Boudjedra : «Sansal et Kamel Daoud sont des contrebandiers de l’Histoire»

Boudjedra
Rachid Boudjedra. D. R.

Par R. Mahmoudi – Sorti cette semaine aux éditions Frantz-Fanon, dont le siège est à Tizi-Ouzou, le nouveau livre de Rachid Boudjedra se veut comme une réponse à toutes ces voix qui, dans la confusion actuelle, se sont obstinées à réécrire l’histoire et à y imprimer de nouvelles facettes. Tout est dans le titre : Les contrebandiers de l’Histoire.

Ecrit dans un style à la fois simple et incisif, ce pamphlet de 91 pages analyse le phénomène de la falsification de l’histoire et aboutit à cette conclusion désopilante, à savoir que le révisionnisme algérien a pris racine dès les premières années de l’indépendance. L’auteur cite des exemples de ces «contrebandiers» de l’Histoire et dit sa tristesse de voir des «autochtones» relayer des (néo)colonialistes (BLH, Alain Finkielkraut, Eric Zemmour…) dans cette entreprise négationniste qui, d’après lui, a dépassé toutes les limites.

Il dit avoir écrit ce «brulot» pour dire que l’Algérie «va mal», que les Algériens sont «malheureux», «fragiles», «désemparés», «humiliés dans leur fierté nationale par des larbins et par les nouveaux harkis de l’ère moderne».

La première cible de Boudjedra : Boualem Sansal, avec son Village de l’Allemand, qui lui rappelle un roman d’Ali Boumahdi publié en 1970, Le village des Asphodèles, premier roman qui, selon Boudjedra, loue les bienfaits de la colonisation. Il rappelle que Sansal compare l’ALN à l’armée nazie, du fait du recrutement de légionnaires issus du IIIe Reich. Boudjedra enquête sur le sujet et revient avec une nouvelle lecture de ces Allemands accueillis par les moudjahidine. Puis, il y a eu le film de Mahmoud Zemmouri, Les folles années du twist (1982), qui chante le bonheur des Algériens pendant la colonisation française et célèbre l’amitié entre les deux peuples, «c’est-à-dire entre le bourreau et sa victime».

Sur sa lancée, l’auteur de L’escargot entêté revient sur la polémique suscitée par la parution de l’ouvrage élogieux du bachagha Bouaziz Bengana, écrit et présenté en Algérie par sa petite-fille Ferial Furon. Boudjedra voit là les signes d’une compromission inacceptable qui ouvrait la voie à la réhabilitation des pires collaborateurs que l’Algérie ait connus. Sur ce sujet, l’auteur ne dissipe, cependant, pas la confusion qui entoure le parcours des Bengana et leur rôle dans la répression de la résistance algérienne et qui a fait directement penser au père de Bouaziz, qui s’appelle M’hammed Bengana, connu pour être celui qui aurait ordonné à ses sbires de couper les oreilles aux résistants de la révolte des Zaâtcha (1849) et décapité notamment son chef, Si Bouziane.

Boudjedra n’épargne pas Yasmina Khadra, dont le roman Ce que le jour doit à la nuit est, selon lui, «l’expression d’un fantasme algérien que Frantz Fanon a bien analysé» : «Le colonisé est souvent orphelin de son colon ; et de ce fait, il va le sublimer, lui trouver toutes les qualités humaines et extrahumaines. A ce moment-là, le refoulé du colonisé revient d’une façon sublimatoire et au galop ! L’autre, le colon dominateur, raciste, arrogant et répressif avec tout l’aréopage qui l’entoure, le protège, alors, et réprime ‘‘l’Arabe’’, le bougnoule, devenant ainsi le père sublimé et sublimatoire, le prêtre et le sauveur (…).»

Boudjedra s’en prend également avec autant de virulence à l’universitaire Wassila Tamzali, qu’il avait toujours connue «progressiste» et à qui il reproche d’avoir eu une part active dans cette œuvre de «contrebande» du récit national, d’abord en essayant, dans un roman, de disculper son père (un riche commerçant de Béjaïa exécuté par l’ALN sur ordre du colonel Amirouche), puis en reproduisant le discours perfide du «qui tue qui ?» sur les massacres des années 1990.

Parmi les contrebandiers de l’histoire, Boudjedra cite Kamel Daoud. Il lui reproche d’avoir fait d’Albert Camus «un grand ami des Arabes» et «plus algérien que n’importe quel Algérien», tout en déclarant son indifférence pour les Palestiniens, les Arabes et les musulmans, «lui qui, écrit Boudjedra, a été très jeune membre du GIA !».

R. M.

Comment (70)

    Ali Ahcen Selouka
    5 octobre 2017 - 14 h 48 min

    C’est pathétique, honteux et indécent de la part du grand écrivain que vous étiez! Je suppose et je souhaite que c’est la sénilité….

    ZORO
    5 octobre 2017 - 13 h 51 min

    Boudjedra, Sansal, Daoud, qui sont ils pour les Algeriens?? personne ou presque ne les connait laissons les vivre et ceux qui les lisent (…)

    Yacine
    5 octobre 2017 - 13 h 36 min

    Pour exister , il tire sur tout ce qui bouge et lui fait de l’ombre . Quelle honte pour cet adepte du panarabiste des années 60 qui s’est écroulé avec la dislocation de la chimérique nation arabe !

    zaatar
    5 octobre 2017 - 13 h 09 min

    Les avis sont partagés à la lecture des commentaires. Mais l’on remarque aisément que les deux camps ne peuvent pas se blairer. C’est ce que l’on reproche en général à la société surtout celle d’aujourd’hui de chez nous. Je ne partage pas ton avis donc tu n’es pas fréquentable. La déduction est aussi simpliste que cela;

    HAMOU
    5 octobre 2017 - 12 h 55 min

    Je croyais Boudjedra fin et raffiné, cet « intello » ignorant. Cela a complètement changé mon opinion envers lui. De ce fait, voilà l’équation : peur de les affronter par l’écrit, porter la haine envers eux et leur répond par la violence. Averroes.

    Salim31
    5 octobre 2017 - 12 h 43 min

    Y’en a marre de gens comme vous qui decernent des points de nationalisme ou bien qui vous traitent de harki selon leur bon vouloir.
    l algerie a la chance d avoir des intellectuels de renommée mondiale grace a leur talent, ce sont des references, leur avis comptent et sont ecoutés par les plus grand de ce monde… Et qui a cette chance dans votre univers arabo-musulman a part l’algerie? ces gens peuvent se tromper on peut toujours les orienter ou les aider, mais jamais les insulter!! (…)

    kadirius
    5 octobre 2017 - 12 h 26 min

    Cessons de parler des Algériens comme un bloc monolithique qui ne peut être représentés que par un seul écrivain, une seule pensée, une seule idéologie ou même par un seul dogme religieux, auquel cas nous consacrons le totalitarisme et son corollaire qui n’est autre que le fascisme quelle que soit sa couleur.
    Le fait tangible dans ce pays est qu’il existe, Dieu merci, autant de courants de pensée qui ne reflètent qu’une réalité palpable et incorruptible produit d’une diversité qu’on veut ignorer voire étouffer.
    Boudjedra peut critiquer ses compères écrivains Algériens ou d’autres nationalités à condition que cela ne déborde pas la dimension intellectuelle, philosophique ou esthétique autour desquelles s’articulent l’idée de l’oeuvre. Par contre, et c’est là où le bat blesse, il ne peut se permettre en tant qu’écrivain lui-même de s’auto-proclamer le gardien du temple d’un « faux » patriotisme pour distribuer des notes de bonne conduite à tel ou un tel.
    Boudjedra n’est pas sans savoir que chaque écrivain Algérien, lui compris, a ses lecteurs, ses admirateurs particulièrement Algériens qui se reconnaissent dans ses idées, ses convictions et ses valeurs. C’est un peu comme des commerçants qui commercialisent un même produit mais que chacun d’eux a ses propres clients plus ou moins nombreux. La loi de la concurrence ne permet à aucun des commerçants d’avoir le monopole ni sur le produit encore moins sur les clients qui décident en toute liberté de leurs choix. Donc à défaut de respecter les écrivains ciblés il devrait au moins avoir un minimum de respect pour tous leurs lecteurs qui se reconnaissent en eux. La sortie médiatique de Boudjedra est contreproductive en ce sens qu’il se place volontiers et d’une manière peu amène au dessus de la mêlée et de surcroit sans y être invité. Il s’attribue le rôle de donneur de leçons à la manière d’un père fouettard qui fixe les règles de conduite et les limites à ne pas dépasser au point qu’il ne sait pas qu’il doit être sauvé de lui même tellement il délire à n’en plus finir.
    Boudjedra doit savoir – puisqu’on en est à ce stade de la stupidité et du ridicule –
    que le temps de la pensée unique, de la langue unique, de la religion unique jusqu’au souk-el-Fellah unique est désormais révolu et que la nature finit toujours par reprendre ses droits, quel que soit le temps qu’elle mettra pour y parvenir. Autant DAOUD, SANSAL, KHADRA ou TAMZALI s’inscrivent, y compris identitairement, dans une dimension universelle tout en combattant de manière résolue l’intégrisme islamiste et le totalitarisme qui l’a engendré, autant BOUDJEDRA est demeuré nationalo-chauviniste, otage et faire-valoir de ses maîtres qui ne cessent de le ridiculiser et de l’humilier par salafistes interposés qui ne se privent pas de s’en délecter et de savourer goulûment de régler son compte à un athée qui n’a même pas le courage de s’assumer en tant que tel devant un semblant de tribunal de l’inquisition. Si c’est pour nous abreuver de ses aigreurs, de ses ressentiments ou autre rage, Boudjedra ferait mieux de se taire et avoir un peu de H’chouma.

    LE NUMIDE
    5 octobre 2017 - 12 h 01 min

    Littérairement parlant Boujedra, Daoud , Sansal et surtout Yasmina Khadra sont TOUS des As de la littérature algérienne francophone. Politiquement, chacun est différent.
    Question génération , Boujedra est le modèle du vieux FLN stalinien qui considère la nation avant tout comme un combat anticolonial, une sorte de Tribu historique algérienne propulsée comme Peuple face au colonialisme Francais sans concession et sans repentir. il est une sorte d’ écrivain Katebien Numide, Chaoui nationaliste aux idéaux de gauche prolétarienne, mais sans la contribution du Berbérisme militant de Kateb Yacine. Voilà un peu Boujedra, dont les idées et même les contradictions doivent être respectées.
    Les autres sont de la génération de l’Indépendance, qui posent des problèmes de personnages et de situations de l’indépendance de façon universelle, ils sont respectables aussi et doivent avoir leur liberté d’écrire dans la langue qu’ils veulent et d’avancer les opinions qu’ils veulent. Bien sûr on a le droit d’être d’accord ou de ne pas être d’accord avec les écrivains sur un point ou tous les points, mais au moins eux ils écrivent, créent la Culture et la patrimoine, et surtout n’ont pas la prétention de nous imposer leur terreur et leur diktat de faux prophètes wahabites…
    Ecrivains de toute l’Algérie, Unissez-vous !

    MICIPSA
    5 octobre 2017 - 11 h 59 min

    Égocentrique, il est par contre un contrebandier de la littérature.

    ali
    5 octobre 2017 - 11 h 05 min

    Je remarque que Boudjedra reçoit beaucoup d avis positif par des personnes qui n ont peut être jamais lu un seul livre des ecrivains mis au ban des accusés: Sansal,Kamel Daoud,Yasmina Kadra (…)
    Soit ces personnes sont des baltaguias, soit ils ne comprennent rien à la littérature.
    De toute façon, en Algerie on ne supporte pas les intellectuels, soit on les assassine, soit on les exile.
    On n aime pas les voix discordandes, on n accepte que le discours officiel, en fait comme la Corée du Nord .
    Ces auteurs ont du succès à l étranger parce qu ils ecrivent bien. point barre, le reste n est que démagogie et jalousie.

    selecto
    5 octobre 2017 - 10 h 52 min

    Depuis le jour où lors d’une émission littéraire sur une chaine française il a répondu à Tahar Bendjelloun qui commençait à traiter les généraux Algériens de dictateurs « Tais toi tu n’est qu’un Marocains ! », il est boycotté en France et attaqué de tout part par ses caniches locaux, les nouveaux harkis.

      Moskosdz
      5 octobre 2017 - 12 h 20 min

      +Selecto//Exact,en France,si un Algérien ne critique pas son propre pays,jamais les médias ne lui accorderont d’importance.

        Anonyme
        5 octobre 2017 - 18 h 26 min

        100 like ???c est quoi
        cette manipulation des likes exager

          Démystification
          6 octobre 2017 - 3 h 07 min

          C’est soit une manipulation informatique, soit l’effet de la réactivation des baltaguias du net grâce à la planche à billets.

    Moh
    5 octobre 2017 - 10 h 43 min

    Pourquoi Rachid Boudjedra est boycotté par l’institut du monde arabe, le centre culturel algérien et les chaines de télévisions françaises ?

      Moskosdz
      5 octobre 2017 - 12 h 22 min

      +Moh//Parce que Rachid Boudjedra aime son pays et n’a jamais songé à le quitter.

    chibl
    5 octobre 2017 - 10 h 06 min

    Excusez moi, mais pour moi Boudjedra est un voyou, dans la camera cachée il ne disait que des gros mots.
    il s’attaque a tout le monde,bientôt il nous dira que Mouloud Feraoun ne savait pas écrire!!!

      Moskosdz
      5 octobre 2017 - 12 h 24 min

      +Chibl//Les vrais voyous sont les auteurs de ta fameuse caméra cachée.

        CHIBL
        5 octobre 2017 - 15 h 15 min

        c’est pas ma camera cachée, c’est une camera cachée, j’ai rien avoir avec, ceci dit, je n’approuve en rien cette façon de faire qui est déplorable.

    Nacer
    5 octobre 2017 - 10 h 03 min

    Quand on manque d’imagination (…) que la plume sèche lentement on se penche vers le dénigrement des autres, la méchanceté gratuite, la critique négative et j’en passe.. c’est dommage de le voir ainsi stérile dans ses propos.

    bobsky
    5 octobre 2017 - 9 h 46 min

    ce n’est pas du tout constructif Mr Boudjedra!!!!!!

    Bachir
    5 octobre 2017 - 9 h 26 min

    Amer et aigri par l’absence de reconnaissance

    zaatar
    5 octobre 2017 - 9 h 09 min

    Sansal contrebandier de l’histoire? ça ne rime pas du tout. de ma connaissance de Sansal, il a une tête bien faite. Un scientifique romancier. Boudjedra a du un peu trop forcer sur la bouteille…et s’est vu en compagnie de Omar El Kheyyam.

    صالح/لجزائر
    5 octobre 2017 - 8 h 53 min

    « Voulez vous que l’Algérie devienne un État indépendant coopérant avec la France dans les conditions définies par les déclarations du 19 mars 1962 ? » .
    • Oui : 5 975 581 ( 99, 72 % ) .
    • Non : 16 534 ( 0, 28 % ) .
    Il est inimaginable que des Bengana de l’époque, et leurs semblables, aient répondu par oui à la question posée ci-dessus .
    Mais il n’y a pas que ces écrivains et acteurs, « les contrebandiers de l’Histoire » qui chantent « le bonheur des Algériens pendant la colonisation française » en nous décrivant et en nous photographiant de l’autre rive de la méditerranée, mais il y a aussi « les nouveaux harkis de l’ère moderne », des « autochtones » qui confient femmes, enfants et argent à la métropole et ses annexes, tout en occupant des plus hautes responsabilités à « l’ex colonie »… Et ceux qui regrettent de ne pas être encore français pour siéger à l’UE…!!

    Akli Boughzer
    5 octobre 2017 - 8 h 36 min

    Qu’est ce qui pousse Rachid Boudjedra l’auteur du « FIS de la haine » à s’attaquer à ces deux monuments de la littérature algérienne d’expression française?C’est à croire qu’il a perdu la raison et que la caméra cachée d’Ennahar l’a complètement retourné.Je ne serai pas étonné de le voir un de ces jours fréquenter assidûment un de ces nombreux temples de l’obscurantisme qui poussent comme des champignons par ces temps d’hypocrite dévotion très intéressée.

    Ramdane
    5 octobre 2017 - 8 h 25 min

    Monsieur Boudjedra , finalement tu merites l’humilaition que la chaine Fantoche « ennahar « t’a fait subir

    nectar
    5 octobre 2017 - 7 h 35 min

    C’est pathétique Monsieur Boudjadra, ceux que vous citez comme historiens ne sont que des romanciers, qui donnent libre cours à leur imagination..Les vrais collaborateurs dont vous parlez sont dans notre administration et qui vivent sur le dos des citoyens tout en continuant à dilapider les biens du pays..Ne vous trompez pas de cible, avec tout le respect dû à votre rang de citoyen..Le mal de notre pays, est qu’on dénigre tout ce qui est positif et on anoblit les moins que rien….

    salim samai
    5 octobre 2017 - 7 h 17 min

    Non ce sont simplement des Marchands de Livres qui disent ce que leurs editeurs et le « marché » commandent et VEULENT. Ils ne sont pas l´ exception!

    Quand des Trump, BHLevy, Le Pen ou l´AFD Allemande tirent a boulets rouges pour satisfaire et NOURRIR les appetits de la Peur et de la Perte de Statut des Petits Blancs/Ouled Bled qui se voient depassés par les « Envahisseurs »; cela n´est pas grave. Mais quand Sansal commerce avec les Chouhada et le CONSENSUS NATIONAL de la Revolution on est en droit de se poser des questions d´Honneur.
    Tout le monde se prostitue aupres de son chef……..avec des limites!

    Lghoul
    5 octobre 2017 - 7 h 08 min

    Il pense que Kamal Daoud et Boualem Sandal vont lui répondre ! Il a oublié qu’ils sont des gens intelligents et de vrais intellectuels qui travaillent alors que lui, le seul travail qu’il fair est de continuer dans le noir le reste de sa vie et de chercher les poublelles. 91 pages ! et c’est quoi ces 91 pages apparemment ? Des insultes.
    Un frustré qui manque d’attention qu’il n’aura jamais de personne.

    Abou Lahab
    5 octobre 2017 - 6 h 57 min

    La médiocrité s’attaque aux talents. En Algérie on a horreur des gens qui réussissent dans leur métiers. Un seul paragraphe de Kamel Daoud vaut plus de 10 romans de Boudjedra. K.Daoud par sa pertinence et son pouvoir verbal farfouille le fond de l’âme de ses lecteurs pour les traduire en textes littéraires. En lisant K.Daoud on croirait qu’il exprime nos propres pensés au bout de sa plume magique.

    Lghoul
    5 octobre 2017 - 6 h 57 min

    Quelle honte et quelle indecence ! Cet énergumène n’aime que s’occuper des autres pendant que ces autres l’ignorent. Il ne leur arriva meme pas a la cheville. Un intellectuel ne s’acharne pas sur les autres sans aucune raison. Alors je vais dire la raison pour cet ignare: La jalousie latente d’un ignorant compléxé.
    Il veut devenir « important » bessif mais IL NE LE SERA JAMAIS car la décantation du bon et du mauvais se fait naturellement et sans brouhaha. Il restera un rien le reste de sa vie.

    Démystification
    5 octobre 2017 - 3 h 23 min

    Le patriotisme c’est nécessaire, et c’est bien, mais l’overdose de nationalisme dogmatique et manichéen, c’est contre productif, on finit par en avoir marre, et à douter de tout. Surtout quand c’est de la part de Boujedra, l’intellectuel khobziste, prêt à dire tout et n’importe quoi pour plaire à ses maîtres d’Oujda. Si demain le régime venait à changer, il tiendrait un tout autre discours, et cracherait sur le neo FLN. Il serait même prêt à devenir théologien, si les islamistes prenait le pouvoir. Dénoncer un certain révisionnisme OK, mais le règne de la vérité unique, officielle et dogmatique, non merci.

    justice
    5 octobre 2017 - 2 h 36 min

    Plus jaloux que Boudjedra , tu meurs.
    Sansal et Daoud font partie des plus grands, ils ne font qu’éclairer les pauvres gens sur leurs tristes réalités, et avec quel art!

    Alfa
    5 octobre 2017 - 2 h 08 min

    Mr. Boudjedra, vous n’y allez pas avec le dos de la cuiller, Chapeau pour cette analyse, vous dites tout haut ce que nous pensons tout bas. Vous pouvez résumé votre analyse par la seule phrase qui me vient à l’esprit: « LES FOSSOYEURS DE L’HISTOIRE. »

    Yassine
    5 octobre 2017 - 0 h 14 min

    Quelle decadence ! C’est une selenite qui est due peut etre a votre age ?
    Une personne que se dit intelectuelle doit argumenter et non insulter !
    Dommage , a trop frequenter certains milieux ; on se nivelle par le bas .

    Anonyme
    4 octobre 2017 - 23 h 20 min

    je me souviens un moments donné dans les années 80s ,il disait qu’il n’allait plus écrire dans langue de molière, a cette époque la langue de moutanabi était dominante en plein essor, la grande révolution de l’arabisation, en menait la guerre pour tout ce qui est écrit en lettre latine,il s’est reconverti à écrire en arabe c’est de l’opportunisme bien claire,il n’a pas pu vendre de livre. Cette langue ne rapporte rien a présent ( fakou),en revient la ou ca marche,attaquant personnellement ses intellectuels,la concurrence dérange apparemment.

    ali
    4 octobre 2017 - 22 h 56 min

    Boudjedra prend il les romans fictions pour des livres d histoires?,pour un écrivain c est lamentable de tomber ainsi sur d autres écrivains algériens! !!chacun est libre de s exprimer,il n a qu à le faire mais pas en redorant son blason en jetant son fiel sur des auteurs plus connus que lui.
    A moins qu il le fasse avec un couteau sous la gorge après la caméra cachée où on l a vu trembler comme une feuille devant des comédiens se faisant passer pour des extrémistes.
    En critiquant Sansal,Kamel Daoud,il sait qu il ne risque rien, au contraire……

    Anonyme
    4 octobre 2017 - 22 h 29 min

    Monsieur Boudjedra, si vous me lisez.
    J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour vous mais là je crois que vous vous trompez de combat.
    Je pense de mon coté que tous ces écrivains algériens sont notre richesse avec leur diversité.
    Peu de pays au monde possèdent autant d’écrivains lus et traduits comme les écrivains algériens et vous en premier.
    Le vrai combat est contre ceux qui ont essayé de vous salir récemment, contre l’ignorance, contre la violence……
    Tous ces écrivains et vous en premiers qui sont notre fierté n’ont jamais appelé à la violence, au meurtre, au lynchage…..
    Monsieur Boudjedra, je vous en conjure, n’émettez pas de « fetwas », pas vous.

    zoheir
    4 octobre 2017 - 22 h 28 min

    Proverbre africain:

     » Tant que les lions n’auront pas leurs propres historiens, les histoires de chasse ne peuvent que chanter la gloire du chasseur « 

    mouh tchippa
    4 octobre 2017 - 22 h 09 min

    Un algerien simple de nature et transparaître

    Salim31
    4 octobre 2017 - 21 h 47 min

    La mission de dezingue tout ce qui reste
    de literaires francophone est confie
    a boujedra les quelques infimes hommes et femmes qui resistent et qui grace a eux les autres humains la bas nous voient un peu comme eux des etres humains terrestres et pas comme de dangeteux extra terrestres qui peuvent a tout moment ce teledeporte vers le 7 eme ciel via une ceinture d exlosif
    cette mission est normalement du ressort exclusive des freres et de leur oulamas boujedra vous faites le jeux de l i tegtisme
    j imagine que vous devenez l athe prefere des islamiste en attendant qu ils te prepare une autre camera cache..

    Moskosdz
    4 octobre 2017 - 21 h 20 min

    Rachid Boudjedra est un grand écrivain n’ayant jamais caressé dans le sens du poil la France,raison pour laquelle il demeure inconnu chez le lecteur Français,malgré son expression en langue de Molière.

    Mazouzi
    4 octobre 2017 - 21 h 03 min

    Merci Mr. Boudjedra pour cet éclairage ô combien utile pour le peuple Algérien qui se fait trompé par ces affidés des télévisions françaises, télévisions friandes de critiques négatives sur notre pays mais qui, ferme son clapet quand il s’agit du maknez et autres lèches bottes du golf.
    Vous êtes seul contre tous mais le peuple en entier est avec vous…continuez, votre bravoure et votre vérité réchauffent nos coeurs.

    bibi
    4 octobre 2017 - 20 h 37 min

    Mr Boudjedra est un vrai patriote et un fervent nationaliste pas comme certains qui vendent leur âmes pour une carte de séjour ou la nationalité et je me souviens bien du jour ou sur un plateau d’une chaine étrangère il a assimilé les harkis aux collabo français et a failli se faire lyncher par le harkis qui se trouvait sur le plateau j’ai ri aux larmes ce jour là pas comme certains qui pleurent ou embrassent les sionistes

      Anonyme
      4 octobre 2017 - 21 h 42 min

      « Failli être lunché par le harki … » une façon de reconnaître l’époque où on s’attaquait et insulter les harkis n’importe où et à n’importe quelle occasion est bel et bien révolue. Même en Algérie, la prudence est de mise ! On se souvient aussi de l’ancien ministre (Amara) qui, croyait se permettre de casser du harkis à TV5 monde après avoir demandé à ce que l’état algérien s’empenne aux « fils de harkis » allez y savoir d’ailleurs pourquoi les « fils » que leur reproche-t-on personnellement quant à la guerre d’Algérie qu’ils n’ont ême vécu puisqu’ils n’étaient pas encore nés dans leur écrasante majorité , enfin bref !! La réplique des harkis sur ce mec a été fulgurante, depuis, il se la ferme tranquilement, il se contente de dire à qui voudrait bien le croire qu’il a vu le jour  » au maquis » allez y comprendre comment comment ça peut servir un homme une info pareille. En ce qui concerne les harkis, la prudence est désormais la règle.
      Les différentes lois les protégeant en France imposent la prudence surtout quand on sait que tous les mecs du FLN d’hier ou d’aujourd’hui ne peuvent se permettre ne serait ce qu’un petit risque de se retrouver face à la justice française bien indépendante face à laquelle, le juge s’en foutra s’il se risque à chanter sa chanson rayée comme vieux disque  » c’est nous qui vous ont libéré » comme ils font à chaque détour en Algérie pour avoir des passe droits et parfois.

    Redouane
    4 octobre 2017 - 20 h 37 min

    Merci, Monsieur BOUJEDRA ! Sus à ces nouveaux harkis de l’Histoire Algérienne qui haïssent leur pays en l’insultant de l’étranger ! Vous, au moins, vous continuez de vivre dans votre propre pays. Et pourtant, vous auriez pu faire comme eux : INSULTER L’ALGÉRIE ! Et c’est plus que sûr… vous auriez obtenu TOUS les prix ! Mais aviez le NIF des vrais Algériens en refusant toute compromission. Vous êtes un VRAI d’ARGAZ ! Nous sommes très fiers de vous. Quant à nos deux loustics, quand ils seront totalement essorés, ils seront vite jetés à la poubelle de l’Histoire et on n’entendra plus parler d’eux.

    kadirius
    4 octobre 2017 - 20 h 11 min

    S’agissant du paternel de Mme Wassila Tamzali, feu Abdelhafid il a été assassiné lâchement par un criminel anonyme et jamais sur instruction du Colonel Amirouche qui d’ailleurs s’est empressé de transmettre ses sincères condoléances au grand père de Mme Wassila tout en promettant de retrouver le coupable et de le traduire devant la justice pour répondre de son acte ignoble. Pourquoi tous ces mensonges et cette méchanceté gratuite dans le but de salir des familles nobles et respecteuses. Boudjedra n’est pas seulement jaloux, égocentrique, malveillant, mal polie il est malade et sa place est dans un Hopital Psychiatrique.

    difou.guery
    4 octobre 2017 - 20 h 00 min

    vous voulez dire la honte d histoire d égouts d Algérie ,,,,, RIHT LJIFA ODEUR DE CHAROGNES

    Slimane
    4 octobre 2017 - 19 h 32 min

    Ces aberrant de lire ces choses salire notre mémoire notre histoire. Tous ca pour plaire à l ancienne puissance coloniale. Déjà qu’en france y font du révisionnisme et nous crache dessus ca me révulse de voir des propres algérien soi-disant intellectuel piétiner notre dinite de la sorte. Honte à eux

      Anonyme
      4 octobre 2017 - 20 h 56 min

      Non, ce n’est pas pour plaire à la puissance coloniale mais pour dénoncer l’imposture nommée FLN le pire de tous les colons, une entité violente fascisante et fascisante et ce depuis les origines à nos jours.

    Bison
    4 octobre 2017 - 19 h 29 min

    Chacun croit et veut faire croire voire même imposer que seul son patriotisme ou sa vision du patriotisme et sa version de l’histoire sont authentiques et véridiques et tout le monde doit les prendre en exemple sous peine de passer, dans le meilleur des cas, pour un mauvais patriote!
    Après avoir écouter mr boudjedra tirer sur tout le monde et sur tout ce qui bouge, on se demande qui peut finalement échapper à son inquisition et à sa mitraille! Il n’est pas fatigué lui!? Visiblement non! Depuis qu’il est passé chez ennahar TV, il m’a l’air en forme et meme rajeuni!! Rien à dire, ennahar tv a fait de bon boulot! y’a que cette chaine et ses journalistes qui sont a la hauteur de sa grandeur! Ils le comprennent et le lui ont témoigné ! Finalement, Ils se valent bien! Visiblement les frérrots et leurs médias l’ont bien remodelé, plus ils lui tapent sur la tête plus lui il tape sur les autres! A moins, que son histoire avec ennahar n’est qu’une mise en scène ! Un jeux de rôle ! Oui, je me demande même s’il n’est pas un frérot ou un crypto frérot lui même ! Oui, oui il se dit athée, en publique en plus ! Mais, c’est écrit nulle part qu’il faut être croyant pour être un bon, meme un tres bon frérot ! Après tout, Frérot est un état d’esprit et la religion n’est qu’un déguisement !

    L
    4 octobre 2017 - 19 h 13 min

    Vos diatribes ne nous regadent en rien! Nisba

    Anonyme
    4 octobre 2017 - 19 h 03 min

    Ceux qui ont fait de la guerre d’Algérie un fond de commerce se retrouvent acculés et ça ne fait que commencer. On ne peut rien bâtir sur du mensonge et le FLN n’a fait que cela depuis 1962.

    GHEDIA. A
    4 octobre 2017 - 18 h 54 min

    Personnellement, je n’en veux pas à Boudjedra. C’est un écrivain et il a tout à fait le droit de s’improviser critique littéraire. Les mots ne font pas beaucoup de mal. Aux autres, à ceux qui s’estiment diffamés, lésés, insultés (quoique il faut relativiser ici), de se défendre, d’opposer leurs arguments, de tremper leur plume dans le vitriol s’il le faut et de descendre en flamme Rachid Boudjedra. En ce qui me concerne, je serai ravi d’assister à un tel duel entre francophones et arabophones.

    karimdz
    4 octobre 2017 - 18 h 45 min

    sansal c est la meme espece que mehenni, donc y a pas photo, ce sont deux néo harkis à la solde de benne hl.

      Larnaque
      5 octobre 2017 - 4 h 02 min

      « sansal c est la meme espece que mehenni, donc y a pas photo ». Vous vous contredisez. Si c’est la même espèce, il doit y avoir forcément photo!
      Quant à Boudjedra je pense qu’il est complètement à coté de la plaque. Les véritables « contrebandiers de l’Histoire » algérienne ne sont pas du tout ceux qu’il désigne et il le sait. Cependant, Mr Boudjedra n’osera jamais s’attaquer aux véritables « contrebandiers de l’Histoire ». Il les craint. C’est terrible pour une personne de son âge. J’ai ressenti de la peine pour Mr Boudjedra lors du sit in devant Ennahar. Quand Said Boutéflika s’est approché de lui en lui disant : « c’est une ignominie ce qu’ils vous ont fait là ». Au lieu de lui dire merci Mr. Boutéflika de votre soutien ou quelque chose dans ce genre, il lui demanda « Achkoune enta? ». Zaama Mr Boudjedra n’avait pas reconnu said Boutéflika (la vidéo est toujours accessible). Y a-t-il en Algérie, en 2017, un seul personnage public qui ne puisse reconnaître Said Bouteeflika? Peut-être bien que c’était à cause des grosses lunettes noires qu’il portait (Boudjedra pas Said) ce jour-là. Quel mauvais acteur! Au fait a-t-il esté Ennahar en justice pour ce qu’ils lui ont fait subir? Comme on dit chez nous: celui qui se fait piquer par les guêpes se venge sur les sauterelles. Au lieu de s’attaquer aux contrebandiers d’Ennahar, Boudjedra n’a pas trouvé mieux que de s’attaquer à Sansal et cie qui, soit dit en passant, ne sont pas des historiens mais des romanciers et cinéastes. Les folles années du twist n’est, après tout, qu’un film, une fiction au même titre que Carnaval fi dechra et non un documentaire qui se veut un repère historique. Par contre, on peut dire sans se tromper que celui qui est derrière le récent documentaire de l’ENTV sur les massacres des GIA & Co. est lui un véritable contrebandier de l’histoire. Pourtant cela ne semble pas vous avoir ému outre mesure. J’espère que vous n’êtes pas membre du panel qui, toute honte bue, s’affaire à présenter la candidature de Abdellaziz Boutéflika au prix Nobel de la Paix. Voilà une autre cohorte de contrebandiers Mr Boudjedra.
      Avec mes salutations.

    bird
    4 octobre 2017 - 18 h 03 min

    Boudjedra sombre ,la chute abyssale ,il ne sait plus tremper sa plume que dans le fiel ,il critique toujours ,tout le monde ,tout ceux qui pensent et écrivent avec la rancoeur de celui qui désormais ne se tourne que vers un passé lointain ,l’arrivée de jeunes générations l’enrage ,il se sent largué .Après son humiliation dans une télé réalité ou il s’était fourvoyé on à vu Saïd Bouteflika dans la rue le soutenir ostensiblement ,un comble .

    BabEIOuedAchouhadas
    4 octobre 2017 - 17 h 45 min

    Merci à vous my dear.

    Don Quichotte
    4 octobre 2017 - 17 h 38 min

    L’histoire mérite d’être écrite par des historiens.
    Sans parti-pris et avec lucidité, pour éclairer les générations futures.
    Mais pour cela il faut un climat de totale liberté d’expression.
    Et s’extraire du lyrisme révolutionnaire encore enseigné dans les écoles pour analyser froidement les faits.
    En France on nous a longtemps bercé avec le mythe « du peuple tout entier se dressant contre l’occupant ».
    On nous a aussi trompé avec l’autre mythe « cinquante millions de français, de Dunkerque à Tamanrasset ».
    On sait à présent que le peuple était divisé et aussi comment les algériens étaient traités durant plus d’un siècle de colonisation.
    Et en Algérie vous en êtes où sur ce point ?

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.