Révision de la loi sur les hydrocarbures : le gouvernement veut faire vite

hydrocarbures
Champ pétrolier de Hassi Messaoud (Ouargla). D. R.

 Une réflexion est engagée pour la révision de la loi en vigueur relative aux hydrocarbures, a indiqué lundi à Alger le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.

«Une réflexion est engagée pour réviser la loi sur les hydrocarbures à l’effet d’améliorer l’attractivité de notre pays en direction des partenaires étrangers, notamment dans la prospection et l’exploitation des hydrocarbures», a affirmé le ministre dans son allocution d’ouverture des travaux de la réunion du Conseil d’affaires algéro-américain, en présence de représentants de grandes compagnies américaines de plusieurs secteurs, essentiellement ceux de l’énergie et des énergies renouvelables. Cette révision portera essentiellement sur l’aspect fiscal de la loi en vigueur, a-t-il détaillé, dans une déclaration à la presse en marge de cette rencontre.

Pour rappel, la loi actuelle, qui date de juillet 2006, a modifié et complété la loi du 28 avril 2005 relative aux hydrocarbures.

Lors de sa visite dimanche dernier au pôle pétrochimique d’Arzew, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait indiqué qu’une révision de la loi sur les hydrocarbures en vigueur était nécessaire «pour attirer de nouveaux investisseurs et améliorer les recettes financières du pays». Dans une conjoncture marquée ces dernières années par une chute drastique des cours du pétrole et ses répercussions sur les recettes des hydrocarbures, M. Ouyahia a souligné la nécessité pour Sonatrach de faire face aux défis actuels du secteur de l’énergie et de mettre toutes ses potentialités et ses ressources au service du pays.

R. E.

Comment (2)

    Anonyme
    2 octobre 2017 - 21 h 30 min

    Préparez vos valises ceux qui ont gouvernée l’Algérie depuis le retour des bouteflika.
    Vous avez ruinées l’Algérie.
    Banqueroute les jeux sont fait échec et mat les clefs sous le paillasson.

    Algérie Eternelle
    2 octobre 2017 - 15 h 56 min

    La première loi n’a pas été arrêtée par boutef mais par une résistance de patriotes au sein du pouvoir et des services de sécurité. Il en existait encore, mais avec la déliquescence orchestrée depuis, y en a t-il encore ?
    Quant au marché de l’industrie pétrolière, il suffit de voir ce qui se fait ailleurs pour s’y conformer même s’il faut se méfier de la conjoncture actuelle qui est peut-être provoquée pour nous piller. De toute les façon ce pouvoir maffieux et incompétent qui a gaspillé 800 milliards de dollars et nous a livré pieds et poings liés à ces vautours ne doit plus décider pour nous.
    Rendez-nous notre Algérie et que Dieu vous maudisse !

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