Un Qatari ou une Franco-marocaine à la tête de l’Unesco

Candidat Unesco
Qui sera à la tête de l'institution des sciences et de la culture ? D. R.

Six candidats briguant la direction de l’Unesco restaient en lice mardi soir au deuxième tour de l’élection, dont le représentant du Qatar, Hamad Bin Abdoulaziz Al-Kawari, arrivé en tête devant la Française Audrey Azoulay notamment.

Lors de ce deuxième tour, l’ancien ministre de la Culture du Qatar a obtenu 20 des 58 voix des membres du Conseil exécutif de l’organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, réuni à son siège à Paris, selon les résultats publiés sur Twitter par le président du Conseil exécutif, l’Allemand Michael Worbs.

L’ancienne ministre française de la Culture Audrey Azoulay a rallié 13 suffrages à sa candidature, la diplomate égyptienne Moushira Khattab se plaçant immédiatement derrière avec 12 voix.

Les représentants de la Chine et du Vietnam, Tang Qian et Pham Sanh Chau, ont fait jeu égal avec 5 voix chacun, tandis que la Libanaise Vera El-Khoury Lacoeuilhe n’en recueillait que 3.

Après le retrait du candidat guatémaltèque fin septembre, puis celui du candidat irakien la semaine dernière, le représentant de l’Azerbaïdjan, encore en piste lundi (2 voix alors sur son nom), a jeté l’éponge.

Le Conseil exécutif doit désigner celui ou celle qui succédera à la Bulgare Irina Bokova, qui achève deux mandats marqués par des dissensions politiques et les difficultés financières de l’organisation.

Les candidats ont battu une campagne intense ces derniers mois pour gagner des promesses de vote auprès des 58 membres du Conseil. Les pays arabes ont notamment pointé que leur groupe n’avait jamais occupé le poste et était donc fondé à le revendiquer.

Le Conseil vote chaque jour depuis lundi, à l’issue de sa journée de travaux. Jusqu’à quatre tours de scrutin peuvent être organisés si aucun candidat n’atteint la majorité absolue. Si un cinquième vote devait être organisé, il porterait alors sur les deux arrivés en tête au 4e tour.

Ce choix sera ensuite soumis à l’approbation de la Conférence générale des 195 Etats membres, le 10 novembre.

Agence

Comment (6)

    ZORO
    12 octobre 2017 - 15 h 56 min

    Un arabe a la tete ce l unesco le monde aura choisi une civilisation qui l a bien marque !!Signe ZORO. ….Z…

    TARZAN
    11 octobre 2017 - 19 h 11 min

    si azoulay passe alors le maroc va partagé la paternité du raï avec l’algérie CE QUI CONSTITUTE UNE FOURBERIE DE TROP, et toutes la culture algérienne va devenir d’origine marocaine (TEL QUE LE COUSCOUS, CAFTAN, DZEGHRID, ANDALOUSS, ALAOUI ET GNAWI ET LEUR DANSES, FANTASIA, CASBAH, …… ATTENTION L’ALGERIE DOIT IMPERATIVEMENT DEPOSER SON VETO. C’EST UNE QUESTION DE VIE OU DE MORT DE LA CULTURE ET L’HISTOIRE DE L’ALGERIE.

    PRAGMATISME
    11 octobre 2017 - 13 h 53 min

    Pas mieux que deux arabes pour éradiquer toute culture dans le monde

    Vangelis
    11 octobre 2017 - 9 h 57 min

    Je remarque qu’à aucune occasion l’Algérie ne présente de candidat.
    Que ce soit en politique internationale ou en sport, et maintenant en culture, sans même parler des autres organismes onusiens, aucun candidat n’a été désigné et livré bataille ne serait-ce que pour affirmer la présence de l’Algérie en tous lieux et dans l’arène internationaux.

    Anonyme
    11 octobre 2017 - 9 h 01 min

    Le representant du Qatar sera certainement elu… il n y a pas d’autre choix entre la peste et le cholera.

      Vangelis
      12 octobre 2017 - 9 h 05 min

      Vous vous trompez, le qatari est déjà catalogué islamiste et surtout antisémite.
      Au vu de l’actualité au M.O, le Qatar étant banni par les autres émirs et consorts, ces derniers vont faire de sorte que le qatari ne soit pas élu quitte à mettre en « lumière » la Azoulay par défaut mais arrivée seconde, à moins d’un joker pour équilibrer les choses car la France de par les formes ne peut pas avoir et le siège de l’UNESCO et la direction générale.

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