Les mesures d’Ouyahia pour redresser l’économie

entrepreneurs Ouyahia mesures
Ahmed Ouyahia en compagnie du président du FCE, Ali Haddad. New Press

Par Houneida Acil – Lors de son discours à la rencontre organisée par le FCE et à laquelle il était accompagné par plusieurs ministres, le Premier ministre a annoncé à l’assistance des mesures arrêtées par son gouvernement, dans le cadre d’un appui au développement économique de l’Algérie, lequel appui nécessite, selon lui, une plus grande «implication» des entreprises.

«Le gouvernement entend mener plusieurs réformes pour améliorer le climat des affaires, y compris par la modernisation du système financier, qui vient de connaître l’introduction des produits de la finance islamique, et qui sera suivie par l’avènement des bons du Trésor conformes à la Charia», a-t-il révélé. Il a énuméré dix mesures de portée économique qui seront prises par le gouvernement dans les prochaines semaines. De un : la relance de l’investissement public avec, en 2018, un budget d’équipement de plus de 4 000 milliards de dinars, en hausse de plus de 1 000 milliards de dinars comparativement à 2017. Ces crédits comporteront près de 250 milliards de dinars directement destinés au développement local. Le budget pour l’année prochaine comprendra également plus de 260 milliards de dinars destinés à la bonification des taux d’intérêts.

De deux : la remise en activité de l’intense programme de soutien à l’agriculture, contrarié par la crise financière ces dernières années ; de trois : l’allègement au niveau des banques, du poids des créances détenues sur l’Etat par des organismes économiques (tels que Sonatrach et Sonelgaz) ainsi que du poids du financement du logement promotionnel. Ce faisant, des montants très importants de liquidités seront de nouveau disponibles pour les crédits bancaires à l’investissement ; de quatre : la réactivation du Fonds national de l’investissement pour accompagner des investissements majeurs ; de cinq : le maintien de l’ensemble des mesures de soutien à l’investissement et de bonification des crédits bancaires à l’investissement ; de 6 : la réalisation, dans un délai maximum d’une année, des 50 nouvelles zones industrielles, sous la responsabilité directe des walis, auprès desquels l’opération a été décentralisée ; de sept : une décentralisation accrue au niveau des wilayas, de tous les actes et procédures liés aux investissements, qu’il s’agisse des démarches au niveau des Guichets uniques locaux ou de l’accès au foncier industriel ; de huit : le rétablissement de la priorité à la production nationale dans le cadre de la commande publique, conformément au Code des marchés publics en vigueur ; de neuf : le recours aux appels d’offres nationaux pour toute réalisation publique. Le recours aux entreprises étrangères deviendra ainsi l’exception, et pour finir, la mise en place de mesures de sauvegarde du marché national pour réduire le volume des importations et préserver les réserves de change, mais aussi pour permettre à la production nationale et à l’entreprise nationale de se réapproprier le marché local.

H. A.

Comment (36)

    Justice
    21 octobre 2017 - 12 h 15 min

    Cela fait presque vingt ans de règne sans partage et ils n’ont rien fait à part dilapider les richesses naturelles sans aucunes plus-valus.
    Il croit qu’on va le croire lui qui ment comme il respire.
    Ils se prennent pour des prophètes de l’économies, comme si c’était une abondance économique.
    C’est comme les islamistes dans leurs délires les plus monstrueux, la seul différence entre eux, c’est qu’eux mettent des costumes.
    En faite, c’est les deux faces d’une même pièce.
    Ils créent des complications en croyant qu’ils résorbent d’autres complications, ils ne font que greffer des problèmes aux problèmes devenus lourd comme la terre.

    water water
    20 octobre 2017 - 20 h 18 min

    Dans un monde d’images , les charlatons sont sages et les mots n’ont plus aucun sens , seule l’image passe.
    L’homme n’a plus aucun sens , c’est l’image qu’on lui donne qui porte un sens.
    Dans ce black hole , la place que l’on a , est celle que l’on nous fait, jamais celle que l’on se fait.

    La logique veut que L’homme crée l’économie et l’économie fait bouger l’homme , pas de capitale économique , pas de centralisation économique. Alger n’est pas l’Algérie.

    Anonyme
    20 octobre 2017 - 13 h 38 min

    Chari3a + FLN = TCHE_K_TCHOUKA OUYAHIA

    hrire
    20 octobre 2017 - 11 h 52 min

    Et de dix.Arretez la politique d’exclusion de votre chef .Ceux qui ne nous n’ont pas soutenu sont automatiquement detruits comme ils veulent le faire avec Cevital.Il s’agit d’un pays compise de 40millions d’ames et ne vous appartient pas.Mettre au meme pied d’egalite toutes les entreprises sans exception aucune et liberez toutes les initiatives et le pays ne se portera que mieux et pour ca est une certitude

    Anonyme
    19 octobre 2017 - 14 h 51 min

    La chari3a va régler nos problemes sociaux économiques, c’est du déjà vu dans les années 90.
    Le résultat: La chartalinisation du peuple.

    Chark
    19 octobre 2017 - 11 h 40 min

    Si M Ouyahia compte crée de la monnaie sans aucune valeur intrinsèque ( QE ) elle sera considéré comme de la monnaie frauduleuse et donc haram vis à vis du saint Coran !

    MDAMAR
    19 octobre 2017 - 9 h 35 min

    Mr le premier ministre ! nous voulons du travail pour nos fils diplômés. après avoir accompli le service militaire qui est une condition sine qua non pour décrocher un boulot, ils se retrouvent hittistes malgré eux, nous ne voulons pas perdre nos enfants dans les abysses de la mer. L’Algérie appartient à tout le peuple, elle n’est pas la chasse gardée de flen et felten. cette situation de wait and see , ne fait que gonfler notre désespoir.

      anonymous
      19 octobre 2017 - 13 h 18 min

      salam compagnon d’infortune, le travail n’est accessible qu’aux fils de flen et feltene, c’est pas pour les enfants des zawaliya que nous sommes
      Le gouvernement ne tient pas en compte la future bombe à retardement qui touche les jeunes chômeurs diplômés et qui n’ont pas de piston

    ZORO
    19 octobre 2017 - 7 h 02 min

    L Algerie a deux courants ,un continu (BOUTEFLIKA) L autre discontinu (OUYAHIA).LE courant alternatif n existe pas .SIGNE.ZORO. ….Z….

      zaatar
      19 octobre 2017 - 10 h 08 min

      Chez nous ça a toujours été des courants de Foucault…il n y a que les rapports de transformation que l’on ne connait pas… Lenz doit se retourner dans sa tombe.

      Mello.
      20 octobre 2017 - 18 h 18 min

      Dans tous les cas un cours circuit peut arriver. Le courant discontinue nous grillera toutes nos cervelles.

    LE NUMIDE
    19 octobre 2017 - 4 h 17 min

    Dés que tu mets la corruption (FLeN) et la charia de son FIS dans l’Économie d’un pays , ( les deux d’ailleurs font bon ménage et ont la même adresse ) .. ruine et destruction de ce pays et de cette Économie ..Ouyahia passe au Charlatanisme

    khlet!
    19 octobre 2017 - 0 h 37 min

    monsieur ouyahai a déclaré : « nous allons injecter XXXX milliards dans de grands chantiers nationaux et nos entrepreneurs nationaux se demandent combien leur échoira de cette manne ? je leur répond TOUT! !!!BDPDM! ils ont détruit le pays , l’ont défiguré et ça va continuer ! là c’est du foutage de gueule pur et dur, du cynisme de haut vol! des incompétents distribuent l’argent du peuple à d’autres incompétents ! qui mais QUI va nous sauver de ce cauchemar redondant ???

    nonews
    19 octobre 2017 - 0 h 13 min

    2 conditions pour ameliorer l’economie:
    1.rendre le dinar convertible. Le marche decide du taux
    2. Abolir les licences d’importations. Le dinar etant convertible au taux du marche, tout le monde peut importer pourvu qu’ils achetent les devises. La banque ne donnerai plus les devises a la mafia avec un taux derisoire.

      Mello.
      20 octobre 2017 - 18 h 24 min

      Lech Wallesa l’a bien mis en place en Pologne en 1989, apres la chute du mur de Berlin. Le pays avait repris son ascension .

    Anonyme
    18 octobre 2017 - 23 h 14 min

    Que je suis soulagée, le Bon Dieu va régler tous nos problèmes. I love this formule magique  » La CHARI3A »

    Sabrina-DZ
    18 octobre 2017 - 23 h 12 min

    Cette fois-ci, les Algériens n’auront pas du yaourt mais de la charia gratuite.
    La Charia c’est la solution selon Ouyahia, le directeur des situations confuses

    Anonyme
    18 octobre 2017 - 22 h 54 min

    Fais toi pousser une barbe pour être en harmonie avec tes suggestions  »charia-chaotique ».
    N’ oublie pas de mettre un Kamis et des sandales, ya cheikh Ouyahia

    administrophobe
    18 octobre 2017 - 22 h 53 min

    l’administration algérienne est l’un des principaux défauts de l’Algérie même les étrangers le disent; tous ces commis arabisés et profondément incultes y compris dans leur domaine supposé de compétences doivent être virés et remplacés par des ordinateurs qui généreront les dossiers nécessaires sans interaction tribales, sans ces meutes de commis monolingues qui ne sont pas à la hauteur de la grandeur de notre pays et qui sont profondément puérils nocifs et médiocres ! faites votre travail messieurs les décideurs vous savez la réalité des choses sur le terrain, arrêtez avec vos déclarations à dormir debout ! votre inconséquence et vos multiples incompétences sont entrain de nous couter notre indépendance !

    Tinhinane
    18 octobre 2017 - 22 h 30 min

     »l’investissement ; de 6 : la réalisation, dans un délai maximum d’une année, des 50 nouvelles zones industrielles, sous la responsabilité directe des walis, auprès desquels l’opération a été décentralisée »

    Des Walis ? Ces walis sont incapables de maintenir la salubrité des trottoirs  »et des canifous », et M. Ouyahia veut que ces mêmes bras cassés s’occupent de grands projet industriels. TROP THÉORIQUE.
    Un somnifère de la marque Ouyahia.

    Chaoui ou zien
    18 octobre 2017 - 22 h 26 min

    « …vient de connaître l’introduction des produits de la finance islamique, et qui sera suivie par l’avènement des bons du Trésor conformes à la Charia… » Esperons que les islamistes vont recycler leur argent tache du sang de 250,000 ames innocentes. Bon travail Mr Ouyahia.

    Dyhia
    18 octobre 2017 - 22 h 25 min

    Incroyable, ça ne peut passer inaperçu. Ouyahia aime inclure la charia et mazrag dans ses projets.
    Un grand point d’interrogation.

    Kahina
    18 octobre 2017 - 22 h 16 min

    «Le gouvernement entend mener plusieurs réformes pour améliorer le climat des affaires, y compris par la modernisation du système financier, qui vient de connaître l’introduction des produits de la finance islamique, et qui sera suivie par l’avènement des bons du Trésor conformes à la Charia»

    Puisque on y est, il faut placer Mazrag ou Hamadache ministre de l’économie?
    _
    Il faut placer les compétences à la place qu’il faut. Il faut arrêter de maitre l’avenir de l’Algérie entre les mains des trabendistes ignares. Ça n ‘a rien à voir avec la Charia…C’est dans la tête qu’il faut chercher.
    Faites appliquer les lois, pour commencer.

      Kahina
      18 octobre 2017 - 22 h 50 min

      correc: il arrêter de mettre

    anonymous
    18 octobre 2017 - 21 h 57 min

    Bis repetita : on va encore jeter de l’argent par les fenêtres

    Vangelis
    18 octobre 2017 - 21 h 48 min

    Je ne suis pas crétin au point de dire que cet inventaire, le combien déjà sur la durée des 15 dernières années ? Probablement le 6ème, qui m’amène à tirer la conclusion que les algériens en ont assez des plans d’action et qu’ils veulent des actions en bonne et due forme car jusqu’à preuve du contraire, les citoyens n’ont entendu que des paroles, souvent en l’air.
    Maintenant que les finances sont rares du fait de la mono activité de l’Algérie, celle des hydrocarbures, sur laquelle les pontes du régime s’étaient assis confortablement tout en se goinfrant pire que Gargantua au vu de leurs panses bien enrobées démontrant le confort de leurs comptes Outre Mer, les voilà, chacun à son tour promettre la lune et surtout des finances islamiques comme si ces dernières étaient hallal alors que chacun sait que l’argent papier est prohibé par la religion, ce qui n’empêche les barbus et les terroristes recyclés dans l’informel de se gaver avec jusqu’à plus soif.
    Moderniser l’administration par l’élimination de la bureaucratie est une priorité. Bannir la corruption et les passes-droits, le sont tout aussi. Après, comme chacun sera logé au même niveau, les gens libérés de ces carcans seront plus enclins à investir en toute confiance y compris les étrangers qui rechignent dans leurs IDE à cause justement de ces tares dont l’Algérie n’arrive pas à se défaire mais au contraire ont été amplifiées depuis que le grand timonier fakhamtouhoum est à la barre.

    Zaatar
    18 octobre 2017 - 20 h 39 min

    Et dire que l’on pouvait faire et prendre toutes ces mesures bien avant quand on avait assez de Milliards de dollars et que l’on a pas fait. Il fallait attendre qu’on racle les tiroirs et qu’on actionne la planche pour initier un programme de redressement économique. Si ce n’est pas nous prendre pour des idiots je ne vois pas ce que c’est.

    Cheikh kebab
    18 octobre 2017 - 19 h 26 min

    On se demande si c une réunion politique ou économique. C un forum entre partisans de soutien. Pourquoi sidi said et pas les autres syndicats?? C ce monsieur qui a insulté dîne ta3 yematyematna!! Bon,en dehors de ça,une chose essentielle M Ouyahia, concrète celle là contrairement à vos généralités: libérez l’investissement privé ,ordonnez à vos entreprises publiques également d’investir,de créer des entreprises dans les créneaux déficitaires,arrêtez de donner des avantages aux investissements dans les créneaux couverts par production locale( la concurrence n’est pas une priorité,c un luxe qui viendra après) abolissez les lasse droits le favoritisme,réservez les avantages fiscaux aux productions de produits importés( production de substitution) que celui qui veut investir dans les autres,libre à lui mais sans avantages fiscaux. Voilà,vous ne direz pas qu’on n’a pas d’idées ou de programme ou que nous faisons que critiquer. Et enfin allez voir et dites nous l’histoire du port de bejaia.

    Genseric
    18 octobre 2017 - 18 h 55 min

    Des mesures qui sont tous à l’avantage des pseudos investisseurs prédateurs qui se frottent déjà les mains . Par contre aucune annonce pour les travailleurs et les retraités .

    BECAUSE
    18 octobre 2017 - 18 h 47 min

    Si cette nouvelle politique économique , voulue par le gouvernement , est menée avec sincérité , sérieux , rigueur et forte volonté de la réaliser concrètement afin qu ‘ elle réussisse dans l ‘ intérêt vital et exclusif de l ‘ Algérie , il se peut et ce que nous souhaitons , que notre nation puisse garantir et préserver son existence pérenne sur de solides fondations reposant sur la justice , la droiture , l ‘ équité ,le pragmatisme dans la décision , la culture de la réussite , la rationalité sociale et politique et l ‘ efficience économique afin de faire face à toute conjecture qu’ elle que soit sa nature et son degré ( politique , géopolitique , sociale , économique , sécuritaire ) . Tout n ‘est qu ‘une problématique de volonté politique.

    Mello.
    18 octobre 2017 - 18 h 16 min

    Je ne sais pas si compter jusqu’a Dix est a la portee du petit peuple. C’est trop fort, Monsieur Ouyahia, toute cette gymnastique qu’on n’ arrive pas a comprendre. Et si on ne comprend pas, ce ne sont que des mots en l’air, comme toujours.Des lois entieres, ne sont jamais appliquees, comment de simples idees etalees devant un paterre de faucons peuvent elles etre realisees? .

      Lamari mehd
      18 octobre 2017 - 21 h 10 min

      Au nom de la confrerie des faucons,je te demande de rectifier ton texte en ecrivant les FAUX-CONS..ou FAUX CULS c’est pareil pour cette assemblée,et bien situer ta cible..car nous les veritables faucons..on n’est pas des charognards!merci!

    Lamari mehd
    18 octobre 2017 - 18 h 11 min

    C’est des mesures louables et respectables,il n’y a rien a dire..malheureusement elles arrivent en retard,il fallait les prendre quant le baril faisait 120 dollars…aujourd’hui,nous aurions eu une assise economique assez solide pour imaginer l’avenir avec serenité..hélas..quant nous tirions la sonnette d’alarme,personne ne l’a ecouter….maintenant..malgré la pertinence de ces mesures,ils trouveront beaucoup de difficultés a etre concretisées sur le terrain….et l’un des principaux obstacles ce sera la mentalité des agents chargés de leurs applications,la corruption et la terrible et terroriste bureaucratie que vous avez mis en place….un conseil..debrousaillez vos textes,et regardez les potentiels investisseurs,ainsi que les acteurs economiques Algeriens,comme des partenaires et non comme des delinquants potentiels..et ca commencera a aller mieux..du moins je l’espere…

    kaci
    18 octobre 2017 - 17 h 42 min

    Un véritable plan marshall, ouyahia, ouyahia!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    Tempéte économique
    18 octobre 2017 - 17 h 38 min

    « ….. l’introduction des produits de la finance islamique, …. »
    voiçi encore un autre filet pour attraper les piranhas et les requins barbus du commerce parallèle qui a ruiné l’économie nationale avec l’aide d’une gestion tribale des projets d’envergure nationale !!!
    conculsion : Qui séme le vent ….

    chibl
    18 octobre 2017 - 17 h 09 min

    ils ne seront pas dépaysés , ils viennent d une grande prison a ciel ouvert.

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