Oran : évocation de la philosophie de Mohammed Arkoun

maghrébin
Mohammed Arkoun. D. R.

Le Centre de ressources sur les arts de l’oralité d’Oran, en collaboration avec l’association culturelle Le Petit Lecteur, organise une conférence sur «La position de l’intellectuel dans l’œuvre de Mohammed Arkoun».

L’intellectuel, historien, islamologue et philosophe Mohammed Arkoun est né en 1928 à Taourirt Mimoun (Beni Yenni) ; il est décédé en 2010 à Paris. Mondialement connu, il a laissé une riche bibliographie – Aspect de la pensée islamique classique (1963), La Pensée arabe (1975), Pour une critique de la raison islamique (1984), L’Islam, morale et politique (1986), Religion et laïcité : une approche laïque de l’islam (1989), Ouvertures sur l’islam (1992), Penser l’islam aujourd’hui  (1993), ABC de l’islam (2007)… – traduite et éditée en plusieurs langues.

Professeur d’histoire de la pensée islamique à la Sorbonne (Paris), Mohammed Arkoun a œuvré pour le dialogue entre le monde musulman et occidental à travers ses écrits et ses interventions publiques. Plusieurs distinctions consacrent son œuvre prolifique.

La Fondation Arkoun pour la paix entre les cultures recense le parcours, la bibliographie et la philosophie de celui qui a dit : «Les murs les plus difficiles à abattre sont ceux de l’esprit.»

La conférence se déroulera le 4 novembre à 16h au siège de l’association, 4, rue Latrache Mohamed, Oran.

R. C.

Comment (13)

    Anonyme
    13 novembre 2017 - 19 h 02 min

    Correctif :
    Lire : né en 1928 à Taourirt Mimoun (Ath Yenni)

    Beni Yenni n’existe que dans l’imaginaire des fossoyeurs de notre Histoire.

    Cordialement.

    HAMOU
    6 novembre 2017 - 21 h 12 min

    « Devant la nervosité de l’Egyptien El-Ghazali, Mohamed Arkoun préféra quitter la salle » (Mello). M. Arkoun Allah Errahmou, par sa sagesse et son intelligence préféra alors quitter tout simplement cette conférence stérile, au lieu de s’engager dans une polémique sans issue avec cet ignare. Ténèbres et Lumière !!! A quand la prochaine conférence, le Professeur Chibane, qu’Allah lui prête longue vie et santé face à Chems-Eddine ?

    Libre numidie
    3 novembre 2017 - 13 h 19 min

    C »est une aberration de vouloir plier la modernite’ a’ la volonté’ de l’ islam. La modernite’ transcende en depassant l’ imperatif religieux, or, les arabes – l’ islam est l’ arabite’- veulent dompter la modernite’. Cette volonté est lisible dans les constitutionettes dea pays d’afrique du nord ou le moyen age (le droit desfemmes toujours dans l’ inegalite’) tente de cohabiter avec le multipartisme, une democratie revelee clef en main !

    Hamid
    3 novembre 2017 - 13 h 13 min

    Bien que c’est un grand homme de part sa contribution, mais il m’a déçu par le fait qu’il ait choisi de se faire enterrer dans un pays qui n’est pas le sien.
    En soi, je considère qu’il nous a ch… dans les bottes si vous permettez l’expression, en tant que peuple, nous lui avons rien fait de méchant si ce n’est subir les délires de nos dirigeants depuis l’indépendance comme lui.

      Mahmoud
      3 novembre 2017 - 15 h 47 min

      Cher Hamid, avant de juger , je te conseille de chercher la vérité , les raisons qui ont fait que MONSIEUR Arkoun ait été enterré hors de son pays et de sa terre ! c’est très facile de critiquer quand on ne fait pas l’effort de connaître le noumène et la genèse de toute cette histoire « Arkoun » !

        Mello
        5 novembre 2017 - 15 h 06 min

        Qui a cette capacite d’evoquer la philosophie de ce Grand Monsieur, ici , dans ce pays des royaumes tenebreux. Personne ne peut comprendre le desir de Mohammed Arkoun, fils des Ath Yenni, fils du Djurdjura , le pourquoi de sa derniere demeure au Maroc. Que ceux qui veulent allumer leur lanterne , elles seront vite etteintes par ce blizard de la montagne majestueuse. Mohammed Arkoun , un philosophe des philosophes , a su eviter la recuperation de sa memoire , pourtant restee accrochee aux cimes du Djurdjura, par cette pegre qui nous gouverne. Pour lui , la terre de l’Islam, cet Islam pur, est partout dans le monde musulman. Repose en paix Da Mohand.

        Hamid
        24 novembre 2017 - 21 h 14 min

        Je ne juge pas, chacun est libre de faire ce qu’il veut!!!
        je fais seulement un constat n’en déplaise aux autres.
        Je vous rappelle que Roger Hanin a choisi de se faire enterrer sur sa terre de naissance, et ça n’a pas été une histoire de récupération politique.
        Il facile de raisonner de ces manières, dans ce cas, nous resteront éternellement dans les sous-sol du sous-développement, heureusement que nous amis chinois ne raisonnent pas comme nous.

    Anonyme
    3 novembre 2017 - 12 h 47 min

    Mohammed Arkoun a ete un grand intellectuel Algerien qui a fait honneur a notre pays.Lire ces livres c est se plonger dans le monde de Arkoun,celui du savoir et la nourriture d un esprit moderne profodement musuman et Algerien.Repose en paix Si Mohammed,ta contribution pour la culture Algerienne est eternellement gravee dans nos esprits.

    Mahmoud
    3 novembre 2017 - 10 h 47 min

    Bravo pour l’organisation de cette conférence ! Cela permettra à tous les intellectuels algériens, de toutes tendances idéologiques et politiques , de cogiter librement sur notre terre algérienne de l’œuvre de Mohammed Arkoun , grand théologien de l’islam, grand historien, grand philosophe, et aussi sorte « d’anthropologue » des religions monothéistes, ce grand Monsieur que le pouvoir totalitaire algérien a interdit à la parole dans son propre pays, jusqu’à lui compliquer « la vie » … même après sa mort !

      Mahmoud
      3 novembre 2017 - 11 h 11 min

      ….. et avec çà, il y a des journalistes qui s’amusent à critiquer d’autres intellectuels révoltés mais lucides et nous incitent (ou nous obligent même) à aimer cette Algérie-là !

      Ouelechaab
      3 novembre 2017 - 12 h 45 min

      Ce genre de rencontres de réflexion et d’évocation des penseurs modernistes d’Algérie, comme le Pr Md Arkoune ne valent que si les organisateurs laissent une liberté réelle aux intervenants pour dire la vérité des faits sur les circonstances et la responsabilité des tenants du système politique à travers ses régimes successifs dans l’exclusion de ces dignes fils d’une Algérie moderne de leupropre pays. A ce titre, la responsabilité du régime politique de Chadli Bendjedid est totale. Le silence des pseudo intellectuels quemandeurs de prébendes de cette époque des années 1980, tous complices, ne l’est pas moins.

      Pr N. Khaoua

        Abou Stroff
        5 novembre 2017 - 9 h 50 min

        n’oublions pas que ce grand monsieur fut « chassé » du séminaire sur la pensée islamique par un fossile vivant portant le nom de ghazali (gourou ramené par chadli pour ré-islamiser les algériens)
        moralité de l’histoire: des dirigeants incultes ne se sentent à l’aise qu’entourés d’incultes
        quant à Arkoun, que Dieu lui accorde la place qu’il mérite loin de tous les fossiles vivants ou déjà morts

          Mello
          5 novembre 2017 - 15 h 27 min

          Abou Stroff, verifie tes dires, car un temoignage du Professeur Chibane , ancien Ministre des affaires religieuses, lors d’une emission TV , declara: el ghazali n ‘a jamais chasse Mohammed Arkoun , de la salle, comme il a ete dit. El ghazali, abordant un theme maladroitement, s’est vu apostrophe par Md Arkoun qui lui demanda de relire le Coran , devant la nervosite de l’Egyptien , Md Arkoun prefera quitter la salle a BEJAIA.

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