Irina Bokova : l’Unesco et l’Algérie entretiennent une «excellente» relation

Unesco Bokova
Irina Bokova, directrice de l'Unesco. D. R.

La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a affirmé, jeudi, à Paris que l’institution qu’elle dirige et l’Algérie entretiennent une «excellente» relation qu’elles peuvent toujours la développer. «Je trouve que c’est une excellente relation entre l’Unesco et l’Algérie que nous pourrons toujours la développer en raison du fait que l’Algérie est un pays qui partage les valeurs de l’Unesco et qui a déjà intégré dans sa politique nationale l’Agenda 2030», a-t-elle déclaré à l’APS et à la Télévision algérienne, à l’issue de son entretien avec la ministre de l’Education, Nouria Benghebrit. «Je souhaite que cette coopération puisse se développer parce que les chantiers sont énormes», a-t-elle ajouté.

L’organisation onusienne pour la culture, l’éducation et la science (Unesco) est chargée de diriger et de coordonner l’Education 2030 dans le cadre des Objectifs de développement durable (ODD), adoptés en septembre 2015 par la 70e session de l’Assemblée générale des Nations unies, rappelle-t-on.

La DG de l’Unesco a indiqué qu’elle a évoqué spécifiquement avec la ministre de l’Education nationale le programme ODD 4 relatif à l’éducation, la question de l’inclusivité et l’enseignement de qualité. «Nous avons aussi discuté comment pouvons-nous partager l’expérience de l’Algérie en matière de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme tout en évoquant les dix années d’épreuves et de combat de l’Algérie (contre le terrorisme)», a-t-elle précisé, soulignant que les idées développées par la ministre algérienne dans le domaine de l’éducation et l’enseignement sont «très intéressantes».

Une nouvelle vision de l’éducation qui prévoit un changement d’optique pour prendre en charge les objectifs locaux et les spécificités des différents pays. Pour sa part Mme Benghebrit a tenu à féliciter la DG de l’Unesco, dont le mandat arrive à échéance, «pour tout le travail qu’elle a fourni à la tête de cette organisation», une organisation, a-t-elle souligné, «d’une importance capitale pour l’ensemble de nos sociétés pour les valeurs dont elle est porteuse».

Elle a également félicité l’Unesco pour tout ce qui a été fait en matière non seulement de préservation du patrimoine culturel matériel et immatériel mais, en même temps, pour tous les principes développés au niveau de l’éducation, dont notamment le principe-clé celui de l’inclusivité, souhaitant à Irina Bokova de pouvoir continuer ce qu’elle a entamé, au sein de cette institution, dans d’autres organisations.

R. N.

Comment (7)

    Mello
    4 novembre 2017 - 20 h 30 min

    Mme Bokova , Mme Benghebrit, deux femmes qui discutent d’un grand pays, deux opinions qui se rejoignent, mais ce sont que des opinions. Mme Bokova comprend ce que lui dit Mme Benghebrit, mais ne comprend pas la realite educationnelle du pays. Des milliers d’eleves qui s’entassent dans des ecoles , sans toit, ni chauffage. Des enfants qui font , pour la plupart des kilometres a pays pour rejoindre cette ecole handicapee et handicapante. Mme Bokova , DG de l’UNESCO, venez voir sur le terrain et vous verrez la decadence de l’ecole Algerienne. D’ici 2030 , on ne sait pas …

    Anonyme
    3 novembre 2017 - 22 h 00 min

    Elle dit: « l’Unesco et l’Algérie entretiennent une «excellente» relation ». Elle devrait (doit) ajouter: « jusqu’à l’entrée en fonction de Audrey Azoulay » la Marocaine juive naturalisée française (donc tri-nationale du fait de celle d’israël) et fille du premier conseiller de momo6 et ambassadeur perpétuel d’Israël auprès du royaume marocain.

    El Kenz
    3 novembre 2017 - 17 h 13 min

    Avec l’arrivée de l »Azouley sous la triple culotte Franco- Maroco -Sioniste , l’excellente coopération entre l’Algérie et Unesco risque fort bien de partir en l’ air. L’ euphorie manifestée au royaume de son père et de son protégé fils M6 le jour de son élection n’augure rien de bon , il y en aura à l’ horizon que des tumultes Algéro -Marocaine sur fond de Rai et de couscous .

      Algérie Authentique
      4 novembre 2017 - 0 h 37 min

      et probablement aussi de burnous qui n’existe pas chez les mokokos, de merguez bien tunisien , de makrout madeleine de proust algéro tunisienne et peut être aussi de harissa… enfin la vermine ça ose tout!

        Anonyme
        4 novembre 2017 - 7 h 35 min

        Ah bon! parce que le merguez est maintenant tunisien? Après me couscous et le raï à qui vous avez trouvé des origines marocains; vous êtes gonflés (au merguez) vous les marochiens !!

          bougie
          4 novembre 2017 - 17 h 30 min

          Désolé mais la merguez est un produit pied-noir de la région d’Oran ! Les pays arabes n’ont pas de tradition de mise de viande en boyau contrairement a l’Europe ,mais par contre ils faisaient des boulettes de viande .Les pieds-noirs d’origine française mais surtout espagnole ont crée une saucisse avec les produits locaux ,épicée façon chorizo ,la soubressade ,la longanisse sont des produits pieds -noirs ,on y mettait toutes les viandes disponibles ,boeuf ,mouton ,porc ,souvent dans du boyau de porc ,puis de mouton .
          En France souvent on utilise le boyau de porc plus résistant ,mais comme on dit à Rome fait comme les romains ,l’important ce n’est pas ce qui entre dans ta bouche mais les paroles qui en sortent .

        Algérie Authentique
        4 novembre 2017 - 21 h 17 min

        puisqu’on en est à discuter le bout de gras entre gens bien élevés, sachez que les mokokos ne connaissaient pas le merguez avant l’arrivée de leur diaspora en France c’est à dire dans les années 1990 ! par ailleurs, je considère que les aspects culinaires et vestimentaires de notre héritage sont l’arbre qui cache la foret , le véritable enjeu est bien plus important !

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