Le RND se dit prêt pour plus de décentralisation au profit des collectivités locales

RND
APC d'Alger-Centre. D. R.

Par Hani Abdi – Le Rassemblement national démocratique (RND) considère élémentaire de consacrer davantage de décentralisation afin d’accélérer le rythme du développement économique. «En 2017, l’Algérie commémore le 50e anniversaire de la décentralisation, édictée pour la première fois par le Code communal en 1967. Ce principe a été réaffirmé et consolidé dans la révision constitutionnelle de 2016. Le Président de la République a ordonné au gouvernement de concrétiser davantage la décentralisation dans la gestion du pays. Le plan d’action du gouvernement vient à son tour de confirmer que le pays ira dans cette direction», se félicite le RND, dont le secrétaire général, Ahmed Ouyahia, est également Premier ministre.

Il relève dans le même contexte la décision du gouvernement de mettre en œuvre une approche décentralisée pour le développement économique de tous les secteurs. «Désormais, les walis avec l’appui de leurs exécutifs locaux, auront un rôle central en matière de développement économique. D’ailleurs, cette approche nouvelle se concrétise déjà dans la promotion de l’investissement, dans le développement du foncier industriel, dans la mise en œuvre du soutien à l’agriculture et dans la satisfaction de la demande de logement, notamment rural», ajoute ce parti pour lequel la nouvelle révision du Code communal et du Code de la wilaya, déjà annoncée, aura pour objectif de renforcer le rôle des Assemblées locales, y compris avec la mise en place de la finance locale.

Pour la formation d’Ahmed Ouyahia, la volonté politique de l’Algérie de relancer la décentralisation exige des Assemblées élues locales des compétences pour accompagner ce choix. «L’Assemblée populaire de wilaya doit donc être de qualité pour jouer son rôle de “Parlement local” aux côtés de l’exécutif local. Les élus à l’APW seront ainsi les porte- parole des attentes de la population locale, recueillies par les Assemblées populaires communales.» «Les candidats du RND aux Assemblées populaires communales et aux Assemblées populaires de wilayas disposent des compétences nécessaires pour exercer ces responsabilités importantes. Ils possèdent également l’esprit patriotique nécessaire pour assumer ces missions, demain, en parfaite complémentarité avec les autorités administratives locales pour qu’ensemble, élus et exécutifs, réussissent à répondre aux attentes de la population», assure le RND qui se dit soulagé de la décision prise par l’Etat de «dégeler beaucoup de réalisations socio-éducatives bloquées ces dernières années par manque de ressources».

«Il s’agit, estime cette formation, de milliers d’écoles, de collèges, de lycées, d’internats et de cantines dans le secteur de l’éducation nationale. Il s’agit aussi de centaines de salles de soins, de centres de santé, de polycliniques et d’hôpitaux dans le secteur de la santé. Il s’agit également de dizaines de projets pour améliorer l’alimentation en eau potable.»

H. A.

Comment (4)

    Anonyme
    24 octobre 2017 - 13 h 32 min

    Ce serait encore plus grave si cette décentralisation venait à voir le jour: le benamisme et le tribalisme primeront et le maire se prendra pour « rab el makla »
    Le bricolage n’en finira jamais dans ce pays

    lhadi
    24 octobre 2017 - 12 h 57 min

    je plaide pour une politique d’aménagement du territoire qui aura pour but principal de répartir harmonieusement sur le territoire la production des richesses.

    Cette politique visera d’abord à résoudre les problèmes de l’emploi, conséquence du développement très inégal des activités et des régions. En particulier, elle tendra à réaménager et réanimer les régions, à rééquilibrer, à faire sortir les régions de leur sous développement régional.

    La définition des objectifs et des moyens de l’aménagement du territoire sera un des aspects du plan démocratique. La détermination des opérations à engager, région par région, sera déterminée après une consultation démocratique des intéressés dans le cadre des orientations du plan.

    

Des critères d’implantation industrielle doivent être fixées aux grandes entreprises publiques et privées. Une action volontaire sera menée en matière d’infrastructure, en particulier de transport et de télécommunication, pour développer les régions désavantagées.
 Les pouvoirs seront décentralisés et les activités économiques, sociales et politiques au niveau de la région, du département et de la commune coordonnées. 
Décentralisation et coordination permettront, avec le concours d’un personnel qualifié et grâce aux techniques actuelles, d’adapter les services communaux aux taches et au rythme de la vie de la nation moderne.

    


La coopération intercommunale doit être favorisée, s’associer démocratiquement pour élaborer ensemble le plan d’avenir, pour réaliser les équipements fonctionnels dans les conditions financières les plus avantageuses. Cette coopération permettra d’assurer de façon démocratique l’évolution nécessaire des structures communales. 
Elles doivent pouvoir se réserver tous les terrains indispensables à l’implantation de zones d’emplois, aux équipements publics et aux logements. L’expansion rapide exige de gros investissements qui doivent bénéficier de mesures spéciales dans le contexte d’une programmation régionale.




    La mise en oeuvre de la réforme régionale doit assurer la collaboration active des citoyens à la vie économique et sociale de leur région. Elle doit se réaliser dans le respect des collectivités locales.

    L’organisation de la région ne doit pas être conçue comme un simple échelon administratif, éloignant un peu plus les administrés de l’administration. Il s’agit d’assurer une véritable décentralisation des décisions au niveau de la région. Les attributions devant lui êtres conférés doivent résulter d’un transfert de compétences du pouvoir exécutif central à la région. Dotée de ses propres services administratifs, techniques et économiques, elle en assumera la gestion. Ils devront être consultés par le gouvernement sur toutes les questions relatives à la politique économique et sociale de la région ; ils seront consultés pour l’élaboration du plan national chargé de mettre en œuvre le plan régional de développement, partie intégrante du plan nationale.

    L’existence d’une organisation régionale ne peut en aucun cas mettre en cause le caractère indivisible de la République proclamé par la constitution.

    


C’est autour d’un programme, d’un contrat de législature, qu’on doit apporter l’adhésion afin de contribuer à instaurer dans notre pays la politique économique et sociale dans le respect des libertés publiques et de la souveraineté du peuple.

    Ce programme élaboré, permettra d’assurer et de développer l’initiative et la responsabilité personnelle des citoyens dans tous les secteurs de l’activité économique.


     

L’élaboration des idées neuves et des conceptions nouvelles sur des bases solides et d’actions concrètes dans la fraternité active seront un des socles de la volonté politique pour trouver les remèdes à tous les maux inhérents au sous développement.
 

    

Fraternellement lhadi
    
([email protected])

    Genseric
    23 octobre 2017 - 20 h 04 min

    Pourquoi , parce que c’est le RND (un parti né avec les moustaches) dont 200 de ses élus locaux sont poursuivis en justice et 50 déjà condamnés par la justice qui décide de la décentralisation au profit des collectivités locales ?

    Anonyme
    23 octobre 2017 - 19 h 26 min

    Un des problème algérien ces les walis ,les chefs de daira ; les sg tant qu ils ont un pouvoir de dégommer un maire élue rien ne se règlera en Algérie ! que peut apporter un énarque parachute dans une wilaya quelconque ?uniquement les mœurs des hommes au pouvoir :corruption,détournement, passe droit ,favoritisme ……! la meilleur solution c est de les virer et les remplacer par les élues locaux de l APW !

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