d’espoir et de sérénité que nous adressons aux Algériens est réaliste»

contrôle
Ouyahia a annoncé la création d'une instance de contrôle de l'action du gouvernement. New Press

Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a affirmé mercredi à Alger que «le message d’espoir et de sérénité politique» adressé par le gouvernement au peuple algérien en cette conjoncture économique difficile est un message «réaliste».

«J’adresse aux Algériens un message d’espoir et de sérénité politique reposant sur des bases réalistes que nous aurons l’occasion d’expliquer ultérieurement», a indiqué Ouyahia dans une déclaration à la presse au lendemain de sa réunion avec les chefs des partis de la majorité parlementaire consacrée à l’examen des grands axes du Plan d’action du gouvernement. Soulignant que «l’Algérie jouit aujourd’hui d’une liberté d’expression rare et évolue en tant que pays en développement avec ses difficultés et ses succès sous la conduite du président Abdelaziz Bouteflika», le Premier ministre a ajouté que «la politique éclairée tracée par le chef de l’Etat a permis de trouver une sortie à l’impasse financière qu’a connue le pays et, partant, poursuivre le processus de développement et préserver la politique sociale, la justice sociale et la solidarité nationale».

Après avoir rappelé que l’Algérie a opté depuis plus de vingt ans pour le pluralisme politique et dispose aujourd’hui d’institutions élues représentatives, Ouyahia a souligné que «c’est l’un des rares pays dans le monde dont le Parlement est composé de 35 partis politiques». Cette diversité est une richesse pour l’Algérie, a-t-il estimé. Pour le Premier ministre, le débat politique sur la conjoncture économique difficile que traverse le pays et les tentatives d’exacerbation du climat politique s’expliquent par l’approche des échéances électorales, ajoutant que «certains saisissent l’occasion pour leurs pré-campagnes électorales».

Evoquant le plan d’action du gouvernement, qui sera exposé dimanche prochain devant les députés de l’Assemblée populaire nationale (APN), Ouyahia a affirmé que l’objectif premier de ce texte «très riche est de parachever la mise en œuvre du programme du président Bouteflika, plébiscité par le peuple en 2014», saluant les étapes franchies sur la voie de sa concrétisation durant les trois dernières années et demie à travers le nouveau modèle de croissance approuvé en Conseil de ministres en 2016, la politique de rétablissement des équilibres financiers internes et l’orientation donnée en juin dernier par le Président de la République pour promouvoir le financement non conventionnel, objet d’un projet de loi qui sera soumis à l’APN.

R. N.

Comment (22)

    Lghoul
    15 septembre 2017 - 14 h 19 min

    Il a toujours été et sera toujours le balayeur du pouvoir. Comme la planche a billet est un poison difficile a faire passer, a digérer, ou a annoncer au pauvre peuple qui ne fait subir, on fait venir Ouyahia pour sa besogne par excellence: Dire ce que les autres ne voudraient pas dire car il serait le ministre a blamer car c’est lui qui sera considéré comme « l’initiateur » de cette pillule empoisonnée. Ils sera alors sacrifié pour la nième fois. Ainsi tout le monde s’essuiyera les mains sur son dos. Mais ils adore ce « job » qu’il a fait depuis son existence et la preuve il est toujours la, « live ad kicking ». Donc il va se sacrifier quand les pauvres gens trouveront que luer salaire leur permet juste de payer les dettes du mois car la planche a billets = inflation galopante + dinar en chute libre. Voici l’équation a 50 inconnues que notre cher PM va résoudre Inchallah !

    un algérien
    15 septembre 2017 - 13 h 39 min

    « le Premier ministre a ajouté que «la politique éclairée tracée par le chef de l’Etat a permis de trouver une sortie à l’impasse financière qu’a connue le pays » / ah oui et la sortie de l’impasse qu’a trouvée ton « président » c’est…la planche à billets , la belle affaire , la belle trouvaille , ‘il ne faut pas sortir de St cyr pour la découvrir. Pauvre Algérie où est-ce-qu’ils sont en train de te mener !!!

    Anonyme
    14 septembre 2017 - 18 h 35 min

    Carnaval fi dachra . 1.2.3 vivant l’Algérie m3ak yalkhedra. Hhhhhhh

    kaci
    14 septembre 2017 - 17 h 38 min

    QUI ËTES VOUS POUR PRETENDRE DONNERDEL’ESPOIR AUX ALGERIENS APRES SANS PARTAGE PENDANT 60 ANS; LES CAISSES SONT VIDES, LA MEQLATURA DOIT PARTIR. L’ESPOIR RESTE A BÂTIR AVEC DE VRAIS PATRIOTES; VOTRE BOULITIQUE DU MENSONGE NE TIENT. A BAS LES DICTATEURS, GLOIRE AUX CHOUHADA

    Ammar
    14 septembre 2017 - 16 h 21 min

    Galvanisé à froid!

    Lghoul
    14 septembre 2017 - 15 h 10 min

    « Message d’espoir » ! Ah bon ! Maitntenant que les caisses sont vides ils vous ramèment pour nettoyer le vide qu’ils ont laissé et nous envoyer des messages d’espoir au peuple pour payer encore plus les erreurs immenses et le saccage des ressources du peuple. Pourquoi aucun message n’est venu quand les caisses etaitent pleine et que les bouchouareb et Co. jetaient l’argent par les fenetres et bloquaient des Rebrab – jusqu’a maintenant – pour travaviller et créer des emplois ? Le peuple n’a plus de quoi payer son air qu’il respire et vous osez défricher l’espace pour demander encore des « efforts » ? Allez plutot demander a Haddad, Tliba, Bouchouareb, Khelil, Ghoul et le drebki; Ils pourront peut etre rembourser.

    zaatar
    14 septembre 2017 - 9 h 23 min

    le Premier ministre a ajouté que «la politique éclairée tracée par le chef de l’Etat a permis de trouver une sortie à l’impasse financière qu’a connue le pays et, partant, poursuivre le processus de développement et préserver la politique sociale, la justice sociale et la solidarité nationale».
    Alors la sortie à l’impasse financière moi je la connais. Processus de réduction drastique des importations bien sur mais cela n’a pas empêché de vider tout le FRR (Fond de régulation des recettes) et de réduire de moitié les réserves de change. Demander à khalti Aicha comment faire en pareils circonstances, et elle vous dira exactement pareil et vous dira en plus mais comment voulez vous faire? d’ou voulez vous ramener l’argent si ce n’est celui que nous avons de disponible. Maintenant que le FRR est vide, on va s’attaquer aux réserves de change et actionner la planche à billet. Khalti Aicha vous dira allah yestour.

    Felfel Har
    14 septembre 2017 - 2 h 38 min

    Je suis de plus en plus outré par vos discours sur la démocratie, un concept dont vous ne savez rien. Comme tous les charlatans, vous employez ce terme en ignorant tout de cette forme de gouvernement. Si vous aviez étudié vos classiques de philosophie, vous auriez appris que Platon et Aristote en ont donné une définition qui est loin de correspondre à la vôtre. Dans un de ses dialogues (La République), Platon critique la conception que se font certains démocrates (comme vous) de la démocratie, surtout quand elle dégénère en DÉMAGOGIE et en TYRANNIE à cause de l’attrait maladif du pouvoir sur ceux qui en sont obnubliés à la folie. Ceux-là, en s’incrustant (manipulation de la Constitution, trucage des élections, refus de l’alternance), font évoluer la démocratie (exercice du pouvoir par le peuple) vers des formes obsolètes de gouvernement qui réhabilitent l’aristocratie, enfantent l’oligarchie et rêvent de monarchie (exercice du pouvoir par le « souverain » et transfert du pouvoir à sa famille). L’étude du siècle des lumières vous aurait permis d’apprendre les contributions de Voltaire et Rousseau pour faire triompher l’idéal démocratique. Hélas, vous avez choisi, comme votre père spirituel, de vous limiter à la lecture du Prince de Machiavel. A vos moments perdus, laissez-vous tenter par la lecture L’Éloge de la Folie d’Érasme! Ce sera le nirvana!

      Felfel Har
      14 septembre 2017 - 2 h 59 min

      Je voudrais aussi compléter la liste des théoriciens de la démocratie en mentionnant l’apport de Montesquieu qui, bien qu’il n’ait pas défini cette forme de gouvernement, n’en a pas moins identifié les trois branches qui la caractérisent: l’exécutif, le législatif et le judiciaire. Il avertit toutefois que leur mise sous tutelle par le même centre de décision/pouvoir donne naissance, à terme, au despotisme, à la dictature. Nous y sommes! CQFD!

        Erracham
        14 septembre 2017 - 16 h 00 min

        Ceux qui n’ont rien appris (et retenu) de l’Histoire du monde et surtout de l’évolution des sociétés et formes de gouvernement depuis l’Antiquité, ne sont pas dignes de diriger un gouvernement, un pays, un état, une nation. Ils sont condamnés à commettre les mêmes erreurs et donner naissance (malgré eux) à des révolutions salvatrices et porteuses de changement radicaux.

    BEKADDOUR Mohammed
    13 septembre 2017 - 23 h 17 min

    Commentaires lus… Un jour ans le dictionnaire de la langue française sera ajouté à « Casse-tête chinois », le « Casse-tête algérien », car en ce qui nous concerne, contrairement aux chinois, pour lesquels ça a été, et reste question de science, c’est pour nous une question de miracle, donc si nous sortons indemnes, ce sera pour les non Algériens la preuve que Dieu Existe !

    FLN canal historique
    13 septembre 2017 - 21 h 48 min

    L’Algérie en crise financière ?? Ce sont les gros salaires des hauts fonctionnaires et et DG et PDG qui ont épuisé le trésor. Monsieur Ouyahia ne fait qu’approfondir l’espace entre peuple et pouvoir. Certainement ils comptent sur les montagnards ignorants qui croient vraiment qu’un président est prophète, Ce sont ces nullards qui croient toujours au Père Noël pour un casse croûte ils vendent leurs âmes . Non l’Algérie n’appartient ni à X ni à Y mais à tous les algériens alors………….

    Hocine-Nasser Bouabsa
    13 septembre 2017 - 20 h 54 min

    APPLICATION DE L’ARTICLE 102 DE LA CONSTITUTION.

    Monsieur OUYAHIA vous et vos acolytes, vous pouvez gesticuler et chanter jour et nuit sur tous les toits du monde que BOUTEFLIKA remplit les conditions de bonne santé physique et mentale requises pour présider au destin de l’Algérie avec ses 41 millions d’habitants, et que vous travaillez sous «la politique éclairée» de ce président, dont les Algériens n’ont pas entendu la voie depuis au moins 4 ans. Mais les faits sont tenus.

    La preuve: le président MADURO – du pays ami, le Venezuela – qui est resté à Alger 2 jours est reparti bredouille sans pouvoir voir votre CHEF.

    Au contraire de ce que vous pensez, le Mensonge n’a jamais été un facteur efficace pour bâtir et pérenniser la stabilité durable d’une NATION. Vous êtes le symbole de l’échec. Démissionnez et laissez la place à d’autres. Vous avez fait de l’Algérie la risée du monde malgré les 1000 milliards de dollars que vous avez vilipendés.

    Felfel Har
    13 septembre 2017 - 20 h 33 min

    Avec vous aux commandes, j’avoue que je ne suis plus tranquille. Vous nous parlez de démocratie alors que vous vous comportez comme un petit caudillo, un despote qui n’accepte pas la contradiction, qui empêche les autres acteurs politiques de s’exprimer, qui refuse l’alternance, qui magouille pour détourner le vote populaire, qui applaudit quand la Constitution est violée. Vous nous parlez de sérénité alors que vos décisions sont des agressions caractérisées contre le peuple que vous méprisez et maltraitez, que vous prenez le parti de ceux qui le volent et l’affament. Sous d’autres cieux, votre place serait à la Santé, la prison par le ministère. Rappelez-vous de la mésaventure d’Icare qui a voulu voler trés haut, sa chute a été plus brutale et il ne s’en est jamais remis! Redescendez sur terre et comprenez que ceux qui vous encouragent à prendre de l’altitude seront les premiers à se réjouir de votre décadence!

    Karamazov
    13 septembre 2017 - 20 h 18 min

    Comme on dit chinou: ats nechrew marigheth ( on va suer amer). Tant qu’il Il ne nous promet pas des larmes et du sang on n’est pas encore mal barré.
    Adieu le temps ta3 lisriz: C’est pas d’la soupe c’est du rata c’est pas d’la….. mais ça viendra!

    Réda
    13 septembre 2017 - 19 h 48 min

    Dégage!

    Nasser
    13 septembre 2017 - 19 h 06 min

    il n’ est pas donné à tout le monde de faire son autocritique, les seuls à faire leurs mea-meacuplpa sont ceux qui ont atteint un degré de maturité élevé et respectent le citoyen , par contre les autres, les arrivistes, les carrieristes doivent avoir un certain culot pour débiter des mensonges et enter de nous faire prendre des vessies poire des lanternes et ce sont ceux là qui pratique la langue de bois, ce n’ est ni plus ni moins que de l’ enfumage

    difou.guery
    13 septembre 2017 - 18 h 37 min

    personne n ose aborder LE sujet tabou qui tout le monde baigne dedans ( LA CORRUPTION qui fait partie de la constitution non déclarer

    Nostalgia
    13 septembre 2017 - 18 h 05 min

    « le Premier ministre a ajouté que «la politique éclairée tracée par le chef de l’Etat a permis de trouver une sortie à l’impasse financière qu’a connue le pays et, partant, poursuivre le processus de développement et préserver la politique sociale, la justice sociale et la solidarité nationale». »
    Ya si ouyahia, l’impasse financière dont vous parlez, c’est votre oeuvre, à vous et à votre président, puisque, jusque là, c’est son « programme » que vous avez appliqué. Et la solution que vous préconisez nous conduit droit au mur ! Cette solution prouve que vous êtes dans le désarroi et que vous n’êtes que des perdants depuis 1999. Un même président depuis 18 ans, et vous, premier ministre, limogé et rappelé à plusieurs reprises ; une belle paire de losers qui n’ont pas fini d’enfoncer l’Algérie. Le meilleur service que vous lui rendriez, perdants que vous êtes, c’est de rendre votre tablier car vous n’avez aucune solution de sortie de crise.
    PS : c’est la même «politique éclairée tracée par le chef de l’Etat» qui a conduit à l’impasse financière que connaît le pays.

    MELLO
    13 septembre 2017 - 17 h 57 min

    Honnêtement, Mr OUYAHIA, sérieusement , qu’est ce qui nous a permis une sortie de l’impasse financière ?
    C’est le prix du Brent , pardi. Un baril à 140 Dollars qui a engranger plus de 1000 Milliards de Dollars , ce n’est pas l’idée d’une quelconque personne, fusse t il Fakhamatouhou. Mais, le jeu , ce vieux jeu que vous jouez ne date pas d’aujourd’hui. Les clivages-soigneusement entretenus et pervertis- qui traversent en profondeur la société algérienne méritent depuis longtemps un traitement autre que les habituelles manipulations passionnelles. Or, jusqu’ici, cette situation offre surtout, de manière cyclique, au système de pouvoir remodeler à sa guise la carte des allégeances, sans rien changer à ses impasses structurelles. Véritable Janus, le pouvoir montre tantôt l’une et tantôt l’autre de ses deux faces, et ceci, inlassablement au fil des décennies : Progressistes contre réactionnaires, modernistes contre islamistes, éradicateurs contre réconciliateurs, nationalistes contre révisionnistes. Une bi- polarisation permanente qui assure la pérennité du système. Et obère les possibilités de structuration politique de la société autour d’un état de droit. Le fait est que le clivage ne doit plus rester, au bout de 50 ans de jeu de rôles, entre privilégiés du système « nationalistes » ou « hizb frança » mais entre Etat de droit et Etat de servitude.
    S’il faut absolument se battre, qu’au moins cela serve à obtenir des droits pour nous tous avec un cahier des charges clair pour l’Etat. Ce cahier des charges est bel et bien rédigé par ce petit peuple qui brave mers et océans pour aller vivre dignement.

    MELLO
    13 septembre 2017 - 17 h 44 min

    Mr Ouyahia, je vous invite à regarder et à méditer: https://www.algeriepatriotique.com/2017/09/13/mendicite-dans-la-cite/

    Zahir Djama
    13 septembre 2017 - 17 h 01 min

    Mais qu’est-ce qu’il nous chante encore ce dinosaures ! Il vient de confier à ses copains à l’occasion d’une réunion entre présidents de groupe à l’assemblée (FLN, RND, TAJ, MAP etc…) pour renouveler l’alliance présidentielle, qu’il ne peut pas assurer le salaire des fonctionnaire dès novembre 2017, et là il nous lance à nous pôvres citoyens algériens un « message d’espoir et de sérénité politique » . Non mais si çà continue comme çà, je vais opter pour un « harga » définitive du pays en jurant de ne plus y revenir et ne plus jamais regretter les senteurs et saveurs de mon pays !

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