Le pétrole frôle les 60 dollars : le marché se dirige vers une période de stabilisation

panier Opep
Le panier Opep en hausse à l'ICE de Londres et au Nymex. D. R.

De Londres, Boudjemaa Selimia – Les prix du pétrole sur les marchés internationaux ont frôlé, ce vendredi, la barre des 60 dollars le baril, un signe avant-coureur d’une tendance à la stabilisation, motivée en partie par les propos du prince héritier d’Arabie Saoudite Mohamed Ben Salman, qui a confirmé la volonté de son pays de respecter le plafond de production décidé par l’OPEP, jusqu’à fin 2018.

L’homme fort de Riyad a, dans une déclaration à l’agence de presse britannique Reuters, clairement indiqué que le royaume veillerait au maintien de l’actuel plafond de production, seul moyen, selon lui, de parvenir à la stabilisation de la demande du pétrole et l’approvisionnement. Un rebondissement qui conforte l’approche de L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et de certains producteurs non-OPEP, dont la Russie, qui se sont engagés à réduire leur production d’environ 1,8 million de barils par jour (bpj) jusqu’à la fin du mois de mars pour drainer une surabondance de l’offre mondiale.

L’OPEP devrait se pencher sur la question d’une reconduction de cet accord lancé initialement à Alger, lors de sa prochaine réunion prévue le 30 novembre à Vienne. Les experts des marchés pétroliers considèrent justement que «si l’OPEP et ses partenaires non-OPEP maintiennent le plafond de production à son niveau actuel jusqu’à 2018, les marchés pétroliers connaîtraient un niveau d’approvisionnement faible jusqu’en 2019, ce qui permettrait une stabilisation des prix, sur le moyen terme, et une évolution pour atteindre la barre des 90 dollars le baril vers 2019.

B. S.

Comment (2)

    nono
    28 octobre 2017 - 15 h 03 min

    les choses sont bien plus compliquées .la formation des prix n’est pas seulement le fait d’ actions sur l’offre .la demande stagne du fait du ralentissement de la croissance en Chine ; il y a aussi tous les opérateurs boursiers et les hedges funds qui jouent avec les positions pour se faire de la marge à défaut de marché financier plombé par la récession .
    De plus si l’Arabie Seoudite savait vraiment que le marché réponde à une reduction de l’offre ,il lui suffit de retirer 1 million de barils du marché . l’équation est simple :retirer 8% de sa production elle gagne 20%sur les prix ,non ?
    Pour nous il faut oublier les prix du pétrole ,et se mettre au travail en économisant ce que nous gaspillions ,notamment l’energie et l’environnement .c’est le seul moyen de s’en sortir

    Anonyme
    27 octobre 2017 - 15 h 44 min

    Tant qu’on a les yeux rivés seulemen sur les cours dru pétrole on n’avancera pas d’un pouce

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