Lutte antiterroriste : vers un accord de coopération policière entre l’Afrique centrale et de l’Ouest

Boko Haram coopération
Boko Haram, Al-Qaïda ou le Mujao restent des groupes terroristes qui écument encore l’Afrique. D. R.

Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) et ceux de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont entamé la formalisation de leur coopération policière en approuvant la proposition de rédaction d’un protocole d’accord lors d’une réunion sur la lutte contre le terrorisme, mercredi à Yaoundé.

Le projet de protocole d’accord constitue l’une des principales conclusions de la première réunion de haut niveau des chefs de police d’Afrique centrale et de l’Ouest, ouverte pour deux jours mardi dans la capitale camerounaise, sous l’égide de l’Organisation internationale de police criminelle (OIPC) – Interpol, représentée aux travaux par son secrétaire général en personne, l’Allemand Jurgen Stock.

En attendant sa validation officielle par les autorités de chacun des vingt-cinq pays membres des deux organisations régionales africaines, le texte approuvé par les délégations d’experts ayant pris part à la réunion marque une étape importante dans la recherche des solutions en vue de l’éradication des groupes armés jugés responsables d’actes terroristes et du crime organisé dans cette zone.

Vaste pays infesté par des groupes terroristes, le Mali mise comme les autres pays représentés à cette concertation pour la sécurisation de l’immense zone saharo-sahélienne longue de 8,5 millions de kilomètres carrés de superficie.

Du lac Tchad au Sahel, l’Afrique centrale et de l’Ouest servent de théâtre d’opération d’une multitude de groupes terroristes dont les plus connus sont Boko Haram, encore appelé Etat islamique en Afrique de l’Ouest, Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest (Mujao) ou encore Ansar Dine.

Dans les deux régions, deux grandes coalitions militaires sont opérationnelles : la force mixte multinationale (FMM) de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) pour la lutte contre Boko Haram, offensive formée du Cameroun, du Nigeria, du Niger et du Tchad, puis le G5 Sahel qui réunit en son sein le Tchad, la Mauritanie, le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Le secrétaire général de l’OIPC-Interpol a réaffirmé le soutien de cet organisme basé à Lyon (France) pour le renforcement des capacités techniques et opérationnelles et recommandé le renforcement des législations en vigueur dans les différents pays pour permettre d’obtenir plus de résultats tangibles dans ce domaine.

R. I.

Commentaires

    aqil2
    12 octobre 2017 - 12 h 46 min

    bouffi ne va-t-il pas fourrer son nez pour faire plaisir à ses souteneurs, notamment français

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