Ligne rouge

rouge
L’agression de Rachid Nekkaz par le neveu et gendre de Saïdani doit servir d’exemple au FLN. D. R.

Par R. Mahmoudi Les images de sang qui ont largement choqué les Algériens suite à l’agression dont a été victime Rachid Nekkaz à Paris tracent une ligne rouge que tout le monde se doit de se fixer : hommes politiques, cybermilitants, hommes des médias, responsables… Le recours à la violence, y compris verbale, doit être banni de la pratique politique. D’abord, parce que la violence n’engendre que la violence mais, surtout, parce que nous sommes à l’orée d’échéances électorales nationales où la compétition entre différents candidats provoque souvent des tensions et, parfois, des débordements et où des agitateurs embusqués n’attendent que le moment idéal pour allumer la mèche et plonger le pays dans un engrenage de violences de grande envergure.

Les appréhensions sont d’autant plus grandes que la plupart des formations politiques en lice ne sont pas culturellement et psychologiquement préparées pour assainir la scène politique envahie par les opportunistes, les affairistes, voire des personnes au passé controversé ou peu glorieux, comme c’est le cas de ce candidat du RND dans une APC de la wilaya de Béjaïa, accusé d’être l’assassin de l’ancien officier du MALG et dirigeant du FFS, Ali Mécili. Il a fallu attendre une décision de l’administration pour que ce personnage soit écarté de la course. Le RND a, sur cette histoire, non seulement manqué de prévoyance mais a surtout été d’une maladresse politique inouïe qui ne peut, d’ailleurs, que donner du grain à moudre à ces agitateurs tapis dans l’ombre, si prompts à alimenter les amalgames sur la violence politique, comme on en a vu un exemple à la diffusion d’un documentaire sur les atrocités commises par le GIA durant la décennie noire.

Par ailleurs, cette agression contre Rachid Nekkaz imputée au neveu de l’ex-secrétaire général du FLN doit servir d’exemple à ce parti pour qu’il se départe de ses méthodes de barbouzerie qui ont gravement terni son image et fini par pervertir le sens de la politique dans notre pays.

R. M.

Comment (9)

    Mello.
    10 octobre 2017 - 8 h 20 min

    Ces lignes rouges , Mr Mahmoudi, sont tracees par le sang de nos martyrs ,pas seulement de la revolution mais de tous ces martyrs de la democratie: ceux de 1963, ceux de 1980, ceux de 1985, ceux de 1988, ceux des annees 90 , sans oublier tous ceux qui ont perdu leur vie pour une justice a visage humain. Au nom de tous ces martyrs , cessons de sombrer dans la violence , toute forme de violence.

    Anonyme
    8 octobre 2017 - 20 h 05 min

    Les batailles rangées entre présumés « militants » de ce parti transformé en simple comité de soutien et squatteur du prestigieux sigle FLN sont connues par tout le monde depuis belle lurette. Des violences inouïes avec même des dobermans. Les baltagis sévissent depuis le coup d’état « scientifique » contre l’ex SG A. Mehri.

    lhadi
    8 octobre 2017 - 14 h 30 min

    La république n’a pas besoin d’agitateurs de brasserie ni des Erostrates des temps modernes ; ces conspirateurs qui travaillent sans cesse à l’obscurcir par le perfide fatras de leurs rapsodies mercenaires qui mephistolisent l’air pur que nous respirons actuellement.

    Il est capital de ne rien céder à ces vils conspirateurs qui veulent souiller la nation algérienne de l’opprobre et l’exécration du charlatanisme, prestige suprême créé par l’Halitose et la pétulance des récipiendaires de la politique de caniveaux.

    Le vrai moyen d’honorer l’Algérie est de faire briller de milles feux les lumières qui portent la clarté et en même temps que le feu où grouille l’obscurantisme…de toutes sortes.

    Face aux graves problèmes qui sont ceux de la société algérienne d’aujourd’hui, il importe de faire appel à tous les intellectuels emblématiques des lumières, ces élites modernisatrices qui s’identifient au progrès, à la science, aux forces productives et à la rationalité,.

    En effet, la situation du pays aspire, actuellement, à des transformations décisives, irréversibles – politiques, économiques, sociales – qui doivent répondre non seulement aux besoins des citoyennes et des citoyens mais aussi aux intérêts les plus élevés de la nation.

    L’Algérie avant tout.

    Fraternellement lhadi
    ([email protected])

      abdel
      8 octobre 2017 - 15 h 11 min

      pour l’instant vos intéllectuels on ne les les entend pas souvent,et il faut bien des « agitateurs » comme mr nekkaz pour médiatiser le problème,et pour ça,il mérite toute notre reconnaissace

    CHAOUI - BOUARIF
    8 octobre 2017 - 10 h 48 min

    « Nettoyer les écuries d’Augias de SAIDANI et les 40 voleurs » !!!
    Expression française parle d’écuries, mais ce terme a été utilisé pour ses consonances proches de curer qui signifie nettoyer.
    De nos jours « nettoyer les écuries d’Augias » peut être utilisée au sens propre mais aussi au figuré au sein d’une institution, synonyme d’assainissement d’une administration de personnes peu recommandables. Tel que SAIDANI et le clan des voleurs.
    Ils parlent tous au nom d’ALLAH, mais ils pratiquent le travail des barbouzes, ils se permettent tout ce qui est interdit par la Loi, (du moins s’il y en à UNE), mais hélas, ils nous sortent de la boîte, « Dans la mythologie grecque, Prométhée vola aux Algériens et à Dieux pour le donner aux hommes de la France Colonialiste. Pour se venger, nos dirigeants ordonnaient à notre Roi Abdelaziz 1èr, de créer des voleurs fais de terre et d’eau âpre. Ils ont reçut des Dieux de nombreux dons : Mensonge, voles, des détournements et emprisonnement des récalcitrants voir même leurs éliminations, maladresses, sans grâce, ni intelligence, mais aussi l’art de la tromperie et de la séduction néfaste. Ils leurs donnèrent le nom de Pandore, qui en grec signifie « doté de tous les dons malsains ». Il fut ensuite envoyer chez membres du Clan, le frère Saïd de celui-ci, se laissa séduire et finit par l’épouser. Le jour de leur mariage, on remit à Pandore une jarre = Algérie mon Amour, dans laquelle se trouvaient tous les maux de l’humanité. On lui interdit de l’ouvrir. Par curiosité, Il ne respecta pas la condition et tous les maux s’évadèrent pour se répandre sur la Terre d’Algérie. Seule l’espérance resta au fond du récipient de notre peuple, ne permettant donc même pas aux hommes de supporter les malheurs qui s’abattaient sur eux. C’est à partir de ce mythe qu’est née l’expression « boîte de Pandore », qui symbolise la cause d’une catastrophe programmée.
    Je te pleure Ô mon Algérie mon Amour, les voleurs ont pris possession de toi et tiennent son peuple en Otage, la preuve, l’anniversaire des Années noires ont été « c’est nous ou le déluge » et en prime une statuette en OR, offerte par des soumis, dans un pays de surcroit musulman sur la chaine Ennahar TV et, là où le bât blesse, en présence d’un IMAM!!! « Allah Akbar» !!!
    Un Algérien désorienté et attristé par ce qu’il arrive à notre très chère Patrie du million et demi de Glorieux Martyrs et le sacrifice de tous les Martyrs depuis le 5 juillet 1832 à ce jour !

    Travaillons
    8 octobre 2017 - 9 h 59 min

    La seule ligne rouge dont vous parlez ici c’est la spoliation des richesses de notre pays, Saidani et consorts, si vraiment ils ont mangé dans la marmite et se sont servis de leur fonction pour acquérir des biens matériels de façon illégale alors grand bien leur fasse et Nekkaz agit donc en vrai patriote, j’espère qu’il n’arrivent pas à dormir sur leur deux oreilles.

    LE NUMIDE
    8 octobre 2017 - 9 h 14 min

    la violence a été introduite dans l’Algérie indépendante par les idéologues suprématistes arabo-islamistes du baathisme puis du wahabisme et leurs complices infiltrés dans le FLN et dans l’Etat algérien. Les idéologies du baathisme et du wahabisme sont dans leur nature même racialiste et théologique violents, dominateurs et suprématistes. On a vu leurs œuvres en Algérie en 90, on voit leurs œuvres au Moyen Orient et dans le monde : terrorisme, guerres civiles interminables, takfirisme, tortures, violence verbale, massacres, viols et déni des droits humains des individus et des peuples. il est inutile de cacher la vérité avec le voile et noyer le poisson dans le discours des généralités.

    tikouk
    8 octobre 2017 - 8 h 55 min

    Win iregmen th’ajmaith yessardhit’s

      Mello.
      10 octobre 2017 - 8 h 13 min

      Votre remarque a une profondeur sociologique immense que seuls les vrais democrates saisiront, car en democratie l’insulte de l’assemblee est bannie. Bannie par des regles ancestrales de communaute. Chaque individu merite respect.

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