Le gouvernement mauritanien s’exprime sur l’ouverture d’un poste frontalier avec l’Algérie

poste frontalier
Le tracé frontalier entre l'Algérie et la Mauritanie se situe en plein désert. New Press

Par Ramdane Yacine – Le porte-parole du gouvernement mauritanien a expliqué hier les raisons de l’ouverture d’un poste frontalier entre la Mauritanie et l’Algérie.

Le Dr Mohamed Lamine Ould Cheikh, ministre de la Culture et de l’Artisanat, porte-parole du gouvernement mauritanien, a indiqué lors d’un point de presse consacré à la réunion du conseil de gouvernement mauritanien tenu la veille que l’ouverture d’un passage frontalier entre son pays et l’Algérie était rendu nécessaire en raison du fait que la région était devenue une zone militaire interdite à la circulation. Le ministre a ajouté qu’il était devenu nécessaire d’ouvrir un point de passage sécurisé et géré de façon réglementaire afin de préserver la sécurité des biens et des personnes et le déplacement dans les deux sens dans cette région sensible.

Le porte-parole du gouvernement mauritanien a ajouté que l’Algérie est un pays frère et que les frontières sont toujours ouvertes entre les deux pays.

Pour rappel, l’Algérie et la Mauritanie ont entamé l’examen de la possibilité d’ouvrir un poste frontalier pour faciliter la circulation des biens et des personnes entre les deux pays. Pour cette raison, une commission technique mixte s’est rendue le 20 septembre dernier sur le terrain, dans la wilaya de Tindouf (1 820 km au sud-ouest d’Alger) pour examiner les voies et moyens d’ouverture de ce passage frontalier.

S’exprimant sur ce projet, le wali de Tindouf, Amoumène Marmouri, a indiqué à la presse que «les deux parties ont convenu de la création d’un poste frontalier entre les deux pays pour faciliter la circulation des personnes et des biens, l’intensification des échanges commerciaux et le désenclavement des populations de cette zone frontalière».

Pour sa part, le directeur général de l’administration du territoire au ministère mauritanien de l’Intérieur, Hamada Ould Mimou, a déclaré que «l’ouverture de ce poste vient concrétiser les recommandations adoptées lors de la réunion de la grande commission mixte algéro-mauritanienne en décembre 2016».

Le tracé de la frontière algéro-mauritanienne, matérialisé par trois bornes le long de ses 463 kilomètres, se situe en plein Sahara ; il a été définitivement entériné par la ratification côté algérien le 18 février 1984 de la convention de bornage entre les deux pays, signée le 13 décembre 1983 par les présidents algérien Chadli Bendjedid et mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla.

R. Y.

Comment (3)

    Ahmed EL OUARYAGHLY
    27 septembre 2017 - 10 h 57 min

    Tiens, tiens….il n’est plus question de fermer le poste frontalier Maroc/Mauritanie ???????????

    Moskosdz
    26 septembre 2017 - 19 h 44 min

    Sans aucun doute le peuple Mauritanien n’oubliera jamais la trahison commise à son égard par le Maroc en 1960 et la récente déclaration du S.G du parti l’Istiqlal Hamid Chabat prétendant que la Mauritanie est une province Marocaine confirme encore une fois de plus que la traîtrise est la raison d’être d’un traître.

    elhadj
    26 septembre 2017 - 16 h 12 min

    la Mauritanie dispose d importantes ressources halieutiques qui peuvent être exploitées en partenariat pour les interets réciproques des citoyens d autant que le marche algérien pourrait absorber pour la consommation intérieure de gros tonnages de poissons.des conserveries pourraient être créées,une flotte moderne de pêche pourrait être aussi créée en partenariat avec les opérateurs des 2 pays,pourquoi pas envisager meme a longue echeance une ligne de chemin de fer avec les équipements nécessaires;voyageurs et wagons frigos,et développer les relations commerciales dans tous les domaines.outre que cela sécurisera cette region mais permettra également de créer des richesses et a la longue facilitera la démarche pour concrétiser l union nord africaine

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