Appel au boycott du Sila : le combat douteux de Sarah Haider

Haider Sila
Sarah Haider. D. R.

Par Abdellali Merdaci(*) – Une pétition internationale, à l’initiative de la romancière et journaliste Sarah Haider, appelle au boycott du Salon international du livre d’Alger (Sila) 2017. Voilà une des manifestations du bel esprit du microcosme culturel algérois, toute de futilité. Et c’est, précisément, cette inutilité toute enjolivée qui remplit le vide. Les faits sont aberrants. Le Commissaire du Salon international du livre d’Alger (Sila), accessoirement directeur général de l’Entreprise nationale des arts graphiques (Enag), a évoqué dans un entretien avec une de ces télévisions privées – qui émettent en toute illégalité avec l’assentiment de l’Etat – un ouvrage venu d’Arabie, qui a été expurgé, en 2016, des présentoirs du rendez-vous annuel algérien de la littérature. Se prêtait-il, en la circonstance, à un humour tragique («un humour populaire» soutiendra-t-il) sur le thème de l’ouvrage rejeté qui enseigne «la méthode de battre sa femme» ? Mais le fait est récurrent dans notre société. Il se lit dans les bas de casse et parfois à la une des journaux sans soulever de signalées indignations. Les Algériens, en fait beaucoup d’Algériens, ont relativement à leurs épouses et compagnes des pratiques cruelles, souvent mortelles. Je ne sais plus dans quelle ville (peut-être à Bou-Sâada, la bien-nommée ?) un quidam a volontairement, et en toute conscience, tué une femme qui le repoussait en l’écrasant avec sa voiture.

Mme Sarah Haider s’est émue de l’innocent cabotinage de Hamidou Messaoud («un ton humoristique adipeux») au point de s’en remettre à la communauté internationale afin que nul n’en ignore, clouant au pilori le malheureux commissaire. A ce que je sache, en l’espèce le féminisme étriqué de Mme Haider, qui n’a jamais manifesté son intérêt pour cette lancinante question sociale et milité publiquement pour le signalement des violences infligées aux femmes, est très circonstancié. Elle n’est ni Simone de Beauvoir théorisant, le siècle dernier, la condition de la femme, ni Judith Butler, portant le genre dans une action sociale. Mais Mme Haider écrit ; cela peut tenir lieu d’indiscutable justification. Elle requiert l’anaphore dans son appel au boycott pour tambouriner un argumentaire échevelé où Hamidou Messaoudi, Ali Benhadj, Hamadache Ziraoui et l’imam cathodique Chemseddine («Cheikh Semsou») forment un délirant et inattendu attelage.

J’avais lu péniblement, par loyauté professionnelle, son récit «Virgules en trombe» (2013) que m’avait recommandé Ahmed Halfaoui, attirant mon attention sur l’exceptionnelle mobilité linguistique de l’auteure, transitant de l’arabe au français. Ce n’était ni grave ni compliqué : Amine Zaoui s’y était prêté, avec le tiède bonheur que l’on sait. J’ai découvert Mme Haider coiffée d’une autre casquette, journaliste (ou collaboratrice), dans d’autres œuvres inqualifiables. Il convient de s’en tenir aux faits : le philosophe Mohamed Bouhamidi et des intellectuels d’Alger avaient, à la demande de confrères palestiniens, protesté dans une déclaration publique contre la présence, au nom de l’Algérie et de son cinéma, d’une délégation de cinéastes dans la section «Open doors» du Festival du Film de Locarno (5-15 août 2015) qui donnait, cette année, une «Carte blanche» au cinéma israélien dont les représentants étaient en partie financés par l’Israël Film Fund, un organisme gouvernemental de l’Etat sioniste. La presse d’Alger a refusé de publier cette déclaration. Les Tunisiens, entreprenant la semblable démarche auprès de leur gouvernement, avaient, toutefois, obtenu de leurs cinéastes de quitter la manifestation.

C’est dans ce sens qu’une correspondance a été envoyée par les protestataires au ministre de la Culture pour l’inviter à s’exprimer sur ce rapprochement culturel avec Israël. Il était clair pour les auteurs de la lettre que les cinéastes algériens en partance pour Locarno étaient libres de leurs choix politiques ; ils devaient avoir, en conséquence, la liberté d’en débattre. Mme Haider, interrogeant Yanis Koussim, un des membres de la délégation algérienne à Locarno, les a vitupérés dans une nauséabonde mercuriale («Ce que les ‘‘boycotteurs’’ ne vous disent pas», 12 août 2015).

Affublés de l’étiquette de «boycotteurs», les protestataires ont fait parvenir un droit de réponse au quotidien qui les morigénait, qui ne l’a pas publié au nom d’un imparable raisonnement, inattaquable juridiquement : l’article de Mme Haider ne citait pas de nom. Remarquable étude de cas pour les écoles de droit et de journalisme. Les protestataires rabroués ne se faisaient donc pas entendre. Ils n’avaient pourtant pas demandé au ministre de la Culture de rameuter les tribunaux de Moscou et de Prague de jadis et naguère, d’ouvrir grandes les portes des prisons et d’ériger des guillotines en place d’Alger, mais de les éclairer sur cette promiscuité avec Israël dans une manifestation qui engageait l’Etat algérien.

Qui ne soutiendrait pas cette démarche salutaire de probité morale, interpellant le gouvernement sur ses responsabilités politiques ? Le docte ministre de la Culture n’avait pas répondu à leur courrier. Et deux semaines après, alors que le silence gouvernemental a tissé sa trame, le cinéaste franco-algérien Merzak Allouache, toujours fêté à Alger, décoré au printemps 2017 du cordon du Mérite national, prenait part – au titre d’une délégation du cinéma français – au Festival du Film israélien de Haïfa (26 septembre-5 octobre 2015) où sera projeté sa Mère Courage. Il fallait, rien que pour ce type de permissivité accordée à des personnalités de la chanson, de la littérature et du cinéma se projetant au-dessus des chartes politiques de leur pays, que le gouvernement lève des équivoques et assume dans la clarté et la constance les positions de l’Algérie sur la scène internationale, plus nettement en ce qui concerne Israël.

Hier, avec le professeur Bouhamidi et ses protestataires contre toute forme d’intelligence avec l’Etat sioniste exterminateur d’enfants à Ghaza, aujourd’hui avec Hamidou Messaoud et ses petites blagues qui lui vaudront, s’il n’y prête attention, le nez de clown abandonné de guerre lasse par Sellal, ancien Premier ministre, Mme Haider fait du buzz à Alger. Cela a bien valu pour d’autres nigauds une niche à Paris. Mais il ne faut pas se tromper : malgré son humour «sellalien», Hamidou, désigné à une injuste vindicte, a rendu d’éminents services à la littérature nationale : il n’a, certes, rien écrit à ma connaissance mais il a imprimé des centaines de milliers de livres et introduit dans nos librairies la littérature universelle dans des collections à bas coût de l’Enag, un respectable défi de culture populaire ; il est aussi, ces dernières années, par le biais du Sila, un remarquable propagateur du livre en Algérie.

Voici donc Mme Haider. Faut-il lui reprocher de s’accrocher à une tendance très actuelle et détestable des écrivains algériens qui n’existent et ne brillent que dans les marges de leurs écrits ? Je voudrais dire pourquoi je ne crois pas à son boycott du Sila, que je refuse. Personne n’a jamais pressenti ce type d’action extrême contre une des manifestations les plus consensuelles du pays. Le Sila est – et restera, il faut le souhaiter – un exceptionnel moment de culture partagée par les Algériens et, par sa capacité de réunir toutes les paroles du vaste monde, un remarquable outil pour une pédagogie de la démocratie. Comme tout organisme enté sur la société, reflétant les inévitables contradictions de ses acteurs politiques et culturels, le Salon international du livre d’Alger n’a pas toujours été un rendez-vous apaisé, et il n’aura pas manqué de vives polémiques. Mme Haider observe justement que «le Salon international du livre d’Alger traîne suffisamment de tares, allant du non-professionnalisme à la marchandisation vulgaire, en passant par la censure et la prolifération du livre religieux.»

Ces «tares» appellent à la critique et à l’action. Je me souviens qu’avec Ahmed Bensaada, physicien et publiciste, nous avions dénoncé – rejoints par de nombreux Algériens – l’interdiction, en 2010, au Sila du livre égyptien par Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture d’un gouvernement d’Ouyahia, donnant suite à de regrettables péripéties d’un match de football. Il a aussi fallu, en ces années-là, témoigner de la censure au Sila du même gouvernement Ouyahia et de sa ministre de la Culture frappant Mohamed Benchicou et, même, l’odieux Boualem Sansal. C’étaient des combats à hauteur de convictions.

Il m’est arrivé, comme Mme Haider, de m’opposer à Hamidou Messaoud, directeur général de l’Enag et responsable institutionnel dans le champ culturel national, de discuter et contester ses choix. Je me suis prononcé fermement dans une opinion publiée par le journal en-ligne Algeriepatriotique (Alger, 8 février 2017) contre la mainmise sur le Prix littéraire Assia-Djebar de son administration et de celle de Djamel Kaouane, directeur général de l’Anep, aujourd’hui ministre de la Communication, agissant pour le compte du ministère de la Culture en qualité d’organisateurs.

J’estime que pour donner une chance à la littérature nationale de réaliser son autonomie et de se développer, le gouvernement et ses instances déléguées devraient se retirer des prix littéraires nationaux qui, dans leur principe, ne concernent que les acteurs du champ littéraire. Le même gouvernement qui contrôle, entrave et punit la littérature, ses auteurs et leurs œuvres peut-il aussi éthiquement les récompenser ? La relation entre l’Etat, le pouvoir qui le représente et la littérature n’évite pas le soupçon et, certainement, l’inquiétude, quand l’institution politique entend réguler son fonctionnement et lui imposer des attentes particulières. Par exemple, prescrire aux lecteurs ce qu’ils doivent lire par des sélections et des consécrations d’auteurs et d’œuvres par des prix littéraires gouvernementaux. L’Etat, le gouvernement, le ministère de la Culture, les directions de l’Enag et de l’Anep, entreprises publiques du livre, ne sont – et ne seront – jamais légitimes dans une compétition d’auteurs et d’éditeurs.

Il faudrait alors répéter à l’intention de Mme Haider, qui traque les blagues d’un haut commis de l’Etat, que tous les combats ne se valent pas, qu’il y a d’autres combats à continuer et à vivre. Certes, pour la libération de la femme de toutes les servitudes, principalement celles du couple et, plus généralement, de l’aliénation de la société à des modèles socioculturels régressifs d’Arabie. Et aussi pour une littérature affranchie de l’emprise de l’Etat et de ses appareils.

Le boycott du Sila ? C’est moins de littérature en Algérie, moins de lecteurs, moins d’humanité, moins de partage. C’est aussi une tribune enlevée à la littérature algérienne qui lutte pour sa survie face aux dérives d’une grande partie de ses auteurs de langues française et arabe qui, depuis Paris et Beyrouth, en sapent les fondations.

Dans ce combat douteux que mène Mme Sarah Haider contre le Sila, il faut choisir son bord. Le seul qui vaille est celui d’une littérature nationale algérienne unifiée et libérée, parlant et écrivant toutes ses langues, pour rêver d’un pays d’espérances retrouvées.

  1. M.

(*) Professeur de l’enseignement supérieur, écrivain et critique.

Comment (19)

    Bacchus
    11 octobre 2017 - 15 h 49 min

     » M  » chercheur et critique , que chercher vous et que critiquer vous ? S’affubler de titres trop lourds pour nos épaules est une mauvaise habitude.

    Moskosdz
    10 octobre 2017 - 22 h 26 min

    C’est quoi le sila,c’est le salon islamique pour la lutte contre les Arabes ou quoi?.

    karimdz
    10 octobre 2017 - 20 h 32 min

    Boycotter, juste pour un ouvrage b, alors qu il y en a des milliers d autres qui n abondent pas dans le style rétrograde, c est une plaisanterie.

    J irai au salon international SILA, et j encourage les algériens à le fréquenter.

    Le SILA est justement un endroit formidable pour se ressourcer, pour échanger, et confronter aussi ses idées.

    Anonyme
    10 octobre 2017 - 18 h 59 min

    Compliments à cette dame pour cette initiative louable. C’est par ce genre de littérature que l’intégrisme a fait son nid et qu’est venu la décennie noire. A lire certains commentaires, ils sont toujours à l’affut, comptant sur la médiocrité de certains de nos décideurs

    Mergou
    10 octobre 2017 - 18 h 51 min

    Apparemment cette « Sarah Haider » est un pseudo d’une écrivaine algérienne qui aurait pris le nom de l’américaine d’origine pakistanaise
    « Sarah Haider »
    En tout cas le choix de ce nom d’emprunt n’est pas le fruit du hasard.
    Il doit nécessairement correspond à un choix idéologique de cette écrivaine algérienne dont on ne connaitra probablement jamais le nom et qui fait sienne les idées racistes de cette écrivaine américaine.

    Nassim Ali
    10 octobre 2017 - 17 h 28 min

    Il faut faire attention, il s’agit de Sarah Haidar, grande gueule algerienne, et non la pakistanaise, meme s’i elles ont le meme age. L’une est la photocopie de l’autre des les deboires.

    JCT
    10 octobre 2017 - 15 h 44 min

    Elle est elle même l outil de la montée du fascisme dans la culture sioniste et contemporain quelque part . Ca me rappel qd Israël disait que c’était la seule démocratie et continue a le dire comme une arme idéologique afin de diaboliser les arabes et leur religion.
    Bref mon père Musulman et c’est une personne âgé et a tjrs dis à ses enfants qu on avait pas besoin d être musulman ; juif ; chrétien pour faire le bien ; c’est donné a tt le monde même a l athée ; et que c’était l Homme qui fallait accablé et pas les religions ;il n a jamais été a l école.

    QMaître censeur!
    10 octobre 2017 - 13 h 31 min

    Les 200.000 morts de la decennie noire ce n’ est pas elle la responsabile mais tes freres en islam!

    yassine
    10 octobre 2017 - 13 h 26 min

    Monsieur « M » ; vous auriez pu au moins avoir le courage de decliner votre identite .
    Voila qui donne deja un apercu sur vous .Poltrant voila qui vous etes !
    Non pas seulement a cause du « M » , mais surtout du contenu .
    Mme Sarah Haidar a le merite d’avoir du talent et du courage . Elle dit se quelle pense et combat a sa facon ce qui lui semble intolerable . Le directeur de la Sila est une personne retrograde . Minimiser comme vous le faites ses propos , vous discredites a jamais .
    Je vois vous etes un Chiyate qui cherchew un poste

    verscorp
    10 octobre 2017 - 13 h 01 min

    @Micka honte à vous vous dites n’importe quoi. Vous êtes un imposteur
    Sarah Haider est une jeune écrivaine et journaliste algérienne (elle a 25 ans), auteure de 3 romans en arabe (dont l’un, Zanadeka (Appostats), a reçu le prix Apulée décerné par la bibliothèque nationale d’Algérie en 2005). « Virgules en trombe » est son 4ème livre et son premier écrit en français. Il a été publié en 2013 aux éditions APIC.

    zaatar
    10 octobre 2017 - 12 h 50 min

    Sarah Haider, crapule de premier ordre. Elle change de cap comme elle change de veste. Hier elle était musulmane, aujourd’hui elle se dit athée, demain elle sera bouddhiste, après demain elle sera juive puis elle sera chrétienne et après elle embrassera toutes les religions en même temps…

      Krimo
      10 octobre 2017 - 15 h 20 min

      Zaatar,

      A l’article je n’ai rien compris. Il se trouve que la Sarah Haider dont il est question a un homonyme d’origine pakistanaise a multiple facettes.

      Et là mon bon ami voilà l’exemple type de personne que tu décries tant sur un autre article.

        zaatar
        11 octobre 2017 - 10 h 26 min

        Tu as peut être raison l’ami…

      verscorp
      13 octobre 2017 - 15 h 06 min

      Vous êtes juste un petit imbécile inculte. Je ne me suis rien approprié, c’est tout simplement la biographie publique de l’auteure qu’on peut d’ailleurs trouver pratiquement à l’identique sur tout les sites. Pas besoin de leurs faire la pub…

    korbabine
    10 octobre 2017 - 12 h 09 min

    Sur la photo illustrant l’article on remarque derrière Sarah Haider la banderole des cafés littéraires de Bouzeguene – Bejaia.
    Il serait inapproprié de croire que l’équipe organisatrice de l’évènement du café littéraire de Bouzeguène ne connait pas le parcours intellectuel et politique ainsi que les prises de position raciste, xénophobe, anti musulmane de cette écrivaine qui propage ses idées en mettant au bout de son viseur les pays musulmans et sans jamais regarder ce qui se passe dans les pays où elle vit ( voir le commentaire de Micka ).
    Ce qui permet d’appréhender d’une façon objective les fondements idéologiques de ce café littéraire de Bouzeguène qui n’est pas la littérature pour elle-même on s’en rend compte maintenant; mais ceux de propager et d’encourager les idées racistes et xénophobes produites et propagées par des écrivains soutenus par les libéraux américains.

    Dziri8888
    10 octobre 2017 - 11 h 21 min

    C’est a Magra et à Sidi Aissa que de pareils évenements se sont produits et non a Bou Saada ville de culture et de civilisation dont les habitants sont connus pour leur raffinement, leur tolérance et leur hospitalité et la vigueur de sa jeunesse hautement éduquée!

    HAMMACHE HASSINA INGÉNIEUR EXPERTE EN CONSTRUCTION
    10 octobre 2017 - 10 h 53 min

    « Rêver d’un pays d’espérances retrouvées ».
    Espérance ( en Tamazight ASSIREM » est un beau prénom d’une femme qui va naitre en Algérie. Cette femme qui sera elle-même, elle ne ressemblera ni à l’orientale et encore moins à l’occidentale, elle ressemblera à la Kahina à Ftma N’Soumer à Hassiba Ben bouali à Djamila Bouhired et pourquoi pas à Mme la ministre de l’éducation qui mène un grand combat pour Espérance. Le mot espérance je l’ai rencontré même en mathématique « espérance mathématique » dans la théorie des probabilités et chez nous en Algérie elle va être certaine, Espérance pour nous, c’est ce sentiment de confiance en l’avenir, qui porte à attendre avec confiance la réalisation de notre projet de société et qui sera NOUS

    Raselkhit
    10 octobre 2017 - 8 h 42 min

    Effectivement .Mme Haider propose donc tout simplement de lutter contre la culture la diffusion du livre et imposer l’ignorance et l’analphabétisme au Peuple Algérien Tout à fait d’accord seule l’ignorance est pour ce peuple la meilleure façon de vivre Les années d’obscurantisme que faisait vivre le terrorisme sont revenu Le nouveau terrorisme intellectuel que nous propose Mme Haider nous rappelle la prophétie du Général Mohamed Lamari « Nous avons battu le terrorisme violent à vous de battre l’intégrisme »

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.