L’APN adopte son plan d’action : les quatre chantiers d’Ouyahia

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L'APN a plébiscité le plan d'action du gouvernement Ouyahia. New Press

Par Hani Abdi – L’Assemblée populaire nationale (APN) a adopté aujourd’hui le plan d’action du gouvernement Ouyahia. Sur 418 députés, 341 ont voté en faveur de ce plan d’action vivement critiqué par l’opposition. 64 députés de l’opposition ont voté contre et 13 autres se sont abstenus.

Lors de son intervention précédant le vote, le Premier ministre a fait état de quatre chantiers importants. Le premier est celui de la lutte contre la corruption sous toutes ses formes. Ahmed Ouyahia a assuré que le gouvernement va œuvrer dans ce sens et par tous les moyens pour juguler ce fléau qui gangrène le pays. Il a souligné que la lutte contre la corruption a besoin «de persévérance et de plus de transparence», ajoutant que le plan d’action du gouvernement «renforcera» la transparence dans la lutte contre ce fléau.

Le deuxième chantier est celui de la réduction du déficit budgétaire en agissant sur à la fois la facture des importations, les exportations hors hydrocarbures et la rationalisation des dépenses publiques.

Le troisième chantier est celui de la dynamisation de la machine de production nationale et l’incitation à plus d’investissement productif à travers davantage de facilitations de l’acte d’investir.

Le quatrième chantier est l’accélération du rythme de la construction des logements et le maintien de tous les programmes avec de nouveaux modes de financement.

Le Premier ministre a affirmé que l’Etat va continuer à subventionner les produits de première nécessité durant l’année 2018, en attendant une nouvelle politique de ciblage des bénéficiaires de ces subventions. Confiant et rassurant, Ahmed Ouyahia, qui a vivement remercié les partis qui ont apporté leur soutien à ce plan d’action, estime que l’Algérie dispose de suffisamment de moyens pour redresser la situation économique, à travers notamment des réformes structurelles qui vont permettre d’avoir une économie plus performante et dirigée vers l’exportation.

Pour une meilleure efficacité dans le développement local, le Premier ministre a fait état du souci du gouvernement «de hisser les capacités et prérogatives de l’administration locale pour renforcer et consolider cette décentralisation». Selon lui, «le fait de ne pas avoir évoqué la promotion des daïras au rang de wilaya déléguée et des wilayas déléguées au rang de wilaya ne veut pas dire que le gouvernement a ignoré cette question». Ahmed Ouyahia a précisé que son gouvernement va d’abord «renforcer l’existant».

H. A.

Comment (8)

    Zaatar
    22 septembre 2017 - 20 h 56 min

    On nous prend vraiment pour des idiots et des demeurés…du moins ceux qui les écoutent…

    Salah
    22 septembre 2017 - 14 h 32 min

    Il y a 4 mois c’était un vote pour tebboune
    Dans 4 mois ils revoteront pour un autre ainsi de suite
    Ainsi vas le pays
    Allah yestorna

    MELLO
    21 septembre 2017 - 22 h 05 min

    Les gens de l’alliance présidentielle croient-ils que le secret, tout le secret, réside dans les propos magiques de OUYAHIA, figurant dans les programmes des gouvernements successifs et ils sont au nombre de 19 depuis 1999 et qui tous disent appliquer le programme du président ? L’insistance sur le fait que tous les plans d’actions des gouvernements appliquent le programme du président, même si les mesures sont changeantes ainsi que les méthodes et les Premiers-ministres, fait du président l’homme unique à posséder des solutions magiques.Pourtant, la crise était présente quand l’Algérie a eu recours au rééchelonnement de sa dette extérieure dans les années 90 , la crise était également présente à l’ère de l’aisance financière, une formule utilisée au nom de la mise en oeuvre du programme du président et qui a attiré toute une faune de voyous de l’import et de la corruption de tous les recoins du pays et du monde. L’Algérie était ainsi évoquée dans les tribunaux d’Italie, d’Amérique et même de Blida. La crise est toujours là à l’ère du financement non conventionnel. Est-il étrange de voir que la lutte contre la corruption et la séparation de la politique et de l’argent n’est pas une des priorités du nouveau gouvernement ? La diversification de l’économie, claironnée dans le nouveau plan d’action, était déjà depuis des années une des priorités proclamées par le régime à travers des discours et des promesses sans lendemain. Croire que l’on peut résoudre la crise avec le document soumis à débat à notre assemblée par le Premier ministre pour trois jours relève d’une vision légère de la responsabilité, de la gravité de la crise, de la situation et du peuple. L’entêtement du pouvoir et l’unilatéralisme dans la prise des décisions, son mépris de la consultation et du contrôle institutionnel et légal dans le cadre de l’État de droit, sont les principales causes des drames passés et actuels.

    mzoughene
    21 septembre 2017 - 22 h 01 min

    C est la panique au sommet ;le pouvoir a sonde la rue algérien et, une abstention record pire que celle des législatives ,se profile a l horizon ! Les partis politiques khobsistes humilies par ouyahia vont ils rendre la monnaie a sa pièce en se retirant de la course aux APC et se ranger du cote du peuple abstentionnistes et donner de l espoir aux algériens ?La langue de bois ouyahia est coince cette fois ci entre l armée ,son rejet du peuple algerien , et la clique aux pouvoirs qui l a mis au devant d une scène explosive ! Ça sent un fin de règne macabre et une fin des haricots en bourricot du village ! allah yester el bled

    moula
    21 septembre 2017 - 15 h 50 min

    kallek ils combattent la corruption dans la discrétion!!!!!

    moula
    21 septembre 2017 - 15 h 39 min

    ouyahia appelle la Diapora à investir ici et oublie d’appeller la Camora de rappatrier l’argent volée..

    Felfel Har
    21 septembre 2017 - 15 h 20 min

    Avez-vous été surpris? Pas moi! L’APN est la seule institution où les parlementaires votent, même en n’étant pas présents aux séances de travail et aux sessions plénières. Nos députés sont les planqués du systême, ils ne comprennent rien à ce qui leur est proposé, n’ont aucune formation juridique pour faire la différence entre un décret et une loi, n’ont aucune notion d’économie. Ce ne sont que des marionnettes écervelées qui disent Oui, qui disent Non, au gré des circonstances. Le seul mérite qu’ils ont est qu’ils savent se sucrer sur le dos du contribuable en obtenant des salaires ert des avantages mirobolants, inversement proportonnels à leur contribution au Parlement. Hmimed joue sur du velours, quel mérite peut-il revendiquer: il a prêché devant sa congrégation!

    amine
    21 septembre 2017 - 14 h 32 min

    il faut noter qu’il a 60 voix de moins que le plan de teboune!

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